DD test 1 2022 Flashcards
(10 cards)
1) Historique de la planète (Sélectionnez les deux affirmations qui sont exactes) :
a) Les impacts de l’humanité sur la planète Terre sont devenus tellement grands que l’idée de les
comparer aux modifications géologiques et/ou aux grandes extinctions qu’elle a subies depuis sa
création a amené à créer le terme ‘Anthropocène’.
b) Quand on examine l’ensemble des données (des plus anciennes aux plus récentes) de
températures et de concentration en C02 dans l’atmosphère sur base ‘cycles de Milankovitch’ (qui
montrent une succession de répétitions régulières de ces cycles), il n’y a pas de raisons de s’inquiéter
pour l’avenir. c) Ces périodes de notre histoire sont citées dans le bon ordre chronologique : Pléistocène,
Sédentarisation, Grandes expéditions-colonisation, Grande accélération, Révolution industrielle.
d) Il y a déjà eu 5 extinctions de masse (disparition ‘soudaine’ de ¾ des espèces) depuis la création de
la Terre, la première datant de 445 millions d’années, la 5ème de 65 millions d’années (disparition des
dinosaures)
a) Vrai : Le rythme de disparition de certaines espèces animales et végétales est tellement rapide et
élevé qu’on risque de se rapprocher de la disparition de centaines de milliers d’espèces, c’est à dire
d’une extinction de masse’ (perte de 75% des espèces dans un laps de temps assez court). Cette
ampleur fait penser à une modification d’époque/ère géologique : ‘xxxxxxcène’. Et comme ces
disparitions sont clairement liées aux activités humaines (‘anthropos’), l’idée est naturellement
venue de désigner la période comme ‘Anthropocène’.
b) Faux : quand on examine les cycles de Milankovic (4 sur les 400.000 dernières années), on voit la
régularité d’une sinusoïde et des cycles réguliers dont les fluctuations sont comprises entre 200 et
280 ppm pour la teneur en CO2 dans l’atmosphère et de max 8°C pour la température.
A priori on était tranquilles ! MAIS depuis la révolution industrielle et avec une accélération continue
depuis 1950, le plafond de 280 ppm a été largement dépassé et on ne peut donc que s’inquiéter pour
la suite (poursuite de la hausse de la teneur en CO2 et de la température moyenne à la surface de la
Terre) si la communauté internationale n’arrive pas à réduire les émissions de Gaz à effet de serre.
c) Faux, la ‘Révolution industrielle’ (fin du 18ème siècle) précède nettement la ‘grande accélération’ qui
date des années 1950.
d)Vrai.
2) DD multilatéral , européen, belge (Sélectionnez les deux affirmations qui sont exactes) :
a) Le ‘Green Deal’ (ou ‘Pacte vert’) est la stratégie environnementale de l’Union européenne. Il inclut
la stratégie numérique de l’UE afin de limiter les émissions de gaz à effet de serre de ce secteur et
garantir le respect de l’Accord de Paris sur le climat.
b) La Belgique est à la pointe pour sa législation en matière de DD (Loi fédérale de 1997, dans sa
Constitution depuis 2007) mais est en défaut pour ce qui concerne sa mise en œuvre (plan fédéral de
DD et atteinte des objectifs).
c) Le Développement durable était déjà à l’agenda du premier Sommet de la Terre, tenu à Stockholm
en 1972, ce qui explique la création du PNUE (Programme des Nations-Unies pour l’Environnement)
la même année.
d) Parvenir au DD, c’est concilier 3 dimensions interdépendantes : la croissance économique,
l’inclusion sociale et la protection de l’environnement à l’aide d’une quatrième : la gouvernance
participative.
a) Faux : le ‘Green Deal’ porte mal son nom car il donne l’impression qu’il s’agit d’une stratégie
exclusivement environnementale alors qu’elle a bien été annoncée comme la « seule stratégie de
croissance » de l’Union européenne. Le Green Deal/Pacte vert est donc bien la stratégie de
développement durable de l’UE qui vise à mettre en œuvre les ODD contractés en 2015 (horizon
2030).
b) Vrai : ce n’est que récemment qu’un timide 3ème plan de DD a été mis en place plus de 13 ans après le
2ème qui couvrait la période 2004-2008. De plus, le Bureau du Plan confirme qu’un nombre bien trop
grand d’objectifs ne sont pas atteints ou en voie d’être atteints.
c) Faux : si le PNUE a bien été créé en 1972, c’est aussi parce que ce premier Sommet de la Terre se
concentrait essentiellement sur l’environnement et pas encore sur le développement durable. Il a
fallu attendre 1987 pour la définition du concept de DD et 1992 à Rio pour travailler sur les 3
dimensions (économique, sociale et environnementale) en même temps. Et ce n’est qu’en 2002 à
Johannesburg que l’appellation ‘Sommet mondial du développement durable’ a été utilisée.
d) Vrai
3) Principes du DD (Sélectionnez les deux affirmations qui sont exactes) :
a) Appliquer le principe de ‘Responsabilités communes mais différenciées’ implique que tous les
états aient le même objectif de réduction de leurs gaz à effet de serre mais qu’ils puissent employer
des technologies différentes pour l’atteindre.
b) Le ‘principe de prévention s’applique quand on dispose de suffisamment d’informations largement
confirmées par la communauté scientifique, le ‘principe de précaution’ quand on est encore dans
une forme d’incertitude.
c) La RSE (Responsabilité sociétale des Entreprises), les certifications telles que B-Corp, ou les normes
ISO 26000 et 14001 font partie des outils législatifs contraignants qui favorisent le DD.
d) Le Principe de subsidiarité, selon lequel la responsabilité des mesures à prendre revient à l’entité
compétente la plus proche de ceux qui sont directement concernés par une action, est un bon
exemple de mise en oeuvre de l’ODD 17 (Participation/partenariat pour atteindre les objectifs).
a) Faux : le Principe vise à confirmer que chaque état a bien une responsabilité propre/spécifique à
assumer pour atteindre un objectif commun. Il reconnaît donc l’évidence selon laquelle un état peu
développé qui n’émet que très peu de gaz à effet de serre ou consomme peu de matières premières
doit avoir des objectifs moins ambitieux qu’un état industrialisé depuis longtemps et qui a donc
contribué largement au changement climatique et à l’épuisement des ressources.
b) Vrai : ce niveau de connaissance/certitude scientifique est précisément ce qui distingue le mieux la
prévention de la précaution. Quand on connaît bien les liens de cause à effet, on peut faire de la
prévention, sans doute et sans controverse, pour minimiser les dangers. Quand il reste des
incertitudes scientifiques, il peut être précautionneux de prendre des décisions pour réduire les
risques. C’est un exercice politique d’arbitrage entre plusieurs alternatives avec la comparaison entre
le coût de l’action à court terme (qui peut pousser à l’inaction) et le ‘coût de l’inaction’ (ne rien faire
aujourd’hui va condamner les générations futures à faire beaucoup plus demain, avec un coût
beaucoup plus élevé).
c) Faux : ces outils de certification sont tous gérés de manière volontaire à l’initiative des entreprises
concernées. C’est ce qui fait leur faiblesse puisque, seules, une minorité d’entreprises les utilisent et
que personne n’est pénalisé, que rien n’ait été fait (par les entreprises non certifiées) ou
insuffisamment (par celles qui le sont).
d) Vrai : travailler au niveau approprié, de manière décentralisée implique de facto d’aller vers les
citoyens et de les consulter.
4) Empreinte – Kaya (Sélectionnez les deux affirmations qui sont exactes) :
a) L’augmentation de la population mondiale est le facteur principal de l’augmentation des impacts
environnementaux au niveau planétaire.
b) L’empreinte écologique correspond à la demande de ressources et de services écosystémiques par
l’Humanité tandis que la biocapacité correspond à l’offre de ces biens et services communs par la
planète.
c) C’est au début des années ‘70 que, pour la première fois, l’empreinte écologique de l’Humanité a
excédé la biocapacité de la planète. Depuis on évoque le ‘jour du dépassement’ qui de fin décembre
est passé à fin juillet.
d) Testée depuis près de 30 ans, l’équation de Kaya permet d’analyser les influences respectives de 4
facteurs sur l’empreinte écologique globale exercée sur un territoire donné.
a) Faux : la population est un facteur important. Mais le développement matériel lié à la production et
la consommation et à la ‘croissance’ est un facteur bien plus impactant. Depuis 1900, la population a
quintuplé mais le PIB est devenu 40 fois plus grand !
b) Vrai : Ce sont exactement leurs définitions. Notre problème, c’est que c’est depuis 1971 (!!) qu’on
demande à la Planète davantage que ce qu’elle peut nous offrir.
c) Vrai : On comprend ainsi pourquoi la tenue du premier ‘Sommet de la terre’ en 1972 (à Stockholm)
n’est pas due au hasard.
d) Faux : l’équation sert spécifiquement à mesurer les émissions de CO2, ce qui n’est qu’une partie de
l’empreinte écologique globale (pollutions, perte de biodiversité, épuisement des ressources,…).
6) Concernant l’eutrophisation, quelles sont les deux propositions exactes ?
a) L’eutrophisation est le résultat de l’apport massif d’azote et de phosphore contenus dans les
engrais et les rejets des élevages et peut mener à la mort d’un écosystème marin par étouffement de
celui-ci.
b) L’eutrophisation des écosystèmes est principalement due à l’utilisation massive de pesticide dans
l’agriculture.
c) L’azote et le soufre sont les principaux nutriments impliqués dans le phénomène
d’eutrophisation.
d) L’apport massif d’engrais dans l’agriculture peut mettre en danger la biodiversité avoisinante ainsi
que celle des cours d’eaux dans lesquels les surplus d’engrais s’accumulent.
a) Vrai : lorsque les surplus d’azote et phosphore s’accumulent dans les champs, ils sont entraînés dans
les cours d’eau et transporté vers la mer ou l’océan. Cet apport massif de nutriment (azote et
phosphore) dans la mer peut provoquer une très forte croissance du plancton qui va consommer une
grande partie de l’oxygène disponible dans l’eau. Cela va entraîner un manque d’oxygène pour les
autres espèces, ce qui va les mener à leur mort. Quand ce phénomène agit à grande échelle, cela
peut entraîner la mort de tout un écosystème marin par étouffement (= par manque d’oxygène).
b) Faux : l’eutrophisation des écosystèmes est bien liée aux pratiques de l’agriculture intensive, mais
c’est l’utilisation massive d’engrais qui en est responsable, et non l’utilisation de pesticide.
c) Faux : bien que le soufre soit également un élément indispensable pour les êtres vivantes, ce
sont l’azote et le phosphore qui sont les principaux nutriments impliqués dans le phénomène
d’eutrophisation.
d)Vrai : certaines espèces végétales sont plus adaptées aux fortes concentrations en azote et en
phosphore. Lorsque les surplus d’engrais s’accumulent, ces espèces vont pouvoir se développer plus
rapidement et mettre en danger la croissance des autres espèces. Lorsque ce phénomène agit à
grande échelle, cela peut entraîner la disparition de certaines espèces, et donc une perte de
biodiversité.
7) Concernant l’agriculture, l’élevage, et la pêche, quelles sont les deux propositions
exactes ?
a) Grace aux nombreuses régulations mises en place, le pourcentage de stocks de poissons
surexploités a diminué depuis la fin du 20e siècle.
b) La plantation de palmiers en Indonésie destinés à la production d’huile de palme a permis de
restaurer en partie la forêt tropicale qui était victime de la déforestation.
c) Pour limiter son impact environnemental, il est plus important de changer ses habitudes
alimentaires que de manger local.
d) En Belgique, la consommation de viande par habitant a diminué entre les années 2000 et 2017.
a) Faux : malheureusement le pourcentage de stocks de poissons surexploités a même augmenté, tout
comme le pourcentage de stock de poissons exploités au rendement maximale.
b) Faux : c’est plutôt le contraire. Pour planter des palmiers, les producteurs d’huile de palme ont eu
tendance à détruire la forêt tropicale (déforestation) pour dégager de l’espace pour leur plantation
de palmier.
c) Vrai : diminuer sa consommation de viande rouge (le bœuf par exemple) a un impact
environnemental bien plus important que de consommer du bœuf local.
d) Vrai : la quantité de viande consommée est passé de 80kg par an et par habitant à un peu plus de
60kg par an et par habitant
8) Concernant le réchauffement climatique, quelles sont les deux propositions exactes ?
a) Les gaz à effet de serre représentent maintenant la majorité des gaz formant l’atmosphère et
sont responsables du réchauffement climatique.
b) Les émissions de CO2 dans l’atmosphère proviennent uniquement de l’activité anthropique.
c) La majorité des gaz à effet de serre produits par l’activité humaine proviennent du secteur de
l’énergie et en particulier de la consommation des énergies fossiles, à savoir le pétrole, le charbon, et
le gaz naturel.
d) Outre son effet sur le réchauffement climatique, le CO2 est également responsable de
l’acidification des océans.
a) Faux : les gaz à effet de serre sont bien responsables du réchauffement climatique, mais il ne
représentent qu’une toute petite partie des gaz contenus dans l’atmosphère.
b) Faux : il existe plusieurs sources naturelles d’émission de CO2 : par exemple la respiration des êtres
vivants (échange biosphère – atmosphère) ou les échanges entre l’océan et l’atmosphère (échange
hydrosphère – atmosphère). Cependant, les émissions produite par l’activité anthropique sont peu
ou pas compensées dans le cycle du carbone, ce qui augmente la concentration en CO2 de
l’atmosphère.
c) Vrai : Les émissions des gaz à effet de serre issue du secteur de l’énergie représentent en effet entre
plus de 70% des émissions totales produite par l’activité humaine.
d)Vrai : l’augmentation de la concentration de CO2 dans l’atmosphère entraîne également une
augmentation de la quantité de CO2 dissous dans les océans. Ce phénomènes perturbent les
équilibres chimiques dans l’océan et le rende plus acide.
9) Concernent l’énergie, quelles sont les deux propositions exactes ?
a) En termes de consommation, les types d’énergie les plus consommées actuellement au niveau
mondial par ordre décroissant sont : Énergies fossiles, hydroélectricité, nucléaire, éolien.
b) Les énergies renouvelables sont l’ensemble des énergies qui entrainent de faibles émissions
de gaz à effet de serre à savoir l’éolien, le solaire, le nucléaire, l’hydroélectricité et la
géothermie.
c) Grâce au développement des énergies renouvelables au cours des dernières décennies,
plusieurs pays parviennent aujourd’hui à produire leur électricité presque exclusivement à partir
ces énergies.
d) A la suite de son engagement dans divers pactes, l’Europe consomme aujourd’hui moins d’énergie
fossile qu’il y a 50 ans
a) Vrai : au niveau mondial, nous continuons de consommer énormément d’énergies fossiles (plus de
80% de l’énergie consomme est de type fossile). Viennent ensuite l’hydroélectricité (les barrages
principalement), l’énergie nucléaire, et l’énergie éolienne.
b) Faux : le nucléaire n’est pas une énergie renouvelable.
c) Vrai : certains pays qui possèdent par exemple de grand fleuve peuvent aujourd’hui produire
presque l’entièreté de leur électricité à partir de barrage (hydro-électricité)
d)Faux : malheureusement non. La consommation en énergie fossile tend à se stabiliser en Europe,
mais elle est toujours plus élevée qu’il y a 50 ans.
10) Concernant les populations et espèces, quelles sont les deux propositions exactes ?
a) La biodiversité peut jouer un rôle important dans les écosystèmes en favorisant leur résilience.
b) La diminution de l’impact environnemental de l’humanité repose plus sur des changements de
mode de vie et de consommation que sur une régulation de la population mondiale.
c) Le taux de croissance de la population est aujourd’hui positif partout dans le monde et est le
plus élevé dans les pays d’Europe, grâce à une meilleur sécurité sociale.
d) Au sein d’un écosystème, les populations d’espèces différentes ne peuvent cohabiter de façon
durable que si elles occupent des niches fondamentales et fonctionnelles identiques.
a) Vrai : une plus grande biodiversité peut favoriser la résilience des écosystèmes il y a potentiellement
plus d’espèces qui vont pouvoir survivre ou s’adapter à un changement d’une ou plusieurs conditions
environnementales. Ainsi, il y a plus de chance de préserver les différentes fonctions de
l’écosystèmes.
b)Vrai : si l’on regarde l’évolution au cours du 20e siècle, la population mondiale a été multipliée par 5
(à peu près) mais le PBI mondial à lui été multiplié par plus de 30.
c) Faux : le taux de croissance de la population n’est pas positif dans tous les pays du monde, et
n’est pas plus élevé dans les pays d’Europe, certains pays européens ayant même un taux de
croissance négatif (une décroissance) de leur population.
d) Faux : au contraire, elles occupent des niches fondamentales et fonctionnelles identiques, elles
vont entrainer en compétition l’une avec l’autre, et il y a de forte chance que cela mène à la
disparition d’une des deux espèces. En revanche, si des espèces possèdent des niches
fondamentales et/ou fonctionnelles différentes, elles pourront cohabiter de façon durable.
5) Interactions/Liens entre les ODDs (Sur base de ce tableau croisé des 17 ODDS, présenté
au cours sur deux slides, retrouvez les deux affirmations exactes) :
a) On peut regretter que les interactions de l’ODD5 (inégalités de genre) avec les autres soient plutôt
peu documentées/analysées mais on observe avec satisfaction que l’influence de cet objectif sur les
autres n’est que positive.
b) L’ODD 17 (Partenariats) concerne essentiellement des moyens (financiers, transferts de
compétences,…) et il exerce donc peu d’influences positives sur la réalisation des autres ODDs.
c) les objectifs environnementaux sont ceux qui subissent le plus d’influences négatives de la part des
autres.
d) La production d’énergie et l’agriculture (qui contribue à ‘faim zéro’) sont deux des objectifs qui ont
les influences les plus positives sur les autres.
a)Vrai : les études devraient être plus nombreuses sur l’impact de l’ODD 5 (égalité de genre) et il est
clair que celles qui existent confirment une influence toujours positive (ou inexistante mais jamais
négative) sur les autres ODD.
b) Faux : proposant de nombreux moyens d’aide et de soutien (financiers, ‘capacity building’), l’ODD 17
contribue ‘par définition’ positivement à la réalisation des autres ODDs.
c)Vrai : Malheureusement vrai ! Ce qui explique que de nombreuses ‘limites planétaires’ sont
désormais dépassées.
d) Faux : La production d’énergie est malheureusement encore trop basée sur les combustibles fossiles
dont les émissions sont très négatives pour le climat mais aussi pour la santé. De son côté,
l’agriculture intensive (en particulier l’élevage) a des impacts négatifs importants sur l’eau et la
biodiversité.
