Course de Haies Flashcards

1
Q

Définition de l’Athlète

A

L’Athlète est l’Homme qui a
décidé de repousser les murs
de sa prison : raccourcir le
temps et élargir son espace.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Le sens profond de la pratique athlétique selon A. Blondin

A

« courses, sauts et lancers constituent les
péripéties les plus dépouillées du combat permanent où il est donné à l’homme
d’éprouver les limites physiques de sa condition. L’espace et le temps
conditionnent le milieu normal de l’être humain, dont l’existence ne saurait se
concevoir en dehors d’eux, mais ils sont aussi les ennemis de toujours : le
premier lui résiste, le second lui échappe ».

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Logique interne

A

Produire, entretenir, transférer
de l’énergie en vue réaliser une
performance pour raccourcir
le temps, élargir l’espace ou se
confronter à des adversaires.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Le sens profond de la pratique athlétique selon B. Jeu

A

il définit l’Athlétisme dans le rapport qu’entretient le Sport avec l’Espace, source
d’émotions particulières nées de sa pratique. L’Athlétisme est activité de Performance, conquête héroïque par
l’homme de toutes les dimensions de l’espace et du temps, par-delà les limites et obstacles qu’il s’invente pour
pouvoir justement les dépasser.
« L’Athlétisme est une possibilité à l’activité humaine de répondre au besoin
de Performance. Autrefois pour survivre l’Homme lança un défi à son
environnement physique et social : Citius, Fortius, Altius ; on s’y affirme le
meilleur possible, on amène le possible aux confins de l’impossible ; on
raccourcit le temps, on élargit l’espace, on a prise sur eux »

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Problème fondamental

A

Gérer par des compromis
les 3 composantes de la
Performance que sont
l’équilibre, la vitesse et les
mises en tension musculaire
(A. Piron), pour agir à une
intensité optimale révélant
une efficacité instantanée
et/ou intériorisée dans un
milieu réglementé.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Faire de l’athlétisme..

A

c’est d’abord chercher à produire de la vitesse,
dans un but explicite d’établir la meilleure performance mesurée
possible

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

L’Athlétisme dans son expression sociale..

A

l’Athlétisme est une motricité
contrainte par un règlement, lequel donne les limites précises à la motricité
athlétique, ce qui permet d’authentifier la Performance et de gérer la sécurité
des participants (appel 1 pied ; interdiction des rotations ; limiter l’élan…).
D’où la nécessité de concurrents, mais aussi de juges pour vérifier, mesurer,
chronométrer, classer

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

But de l’athlétisme

A

Le but de l’athlétisme sera de réaliser la meilleure performance de manière
non aléatoire (par rapport à soi et aux autres) dans un contexte réglementaire
préalablement défini, quand bien même celui-ci limite le niveau de
performance (Pradet ; Soler 2004). Cette pratique réglementée va orienter
l’Athlète vers une logique d’organisation singulière et dans une démarche de
résolution de problèmes fondamentaux.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Enjeux de formation

A

« A côté d’une mobilisation maximale des ressources psychiques, l’athlétisme impose au pratiquant de
combiner un fort investissement énergétique et une très grande maîtrise technique »
1. Transformer sa motricité habituelle en vue de dévier des trajectoires dans le but de réaliser des
performances athlétiques. S’adapter efficacement à un milieu stable par l’acquisition et le perfectionnement
d’automatismes. CC1.
2. Construire des repères dans le temps, dans l’espace et dans l’effort de plus en plus fins et pertinents au regard
d’une performance à réaliser.
3. Produire des effets sur l’organisme à plus ou moins long terme.
4. Se reconnaître concurrent, témoin ou juge de la Performance.
5. S’organiser collectivement pour les défis interindividuels et mettre en œuvre les mesures de la Performance :
chronométrer, mesurer, starter, classer.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Comment organiser les équilibres (placements)?

A

Maîtriser et utiliser les
déséquilibres nés des
déplacements, impulsions,
franchissements et réceptions
pour aller plus vite, plus loin,
plus haut.
 Utiliser les segments libres
pour compenser ou améliorer
les effets de ses actions

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Comment créer de la vitesse ?

A

Connaître la longueur d’élan
optimale en fonction de ses
ressources.
 Utiliser le déséquilibre pour
accélérer le plus vite et/ou le plus
longtemps possible.
 Utiliser les segments libres pour
compenser ou améliorer les effets
de ses appuis.
 Sur l’appui, propulser le bassin le
plus possible vers l’avant
(distance gratuite)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Comment améliorer les tensions musculaires ?

A

Produire des alignements
permettant plus d’accélération,
donc plus de vitesse, et la
conservation de la vitesse.
 Construire des organisations
d’appuis plus complexes
nécessaires à la transformation des
trajectoires horizontales en
trajectoires obliques à des vitesses
de plus en plus élevées

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Les transformations envisagées

A
  1. De la recherche de l’équilibre stable habituel vers des équilibres dynamiques nouveaux :
     Provoquer et contrôler (gérer) les déséquilibres avant, nécessaires à la prise de vitesse (la chute pour
    accélérer).
     Maintenir de plus en plus longtemps une vitesse maximale (optimale).
  2. Des segments libres « compensatoires » des rotations créées par les appuis, à des segments libres
    dynamiques et « anticipatoires », participant à l’amélioration de la performance.
  3. D’une reprise d’appui passive et attentiste à une reprise active et volontaire révélatrice d’une intention de
    recherche d’efficacité
  4. D’une foulée étriquée ou exagérément ample au regard de ses propres ressources à la disponibilité de la
    foulée dans la recherche de performance.
  5. D’une absence d’appel vers une organisation plus complexe, avec pour dominante l’appel sur les 2 derniers
    appuis afin de transmettre de plus en plus de vitesse horizontale dans un saut
  6. Créer des trajectoires aériennes pertinentes au regard du type de saut envisagé.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Généralités sur l’origine de l’athlétisme

A

L’origine de l’athlétisme remonte aux temps anciens. On a trouvé des traces écrites d’entraînement militaire en
Egypte et de sport en Grèce et chez les Celtes en Irlande datées de 800 avant JC. C’était de vraies compétitions
sportives qui s’organisaient sous forme de tournois ou de jeux.
En Grèce, c’étaient les jeux Pythiques, Delphiques ou Olympiques, en Irlande c’étaient les Tailtin games. Ce qui
permet d’établir une similitude entre ces diverses “organisations sportives”, c’est la forme qu’elles prenaient qui était
plus souvent marquées par le souci de convivialité, les trêves guerrières, l’alcool et les orgies que par les
performances.
Les points communs avec les grandes manifestations actuelles sont la présence de nombreux commerçants, artisans
et artistes autour des épreuves, le fait que les athlètes étaient des professionnels pour beaucoup et que les
récompenses étaient conséquentes : argent, femmes, chevaux, postes politiques.
Les tournois athlétiques diminuèrent régulièrement de 390 après JC à 1850 en raison notamment des guerres. En
Angleterre néanmoins, on trouve des preuves qu’au Moyen-Âge, notamment le roi Henry II pratiquait des activités
physiques fondées sur des épreuves à rapprocher de l’athlétisme.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Naissance de l’athlétisme moderne

A

Comme quasiment tout le sport moderne, l’athlétisme a trouvé naissance en Angleterre au 17ème 18ème siècle et plus
précisément au cours de la révolution industrielle. L’athlétisme répond aux nouvelles valeurs de progrès des
sociétés occidentales. Lors des courses de chevaux, des laquais coureurs portaient aux grands de ce monde
différents messages en courant. Les grands eurent donc l’idée de faire des paris sur les chevaux mais également sur
les laquais qu’ils appelaient les running-footmen avec de fortes sommes d’argent engagées.
Parallèlement, le peuple pour imiter les riches se lance dans des animations de type sportif athlétique lors des fêtes
et des foires de village. Courses à pied, sauts, lancers qui génèrent immédiatement une activité professionnelle.
Mais c’est vers le milieu du 18ème que les sports athlétiques prennent vraiment leur essor dans les grandes publics
schools anglaises.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

l’amateurisme

A

es aristocrates veulent également se confronter au sport et de parieurs, ils deviennent athlètes. En 1850 les bases
du premier meeting d’athlétisme sont jetées par les étudiants de l’Exeter Collège d’Oxford avec le 60m yards. Le
programme est complété plus tard par un saut en hauteur et un saut en longueur.
Tous les collèges copient ce type de rencontre et en 1863, le premier club civil est créé (pour gentlemen) le
“Mincing lane Athlétic club”. En 1864, la première rencontre interclubs en athlétisme a lieu entre OXFORD et
CAMBRIDGE.
La nécessité d’une législation s’impose. Il y a à ce moment deux athlétismes :
- Professionnel
-Amateur fait pour gentlemen
C’est à cette époque que naît “l’amateur athlétic club” qui donnera sa charte à l’amateurisme, étroitement
aristocratique puisqu’il exclut tout “ouvrier, artisan ou journalier”.
En 1867, la première revue sur l’Athlétisme paraît : The Athlète, avant qu’en France en 1890 “la revue athlétique”
voit le jour.
En 1880, la création de l’Amateur Athlétic Association est liée à la conception de l’amateurisme.
En 1883 naîtra la “National cross-country Union”.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Naissance de l’Athlétisme Français

A

Même tradition qu’en Angleterre, l’Athlétisme descend du cheval, les laquais remplaçant les running-footmen. En
1875 est fondé le “Club des coureurs”.
- Les premières expériences
En 1867, les premières courses ont lieu à Boulogne sur mer.
En 1876, création du cercle de Madrid.
En 1877 se construit un groupe de coureurs qui formera en 1881 le premier noyau du futur Racing Club de France
(RCF).
En 1880, un jeune garçon de 14 ans (Jean CHARCOT) fonde avec ses amis de l’école Alsacienne de Paris ‘’la
société sans nom”. Premier établissement scolaire à pratiquer le sport.
Également en 1880, les lycéens du Lycée Condorcet de Paris ont pris l’habitude de pratiquer des jeux dans la salle
des pas perdus de la gare St Lazare. Dans le chalet du bois de Boulogne en 1882, ils fondent le Racing-club. Ils se
réunissaient au pré Catelan au bois de Boulogne pour y pratiquer leur sport favori.
D’autres lycéens (de la rive gauche) se retrouvaient sur la pelouse de Bagatelle, en 1883 ils créent le stade
Français

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Des clubs à la création de l’union des sociétés Françaises de course à pied

A

En 1886 à l’occasion d’une rencontre Franco-anglo-belge, le RCF noue des contacts avec l’AAA et “l’union des
sociétés Françaises de courses à pied” est créée. Statuts publiés en 1887 avec trois clubs (le RCF, Le stade Français
et un 3ème qui les rejoint “les francs coureurs”) Les prémices de la fédération sont posées.
En 1888, les premiers championnats nationaux d’Athlétisme sont organisés (100, 400, 800, 1500, 110 haies) les
courses ne sont pas chronométrées.
En 1891, il y a 32 associations d’athlétisme dans l’union.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Développement et démocratisation de l’Athlétisme

A

L’athlétisme se développe aussi grâce au corps médical.
En 1888 sort un ouvrage intitulé “Physiologie des exercices du corps” (P-Tissié-Lagrange)
et un “manuel d’hygiène athlétique”.
Après le monde universitaire et scolaire, l’athlétisme se démocratise
 Par les clubs corporatifs (1912)
 Par la régionalisation (comités régionaux)
 Par la pratique féminine (1912 - 1er club Féminin “Académia”)
En 1896, naissance de la fédération des sociétés athlétiques de France (FSAF).
Après des difficultés financières, les cotisations ne suffisent pas à faire vivre l’athlétisme, des subventions vont
venir l’aider car l’armée et le gouvernement se rendent compte que des soldats entraînés sont plus performants et
ainsi les militaires sont même autorisés à participer aux compétitions civiles.
Pourtant, après la première guerre mondiale L’USFSA disparaît (1920) au profit de fédérations autonomes.
Le 20 novembre 1920 la fédération française d’Athlétisme est créée (FFA)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Toute compétition d’athlétisme nécessite

A

la présence de juges et d’organisateurs

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Le juge avant la compétition

A

Récupérer et vérifier le matériel de compétition au local matériel (engins de lancers, fiches de mesures,
drapeaux, appareils de mesures, râteaux, plasticine, planchette, balais, chiffons…)
 Prendre les feuilles de concours au secrétariat ou à la chambre d’appel (selon le niveau de la compétition, à
voir avec le juge arbitre ou le directeur de compétition).
 Sécuriser les aires de concours (emplacement des athlètes, cages de lancers, filets, plateaux de lancers…) y
compris pendant l’échauffement.
 Vérifier la conformité des tracés des secteurs de lancers.
 Régler les hauteurs, intervalles, contrepoids des haies selon les courses.
 Se placer correctement pour juger sur les zones de relais et le passage des haies.
 Faire l’appel et pointer les concurrents sur la feuille de concours ou de courses.
 Indiquer en concours l’ordre de passage aux athlètes pour le début de la compétition, et pour les courses, le
couloir qu’ils occupent au départ.
 Pour les Sauts avec barre, indiquer les montées de barre, et demander à quelle hauteur l’athlète
commencera de sauter.
 Organiser l’échauffement et repérer dans les lancers les athlètes gauchers pour le jugement et la sécurité

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

Le juge pendant la compétition

A

Assurer le bon déroulement de la compétition et la sécurité de l’épreuve (placement des athlètes, des juges,
circulation des athlètes, des entraîneurs, des professeurs, des journalistes, des reporters par rapport au
déroulement de la compétition dans son ensemble…).
 Indiquer l’heure de début d’épreuve.
 Appeler le concurrent effectuant son essai et l’athlète suivant (qui doit se préparer).
 Juger la validité des essais, indiquer à l’aide des drapeaux la validité ou non de l’essai (Le geste doit être
sans ambigüité pour le jury, les athlètes, les entraineurs, et les spectateurs) les mesurer et remplir la feuille
de concours.
 Ramener les engins de lancers vers la zone d’élan (en les portant, interdiction de les relancer).
 Donner et rappeler les départs.
 Chronométrer les courses.
 Classer les concurrents après les arrivées.
 Enregistrer la vitesse du vent sur les courses jusqu’au 200 m, en longueur et au triple saut.
 S’assurer de la régularité des courses.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

Le juge après la compétition

A

Faire le classement dans les concours et donner les performances aux athlètes.
 Indiquer l’heure de fin de concours.
 Signer et faire viser la feuille de concours par le Juge-Arbitre puis la transmettre rapidement au secrétariat.
 Récupérer tout le matériel de compétition et le ranger dans le local ou préparer l’épreuve suivante.
 Faire sortir les athlètes du stade selon le protocole de circulation de la compétition.
 Se réunir pour le bilan de journée avec le responsable et toute l’équipe des officiels

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

L’organisateur avant la compétition

A

Se mettre à la disposition du juge arbitre des chambres d’appel courses et concours.
 Pour les organisateurs du départ des courses, préparer les corbeilles de rangement des vêtements des
athlètes.
 Pour les navettes courses, se mettre en relation avec le secrétariat, le chronométrage électrique et manuel,
le chef-juge aux arrivées, le chef-starter (connaître l’emplacement des différentes lignes de départ des
courses).
 Pour les navettes de la reprographie, se mettre en relation avec le secrétariat, le directeur de réunion et
connaître l’emplacement des différents panneaux d’affichage.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
25
Q

L’organisateur pendant la compétition

A

Lors des compétitions nationales, à partir de la chambre d’appel, accompagner les athlètes sur le lieu des
épreuves en suivant la procédure d’entrée sur le stade et donner les feuilles de concours aux Juges chefs de
concours et les feuilles de courses au Chef-Starter.
 Avant le départ, amener les vêtements des athlètes dès que possible en bout de ligne d’arrivée selon la
procédure de circulation sur le stade.
 Amener les feuilles de courses au Juge responsable des arrivées et à l’anémomètreur des courses (le cas
échéant)
 En fin d’épreuve, faire sortir les athlètes du stade en suivant la procédure de sortie du stade.
 A la reprographie ; photocopier les différents documents, les ventiler, afficher les horaires des épreuves et
les résultats en fonction du déroulement de la compétition (y inscrire l’horaire d’affichage).

26
Q

L’organisateur après la compétition

A

Se réunir pour le bilan de journée avec le responsable et toute l’équipe des organisateurs

27
Q

Les filières energétiques

A

Quelques repères physiologiques
ATP : Adénosine triphosphate, c’est la molécule dans le muscle qui permet la libération d’énergie et permet la
contraction musculaire. Le stock est limité.
Il existe trois filières d’utilisation et de resynthèse de l’ATP qui sont sollicitées simultanément dès le début de
l’effort.
- La filière anaérobie alactique (jusqu’à 5 à 7 sec pour la puissance et 20 sec pour la capacité) : offrant une faible
capacité en raison du peu de réserve mais une très grande puissance car il y a peu de transformations chimiques.
Elle est prédominante en sprint.
- La filière anaérobie lactique (jusqu’à 45 sec pour la puissance et 2’ pour la capacité) : La capacité est limitée par
l’augmentation du PH (acidité) des cellules musculaires. En revanche une grande puissance est permise car la
transformation du glycogène dans le muscle se fait assez rapidement.
- La filière aérobie : Offrant une capacité très importante car les réserves sont très diversifiées, mais une puissance
plus réduite car les étapes de transformation sont très nombreuses.
- La VO2max : Volume d’oxygène maximum consommable par unité de temps. (l/mn)
- La VMA ou Vitesse maximale aérobie : Puissance maximale aérobie exprimée en m/s ou vitesse maximale
atteinte pour une VO2 max donnée. Elle dépend de facteurs physiologique (VO2 max), technique (économie
gestuelle) et psychologique (force du mental).
- la vitesse maximale (Vmax) est la vitesse la plus grande possible atteinte par un coureur lors d’un sprint. Elle
s’exprime dans la filière anaérobie.
Ces divers processus se retrouvent dans toutes les activités physiques. Ils interviennent en se superposant, une
filière étant prédominante selon le type d’effort consenti

28
Q

A quoi sert-il de connaître la VMA ?

A

Outre la possibilité d’évaluer l’endurance aérobie, plusieurs raisons justifient cette connaissance.
 Constitue un repère fiable rendant compte du niveau d’entraînement à un moment donné. Elle peut être
régulièrement mesurée pour évaluer les progrès ou les régressions.
 Permet l’extrapolation du VO2max.
 Permet de prédire (en partie) les performances de courses selon un entraînement planifié et rigoureux.
 Donne des indications sur les intensités et les vitesses auxquelles travailler à l’entraînemen

29
Q

Déf échauffement

A

Un échauffement est une mise en activité physique, destinée à préparer l’organisme à un effort plus conséquent. Il
regroupe l’ensemble des activités utiles pour établir un état optimal physique et psychique précédant une pratique
physique intense.

30
Q

Objectifs de l’échauffement

A

Prépare l’organisme à une performance sportive à partir d’un rendement physiologique et psychomoteur, et prévient
les blessures

31
Q

Pour qu’un échauffement soit cohérent et efficace, il doit comprendre

A

1 un volume suffisant et non excessif
2. une progressivité dans l’intensité
3. une progressivité dans la spécificité
4. une priorité sur les groupes musculaires et articulations les plus sollicités dans l’activité
5. des exercices mobilisant une concentration et une centration ciblées sur l’activité concernée.

32
Q

Contenu de l’échauffement

A

La qualité, la quantité, l’organisation et le contenu d’un échauffement dépendent de
 L’activité qui suit
 De l’âge des athlètes (viscosité et élasticité musculaire différentes)
 Du niveau d’entraînement de l’athlète (un échauffement trop intense chez un débutant peut l’épuiser)
 De l’état de forme des athlètes et des entraînements précédents.
 De l’heure dans la journée
 Des conditions météorologiques (en sachant que la chaleur n’est pas un argument pour limiter
l’échauffement)
 Des habitudes personnelles des athlètes
 De conditions particulières (retour de blessures ou de périodes d’inactivité).
En résumé, il doit être composé d’une partie générale, sollicitant les grands systèmes (cardio-vasculaire et cardio-
respiratoire, en général footing), et d’une partie spécifique relative à l’activité pratiquée. La progressivité doit être
absolument respectée, en intensité et en spécificité (on va du général au particulier). Les dernières recherches
indiquent que l’échauffement musculaire préalable aux activités cardio-respiratoire à une influence positive sur
l’échauffement central du corps.

33
Q

Conclusion sur l’échauffement

A

L’échauffement généralisé a pour but de vaincre l’inertie du système. Il commence toujours à faible intensité pour
s’intensifier progressivement. Il doit solliciter au moins les 2/3 de toute la masse musculaire.
L’échauffement spécifique est destiné à augmenter le niveau de réponse neuromusculaire et surtout celui des
masses musculaires les plus sollicitées. En veillant à ne pas consommer exagérément d’énergie, il doit se rapprocher
le plus possible des exigences de l’activité concernée.
On peut varier les modalités d’échauffement en ayant recours pour l’échauffement psychique et la concentration à
des images mentales, des représentations, ainsi que pour l’échauffement physique soit à des massages, de
l’électrostimulation, du stretching (activo-dynamiques), faibles consommateurs d’énergie.

34
Q

Déf Course

A

Consiste en un déplacement d’un appui sur l’autre avec un temps de suspension. Le but d’une course est d’aller le
plus vite possible d’un point à un autre seul ou en relais, avec ou sans obstacle, dans des conditions réglementaires.

35
Q

Repères chronométriques du haut niveau

A

Distance 100 200 400 800 1500 5000 10000 mara 4x100 4x400 110/100 h 400 h
Hommes 9”58/ 19”19 /43”03/ 1’40’‘91 /3’26”00 /12’37”35/ 26’17”53 /2h02’57”/ 36”84 /2’54”29 /12”80 /46”78
Femmes 10”49 /21”34 /47”60 /1’53”28/ 3’50”07 /14’11’‘15 /29’17”45 /2h15’25 /40’‘82 /3’15”17 /12”20/ 52”34

36
Q

Course en chiffres et mesures

A

Dans un stade, la piste mesure 400 mètres de long. Elle comporte selon les stades 6 à 8 couloirs d’une largeur de
1m22. (Une ligne de séparation comprise, par couloir et à droite). Les distances à parcourir comprennent la ligne de
départ mais pas celle d’arrivée.
- Les pistes ont été délimitées en couloir par des haies très basses, puis par des cordes et enfin par des lignes tracées
de 5 cm de large. Elles étaient en terre battue, puis en cendrée, puis en tartan. A l’heure actuelle, on utilise du
Spurtan ou du Rekortan, matériaux en polyuréthane.
- On courait au début pieds nus, les premières pointes apparurent en 1920.
- Pour les départs, d’abord debout, on creusa la terre pour y bloquer les pieds. Le premier départ accroupi
(Kangoroo start) s’effectua en 1870 en mettant un genou et une main en terre. En 1888 eut lieu le premier départ
avec appui au sol. (Jusqu’en 1925, il y avait deux types de courses de vitesse :
 Scrach (comme actuellement)
 Avec handicap (jusqu’à 10% de la distance)
C’est en 1929 que deux américains inventèrent les starting blocs. Petit à petit, ils évoluèrent dans les possibilités de
réglages, l’inclinaison et les matériaux. Reconnus par l’IAAF en 1937.
- Un an après, l’IAAF n’homologue plus les records s’ils sont établis en l’absence d’un appareil de mesure du vent.
(Vmax autorisée 2m/s) excepté au décathlon.
- Le chronométrage électrique voit ses premiers pas en 1930 sous forme d’expérience. En 1977 l’IAAF décide de
n’homologuer que les records mesurés électriquement.
- La photo finish, en service dès les JO de 1932, permet de départager les coureurs ainsi maintenant que les chronos
au 1000ème/s.

37
Q

Les types d’épreuves

A

Traditionnelles (sur stade)
 En salle
 La marche
 Le cross country
 Les épreuves hors stade (courses sur route et trails)

38
Q

Règlement d’une course/relai

A

Les courses :
Le commissaire de courses se place selon la course jugée : de chaque côté des haies, en ligne droite et dans les
virages pour signaler toute faute au juge arbitre (franchissement incorrect des haies, course dans le couloir intérieur
en virage, gêne et bousculade, transmission hors zone au relais)
Les relais :
Les juges se placent aux entrées et sorties des zones de transmission.
Le Juge doit regarder le témoin : Il juge la position du témoin dans la zone de transmission.
Il y a faute quand le témoin est donné hors de la zone de transmission et lorsque le receveur se met en mouvement
avant la zone d’élan.

39
Q

Règlement au départ

A

On part après les signaux du starter : à vos marques, prêts, coup de pistolet !
Si lors d’une course, on effectue un faux départ, on est éliminé excepté au décathlon (2ème faux départ).

40
Q

Analyse du départ en course de haies

A

La position accroupie semble être plus efficace pour réagir à un signal extérieur. Chez les sujets non entraînés, il est
préférable de partir avec les mains en appui sur des supports d’environ 30cm de haut qui permettra de mieux
appréhender et accélérer dans la phase de mise en action.
Pour les 100 et 110m, la présence d’obstacle dans la course oblige le hurdleur (coureur de haies) à avoir un
redressement du corps beaucoup plus précoce que le sprinteur pur afin d’appréhender la haie qui se présente à lui.
On aura pour cela une phase de poussée beaucoup plus courte (4 appuis sur haies hautes et 7 à 8 foulées en haies
basses) et un départ en explosivité pour un gain de vitesse le plus rapide possible. Pour le 400, la gestion de
l’accélération du rythme prendront plus de valeur pour attaquer sa haie sur sa jambe préférentielle et à vitesse
optimale

41
Q

Disposition dans les starting blocs

A

Écartement des blocs
Très individuel, le placement admet une norme pour les sujets moyens (élèves par ex : entre 40 et 50 cm = levier
jambe = longueur du tibia) entre la ligne et le premier bloc et entre les deux blocs. Concrètement le premier block
est placé à 2 pieds de la ligne de départ et le second à 3 pieds.
-Inclinaison des blocs
Le premier est incliné autour de 45° et le deuxième autour de 65°. L’angle formé par la cheville et le tibia doit être
proche de 90° car c’est la position la plus efficace pour développer la plus grande force de poussée. Donc l’angle
des blocs est grossièrement le complément de l’angle formé par le tibia et l’horizontale. Jambe avant 45°, jambe
arrière 25°.
- Flexion des jambes
Voisine de 120 à 140° pour la jambe arrière et 90 à 110° pour l’avant. La force déployée par la jambe arrière est de
20 à 30% supérieure à celle déployée par la jambe avant. Mais le temps d’action de la jambe avant étant plus de
deux fois plus long que l’arrière elle va contribuer davantage à la grandeur et à l’orientation de la vitesse.
- Placement du buste et du bassin
A vos marques!
Épaules hautes, à la verticale des mains derrière la ligne, ouvertes en V renversé.
Bassin en rétroversion, dos plat, regard légèrement devant la ligne.
Prêt!
Dos plat, colonne vertébrale comprimée entre la poussée des épaules et celle des pieds.
Poids du corps à peu près réparti sur les quatre appuis.
Tête dans le prolongement du dos, regard légèrement en avant de la ligne de départ.
Ligne du bassin légèrement au-dessus de la ligne des épaules.
En apnée pour bloquer le thorax et les abdominaux.
Signal sonore
- La mise en action
Dès le signal de départ, l’athlète projette violemment ses bras vers le haut, l’un vers l’arrière, l’autre vers l’avant. La
jambe arrière par l’action de poussée suivie par la montée du genou est ramenée devant pour aller poser activement
le premier appui au-delà de la ligne (environ deux pieds). L’action des segments libres (les bras et le genou libre) a
pour but de compenser la chute du corps. Les épaules se redressent quelque peu pour se retrouver dans l’axe de
poussée de la jambe arrière. Le premier appui agit de haut en bas et pousse d’avant en arrière pour obtenir une
réaction du sol contraire. Progressivement, grâce à l’action des segments libres (les bras sont actifs et le genou libre
monte et fixe vers l’avant) contrariant la chute provoquée pour mieux accélérer, l’orientation du tronc va suivre la
modification du sens de la poussée et s’aligner sur elle pour permettre un redressement qui après les premiers
appuis structurera complètement la foulée de l’athlète

42
Q

Historique course de haie

A

La course de haies est apparue, comme un grand nombre de sports modernes, vers le milieu du XIXème siècle, en
Angleterre. C’est en s’inspirant des courses de chevaux que les jeunes étudiants anglais ont eu l’idée de faire la
course avec des obstacles (à l’époque de lourdes barres en bois)

43
Q

Haies hautes

A

Cet événement moderne est apparu la 1ère fois en Angleterre autour de 1830 sur 100 yards. En 1864, Oxford et
Cambridge l’ont transformé en 120 yards (soit 109,72m) comportant 10 barres de bois, avec 15 yards au début et à
la fin sans obstacle.
En 1888, la France ajoute 28cm à la distance pour faire le 110m haies. C’est resté un classique olympique. La
technique était alors très rudimentaire avec des athlètes qui faisaient des « sauts empaquetés » c’est-à-dire en
repliant leurs jambes sous leur corps.
En 1895, les barres de bois fixes ont été remplacées par des obstacles plus légers avec une base en forme de T
inversé, leur permettant d’être frappées. Jusqu’en 1935, un athlète qui touchait plus de 2 fois dans la course une
haie était éliminé.
L’obstacle en L a été présenté en 1935 ce qui laissait la possibilité de les faire tomber en éliminant les risques de
blessures. L’introduction des pistes synthétiques vers la fin des années 60 a aidé la foulée des coureurs.

44
Q

Haies hautes hommes

A

À partir du 1er janvier 1977, l’IAAF ne valide que les records du monde établis à l’aide du chronométrage
électronique. Le temps de référence est alors de 13 s 24, établi par Rod Milburn en finale des Jeux olympiques de
1972.
En 2012, Aries Merritt signe le temps de 12 s 80 (+0,3 m/s) et améliore de 7/100e le record du monde de Dayron
Robles. Il s’agit de la plus nette amélioration du record du monde (temps électriques) depuis Renaldo Nehemiah en
1979.
Actuellement, la discipline est dominée par Grant Holloway récent champion du monde avec un record personnel
de 12’’81 soit à 1 centième du record du monde

45
Q

Haies hautes femmes

A

Les 1ères courses de haies pour femmes ont eu lieu en 1926. La distance de 100m avec une hauteur de haies à
84cm a été adoptée en 1969.
Le 100 mètres haies est disputé pour la première fois en grande compétition lors des Jeux olympiques de
1972 à Munich, l’épreuve remplaçant alors le 80 mètres haies
Le 22 juillet 2016, l’Américaine Kendra Harrison améliore d’un centième de seconde le record du monde de
Yordanka Donkova datant de 1988, en établissant le temps de 12 s 20 (+ 0,3 m/s).
Lors des championnats du Monde à Eugene en 2022, la nigériane Tobi Amusan réalise la performance de 12’12
pour le titre mondial.

46
Q

Haies basses

A

La première course s’apparentant au 400 mètres haies eut lieu à Oxford en Angleterre en 1860 sur une distance
de 440 yards (404,336 m). Les participants devaient franchir 12 haies en bois, mesurant plus d’un mètre chacune.
Pour réduire le risque de blessure, des haies plus légères furent utilisées que les coureurs pouvaient mettre en
mouvement. Cependant, jusqu’en 1935, les participants étaient disqualifiés s’ils faisaient tomber plus de 3 haies et
les records n’étaient acceptés que si toutes les haies étaient encore droites.

47
Q

Haies basses hommes

A

En 1900, l’année de l’introduction du 400 mètres haies aux Jeux Olympiques de Paris, les règles de cette course
furent fixées : 400 mètres à parcourir, en franchissant 10 haies hautes de 91 cm.
Le premier record du monde du 400 mètres haies masculin officiellement reconnu par l’IAAF est celui de
l’Américain Charles Bacon en 1908 avec son temps de 55 s 0.
À cette époque, les règles interdisent de faire basculer une haie sous peine de disqualification.En 1932, en finale
des Jeux olympiques à Los Angeles, l’Irlandais Robert Tisdall remporte le titre olympique en 51 s 7, devant
l’américain Glenn Hardin en 52 s 0. Mais Tisdall ayant renversé une haie, l’IAAF homologue uniquement la
performance d’Hardin qui égale le record du monde de Morgan Taylor.
T
Le record du monde de Glenn Hardin n’est amélioré que dix-neuf ans plus tard par le Soviétique Yury Lituyev. À
cette période, le renversement d’une haie n’est plus pénalisé.
En 1992, l’Américain Kevin Young devient le premier athlète à descendre sous les 47 secondes sur 400 m haies en
établissant le temps de 46 s 78 à l’occasion de sa victoire en finale des Jeux olympiques.
De nos jours, le norvégien Karsten Warholm domine la discipline avec son titre mondial et Olympique ainsi que le
record mondial en 45’’94 réalisé à Tokyo en 2021

48
Q

Haies basses femmes

A

Le premier 400 mètres haies féminin connu a lieu en 1971. L’IAAF rend cette course officielle en 1974, qui ne
devient discipline olympique qu’en 1984.
Le premier record du monde du 400 m haies féminin est celui de la Polonaise Krystyna Kacperczyk avec son temps
de 56 s 51 établi en 1974.
En 1984, le 400 m haies féminin figure pour la première fois au programme des Jeux olympiques.
En 2019, l’Américaine Dalilah Muhammad s’empare du record du monde en s’imposant dans un temps
de 52 s 20 puis l’améliore quelques mois plus tard avec un temps de 52 s 16 juste devant Sydney McLaughlin
(52’’23).
2 ans plus tard, c’est cette dernière (Sydney McLaughlin) qui fera descendre le record du monde à 51’’46 lors des
JO de Toyko devenant ainsi la leader de la discipline grâce à des performances l’amenant à réaliser 50’’68 lors des
championnats du Monde à Eugene

49
Q

Présentation de la course de haies

A

Les épreuves de Haies sont des courses dans lesquelles l’athlète doit réaliser une distance le plus vite possible en
franchissant des obstacles placés à intervalles réguliers. Souvent décrit comme une épreuve de saut, la course de haies
reste une épreuve chronométrée dans laquelle le franchissement de l’obstacle est déterminant.

50
Q

def courses de haies

A

La course de haies est une course à pied comportant le franchissement d’obstacles semblables, appelées haies,
réparties sur le parcours
Le but est de limiter la perte de temps par un franchissement efficace pour ne pas toucher l’obstacle et ralentir
ou se déséquilibrer

51
Q

but de la courses de haies

A

Parcourir le plus vite possible une distance parsemée d’obstacles à intervalles réguliers

52
Q

Règlements

A

Les courses de haies sont des courses de vitesse (100m, 110m et 400m) et renvoient aux mêmes règles que
les épreuves de vitesse.
Les ordres et les règles de départ s’appliquent a toutes les preuves de haies (A vos marques – Prêt – « Hop » /
Elimination en cas de faux départ (action avec moins de 100 millièmes de seconde)
L’homologation d’une performance de Haies Hautes est soumise à la règle du vent (max 2m/s)
 Quelques soit la distance, il y a 10 obstacles sur le parcours de l’athlète. Ces obstacles sont placés à intervalle
réguliers plus ou moins grands en fonction de la distance totale à parcourir.
 Règle 168.7 : Un athlète sera disqualifié dans les cas suivants :
(a) s’il ne franchit pas une haie ;
(b) s’il passe le pied ou la jambe en dessous du plan horizontal du haut de n’importe quelle haie au
moment du franchissement ;
(c) s’il franchit une haie qui n’est pas dans son couloir ;
(d) si, de l’avis du Juge-arbitre, il renverse délibérément une haie quelle qu’elle soit.”

53
Q

Filière énergétique préférentielle des haies hautes (100 et 110m)

A

L’ATP (Adénosine triphosphate) ‘est la molécule dans le muscle qui permet la libération d’énergie et permet la
contraction musculaire. Le stock est limité.
La filière anaérobie (en absence d’oxygène) alactique (très peu de production acide lactique) est utilisée
préférentiellement en triple saut. Elle permet la resynthèse de l’ATP nécessaire à la poursuite de l’effort par
l’utilisation de la créatine phosphate dans le processus energétique (jusqu’à 5 à 7 sec pour la puissance et 20 sec
pour la capacité) Elle a une faible capacité en raison du peu de réserve mais une très grande puissance car il y a
peu de transformations chimiques

54
Q

Filière énergétique préférentielle des haies basses (400m)

A

La filière anaérobie (en absence d’oxygène) lactique (production d’acide lactique dans le processus
énergétique), jusqu’à 45 sec pour la puissance et 2’ pour la capacité) : une grande puissance est permise car la
transformation du glycogène dans le muscle se fait assez rapidement. Néanmoins la durée de puissance est limitée
par l’augmentation du PH (acidité) des cellules musculaires

55
Q

Bases de la techniques de franchissement

A

Le franchissement d’une haie n’est autre qu’une foulée adaptée à l’obstacle. D’un point de vue biomécanique c’est
un saut. Cependant ans les intentions pédagogiques on cherchera à conserver les caractéristiques de la foulée de
course, en particulier l’idée d’avancement. Ainsi idéalement, la trajectoire se caractérise par une répartition 2/3
avant l’obstacle et 1/3 après l’obstacle.

56
Q

La prise d’appel ou l’impulsion

A

La jambe d’appui est aussi appelée jambe d’impulsion :
On va rechercher un passage pied à plat sur l’avant dernier appui pour favoriser une légère flexion de la jambe
portante et ainsi créer l’abaissement du centre de gravité. Cela permettra de modifier légèrement la direction des
forces d’appui de la jambe d’impulsion pour franchir l’obstacle
La jambe libre est alors la jambe d’attaque :
On va rechercher une grande fermeture jambe cuisse. Après fixation du genou proche de l’horizontale on va effectuer
une ouverture jambe cuisse pour engager les masses du corps vers l’avant.
L’appui lors de cette phase :
On observe une légère prise d’avance de l’appui d’appel par rapport au centre de gravité pour venir exercer une
bascule du grand axe du corps vers l’avant.

57
Q

La phase de franchissement ou suspension

A

La jambe qui franchi en 1er la haie est la jambe d’attaque :
Dès que le pied de la jambe d’attaque passe le plan de la latte, l’athlète va avoir l’intention d’agir vers le bas et créer
ainsi une ouverture cuisse tronc qui permettra au bassin d’avancer.
La jambe qui passe l’obstacle e dernier est la jambe de retour ou d’esquive :
Dès la fin de l’impulsion, l’athlète va opérer un retour du genou d’appel en abduction. C’est le genou qui guide le
déplacement de ce segment libre pour réaliser l’esquive.
Lors de cette phase, les bras restent synchronisés en asymétrie par rapport au mouvement des jambes : on note
l’engagement vers l’avant du bras opposé à la jambe d’attaque alors que l’autre bras reste proche du buste pour limiter
la rotation de ce dernier.
La trajectoire de franchissement :
Le sommet de la trajectoire de franchissement ne se trouve pas au-dessus de l’obstacle mais en amont de celui-ci
afin de permettre une action rapide lors de la reprise d’appui.

58
Q

La phase de réception ou de reprise d’appui

A

La jambe d’attaque devient la jambe de reprise d’appui :
L’appui au sol se fait en plante de pied, en gardant l’alignement du corps. Cette position permet de limiter la phase
d’amortissement et de favoriser la phase de propulsion.
La seconde jambe reste jambe d’esquive ou de retour :
Le genou de la jambe arrive en position haute et en avant du bassin et donc de l’appui. Le pied ne redescend
activement au sol que lorsque le segment est revenu dans l’axe de la course et en évitant une trop grande ouverture
jambe cuisse vers l’avant
Reprise de course :
A la fin du franchissement l’athlète doit être revenu dans une position de course de sprint pour permettre une foulée
adaptée à la prise ou au maintien de la vitesse

59
Q

La course inter-obstacles

A

En course de haie, la foulée de l’athlète doit s’adapter à la contrainte de la distance inter-obstacle. Cette contrainte
est d’autant plus grande sur les haies hautes ou l’athlète va chercher à garder sa jambe préférentielle pour être plus
efficace sur l’ensemble des franchissements. En revanche, sur haies basses, par l’intervalle beaucoup plus grand entre
les haies et la hauteur des haies plus basses, l’athlète adaptera son franchissement en changeant de jambe d’impulsion
pour garder une foulée la plus adaptée possible à son cycle de course, selon le moment de la course et son état de
fatigue.

60
Q
A