Cours interventions Flashcards

1
Q

Nommer quatre caractéristiques de la relation thérapeutique dans le cadre de l’approche psychodynamique.

A
  • Le psychothérapeute maintien une attitude « neutre » afin de rester un écran de projection pour le client.
  • Le psychothérapeute maintient un rôle « d’expert ».
  • Le cadre (setting) est important.
  • Considère l’importance de la psychopathologie mais s’intéresse d’abord à la source du conflit interne.
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2
Q

Nommer quatre caractéristiques de la relation thérapeutique dans le cadre de l’approche existentielle-humaniste.

A
  • Le psychothérapeute mise sur l’authenticité de la relation.
  • Le psychothérapeute considère que le client est « l’expert ».
  • Il n’y a pas de cadre spécifique, le client décide des conditions (jusqu’à un certain point).
  • La psychopathologie n’est pas ou très peu considérée, on mise sur les ressources du client (théorie du déficit).
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3
Q

Nommer quatre caractéristiques de la relation thérapeutique dans le cadre de l’approche cognitivo-comportementale.

A
  • Le psychothérapeute ne met pas vraiment l’accent sur cette dimension de la relation.
  • Le psychothérapeute maintient un rôle « d’expert ».
  • Le psychothérapeute accorde de l’importance au cadre (démarche très
    « étapiste »).
  • Les interventions seront déterminées par la symptômatologie (dx est important).
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4
Q

Quels sont deux éléments important à considérer pour établir une bonne alliance thérapeutique?

A
  • Bien connaître le motif de consultation du client.
  • Bien connaître les attentes du client face à thérapie/thérapeute.
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5
Q

Quelles sont les deux notions fondamentales de l’alliance thérapeutique?

A
  • L’engagement.
  • L’alliance.
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6
Q

Quelles sont les deux phases de la construction de l’alliance thérapeutique?

A
  1. Essor de l’alliance.
  2. Alliance en cours de traitement.
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7
Q

Nommez trois raisons qui expliquent pourquoi nous accordons autant d’importance à l’alliance thérapeutique.

A
  1. C’est l’un des meilleurs prédicteurs uniques du succès d’un traitement psychothérapeutique.
  2. Grande proportion des abandons/absence de progression est due aux tensions dans l’alliance.
  3. A permis de comprendre l’importance des facteurs communs (entre les style de thérapies) dans le succès thérapeutiques.
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8
Q

Vrai ou Faux: Depuis plus de 30 ans, les études scientifiques soulignent que la variabilité des
résultats obtenus avec des clients est davantage liée à la variabilité entre les psychothérapeutes qu’aux techniques et traitements utilisés.

A

Vrai.

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9
Q

Est-ce vrai de dire que le savoir-être et le savoir du thérapeute sont des facteurs prédicteurs du bon déroulement de la thérapie?

A

Oui.

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10
Q

Quels sont les quatre groupes de facteurs communs aux différentes psychothérapies?

A
  • Le client (changement extra-thérapeutique)
  • La relation thérapeutique.
  • L’espoir (effet placebo).
  • La méthode d’intervention.
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11
Q

Vrai ou Faux: 92% de la variance dans l’amélioration constatée chez un patient est due aux techniques thérapeutiques

A

Faux. C’est 8%, 92% vient des facteurs communs.

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12
Q

Un psychothérapeute efficace semble se caractériser par dix facteurs. Nommez-en cinq.

A

1) la sensibilité aux caractéristiques du client.
2) la flexibilité dans le choix des interventions.
3) la capacité de favoriser un attachement sécurisant chez le client.
4) l’utilisation d’interventions qui n’induisent pas un processus de résistance.
5) l’utilisation d’interventions adaptées aux « patterns » et aux styles d’adaptation du client.
6) la capacité d’établir une alliance thérapeutique.
7) la capacité de réguler des relations émotionnellement intenses et variables comportant des tensions et des ruptures.
8) la capacité d’offrir des réponses empathiques, des réponses d’acceptation chaleureuse authentique.
9) la capacité d’offrir un traitement optimal tout en étant sensible au client et en régulant l’alliance thérapeutique.
10) la maitrise et l’application pertinente de techniques adaptées aux besoins du client.

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13
Q

Qsj? Consiste à tenter de mettre en lumière l’émotion ou le sentiment qui accompagne ce que le lient dit afin de l’amener à être plus en contact avec ce sentiement ou cette émotion. En d’autres termes, consiste à identifier et à nommer le sentiment le plus évident qui est éprouvé par le patient dans le moment présent.

A

Le reflet.

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14
Q

Qsj? C’est une nouvelle formulation développée par le psychothérapeute, généralement plus claire, de la pensée exprimée par le client.

A

La reformulation.

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15
Q

Quelles sont les différences entre une question ouverte et une question fermée?

A

Ouverte: Favorise l’exploration.
Fermée: Oui/Non, information spécifique, permet de vérifier compréhension.

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16
Q

Qsj? C’est une rétroaction positive envoyée au client suite à une information qu’il vient de communiquer.

A

La validation.

17
Q

Qsj? Consiste en une invitation faite au client à observer ou à remarquer les contradictions, dont il n’est pas conscient, dans ses communications.

A

La confrontation.

18
Q

Qsj? Consiste à partager sa propre expérience personnelle ou ses propres réactions à l’égard du contenu abordé par le client.

A

La révélation.

19
Q

Qsj? Une pause durant laquelle personne (ni le psychothérapeute, ni le client) ne parle. Intervention puissante à utiliser avec parcimonie.

A

Le silence.

20
Q

Qsj? C’est une explication claire donnée aux sentiments, aux pensées et aux comportements problématiques du client.
* En d’autres termes, elle offre une explication hypothétique du comportement, des pensées ou des émotions rapportées par le client.

A

L’interprétation.

21
Q

Qui a définit l’écoute active (technique de communication)?

A

Carl Rogers.

22
Q

Selon Rogers, savoir écouter repose sur cinq éléments. Nommez-les.

A
  1. L’accueil inconditionnel de l’autre.
  2. Être centré sur ce que l’autre vit et non sur ce qu’il dit (le contenu émotionnelle plutôt qu’intellectuel).
  3. S’intéresser davantage au client qu’à sa problématique.
  4. Témoigner du respect au client.
  5. Être un véritable miroir.
23
Q

Selon Rogers, l’écoute active nécessite trois attitudes fondamentales. Nommez-les.

A
  • Le respect.
  • L’empathie.
  • La non-directivité.
24
Q

Qu’est-ce que le respect au niveau de l’écoute active?

A

Offrir une écoute sans jugement face à ce que raconte le client, c’est aussi respecter l’émotion dans les moments de silences.

25
Q

Qu’est-ce que l’empathie au niveau de l’écoute active?

A

Être capable de se mettre à la place de l’autre, de se
décentrer de soi, de son point de vu, l’espace d’un moment pour comprendre ce que l’autre vit, ressent.

26
Q

Qu’est-ce que la non-directivité au niveau de l’écoute active?

A

Ne pas chercher à orienter ou diriger ce que le client est en train de partager, on évite de donner des conseils parce qu’on a confiance que l’autre est capable de trouver en lui des solutions.