Développement du langage Flashcards
1
Q
Quels sont les trois dimensions du langage ?
A
Cognitive
Biologique
Sociale
2
Q
Dimension cognitive du langage
A
Structure et fonction du langage
3
Q
Dimension biologique du langage
A
Conditionnée par l’intégrité, des structures cérébrales, des organes phonatoire et de l’appareil auditif.
4
Q
Dimension sociale du langage
A
Interaction, communication
5
Q
Définition du langage
A
Système de signe (linguistique, vocaux, graphique, gestuel) qui permettent aux individus de communiquer d’interagir et d’exprimer leurs pensées.
6
Q
Définition de la langue.
A
Système de signaux arbitraire pour désigner le monde antérieur et extérieur, propre à tous les individus d’une aire géographique.
7
Q
Quelle est la différence entre langage et langue ?
A
La différence réside dans la relation capacité–outils.
Si si on possède la capacité de communiquer, mais qu’on ne connaît pas la langue, on ne peut pas interagir.
8
Q
Définition de la parole
A
Production de signification sous forme de son. On exprime sa pensée par le langage articulé.
9
Q
En quoi le langage humain est-il un système productif ?
A
À partir d’un nombre limité de mots, il est possible de produire un nombre illimité de phrase.
10
Q
Quelles sont les différentes modalités du langage ?
A
Langage oral : modalité auditive et de parole
Langage écrit : modalités visuelles et graphique
Langage non verbal : modalité visuelle et gestuelle
11
Q
À quoi correspond l’aire de Broca et comment a-t-elle été découverte ?
A
Elle a été découverte en faisant une autopsie du cerveau du patient TAN qui était aphasique.
L’aire de Broca correspond à la troisième circonvolution frontal gauche.
12
Q
À propos de l’aire de Broca
A
Correspond à la 3ème circonvolution frontale gauche.
Impliquée dans l’articulation et la production des mots.
13
Q
Où se situe l’aire de Wernicke et dans quoi est-elle impliquée ?
A
Partie postérieure de l’hémisphère gauche.
Impliquée dans la compréhension du langage.
14
Q
Comment Carl Wernicke a-t-il compris que l’aire de Wernicke était impliqué dans la compréhension du langage ?
A
En observant des patients, capables d’articuler normalement, mais qui ne comprenait pas le discours produit, ni le sens des mots employés.
15
Q
Que nous montrent les travaux plus récents sur les aires de Broca et de Wernicke ?
A
Il y a une plasticité cérébrale et une variabilité de la taille de ces deux aires. On parle plutôt de réseau cérébral interconnectés lorsqu’il est question de traitement du langage.
16
Q
Si on fait une lésion des aires de Broca et de Wernicke, que se passe-t-il ?
A
On aura un défaut du langage, mais d’autres aires sont impliqués en réseau.
17
Q
Quel est le principe de la double articulation ?
A
Dans une langue, on a des sons. On utilise ces sons pour construire des unités plus large.
Avec quelques dizaines de phonèmes, on peut construire des milliers de monèmes et une quantité quantité d’énoncée infinie.
18
Q
Qu’est-ce qu’un phonème ?
A
Unité minimale de son.
19
Q
Qu’est-ce qu’un monème ?
A
Unité minimale signifiant.
20
Q
Dans quel but fait-on un paradigme d’écoute dichotique
A
Ce paradigme m’a été utilisé pour l’attention. Mais a permis de mettre en évidence la spécialisation hémisphérique du langage.
21
Q
En quoi consiste le paradigme d’écoute dichotique ?
A
On présente simultanément des informations auditives dans chaque oreille, et le patient doit dire ce qu’il a entendu et dans quel ordre.
22
Q
Qu’est-ce que le paradigme d’écoute dichotique a permis de mettre en évidence ?
A
traitement de l’information plus rapide et plus efficace à droite, mais uniquement pour les stimulis verbaux.
L’hémisphère gauche prédisposé au traitement des signaux de la parole.
23
Q
Qu’est-ce que l’on observe chez les bébés lors de nos expériences ?
A
Le bébé ne parle pas, et on ne peut pas lui demander de faire des choses.
On va donc exploiter le regard du bébé, l’orientation de la tête et la succion pour avoir des informations.
24
Q
Description de la méthode mise en place dans le paradigme de succion non nutritive de haute amplitude.
A
La tétine du bébé est relié à un ordinateur qui mesure la fréquence et l’intensité de la succion. On délivre au bébé des messages grâce à des haut-parleurs.
On mesure le rythme de succion du bébé au repos. Et dès qu’il accélère son rythme de succion, on lui met un son.
Quand le stimuli est toujours le même, le rythme de succion diminue (habituation).
On propose ensuite un nouveau stimuli au bébé, et on veut voir la réaction du bébé à la nouveauté.
25
Quels sont les résultats observés dans le paradigme de succion non nutritive de haute amplitude ?
Le bébé réagit plus au changement quand le changement se fait dans l’oreille droite que dans l’oreille gauche.
Le bébé est donc prédisposés à traiter du langage à gauche.
26
Dès le plus Jonage, quelle est l’hémisphère dominant pour le langage ?
L’hémisphère gauche.
27
Qu’est-ce que c’est communiquer ?
Communiquer ses maîtres des informations en commun. Ce n’est pas une faculté propre à l’espèce humaine.
28
Comment est-ce que les animaux communiquent entre eux expriment leurs sentiments ?
Geste
Posture
Odeur
Cri
29
La communication animale est non verbale, donnez des exemples.
Les expressions faciales du macaque.
Le déploiement des nageoires chez le combattant.
Le Triton, qui agit de sa queue et émet des phéromones pour pousser la femelle à le suivre.
30
Quelle est la spécificité du langage humain ?
On utilise un système de signe linguistique pour communiquer.
31
Aspect para verbaux de la communication :
Intonation
Accentuation
Pause
Expression faciale
Regard
Posture
Geste
32
Comment peuvent être définis les signaux vocaux ?
Les signaux vocaux sont les intonations accentuation et pause dans un discours.
Toute variation mélodique de l’énoncé qui entraîne une modification parallèle du sens de cet énoncé. Ce sont des modulateurs du contenu sémantique.
33
Quel est le rôle des mimiques faciales dans la communication ?
Compléter ou relativiser les significations transmises.
Fournir des feed-back.
Modifier le cours des interactions.
34
Quel est le rôle des regards dans la communication ?
Synchroniser des énoncés.
Indiquer des prises de parole.
Montrer une attention accrue ou un désintérêt.
35
Que nous montre l’étude sur l’importance de l’intonation et de l’expression du visage pour juger un locuteur ?
La communication serait à 93 % non verbale.
Peu d’intérêt pour le contenu du message.
Les gens s’attarde sur l’intonation et l’expression faciale du locuteur pour juger son attitude.
L’expression faciale serait 1,5x plus importante que le ton et la voix.
36
Quels sont les trois composantes du langage que l’on distingue ?
La phonologie morphosyntaxe.
Le pragmatique.
Le lexique sémantique.
37
Qu’est-ce que la phonologie morphosyntaxe ?
C’est la forme du langage = le comment.
38
Qu’est-ce que le lexique sémantique ?
C’est le contenu du langage = le quoi.
39
Qu’est-ce que le pragmatique ?
C’est l’utilisation du langage = le pourquoi.
40
Quelles sont les 5 niveaux du langage ?
Niveau phonémique.
Niveau morpho-lexicologique.
Niveau morpho-syntaxique.
Niveau pragmatique.
Niveau du discours.
41
À quoi réfère le niveau phonémique ?
Aux sons propre à une langue donnée.
Aux règles phonotactique de la syllabe.
À la prosodie.
42
Les règles phonotactique d’une syllabe, C’est quoi ?
Règle qui détermine la séquence de phonème possible ou non, à l’intérieur des mots ou à la frontière entre deux mots.
43
La prosodie, c’est quoi ?
C’est la classification des langues en fonction de leur unité rythmique (accent, rythme, intonation)
44
À propos de la prosodie : quelles sont les trois grandes catégories de langue ?
Langue accentuelle
Langue syllabique
Langue moraïque
45
Langue accentuelle définition + exemple
Langue qui ont un accent tonique qui rythme la phrase.
Anglais, russe, allemand.
46
Longue syllabique, définition + Exemple
Langue dans lesquelles ce sont les syllabes qui rythme les phrases.
Français, finnois, turc.
47
Langue morique définition + Exemple.
Langue dans laquelle ce sont les mores qui rythment la phrase (pause dans le discours).
Japonais.
48
À quoi réfère le niveau morpho-lexicologique ?
Réfère à l’ensemble des mots de la langue donc au lexique.
Le lexique que l’on possède varie selon notre âge et notre niveau socioculturel. Notre lexique augmente tout au long de la vie.
Distinction entre le vocabulaire productif et le vocabulaire réceptif.
Le vocabulaire est évolutif avec la disparition de certains mots et l’apparition de nouveau.
49
La morphologie flexionnelle c’est quoi ?
Le genre, le pluriel.
Concerne la grammaire.
50
La morphologie dérivationelle, c’est quoi ?
Lait : laitier -> laitage
Concernant le vocabulaire.
51
À quoi réfère le niveau morpho-syntaxique ?
Idée que le langage n’est pas une simple collection de mots.
Il y a des règles qui régissent la combinaison des mots entre eux et des règles spécifiques à une langue donnée.
52
Dans le niveau morpho-syntaxique, quels sont les 2 grands principes de structuration que l’on retrouve ?
La structuration syntagmatique.
La structuration phrastique.
53
À quoi réfère le niveau pragmatique ?
Réfère aux modalités d’utilisation de la langue en fonction des contextes. Prends en compte l’acte, le contexte et l’ambiguïté. Idée que le choix des mots et la manière de s’exprimer différent en fonction de l’interlocuteur et de la situation.
54
À quoi réfère le niveau du discours ?
Énoncer qui est supérieur à la phrase et qui est étudié au niveau de son organisation informationnelle.
Exemple : « on ne dit pas n’importe quoi, à n’importe qui, n’importe quand ! »
55
Entre 6 et 9 mois comment est l’activité langagière ?
Activité de compréhension.
Le récepteur essaye d’interpréter un message qui lui est adressé.
56
Entre 12 et 14 mois, comment est l’activité langagière ?
Activité de production.
Le bébé essaye de produire un message.
57
Entre 5 et 6 ans, comment est l’activité langagière ?
Activité métalinguistique.
On devient observateur, et on réfléchit sur les propriétés du langage et son utilisation.
58
Pour résumer : quelles sont les phases de l’activité langagières et les différents niveaux avec l’âge ?
Activité de compréhension
Activité de production
Activité métalinguistique
On est récepteur, puis locuteur, puis observateur du langage.
59
Quels sont les deux niveaux d’acquisition du langage chez le bébé ?
Un niveau perceptif et un niveau productif.
60
À quoi correspond le niveau perceptif d’acquisition du langage ?
Le système auditif est fonctionnel dès la 25e semaine de gestation.
Il faut bien faire attention à distinguer la perception de la parole de la reconnaissance des mots.
61
À quoi correspond le niveau productif de l’acquisition du langage ?
Le bébé apprend à produire des sons linguistiques au fur et à mesure que son conduit vocal mûrit
62
Quels sont les trois principales théories sur le développement du langage ?
Théorie béhavioriste.
Théorie nativiste.
Théorie constructiviste.
63
Explication de la théorie béhavioriste de Skinner sur le langage.
Le langage et le résultat d’un conditionnement, au même titre que tous les autres comportements d’observation et d’imitation.
Le langage dépend entièrement de l’input (langage produit par l’entourage).
64
Description de la théorie native de Chomsky.
Prédisposition innée permettant d’apprendre le langage.
Universalité : tous les nourrissons peuvent discriminer les sons des langues et l’ordre d’acquisition est universel.
Période critique : fenêtre temporelle d’acquisition pendant l’enfance.
65
Selon la théorie nativiste, par quoi la capacité d’apprentissage du langage est-elle déterminée ?
La capacité d’apprentissage du langage est déterminée par l’âge de début de l’expérience linguistique, indépendamment de sa forme.
66
Description de la théorie constructiviste de Tomasello.
La fonction communicative des mots découlent de leur utilisation.
Rôle central des déterminants environnementaux sociaux et cognitif dans le développement langagier.
67
En conclusion, qu’est-ce qui est nécessaire au développement du langage ?
Un potentiel inné
Un environnement langagier stimulant et précoce
Ces deux éléments sont indispensables à l’apprentissage du langage.
68
On sait que certaines capacités innée prédisposent à l’acquisition du langage, mais est-ce qu’elles sont suffisantes ?
Elles ne sont pas suffisantes, puisque des circuits cérébraux présent dès l’enfance brisent les apprentissages.
Durant les premières années de la vie, on est dans une période sensible. Les circuits neuronaux reçoivent beaucoup d’informations de l’environnement (plasticité neuronale) mais après cette période les apprentissages sont détériorés.
69
À partir de quand le système auditif du bébé est fonctionnel ?
Système auditif fonctionnel entre 24 et 26 semaines de gestation.
Proche du niveau d’audition adulte vers 35 semaines de gestation.
70
Qu’est-ce que l’on observe sur l’expérience de réaction à une vibration acoustique chez les bébés ?
Jusqu’à 23 24 semaines, les bébés n’ont pas de réponse.
29 à 32 semaines, tous les bébés montrent une réponse (clignement des yeux).
La réponse à la stimulation sonore apparaît autour de 24 semaines de gestation.
71
Quel est le protocole mise en place dans l’apprentissage/conditionnement in utéro ?
On fait écouter au fœtus une mélodie qu’on a associé à un état de relaxation de la mère. Dès que la mère est relaxée, on fait passer pendant 12 minutes. La chanson de Pierre et le loup. On répète l’opération 24 fois.
72
Quels sont les résultats du conditionnement in utéro pour la comptine de pierre et le loup?
À la fin de grossesse 13/16 fœtus se mettaient à bouger.
À la naissance, les nouveau-nés se détendent en écoutant cette musique.
Conditionnement dure jusqu’à un an après l’accouchement.
Lorsque l’on essayait avec d’autres musiques, ça ne marchait pas. Donc conditionnement spécifique à cette musique.
Donc, conditionnement, fœtal possible durant la grossesse et mémorisation de la stimulation sonore.
73
Quel est le protocole mise en place pour voir la perception et la discrimination des voix par le fœtus ?
On fait un enregistrement audio de la voix de la mère et de la voix d’une femme étrangère.
On présente cette voix au fœtus. On enregistre le rythme cardiaque du fœtus au repos, puis on présente la voix de la mère, puis la voix de la femme inconnue.
74
Quels sont les résultats sur la perception et discrimination des voix chez le fœtus ?
Sans stimulation, le rythme cardiaque est à son niveau niveau de base.
Quand présentation de la voix de la mère : augmentation du rythme cardiaque.
Quand présentation d’une voix étrangère : baisse du rythme cardiaque.
Les fœtus arrivent à discriminer la voix de leur mère d’une autre voix.
75
Quels sont les différences d’activation que l’on observe lorsque l’on expose le fœtus à la voix maternelle versus à une voix étrangère ?
À 33 semaines de gestation : activation temporale gauche importante pour les voies.
À 33 semaines de gestation : réponse spécifique pour la voie de la mère dans la zone temporale gauche, mais dans une partie plus spécifique.
Entre 33 et 34 semaines de gestation, le bébé reconnaît la voix de sa mère.
76
Qu’est-ce que l’on observe lorsque l’on compare une comptine ou une histoire lu par la mère et une comptine lue par une autre femme durant les quatre dernières semaines de grossesse ?
Le rythme cardiaque des fœtus diminuent à l’écoute de la comptine à laquelle ils ont été exposés plusieurs fois. Peu importe que ce soit avec la voix maternelle ou pas.
Les expériences prénatales langagières influencent la perception des sons du fœtus. Ils sont réceptif aux propriétés acoustiques du signal de parole.
77
Lorsque l’on présente au nouveau-né, une histoire entendu pendant la grossesse, qu’est-ce que l’on observe ?
Le bébé va têtee rapidement pour l’histoire cible que pour l’histoire inconnue.
Les bébés préfèrent une séquence sonore à laquelle ils ont été exposé in utero par rapport à une autre séquence sonore, même si elle est produite par une voix non familière.
Mémoire et continuité transnatales des perceptions auditives.
78
Les auteurs font écouter une comptine cinq fois par semaine en fin de grossesse. Il s’intéressent ensuite à la réponse cérébrale des bébés à l’âge de quatre mois en présentant la même comptine et une comptine modifiée. Qu’est-ce que l’on observe ?
Les potentiels sont plus important quand la mélodie n’a pas été modifiée.
Plus les enfants ont été exposés durant la période prénatal à cette musique, plus la réponse électrique est importante.
Une exposition prénatale répétée avec une mélodie induit des modifications neuronales durable.
79
Que peut-on dire sur l’audition du nouveau-né ?
L’audition est à la base de la perception.
On perçoit les sons dans une certaine gamme d’intensité.
Pour tester cette audition chez le nouveau-né, on envoie un son dans une oreille à différentes intensités et fréquence.
80
Quelles sont les deux caractéristiques d’une onde sonore ?
L’amplitude et la fréquence.
Plus la fréquence est haute, plus le son est haut.
Puis l’amplitude est grande, plus le volume est fort.
81
Pourquoi est-ce que le signal de la parole est complexe ?
Car c’est un signal continu et variable.
82
Qu’entend par signal continu de la parole ?
Idée qu’on parle tout le temps, et qu’on dit en moyenne trois mots par seconde.
83
Qu’entends-t-on par signal variable de la parole ?
Phénomène de co articulation et caractéristiques du locuteur (âge, émotion, genre)
84
Qu’est-ce que le phénomène de co articulation ?
Idée qu’un son n’est jamais prononcé de manière isolée.
Exemple pour le mot bateau, la façon dont on dit le B est influencé par le A. On ne dit pas le B de la même manière si on veut dire ba, bi, bo, bu…
85
Qu’est-ce que la perception catégorielle chez le nourrisson ?
Le nourrisson doit élaborer des catégories phonétiques spécifiques de sa langue.
La perception des sons dépend de leur appartenance à des catégories, plutôt que de leur différence acoustique.
Exemple : le B sera perçu comme un B quelque soit sa variation.
86
Dans la perception catégorielle du nourrisson, de quoi dépend la reconnaissance des mots ?
Elle dépend du traitement des sons et de la catégorie dans laquelle le nourrissons le place.
87
Qu’est-ce que le phénomène de perception catégorielle ?
Lorsque le nourrisson discrimine des différences acoustiques entre des phonèmes. Il est plus sensible lorsque les sons appartiennent à différentes catégories que quand ils appartiennent à la même catégorie.
88
Comment tester le phénomène de perception catégorielle ?
On prend un son et on le place sur un continuum, on modifie son acoustique jusqu’à ce qu’il devienne un autre son.
Ex : de « ba » à « da »
89
Est-ce que les nourrissons d’1 à 4 mois perçoivent les sons de manière catégorielle ?
À partir d’un mois, les nourrissons peuvent percevoir un changement de catégorie phonémique (P vs B) mais ne réagissent pas une variation acoustique entre deux exemplaires du même son (PA Vs PA’).
90
Comment se déroule un paradigme de conditionnement de l’orientation de la tête ?
On apprend à l’enfant à regarder droit devant lui et à tourner la tête vers un haut-parleur en cas de changement de son. Chaque bonne réponse est renforcée par une stimulation visuelle.
91
À quoi sert la procédure d’orientation de la tête ?
Utilisée des 6 mois.
Testé la détection, la discrimination et la catégorisation de stimuli.
92
À quoi sert la procédure d’orientation préférentielle de la tête ?
Procédure utilisée des 4 mois.
Teste la préférence, la reconnaissance et la segmentation.
93
Comment se passe le paradigme d’orientation préférentielle de la tête ?
L’enfant voit un voyant vert au centre. Un voyant rouge peut s’allumer de côté. Lorsque l’enfant regarde le voyant périphérique, un son s’allume jusqu’à ce que l’enfant s’en détourne.
Chaque côté est associé à un stimulus différent et le temps de regarder nous permet de détecter les préférences d’écoute.
94
Comment est-ce que les nourrissons perçoivent les catégories phonétiques ?
Quand on né on a une sensibilité à tous les contrastes phonétique (c’est inné). Plus on est exposé à notre langue maternelle, plus on se spécialise pour les phonèmes utilisés dans notre langue.
95
Qu’est-ce que le perceptual broadening et le perceptual narrowing chez le nourrisson ?
- Le nourrisson conserve et affine les capacités perceptives et les distinction phonétiques de sa langue maternelle.
Et parallèlement à ça :
- Il devient moins sensible aux distinctions phonétiques qui n’existent pas dans sa langue maternelle.
96
En quoi la spécialisation précoce du traitement de la parole est-elle nécessaire ?
Permet de réduire la panoplie de sons disponibles et de mieux traiter les sons qui méritent notre attention (ceux de notre langue).
97
Que peut-on dire sur l’accent étranger ?
C’est une conséquence de la spécialisation du langage. Plus le début de l’apprentissage de la langue est tardive, plus l’accent étrangé est jugé comme fort.
98
Comment est-ce que les nourrissons traitent la parole continue ?
Les nourrissons de 1 à 2 mois s’appuient sur la syllabe en tant qu’unité de base de traitement du langage.
99
La compréhension du langage oral nécessite :
La capacité à traiter la parole continue.
La capacité à identifier des mots dans un flot continu de parole.
100
Traitement de la parole et du langage oral chez les nouveau-nés, à partir de quel âge ?
À partir de 6 mois, les nouveau-nés sont capables de détecter les mots familiers dans la parole. Ils sont capable de détecter au sein d’une phrase les mots entendus auparavant de façon isolée.
101
Est-ce que les nourrissons sont capables de segmenter la parole en mots ?
Des 7 mois, ils sont capables d’extraire les mots cibles présentés dans des phrases différentes. Donc capable d’extraire des mots qui leur ont été présentés dans une phrase.
102
Quels sont les deux mécanismes que les nourrissons utilisent pour extraire les mots du signal de la parole ?
Les contraintes phonotactiques.
Les indices prosodiques.
103
Les contraintes phonotactique, c’est quoi ?
Idée que certaines séquences sont plus ou moins possibles/fréquentes que d’autres à la fois à l’intérieur du mot et à la frontière entre deux mot.
104
Les indices prosodiques, c’est quoi ?
Rythme, durée et mélodie d’un mot qui nous permet d’identifier la frontière entre deux mots.
105
Les nourrissons sont-ils sensibles à ces indices phonotactique ?
Des 9 mois, ils sont sensibles aux indices phonotactiques de leur langue maternelle et écoutent de manière préférentielle ce qui ressemble à leur langue.
106
Est-ce que les nourrissons peuvent exploiter les régularité statistiques des mots pour localiser la frontière entre les mots ?
Dans la parole, les mots et syllabes s’enchaînent selon une régularité statistique. Permet d’utiliser des probabilités de transition.
Des 8 mois, les nourrissons sont capable d’apprendre des mots en se basant uniquement sur les probabilités de transition entre syllabes.
107
Les indices prosodiques, c’est quoi ?
Indices relatifs à l’accentuation et aux variations rythmique et intonatives.
108
Est-ce que les nourrissons sont sensibles aux indices prosodiques ? (Langue)
Oui
À la naissance, ils peuvent distinguer leur langue maternelle d’autres langues qui ont un rythme différent.
À partir de trois mois et demi, il distingue les langues appartenant à la même classe rythmique.
Donc une sensibilité précoce au changement rythmique qui permet de détecter les frontières des unités prosodiques de la parole.
109
Qu’est-ce que l’expérience où on fait des découpages prosodiques naturel ou non nous montre ?
On se dit que si les bébés détectent quelles sont les pauses appropriées dans la prosodie, il préférons les phrases qui comportent une pause correcte.
C’est ce qu’on observe à partir de 8 mois, les bébés préfèrent les phrases avec des pauses insérées aux frontières des propositions. Ils sont donc capable de repérer des unités larges bien définies prosodiquement.
110
Que peut-on dire sur la vision du nouveau-né ?
vision rudimentaire à 28 semaines.
Les nouveau-nés ont acuité visuel 10 à 30 fois plus faible que celle des adultes.
L’acuité visuelle est presque complète à 8 mois.
111
Pourquoi dit-on de la saccades oculaires que c’est un mouvement balistique ?
Parce que la trajectoire est programmée avant la réalisation.
112
Quels sont les deux types de saccade que l’on distingue ?
Les saccades réactive et les saccades volontaires.
Réactive : quand un élément dans le champ visuel me fait déplacer l’œil.
Volontaire : quand je décide de déplacer mon regard.
113
Que peut-on dire du signal visuel de la parole ?
La parole est Multi sensorielle. En plus des informations auditives, il y a des informations visuelles et motrices liées à sa production.
114
Quelle est l’apport de l’information visuelle pour la parole ?
Voir le visage de son interlocuteur, permet d’augmenter l’intelligibilité du signal de parole lorsque l’audition est détériorée ou que le message est difficile à comprendre.
115
Qu’est-ce que l’effet McGurk ?
Effet que l’on observe, lorsqu’il y a une interférence entre l’audition et la vision.
Quand on présente un signe acoustique qui dit BA doublé de la vidéo du visage d’un locuteur qui dit GA, les gens perçoivent, généralement un DA.
116
Quelles sont les apports de l’information visuelle chez les enfants ?
Le lien entre la parole auditive et visuel s’établit vers quatre à cinq mois.
117
Quel est le postulat de la théorie motrice de la perception de la parole ?
La perception de la parole est une comparaison entre les gestes moteur du locuteur et les représentations motrices interne des gestes de parole de l’auditeur.
Le système moteur est recruté lors de la perception de la parole.
118
Théorie motrices de la parole, exemple
Si on dessine un tas de points sur un fond noir, on va être capable d’inférer un lien logique entre les différents points visuels et les connaissances que nous avons sur notre corps et sur les mouvements.
Donc on va pouvoir dire que ces différents points représentent un homme qui est en train de marcher.
119
Quels sont les deux procédures que l’on utilise pour mesurer le temps de regard ?
La préférence visuelle.
L’habituation/réaction à la nouveauté.
120
Quoi correspond le paradigme de préférence visuelle ?
On présente deux S différents de deux côtés. On enregistre le temps de regard sur chacun des stimuli. Si le temps de regard est supérieur pour un S que pour un autre, on parle de préférence.
121
En quoi consiste le paradigme d’habituation/réaction à la nouveauté ?
Idée qu’il va y avoir une diminution de la fréquence, de l’intensité, du regard suite à la présentation répétée d’un même stimulus.
Si on présente un nouveau stimulus, il va y avoir une réaction à la nouveauté.
122
Perception audiovisuelle et phonèmes chez le nourrisson
À 4 mois, les nourrissons sont capables de détecter les correspondances audiovisuelle pour les phonèmes.
123
Qu’est-ce que l’oculométrie et en quoi ça consiste ?
Oculométrie = eyes tracking.
Technique d’enregistrement en temps réel des mouvements oculaires.
Permet d’observer les saccades, les fixations et la dilatation pupillaire.
124
Lors d’une procédure d’eyes tracking, quels sont les informations que nous donne les saccades, les fixations et la dilatation pupillaire ?
Les saccades/fixations fournissent les informations sur la localisation de l’attentiô et les comportements d’exploration visuelle.
La dilatation pulpaire reflète l’effort cognitif et la mobilisation de l’attention.
125
Que peut-on dire sur la distribution de l’attention sur le visage du locuteur ?
Entre 4 et 18 mois, les endroits du visage du locuteur sur lesquels l’attention du bébé se porte varient beaucoup.
126
Attention du nouveau-né entre 4 et 8 mois.
Ils déplacent leur attention des yeux vers la bouche du locuteur, quelque soit la langue.
Période du babillage.
127
Attention du bébé a 12 mois.
Il porte leur attention sur les yeux du locuteur lorsqu’ils écoutent leur langue maternelle.
Période de spécialisation du traitement de la parole et de la production des premiers mots.
128
Attention du bébé entre 14 et 18 mois.
Les nourrissons regardent davantage la bouche du locuteur quand ils écoutent leur langue maternelle.
Période de développement et d’explosion lexicale.
129
Pourquoi est-ce que le bébé regarde la bouche du locuteur ?
Ça leur permet d’avoir accès aux aspects redondant du signal de la parole et d’apprendre les sons et mots de leur langue.
130
Qu’est-ce que l’on observe dans une expérience où l’on fait un son qui correspond au mouvement de la bouche et un son qui ne correspond pas au mouvement de la bouche ?
Lorsque la configuration des lèvres ne correspond pas à la voyelle entendue, les nourrissons vont regarder davantage le visage qui articule cette voyelle.
Lorsque la configuration de la bouche correspond à la voyelle entendue, les nourrissons regardent moins longtemps le visage qui articule cette voyelle.
Les informations motrices sont impliquées précocement dans le traitement audiovisuel de la parole.
131
Est-ce que les enfants sourds lisent mieux sur les lèvres que les autres ?
Les enfants sourds ont des capacités de lecture labiale meilleure que les personnes qui entendent bien
132
Que peut-on dire sur la représentation précoce des mots ?
Nécessite d’élaborer un lexique mental.
Pose la question de savoir à quoi réfère un mot donné.
Exemple : chat : est-ce que ça désigne l’animal dans son ensemble, ses oreilles, sa couleur, son miaulement…
En plus on parle aussi de personnes ou d’objets qui ne sont pas présents de choses passées ou futures donc ambiguë.
133
Le lexique mental, c’est quoi ?
Idée de donner un sens aux formes sonores extraite du signal de parole.
« Chat », mais c’est quoi un chat ?
134
À partir de quand les nourrissons comprennent-ils les mots et les phrases de son entourage ?
À partir de six mois, les nourrissons sont capables d’établir un lien entre des formes sonores et des personnes socialement importantes (papa et maman).
Quand on dit maman, il regarde le visage de leur mère, et quand on dit papa, il regarde le visage de leur père.
135
À partir de quel âge les nourrissons comprennent-ils le sens d’autres mots ?
Entre 6 et 9 mois, les nourrissons ont une idée du sens de quelques mots, fréquent liés à la nourriture et aux parties du corps (yeux, bouche, banane, lait, pomme).
136
À partir de quand les nourrissons comprennent-ils réellement le sens des mots ?
Entre 10 et 13 mois, les nourrissons associés des mots abstrait avec leur signification (manger, faire un câlin…)
137
Qu’est-ce que les expériences où l’on répète un mot à un enfant nous montre ?
À partir de 10 mois, les nourrissons sont capables d’apprendre de nouvelles associations objets/mots après un nombre limité d’exposition.
138
Qu’est-ce que l’attention conjointe ?
Capacité à coordonner son attention, avec l’attention du partenaire pour partager une expérience commune, tourne un objet ou d’un évènement.
139
Les réponses à l’attention conjointe, c’est quoi ?
Capacité des enfants à suivre, la ligne du regard, l’orientation de la tête, les gestes de pointage…
140
Qu’est-ce que la synchronie ?
Fait d’associer un nom à un objet et de les présenter de manière synchrone.
141
Qu’est-ce qu’on peut dire sur l’attention conjointe et l’acquisition du langage ?
L’attention conjointe favorise l’acquisition du langage. L’enfant est capable d’associer l’objet quand il a été référencé. Cela facilite les correspondances mots/objet.
142
En quoi la syntaxe aide à découvrir le sens des mots ?
Permet de comprendre l’interprétation du sens des mots. Faire la différence par exemple, entre un mot qui serait un objet et un mot qui serait un verbe.
Tu vois le modi par terre ?
Tu vois ! Il modi par terre !
143
Qu’est-ce que la prosodie phrasale ?
144
Quels sont les deux indices importants pour la syntaxe ?
La prosodie phrasale
Les mots et morphèmes grammaticaux
145
Qu’est-ce que l’on observe dans une expérience où on va utiliser un même mot pour décrire différentes actions ?
Quand est considéré par un verbe par le nourrisson, il ne peut pas l’utiliser le faire correspondre comme deux actions différentes. Il a compris que le verbe est associé à une action.
Donc les nourrissons de 18 mois peuvent utiliser la prosodie phrasale pour guider leur analyse syntaxique et apprendre le sens de nouveaux mots (verbes et noms)
146
Chronologie des acquisitions du langage de 0 à 3 ans.
2 mois : catégorisation des phonèmes
5-9 mois : sensibilisation au rythme à la prosodie
12-14 mois : identification de la forme et de la catégorie des mots
24-36 mois : identifiant béatification des catégories syntaxico semantique.
Traitement de la parole
Traitement lexical
Traitement syntaxique
147
Que peut-on dire sur la vocalisation et quelles sont les différentes étapes de développement ?
Tous les nourrissons sont capables de vocaliser à la naissance.
La séquence de développement des vocalisation est prédictible :
Vocalisation réflexe–babillage rudimentaire–babillage canonique
148
Que peut-on dire des vocalisation réflexes ?
Entre 0 et 2 mois.
Les nourrissons regarde et écoute. Ils peuvent initier certains mouvements de bouche (tirer la langue, et étirer les lèvres).
Ils peuvent produire certains éléments comme des cris et des pleurs, mais ce sont son produit sous la contrainte physiologique du conduit vocale. Ce ne sont pas encore des sons articulés.
149
Que peut-on dire des productions du bébé durant la période de vocalisation réflexe ?
Les cris et les pleurs sont associés à des besoins et les productions se servent à traduire l’état physiologique du nouveau-né (faim, douleur, fatigue). ll comprend qu’il peut communiquer comme ça avec son entourage et le renforcement social que font les parents augmentent le taux de vocalisation du bébé.
150
Que peut-on dire sur la période de babillage rudimentaire ?
De 2 à 7 mois.
Les bébés produisent des sons qui ressemblent plus à des voyelles. Ses voyelles sont proches des sons qu’on peut entendre chez l’adulte et ils vont imiter.
Ils vont commencer à s’amuser avec leur appareil phonatoire = activité phonatoire ludique = il s’amuse à produire des sons sans réelle signification (gazouillis, arreuuu).
151
Quelles sont les différentes étapes au sein du babillage rudimentaire ?
1-2 mois : nourrissons produit une phonation continue sans articulation.
2-3 mois : il peut interrompre sa phonation au cours d’un cycle. Première trace de contrôle.
5-6 mois : début de la maîtrise de la phonation. Il peut moduler sa voix avec des cris graves ou aiguë, des hurlements, des murmures.
6 mois : apparition des premières syllabes.
7 mois : production et répétition de syllabes simple, identiques, nettes et bien articulées.
10 : diversification du babillage et constance du répertoire.
152
Que peut-on dire sur le babillage canonique varié ?
7-11 mois.
Le nourrisson va utiliser des soins particuliers pour certaines situations. Il va aussi utiliser des gestes pour communiquer.
Ces gestes sont communicatifs conventionnel, car les personnes qui font partie de son groupe les reconnaissent et connaissent la signification.
153
Que peut-on dire sur les interactions lors du babillage canonique varié ?
L’adulte va interpréter les comportements de l’enfant, ce qui permet l’élaboration des codes de la communication verbale et non verbale.
Le babillage n’est pas une activité inorganisé. Ce sont les prémices du développement du langage et ça à une utilité pour exercer la parole.
154
Est-ce que les nourrissons pleurent dans leur langue ?
Les nourrissons allemands et Français ne réalisent pas de la même manière, les cris sont orientés par la langue maternelle, donc les nouveau-né pleurent dans leur langue.
155
Qu’est-ce que l’on observe, lorsque l’on compare les pleures de nourrissons de 6, 8 et 10 mois qui ont des langues différentes ?
Vers 8 mois, on peut distinguer les sons émis en fonction du langage maternel.
L’environnement acoustique du nourrisson structure son espace de production de son.
156
Qu’est-ce que l’on remarque, lorsque l’on observe le babillage des enfants sourds ?
Jusqu’à l’âge de 6 mois, les nourrissons sourd, vocalisent comme les nourrissons entendants.
Entre 6 et 8 mois, le répertoire consonantique est moins étendu et moins varié.
Entre 11 et 25 mois, il y a une entrée tardive dans le stade du babillage canonique.
157
Comment expliquer une différence de babillage chez les enfants, sourds par rapport aux enfants entendants ?
Ils n’entendent pas et ne peuvent pas améliorer leur production. La privation auditive affecte les babillage au niveau significatif et qualitatif.
Les productions vocale et babillages peuvent être des signes avertisseurs d’un problème d’audition.
158
Comment fonctionne la langue des signes ?
Grâce a une succession de schérèmes (localisation spatiale de la main par rapport au corps). Ces chérèmes se combinent pour former de nouveaux signes.
159
Est-ce que l’activité des nourrissons exposé à la langue des signes est différente de celle des nourrissons exposé au langage oral ?
Les nourrissons sourds produisent un babillage manuel. Le babillage manuel s’apparente à la production que l’on retrouve chez les nourrissons qui entendent.
Montre une prédisposition pour détecter les patients spécifiques d’une langue.
160
Babillage et spécialisation hémisphérique.
Hémisphère gauche : impliqué dans le babillage.
Hémisphère droit : impliqué dans le sourire et les éléments affectifs.
161
Description de la période linguistique.
Entre 12 et 18 mois.
Production de premier mot.
Acquisition du vocabulaire : extension du lexique.
Début des premières phrases : organisation syntaxique.
162
Que peut-on dire à propos des premiers mots ?
Entre 12 et 14 mois.
L’enfant se focalise sur le caractère référentiel des mots et pas sur les détails phonétiques, c’est pour ça qu’on observe des erreurs.
163
Quelles sont les différentes erreurs systématiques que l’on observe lors de premières production de mots du bébé ?
Omission : consonne ou syllabes. Il va dire ké au lieu de clé.
Assimilation : il va dire gago au lieu de gâteau.
Duplication : toto au lieu de auto.
Substitution : il remplace un phonème les courses non acquis pour un phonème plus facile. Ati au lieu de assis.
164
Qu’est-ce qu’une holophrase ?
Lors de la période des premiers mots, c’est ce que l’on observe lorsque l’enfant utilise un mot comme une phrase entière.
Il va dire balle, et selon la façon dont il le dit, les parents vont comprendre si il veut qu’on regarde la balle qu’on donne la balle etc.
165
Pourquoi y a-t-il un décalage entre le vocabulaire réceptif et le vocabulaire productif ?
Les nourrissons comprennent les mots avant de pouvoir les produire.
Le vocabulaire augmente lentement jusqu’à l’âge de 18 mois.
Entre 18 et 20 mois, il y a une explosion lexicale. Le développement du langage n’est pas linéaire.
166
Que peut-on dire à propos de la composition lexique ?
La composition du lexique varie de manière importante en fonction des différents rythmes de développement et des différentes nationalités.
Les enfants américains se souviendront mieux du nom des personnes et des termes de bienvenue
Les enfants français se souviendront mieux des termes qui se rapportent à la nourriture etc.
167
Qu’est-ce qui prédomine dans la composition du lexique ?
Les noms, verbes et les mots grammaticaux sont mieux retenus
168
Comment expliquer que les enfants se souviennent mieux des noms, verbes, et mots grammaticaux ?
Ils identifient les objets et créer une relation entre le mot et l’objet.
Les facteurs prosodiques et syntaxiques rendent les noms plus saillant.
169
Par quoi se caractérise la période linguistique ?
Augmentation de la taille du vocabulaire.
Évolution du sens des mots.
170
Que peut-on dire de la période morpho syntaxique ?
Arrive à la fin de la deuxième année. L’enfant fait les premières combinaisons de mots.
171
Conclusion.
Le développement engagé se fait grâce a une capacité particulière du cerveau (biologique) et grâce à un input langage adapté (culturel). Le développement du langage n’est pas indépendant et dépend aussi du développement des interactions sociales et de la cognition.
Tous ces facteurs s’influencent mutuellement.
172
Balage rudimentaire : 1 à 2 mois
Phonation continue, pas d’articulation.
173
Babillage rudimentaire : 2 à 3 mois.
Peut interrompre phonation (1er contrôle)
174
Babillage rudimentaire : 5-6 mois.
Peut moduler phonation (Fort, bas, grave, aiguë)
175
Babillage rudimentaire : 6 mois.
Première syllabe.
176
Babillage rudimentaire : 7 mois
Produits/répète syllabes simple/identique/nette.
177
Quels sont les trois étapes d’acquisition du langage de 0 à 3 ans.
Traitement de la parole.
Traitement lexical.
Traitement syntaxique.
178
Qu’est-ce qui rentre dans le traitement de la parole ?
Catégorisation des phonèmes à 2 mois.
Sensibilité au rythme et à la prosodie entre 5 et 9 mois.
179
Qu’est-ce qui rentre dans le traitement lexical ?
Identifie les formes/catégorie de mots entre 12 et 14 mois.
180
Qu’est-ce qui rentre dans le traitement syntaxique ?
Identifie les catégories syntaxico sémantiques entre 24 et 36 mois.
181
Erreur d’omission.
Omission de consonne ou de syllabes. Ké pour clé.
182
Erreur d’assimilation.
Gago pour gâteau
183
Erreur de duplication.
Toto pour auto.
184
Erreur de substitution.
Remplace un phonème non acquis pour un phonème plus simple. Ati pour assis.
