Définition De Conditions Flashcards
(16 cards)
Anosognosie
Incapacité de reconnaître la maladie ou la perte de capacité fonctionnelle dont il est atteint lui-même.
Elle est présente particulièrement dans certains types d’accidents vasculaires cérébraux, dans le syndrome de Korsakoff, durant l’évolution de certaines maladies neurodégénératives ou encore dans certains troubles psychiatriques tels que la psychose.
Bradykinésie
Lenteur dans l’exécution (plutôt que dans l’initiation) des mouvements ainsi qu’une réduction de l’amplitude des mouvements. Elle affecte la dextérité et la coordination de l’ensemble des mouvements.
Dans le quotidien, la bradykinésie se manifeste, entre autres, par :
• ↓ dextérité fine qui va entraîner des difficultés à boutonner ses vêtements, lacer ses souliers, faire sa toilette
• lenteur dans la marche, la parole et affecter la forme de l’écriture
• ↓ de la taille des pas, de la fréquence de clignement des yeux et de l’expression faciale
Rigidité
Raideurs dans les membres ou le torse. Il s’agit d’une tension excessive des muscles qui les empêche de s’étirer et de se détendre. C’est le plus fréquent des symptômes de la maladie de Parkinson. Elle peut affecter un côté du corps ou les deux.
• La rigidité peut entraîner : douleurs, crampes, perte d’expression faciale, difficultés de communication, incapacité à correctement tenir des ustensiles, difficulté à s’habiller et à boutonner ses vêtements, posture voûtée, réduction de l’amplitude des mouvements, difficulté à se lever du lit ou d’une chaise.
Dyskinésies
Mouvement anormal et involontaire qui touche essentiellement le visage mais qui peut également concerner le tronc, les bras et les jambes.
Maladie de Parkinson: 80% des patients avec lévodopa en souffrent. Relève d’une surcharge en lévodopa ou une toxicité par ce médicament, donc facteur limitant.
Les apraxies
Incapacité à exécuter certains mouvements volontairement, malgré une bonne motricité, une bonne sensibilité et une bonne coordination. On retrouve généralement plus qu’un type d’apraxie à la fois. A. Apraxie de construction B. Apraxie de l’habillage C. Apraxie motrice D. Apraxie idéomotrice E. Apraxie idéatoire F. Apraxie verbale
A. Apraxie de construction B. Apraxie de l’habillage C. Apraxie motrice D. Apraxie idéomotrice E. Apraxie idéatoire F. Apraxie verbale
Incapacité à exécuter certains mouvements volontairement, malgré une bonne motricité, une bonne sensibilité et une bonne coordination. On retrouve généralement plus qu’un type d’apraxie à la fois.
A. Apraxie de construction : Incapacité à reproduire un dessin en 2 ou 3 dimensions par copie, dessin ou construction que ce soit sur consigne ou spontanément.
B. Apraxie de l’habillage : Incapacité à s’habiller à cause d’un problème de schéma corporel et / ou de relation spatiale.
C. Apraxie motrice : Perte des partons de mouvement résultant en une incapacité à exécuter une tâche motrice sur commande, malgré qu’il soit évident que la personne comprend la tâche et son but. Déficit dans l’exécution des tâches motrices avec séquence plus complexes.
D. Apraxie idéomotrice : Incapacité à imiter les gestes ou à exécuter les tâches sur commande malgré qu’il comprenne le concept de la tâche. Souvent les tâches peuvent être réussies de façon automatique mais non sur commande.
E. Apraxie idéatoire : Incapacité à exécuter les tâches automatiquement ou sur commande. Perte de la compréhension du concept de l’action. Le processus mental qui permet de relier les symbolisme de nom des objets avec l’image visuelle qui le relie à l’action est perdu.
F. Apraxie verbale : Incapacité à former et organiser des mots intelligibles malgré que la musculature nécessaire demeure intacte.
Dysphagie
La dysphagie est un problème évalué ou diagnostiqué dans n’importe quelle des phases de la déglutition:
♦ 1 ♦ Phase de préparation orale
Les aliments mâchés et la salive se mélangent pour former ce que l’on appelle le bol alimentaire.
♦ 2 ♦ Phase orale
La langue propulse le bol alimentaire vers l’arrière de la gorge.
♦ 3 ♦ Phase pharyngienne
Le bol alimentaire passe de l’arrière de la gorge (pharynx) à l’œsophage. Cette phase dure une à dix secondes, durant lesquelles la respiration est suspendue.
♦ 4 ♦ Phase œsophagienne
Le bol alimentaire passe de l’œsophage à l’estomac.
Dysphasie
La dysphasie, ou trouble primaire du langage, ou trouble développemental du langage, est une atteinte neurologique qui persiste tout au long de la vie. Ce trouble affecte l’expression ou l’expression et la compréhension du langage.
La dysphasie touche de façon variable plus d’une composante du langage :
♦ La phonologie : les sons de la parole;
♦ La morphologie : l’accord des mots;
♦ La syntaxe : l’ordre des mots et la construction des phrases;
♦ La sémantique : le sens des mots, le vocabulaire;
♦ L’aspect pragmatique : la compréhension de différentes notions et l’utilisation du langage dans différents contextes.
Les personnes vivant avec une dysphasie présentent généralement :
♦ Une compréhension partielle du langage oral;
♦ Une parole indistincte, peu claire (dans l’enfance);
♦ Une expression télégraphique ou par mots isolés (dans l’enfance);
♦ Des difficultés dans la structuration du discours;
♦ Des difficultés pragmatiques (utilisation du langage, compréhension du contexte).
Aphasie
L’aphasie est un trouble de langage qui survient le plus souvent suite à un AVC, TCC ou d’une tumeur cérébrale. En fait, il apparait lorsqu’une lésion cérébrale touche les aires cérébrales responsables du langage, lesquelles sont principalement situées dans l’hémisphère gauche du cerveau.
Les déficits peuvent affecter les différentes sphères du langage qui comprennent la compréhension orale, l’expression orale, la lecture et l’écriture. En fonction des composantes touchées, il est possible de définir différents types d’aphasie tels que l’aphasie de Broca, de Wernicke, de conduction et l’aphasie mixte
Parmi les manifestations, on observe entre autres de l’anomie (manque du mot), des paraphasies (production d’un son ou d’un mot erroné), des néologismes (mot inventés), de l’agrammatisme et de la dyssyntaxie (difficulté à structurer les phrases), ainsi que des lacunes en compréhension de phrases simples ou complexes. Ces problématiques peuvent être relevées autant à l’oral qu’à l’écrit.
Anomie
L’aphasie anomique (anomie) est un type d’aphasie caractérisé par une difficulté à trouver des mots, des noms et des chiffres. Ce trouble est généralement diagnostiqué lorsque des patients se montrent incapables de se rappeler du nom de personnes ou de choses en présence d’un stimulus visuel, tactile ou auditif. Leur capacité à mémoriser, cependant, demeure largement intacte. L’anomie est associée à plusieurs maladies neurodégénératives comme l’Alzheimer et d’autres démences.
Agnosie
L’agnosie est un trouble gnosique, c’est-à-dire un trouble de la reconnaissance qui origine dans la transmission et/ou l’interprétation des informations sensorielles sans déficit sensoriel primaire. Une personne agnosique ne parvient pas à reconnaître un objet, un son, une odeur ou encore un visage connu. Au niveau du cerveau, une altération de la mémoire sensorielle causé par un AVC, TCC, TNC ou tumeur cérébrale peut en expliquer l’apparition.
Généralement 3 types, qui concernent un seul sens:
♦ Agnosie visuelle: Objets, visage, couleurs
♦ Agnosie auditive: cortical (sons), verbale (langage parlé), amusie (rythmes, mélodie)
♦ Agnosie tactile ou astéréognosie : reconnaitre par la palpation, la matière, le poids, volume ou forme de l’objet
Autre cas de l’asomatognosie : perte de la reconnaissance d’une partie ou de la totalité de son corps
♦ Autotopoagnosie : incapacité à reconnaître les différentes parties de son corps
♦ Agnosie digitale : concerne uniquement les doigts.
Agnosie visuelle
On parle d’agnosie visuelle lorsqu’une personne est incapable de reconnaître par la vue certains objets, certaines formes ou certains signes familiers. Il ne faut néanmoins pas confondre l’agnosie visuelle avec un trouble de la vision, qui est caractérisé par une diminution de l’acuité visuelle. Au niveau du cerveau, une altération de la mémoire sensorielle causé par un AVC, TCC, TNC ou tumeur cérébrale peut en expliquer l’apparition.
Selon les cas, l’agnosie visuelle peut être lié à un problème au niveau de l’interprétation des informations concernant l’espace, les formes, les visages ou encore les couleurs. A ce titre, il est possible de distinguer :
♦ l’agnosie des objets qui peut être associée à une agnosie associative avec une incapacité à nommer un objet présent dans le champ visuel, ou à une agnosie aperceptive avec une incapacité à nommer et à dessiner un objet présent dans le champ visuel ;
♦ la prosopagnosie qui concerne la reconnaissance des visages connus, aussi bien celui de personnes proches que son propre visage ;
♦ l’agnosie des couleurs qui est caractérisée par une incapacité à nommer les différentes couleurs.
Atrophie
Perte de volume ou de taille d’une partie de l’organisme. L’atrophie peut toucher un muscle, un organe, un membre ou un tissu. L’atrophie peut être causée par une pathologie ou un trouble associé.
Amnésie
L’amnésie est une perte partielle ou totale de la mémoire1. État pathologique permanent ou transitoire, congénital ou acquis, il peut être d’origine :
♦ organique [résultant de lésions cérébrales comme une tumeur, syndrome de Korsakoff, TCC, TNC, médicaments),
♦ fonctionnel (troubles psychologiques comme le stress post-traumatique, une maladie psychiatrique)
♦ ou considéré en psychanalyse comme un mécanisme de défense contre l’anxiété ou contre l’angoisse de souvenirs douloureux.
Paraphasie
La paraphasie verbale est une substitution lexicale (le mot produit appartient au lexique), et peut partager avec l’item cible des liens sémantiques (paraphasies sémantiques), une analogie phonémique (paraphasie verbale formelle) ou être sans rapport avec lui.
Sialorrhée
Les glandes salivaires sécrètent quotidiennement 1,5 litre de salive. Lorsqu’un déséquilibre se produit entre la quantité de salive produite et la quantité avalée, on dit qu’il y a hypersalivation ou sialorrhée. Après l’âge de 4 ans, l’hypersalivation est généralement considérée comme un état pathologique. De 10 % à 30 % des patients atteints de paralysie cérébrale ont ce problème.