CPETCC Flashcards
(115 cards)
TCC, 3e vague → des courants remettent en cause la pertinence des diagnostics (2)
- Modèles PROCESSUELS = transdiagnostics, thérapie centrée sur les processus
- Modèles EN RESEAU = comment symptômes interagissent entre eux
=> Il n’existe pas de modèle qui explique tout, ils sont relatifs, variables, dépendent des cultures, constructions qui évoluent, ce sont des outils
Antiquité Gréco-Romaine (avant JC)
- E descriptions de tb psys
- Hippocrate, Galien → Théorie des humeurs
→ déséquilibre des humeurs crée tb psys
→ traitement = dialogues, médicaments, plantes, saignées
Moyen Age (Ve - XVe s)
Coexistent 2 attitudes en Europe :
- RICHES :
> pratique médicale, inspirée de l’antiquité (4 humeurs) + la médecine arabe (jugement, la mémoire et l’imagination)
> = maladies de la tête qu’il faut SOIGNER et PROTEGER - PAUVRES :
> pratiques sociales, malade = possédés
> torture, exorcisme, bûchers, noyades,…
Conceptions actuelles des troubles psys
Ajd, il existe plusieurs conceptions => attitudes vont de la bienveillance à la maltraitance, rejet, indifférence…
TCC = efficaces selon statistiques mais ne marchent pas à ts les coups => ne suffit pas
Bons psychothérapeutes = ouverts à plusieurs approches
Rythme de la thérapie = rythme du patient (auquel il peut intégrer, accepter et intérioriser chgmts)
Philippe PINEL, le traitement moral (1800)
→ traité médical sur l’aliénation mentale
→ briseur de chaînes, crée champ psychiatrique et psychothérapeutique
→ tb psys = perte de contrôle des passions, émotions trop fortes
→ traitements = raffermir la raison avec bienveillance et autorité
=> prémices des thérapies psychologiques et relationnelles
Théories et Thérapies du Choc (Renaissance à ajd)
→ tb psys seraient dû à chocs (trauma)
→ traitement = contre-chocs (ne marchent pas sauf sismothérapie = électrochocs)
Psychanalyse freudienne
→ symptômes = expression déformée d’un désir refoulé dans la période psychosexuelle de l’enfance
→ traitement = levée du refoulement, réorganisation des défenses
=> repose sur classification catégorielle des tb :
> névroses, psychoses, perversions
OU > névroses, psychoses, états limites
Approches Humanistes (rogériennes)
→ ê H tend vers accomplissement, tb psys = dus aux entraves (société, histoire perso,…)
→ traitement = écoute active, non directif, thérapeute miroir
→ pas de syst de classement des tb ds leur logique propre
Approches systémiques
→ tb = mode de communication ayant fonction relationnelle au sein du système
> on construit notre réalité avec les autres
→ But : relancer potentiel de la personne pour lui permettre d’advenir
→ traitement = modifier l’équilibre du syst, approche non directive
→ pas de syst de classification ds leur logique propre
=> on doit se demander quels sont les effets du tb / de l’amélioration du tb ds vie / entourage du patient
Relativité culturelle des systèmes de classification
H => tb mentaux => syst de catégorisation
Relativité culturelle historique → on retrouve des classifications en Grèce antique, ds l’histoire de Chine, Inde, Pays arabes, indiens d’Amérique
Relativité culturelle : il existe d’autres classifications que DSM, CIM, PDM
e.g. CFTMEA, classification chinoise (DSM+spécificités)
Ds ce cours on verra les modèles qui font consensus scientifique au niv international : DSM, CIM, RdocProject, modèle en réseau, modèle transdiagnostique
RDoc Project
Checheurs collectent toutes infos empiriquement validées (génétiques, physiologiques, cognitives, comportementales,…) pour tenter d’avoir une base scientifiquement + solide que DSM pour comprendre tb mentaux
Idée de la nécessité des diagnostics
Ajd, en TCC domine l’idée de nécessité de se repérer d’abord ds une logique diagnostique catégorielle (DSM, CIM, …)
→ Manuels, formations, cours, stratégies TCC => diagnostics psychiatriques
→ Dans le DSM on peut : poser plusieurs diagnostics (comorbides), ne pas en poser, dire qu’on ne sait pas
Principaux pbms des systèmes de classification en psychiatrie concernant la façon de définir un tb mental (5)
- pas de marqueurs objectifs des tb
=> on doit se rabatte sur critères + subjectifs, interprétatifs
=> critères psychologiques : comportementaux, cognitifs, émotionnels,… = interprétés comme écarts à la norme (= cliniquement significatif) - pas de symptôme pathognomonique, tjrs constellation de symptômes
- symptômes transversaux / plurivoques (plusieurs diagnostics possibles pour un même symptôme) => seul le thérapeute clinicien peut trancher
- un même tb peut s’exprimer par symptômes ≠ + les gens réagissent à leur tb => tableaux cliniques très différents pr un même tb
- débats scientifiques sur l’existence de certains tb
Conseil : pour limiter biais ds diagnostics = mêler nos impressions subjectives avec outils objectivants, croiser les regards
Conception du normal et du pathologique en psychologie
“Normal” = fluide, peut gérer ses émotions
“Malade” = ressent émotions mais peut pas les gérer
Différencier le normal du pathologique (5)
- Les symptômes sont des cpts, pensées et émotions normales mais + forts, + fréquents, +intenses OU à un moment qui n’est pas adapté.
=> il faut connaitre et situer les symptômes - Tb psys peuvent être normal ou patho selon le CONTEXTE
=> le symptôme doit être compris dans son contexte - Question de la fonction du tb (certains peuvent être salvateurs)
- Les tb existent en eux mêmes mais ont aussi une dimension politique et sociale
- Question du continuum
Continuum entre normal et pathologique
Certaines personnes vont très bien, très mal ou sont dans un entre-deux :
→ Peuvent avoir certains symptômes forts et d’autres moins forts
→ D’autres vont mal par périodes
=> Ne pas réduire la personne à son tb !
/!\ On a tendance à penser comme on parle.
2 critères essentiels pour déterminer la pathologie
- Souffrance (pt ê chez proches)
=> DSM = souffrance cliniquement significative - Inadaptation (rapport de la personne avec le monde qui l’entoure)
=> DSM = altération du fonctionnement social, professionnel, etc.
Nouveautés ds le DSM-5 (3)
- Parle de DYSFONCTIONNEMENT PSYCHIQUE (=> on entre ds processus internes)
- Ouvert aux approches + psychothérapiques, + psychologiques car aborde le sous-jacent
- Prend en compte contexte culturel
=> Déviance /r norme ≠ 1 tb (=> il faut ê ouvert mentalement)
Systèmes de classifications, 2 types ppaux
- Catégoriel = binaire, on a ou non le tb
=> + facile à penser - Dimensionnel = continuum, on a + ou - tel symptôme
=> + proche de réalité clinique - On peut les mélanger :
> Catégoriser le dimensionnel = ds 1 échelle dimensionnelle, déterminer un seuil à partir duquel c’est pathologique
> Dimensionnaliser le catégoriel = ds 1 échelle catégorielle, définir la sévérité
2 façons d’envisager la notion de “spectre”
- Toutes les variations possibles du même trouble, tous les profils possibles
- Toutes les personnes concernées, y compris les 90% qui sont hors diagnostic mais qui présentent qd même certains traits (surtout qd même capital génétique)
Définitions “diagnostic” (3)
- Déf médicale : repérer signes chez un patient et déterminer correspondance avec un tb psychique (DSM, CIM, …)
- Déf psychanalytique : déterminer correspondance avec un type d’organisation psychique suivant le modèle psychanalytique (défense, angoisse, relation d’objet = névrose, psychose, état limite,…)
- Déf psycho clinique : décrire fonctionnement psychique = bilan psychologique
=> en TCC, on démarre toujours la thérapie par un bilan qui inclut généralement une démarche diagnostique
Conférence de consensus déf
Tous les soignants d’un domaine font gros travail (conférence) d’où sort consensus sur acception, pec, etc => = référence pour les soignants
Limites des diagnostics psychiatriques (3)
- Fidélité relative : conférence de consensus révèle 30% de désaccord d’une étude à l’autre sur diagnostics d’un même trouble
- Expérimentation a montré que les psychiatres font leur diagnostic en 3 minutes et en changent rarement après
=> on doit rester ouvert et flexible sur hyp diag - Rosenheim
=> psychiatres font faux patients en HP et présentent plus aucun symptômes après internement => hospitalisés entre 19 et 52 jours car tout ce qu’ils font est interprété de façon pathologique (biais de confirmation pour préjugés diagnostiques)
=> dit qu’il va envoyer d’autres faux patients ds HP/cliniques mais ne le fait pas => 73 diagnostiqués faux patients et 40 suspectés
===> scandale ! psychiatres américains veulent diagnostics + fiables => DSM-III
Pourquoi poser des diagnostics (2, 5)
- Limiter les biais
- Enjeux des diagnostics :
→ Clinique : diagnostic = élément pr indiquer traitement, les gens sont + efficaces vàv d’eux-mêmes qd savent ce qu’ils affrontent (communication du diag, psychoéducation,…)
→ Familial : inclure la famille (notamment ds psychoéduc)
→ Identitaire : mettre des mots sur ce qu’on est, permet de se reconstruire
→ Juridique : arrêts maladies, pec, reconnaissance travailleur handicapé, non responsabilité ds procès,…
→ Social : (auto)stigmatisation