Déterminants biologiques Flashcards
Tempérament
Ensemble des caractéristiques individuelles qui déterminent les tendances sur le plans affectif et motivationnel, qui apparaissent tôt dans la vie de l’enfant et qui ont une base biologique.
Histoire
Les humeurs d’Hippocrate.
Hippocrate et Galien sont à la source des fondements biologiques de la personnalité.
Gall: phrénologie.
Mendel: la sélection génétique avec les petits pois.
Kretschmer et Sheldon: corrélation entre types physiques et tempéraments (méthodo critiquée).
Pavlov: théorie sur la stabilité des tempéraments. 4 tempéraments selon le niveau de réaction à un stresseur.
Strelau et Zawadzki: mélancolique, colérique. sanguin et phlégmatique.
Constitutions et tempéraments: études longitudinales
- La New York Longitudinal Study: bébé facile/difficile/lent à démarrer. Lien entre ces différences précoces de tempérament et des caractéristiques de la personnalité ultérieure.
- Buss et Plomin: évaluations parentales du comportement de l’enfant. 4 dimensions du tempérament (émotivité, activité, sociabilité, impulsivité). Constance au fil du temps, base génétique, jumeaux monozygotes sont plus semblables. Base des 5 grands.
- Kagan et al: mesures directes et objectives du comportement. 2 tempéraments: enfant inhibé et enfant non inhibé.
Hypothèses: différences biologiques innées chez les nouveau-nés. Les différences héritées demeurent stables pendant le développement. - Recherche contemporaine: malgré la persistance dans le tempérament il peut y avoir des changements. L’environnement joue un rôle dans le développement de la personnalité, donc prédisposition n’est pas une sentence à vie.
Woodward et al: plus d’une région mise en oeuvre dans le tempérament. Les tendances comportementales reflètent interaction entre différents systèmes neuronaux.
Rôle claire de l’amygdale: réactivité + élevée chez l’inhibé.
Psychologie évolutionniste et personnalité
Deux types de causes biologiques aux comportements: immédiates et originelles.
Darwin: causes originelles.
Évolution selon les caractéristiques favorisant la reproduction, valeur adaptative. les mécanismes psychologiques évolués sont spécifiques à un domaine.
Structure générale de l’esprit: pas un ordi central mais plusieurs modules.
Détection de la tricherie: problème adaptatif solutionné en évoluant.
Différences entre sexes: Buss. Des facteurs biologiques déterminent les différences entre les sexes.
- Théorie de l’investissement parental de Trivers.
- Parentalité: différences entre les sexes en matière de jalousie.
Mais Eagly et Wood: moins d’écart si sociétés plus égalitaires donc origine biosociale des différences des sexes.
Artefcat méthodologique des études sur la jalousie
Gènes et personnalité
Génétique comportementale tente de déterminer la part génétique dans les comportements:
- Croisements sélectifs
- Études de jumeaux (vrais et faux jumeaux)
- Études d’adoption
Coefficient d’héritabilité: permet de déterminer dans quelle mesure les différences dans les caractéristiques de la personne sont attribuables aux gènes.
H2 (statistique de population): DÉCRIT LA VARIANCE des résultats observés susceptible d’être attribuée à des facteurs génétiques pour une caractéristique donnée dans une population déterminée.
H2=0 si pas d’influence des facteurs génétiques.
H2 élevé alors influence des facteurs génétiques.
H2<1 alors variance pas attribuée aux gènes.
Résultats de recherche: l’hérédité joue un rôle important dans presque tous les aspects du fonctionnement de la personnalité (mais limite car autoévaluation le plus souvent).
Interaction gènes-environnement
Génétique moléculaire: déterminer quels gènes sont associés aux traits de personnalité. Le bagage génétique inluence les caractéristiques psychologiques en interaction avec l’environnement.
Nature et culture sont inextricalement liées. Facteurs génétiques déterminent de 40 à 50% de la variance des caractéristiques de la personnalité.
Environnements partagés: effet négligeable sur la personnalité.
Environnement non partagé: effet important sur la personnalité (importance des expériences particuliéres). 40% attribuable aux facteurs environnementaux (dont 35 non partagés).
Les trois types d’interactions nature-culture
- Mêmes expériences environnementales peuvent avoir des effets différents sur des individus avec bagage génétique différent (subir).
- Individus au bagage génétique différent peuvent susciter des réactions différentes dans un même environnement (influence du milieu).
- Individus aux constitutions génétiques différentes choisissent et créent des environnements différents (choisir son milieu).
Humeur, émotion et cerveau
- Prédominance hémisphérique cérébrale: Davidson. HG est prédominant dans l’affect positif et HD est prédominant dans l’affect négatif (préfrontal pour les deux).
Utilisation de l’EEG (projection d’extraits de films positifs ou négatifs).
Si atteinte dans région antérieure gauche, alors + sujet à la dépression.
Si atteinte dans région antérieure droite, alors + sujet à la manie.
Neurotransmetteurs et tempérament
Existence d’un lien entre l’activité des neurotransmetteurs et l’humeur.
- DOPAMINE: rôle crucial dans le système de récompense. Excès = Schizo, pas assez = Parkinson.
- SÉROTONINE: rôle dans la régulation de l’humeur (ISRS).
- CORTISOL: associée à la réaction au stress.
Modèle du tempérament à 3 facteurs: AN (affect négatif), AP (affect positif), Dol (désinhibition ou inhibition).
- AP est associé à la dopamine
- Dol à la sérotonine
- AN neurobiologie moins connues.
Pas de correspondance directe une-à-une entre les processus biologiques et les traits de personnalité.
Chaque composante biologique semble associée à l’expression de plus d’un trait.
L’expression de chaque trait est influencée par plus d’un facteur biologique.
Plasticité des processus biologiques: cause et effets
Les facteurs biologiques peuvent subir des modifications sous l’effet de l’expérience comportementale.
Existence des actions actions bidirectionnelles entre facteurs biologiques et exprérience.
Recherches sur les fonctions psycho de haut niveau:
- Concept de soi: IRMf. Certaines zones sont activées spécifiquement (cortex préfrontal médian), mais n’est pas le siège du soi.
- Cerveau et jugement moral: expérience de jugement moral dans IRMf. Confirme l’activation de régions différentes. Le jugement moral n’est pas juste factuel, il implique une réponse émotionnelle qui influence la capacité à prendre des décisions.
