Dépendance Flashcards

1
Q

L’anorexie est considérée en 1984 comme une dépendance. Pourquoi ?

A

Comme on l’observe pour la prise d’alcool chez les alcooliques, le comportement anorexique est compulsif et si la personne s’en écarte, cela engendre une importante détresse. L’anorexie constituerait un moyen de gérer une angoisse
autrement intolérable. Et comme l’acoolisme, elle entraîne ensuite des problèmes de contrôle de soi et participe de l’auto-destruction du sujet.

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2
Q

Quelle est la sémiologie de l’anorexie ? (2 sous-types)

[Note : celle-ci peut prendre plusieurs formes]

A

Si le tableau clinique peut parfois être très proche de celui de la boulimie, on considère que le sujet est anorexique (plutôt que boulimique) sur la base de son poids, qui fait l’objet de préoccupations obsédantes.

D’après leur manière de maintenir un poids minimum, on distingue deux sous-types d’anorexie.

> Restrictif : privations, exercice physique, contrôle strict appétit ;

> Boulimique : crises et purges régulières. Plus grande fréquence de troubles du contrôle des impulsions (kleptomanie, abus de substances, TS…) et variations de l’humeur.

Quelques caractéristiques empiriques : hyperactivité, soumission aux désirs d’autrui, manque de spontanéité, contrôle image, recherche approbation, perfectionnisme (précède sans doute le trouble).

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3
Q

Quels sont les troubles associés à l’anorexie ?

A

> Symptômes dépressifs : insomnie, retrait social, humeur triste, basse libido, irritabilité. Possiblement secondaires.

> La privation entraîne une obsession pour la nourriture.

> L’anorexie entraîne des troubles gastriques + des anomalies au niveau des neurotransmetteurs -> perturbations appétit, humeur, activité motrice et métabolisme.

> Anorexiques plus concernés que les boulimiques par les TOC et les phobies simples.

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4
Q

Quelle est la prévalence de l’anorexie ?

A

Environ 1% mais elle sans doute plus élevée pour les trouble approchant.

10 filles pour 1 garçon.

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5
Q

Comment l’anorexie évolue-t-elle ?

A

Généralement, l’anorexie commence durant l’adolescence, le plus souvent entre 14 et
18 ans. L’évolution est très variable, mais même si les patientes ne remplissent plus les critères des troubles, leurs perturbations s’étendent généralement sur plusieurs années.

Parmi les sujets hospitalisés, on compte 10% de décès. Les résultats d’une étude longitudinale sur 20
ans révèlent un taux de mortalité supérieur à 20%.

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6
Q

Quelle est la sémiologie e la boulime ? (2 x 2 sous-types)

A

Crises
récurrentes (au moins deux fois par semaine pendant 3 mois d’après le DSM-V)
+ comportements compensatoires, destinés à prévenir la prise de poids.

2 sous-types : recours vomissements / purgatifs ou recours éventuel jeûne et exercice physique (excessifs car inappropriés).

Le pronostic de celles qui se purgent est plus défavorable (les vomissements maintiennent le trouble).

Au niveau psychodynamique, distinction entre boulimie à dominante impulsive avec faible mentalisation, conduites antisociales et consommation de substances psychoactives / boulimie à dominante compulsif avec tentative de lutte et affects anxio-dépressifs.

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7
Q

Quels sont les troubles associés à la boulimie ?

A

> Dans 50% des cas, elle s’installe après une période d’anorexie (seulement 14% de progressions inverses) :

> Les TCA sont souvent précédés de troubles anxieux, phobie sociale.

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8
Q

Quelle est la prévalence de la boulimie ?

A

1% à 3% des adolescentes et jeunes femmes adultes. En France, on compte 3% de garçons parmi les patients boulimiques qui consultent. Bien que la symptomatologie diffère peu en fonction du sexe, on observe chez les
garçons une psychopathologie associée plus sévère (particulièrement sur le plan de la dépression). De plus, ils ont des relations sexuelles et interpersonnelles assez perturbées et
rencontrent plus de difficultés au niveau scolaire.

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9
Q

Quels sont les facteurs familiaux des TCA ?

A

> Les apparentés de 1er degré des anorexiques ou des boulimiques sont plus touchés par les TCA (8 x plus pour l’anorexique) et la dépression.

> Forte concordance vrais jumeaux.

> Facteurs familiaux moins spécifiques dans le cas de la boulimie (abus de substances, obésité, troubles de l’humeur…).

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10
Q

Quand l’obésité relève-t-elle de la psychopathologie ?

A

L’obésité se définit par un excès pondéral. On considère qu’elle relève de la psychopathologie lorsque des facteurs psychologiques (compulsion, dépendance…) sont en cause dans le trouble physique.

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11
Q

Quels seraient les facteurs psychologiques de l’obésité ?

A

> gestion de l’angoisse par la nourriture ;

> marques d’affection parentales associées à la prise de nourriture :

> régression au stade oral due à des besoins de dépendance restés insatisfaits / mécanisme de défense contre des affects inconscients d’impuissance et de désespoir liés à la perte d’objet (psyK).

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12
Q

Quelle est la prévalence de l’obésité ?

A

Aux Etats-Unis, le taux d’obésité chez les enfants est passé de 5% dans les années 60 à
13% dans les années 80. En France, la situation est moins grave mais elle évolue néanmoins
d’une manière similaire.

Bien que l’obésité durant la petite enfance ne permette pas de prédire cette condition à un âge
plus avancé, l’obésité durant l’enfance risque davantage de perdurer jusqu’à l’adolescence et
même l’âge adulte.

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13
Q

Présentez l’étiologie des TCA

A

> Goodsitt ; soi fragile compensé, dans l’anorexie, par une impression de force et de contrôle ;

> Crisp : volonté d’inverser via l’anorexie, le processus pubertaire (évitement phobique corps d’adulte).

> Perspective psyK : pour Bruch les TCA résultent de perturbations dans la relation précoce mère-enfant (inadaptation mère au rythme enfantin -> difficulté à distinguer états internes et à se différencier et manque de confiance -> faux self) et remplirait un double objectif : sentiment de contrôle + acquisition identité respectable (# avidité, appétit).

> Perspective systémique : vulnerabilité physiologique + contexte familial où impossibilité d’affirmer son autonomie (attitude surprotectrice) qui pousse l’adolescent à recours à des modes d’opposition passifs, à valeur symbolique. Mais cause ou conséquence ?

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14
Q

Quelle est la sémiologie de l’abus d’alcool ?

A

> Utilisation excessive et répétée d’alcool sur une période d’au moins un an (ponctuelle ou quotidienne). Altération du fonctionnement cognitif et social, problèmes psychologiques. Absentéisme scolaire et prise de risque exagérée fréquents.

La dépendance alcoolique est plus rare chez les adolescents.

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15
Q

Quels sont les troubles associés à l’abus de substances ?

A

> L’abus de substances est souvent lié à un trouble des conduites. Dans ce cas absentéisme, échec
scolaire, arrêt prématuré de la scolarité et système de valeurs marginal fréquents.

> Cas particulier alcoolisme, qui peut se greffer sur des états dépressifs ou des états liés à des traumatismes (sexuels notamment).

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16
Q

Présentez k’étiologie des troubles liés aux substances.

A

> Facteurs familiaux et génétiques : existence d’une vulnérabilité génétique prédisposant à la dépendance, modulée par les facteurs environnementaux.

> Perspective psyK : dépendance < impossibilité à réguler angoisse (Taylor et al.), permettrait de suppléer incapacité à réguler émotions négatives (< prédisposition génétique ou facteurs environnementaux) voire de donner un sentiment de contrôle sur ce dernier. Ou alors simple recherche de plaisir.

17
Q

Quelle est la différence entre abus et dépendance ?

A

Utilisation excessive et répétée de la substance d’une part ; prise exagérée, compulsive et incoercible de la substance avec phénomènes de
tolérance et/ou de sevrage de l’autre.