Sémiologie psychanalytique CM Flashcards
(121 cards)
1
Q
Combien y a-t-il de famille de malade psychiatrique en Europe ?
A
25 millions.
2
Q
Qu’est-ce que la proximologie ?
A
C’est la science du proche. Le proche devient un aidant familial, un partenaire de soins.
3
Q
Qu’est-ce que le concept de family caregiver ?
A
C’est l’idée que les proches des malades deviennent à leur tour des aidants.
4
Q
Qu’est-ce que le Trialogue ?
A
C’est l’idée d’une thérapie dans laquelle le soin psychiatrique passe par un dialogue entre le patient, les proches et le médecin.
5
Q
En quoi consiste le mouvement américain de rétablissement (recovery) ?
A
C’est un mouvement dans lequel on part du principe que le patient et celui qui connaît le mieux sa maladie, et qu’il pourra ensuite avec sa famille et aider d’autres patients malades.
6
Q
Qu’est-ce que la psychopathologie ?
A
Étude du fonctionnement mental normal et pathologique.
7
Q
Qu’est-ce que la décompensation ?
A
Il s’agit d’une rupture entre l’équilibre de la personne qui va produire des symptômes morbides.
Un sujet peut récupérer sa structure mentale originelle.
8
Q
Qu’est-ce que la sémiologie ?
A
C’est l’analyse des signes et symptômes pathologique
9
Q
Qu’est-ce que la psychologie pathologie étudie ?
A
Elle étudie les troubles du fonctionnement mental.
10
Q
Quel est l’outil principal de la psychologie clinique ?
A
L’écoute.
11
Q
Qu’est-ce qu’une anamnèse ?
A
C’est l’histoire de vie du patient et l’histoire du développement de sa maladie.
12
Q
Que permet l’anamnèse ?
A
Elle permet d’obtenir une catamnèse. C’est-à-dire une compréhension longitudinale du développement du trouble.
13
Q
À quelle question répond la sémiologie ?
A
Que se passe-t-il ?
14
Q
À quelle question répond la pathogénie ?
A
Comment est-ce arrivé ?
15
Q
À quelle question répond l’étiologie ?
A
Pourquoi, d’où vient le symptôme ?
16
Q
Que peut-on dire à propos d’un symptôme ?
A
C’est quelque chose de subjectif, car perçu par le sujet. C’est la chose dont il se plaint. Exemple : j’entends des voix.
17
Q
Que fait la sémiologie avec les symptômes ?
A
La sémiologie décrit les symptômes et les regroupent ensemble sous forme de syndrome.
18
Q
Quelle est la différence entre signe et symptômes ?
A
Le symptôme est subjectif. Il est perçu par le patient et il s’en plaint. Ex : je n’arrive pas à dormir.
Le signe est plus objectif. Il correspond à une définition partagée par tous les experts. Ex : insomnie, hallucinations auditives.
19
Q
Qu’est-ce qu’un syndrome ?
A
C’est une constellation de signes et de symptômes. C’est un regroupement de symptômes morbides qui peuvent être produit par des causes différentes.
20
Q
Qu’est-ce que la nosologie ?
A
Ensemble des connaissances d’une époque sur les maladies.
21
Q
Qu’est-ce qu’une nosographie ?
A
Il s’agit d’une classification qui nous permet de décrire les maladies.
22
Q
À partir de quand considère-on qu’on est dans le pathologique ?
A
On considère qu’on est dans le pathologie à partir du moment où il y a une souffrance pour l’individu, un danger pour la société.
23
Q
Que dit Jean Bergeret ?
A
Il nous explique que chaque individu a une structure de personnalité, sauf les borderline. C’est cette structure qui va s’exprimer lors de la décompensation.
24
Q
Qu’est-ce que la psychiatrie ?
A
Discipline médicale qui tente de diagnostiquer/soigner les malades mentaux.
25
Pourquoi est-il nécessaire pour un psychologue d’avoir des connaissances médicales ?
Les troubles psychologiques peuvent aussi être organique. C’est le cas des troubles sexuels ou les aspects organiques sont fréquents.
26
À qui s’adresse la psychologie comment est-ce que ça fonctionne ?
S’adresse aux personnes malades et non malades.
Apo, outil principal, l’écoute. Le patient expose son trouble en entretien.
27
En quoi consiste le secret professionnel partagé ?
C’est un partage de données intimes sur un patient avec tous les professionnels qui le suivent.
28
Quelle est la différence entre le signe et le symptôme ?
Le symptôme est subjectif, il est perçu par le patient et c’est ce dont il se plaint.
Le signe est plus objectif objectif, il s’agit d’une définition partagée par une communauté.
29
Sur quel modèle la psychologie est la psychanalyse s’appuie-t-il ?
Sur le modèle pathogénie et éthologique.
30
Qu’est-ce qu’une anosognosie ?
Lorsqu’un patient n’a pas conscience, conscience du fait d’être malade.
31
Quels sont les deux types de classification dont on dispose ?
La CIM et le DSM.
32
Description de la CIM.
Classification internationale des maladies établies par l’OMS.
Fondée sur une approche dimensionnelle.
Psychopathologie à une dimension statistique.
Manifestation psy psychiatrique sont détaché du contexte et pas inclues dans une histoire.
33
Qu’est-ce que l’approche dimensionnel ?
Idée qu’il y a une continuité entre le normal et le pathologique et une continuité entre les phases de compensation et de décompensation.
34
Qu’est-ce que l’approche catégorisationelle ?
Le normal et le le pathologique sont deux entités distinctes. Et on fait un saut entre la normalité et le pathologique il n’y a pas de continuum donc on est où on est pas.
35
Qu’est-ce que la CFTM-R ?
Publié en 2015.
C’est la classification française des troubles mentaux révisée qui permet le transcodage de la CIM10.
Permet de repérer les manifestations psychiatriques chez l’enfant.
36
En quoi consiste l’approche catégorie, qu’est-ce qu’elle dit ?
Idée qu’il y aurait un saut entre entre la normalité et l’entité pathologique. Il n’y a pas de continuum on est malade ou on l’est pas.
37
Description du DSM.
Les DSM arrivent dans un contexte de guerre.
Ce sont les premiers manuels de psychiatrie internationaux.
Ils sont politiquement corrects.
L’étiologie n’est pas évoquée si elle est hypothétique.
38
Quelle est la date de publication du DSM V ?
En 2013, aux États-Unis, et traduit en français en 2015.
39
Comment peut-on qualifier l’évaluation diagnostique du DSM ?
Elle est Multi axiale avec cinq grandes axes.
40
Quels sont les 5 grands axes du DSM ?
Syndrome clinique
Troubles du développement et de la personnalité
Troubles et affection psychique
Sévérité des facteurs de stress psycho sociaux
Niveau d’adaptation et de fonctionnement le plus élevé durant l’année écoulée.
41
Le DSM I et le DSM II se situe dans une perspective…
Psycho dynamique et psychanalytique.
42
En quoi le DSM III est-il différent des précédents ?
Il refuse des hypothèses sur les causes non démontré.
Il refuse de décrire des maladies mentales, mais décrit plutôt des symptômes ou un ensemble de comportement cliniquement significatif.
43
3 Points important à savoir sur le DSM.
A théorique
A descriptif
Relève de l’empirisme
Il promet une psychiatrie biologique, qui peut être soigné par la chimiothérapie et des résultats statistiques.
44
À propos de l’axe 5 dans le DSM, que peut-on dire ?
Cet axe s’intéresse au niveau d’adaptation et de fonctionnement. Il est évalué grâce à une échelle globale de fonctionnement EGF qui va de 1 à 90.
On attribue ensuite à chaque syndrome un score alphanumérique qui nous donne un diagnostic.
45
Quels sont les points positifs du DSM IV ?
Il est fiable (pas de différence de diagnostic entre les différents observateurs).
Il est valide (le bon diagnostic est posé).
Les cliniciens sont d’accord sur la valeur diagnostique des symptômes.
46
Quels sont les points faibles du DSM IV ?
Il est descriptif
Il ne fait pas d’hypothèse sur l’étiologie des troubles
47
Quels sont les 4 troubles que l’on distingue dans le DSM IV ?
Troubles psychotiques
Troubles névrotiques
Troubles fonctionnels
Troubles organiques
48
Troubles psychotiques dans le DSM, définition.
Perte du sens de la réalité avec idées délirante et hallucinations.
49
Troubles névrotique dans le DSM, définition.
Basé sur des conflits intra psychiques qui inhibent les relations sociales.
50
Troubles fonctionnels dans le DSM, définition.
Troubles de la personnalité sans lésion/étiologique connue.
51
Trouble organique dans le DSM, définition.
Dû à un agent spécifique, ils aboutissent à une modification structurelle, associé à des troubles des fonctions cognitives.
52
La psychopathologie et la psychiatrie ont le même champ d’études, mais des objectifs différents, lesquels sont-ils ?
La psychopathologie a pour but la compréhension et la connaissance.
La psychiatrie a pour objectif la thérapie, la réadaptation et la prophylaxie.
53
À propos de Emminghaus…
En 1878, il parle de psycho psychopathologie pour parler de psychiatrie clinique.
54
À propos de Jaspers…
En 1913, il explique dans psychopathologie générale qu’elle englobe l’étude psychologique de la maladie mentale et des dysfonctionnements des sujets réputés normaux.
55
Comment peut-on qualifier la vie en psychiatrie ?
On la qualifie comme une perte de chance.
56
Pourquoi la vie en psychiatrie est une perte de chance ?
Les traitements sont lourd et diminue l’espérance de vie.
Les patients fument et le taux de cancer est élevé.
Les appartements thérapeutiques sont parfois parfois compliqué à mettre en place.
On utilise l’art thérapie la musicothérapie pour aider les patients à aller mieux
57
Quelle est la différence entre la méthode clinique et la méthode expérimentale ?
En clinique, on essaye de comprendre les sujets dans une situation globale où ils sont impliqués et pas dans un laboratoire.
58
Quels sont les quatre paramètres à prendre en compte dans un trouble mental ?
Le tableau clinique
L’évolution
L’étiologie
Le traitement ou épreuve par le traitement
59
En quoi consiste le paramètre du tableau clinique du patient ?
On regarde le sujet son physique, ses vêtements. On fait attention à l’autre. Est-ce qu’il nous regarde voir comment il nous répond voir comment il se comporte.
60
Que fait-on lors de l’entretien clinique ?
Anamnèse et Catamnèse
Symptômes
Syndrome
61
Quelle est la différence entre symptômes et syndrome ?
Symptômes : manifestation de surface
Syndrome : groupe de manifestations morbides.
62
Dans l’évolution de la maladie, à quoi s’intéresse-t-on ?
Aux prémices et au prodrome.
63
Les prémices d’une maladie c’est quoi ?
Ce sont les symptômes qui débutent dans la maladie.
64
Les prodromes dans une maladie c’est quoi ?
Premier signe d’une crise ou la personne ressent elle-même les signes. Mode d’entrée dans la maladie.
65
Qu’est-ce que l’éthologie ?
Il s’agit des connaissances actuelles que l’on a qui expliquent l’entrée dans une maladie.
66
Qu’est-ce qu’un signe pathognomonique ?
C’est un signe qui suffit à lui seul, à établir un diagnostic.
67
Est-ce que l’on peut faire un diagnostic sur la base d’un signe observé ?
Non, car un signe correspond très rarement à une maladie particulière particulière.
68
Avant de traiter quelqu’un, quels sont les deux types de diagnostic que l’on fait ?
Un Diagnostic des éléments.
Un Diagnostic différentiel.
69
Que permet le diagnostic des éléments ?
Il permet de rassembler des éléments pour conclure à une entité pathologique.
70
Que permet le diagnostic différentiel ?
Il permet de comparer deux diagnostiques qui ont des symptômes communs.
(L’âge, l’histoire du patient, sa capacité à supporter ou interpréter, les troubles vont nous aider à trancher entre les différents diagnostics possibles).
71
Quand le patient arrive chez nous, qu’est-ce que l’on doit observer ?
Les fonctions intellectuelles supérieurs.
Le fonctionnement de la pensée.
L’activité psychomotrice.
L’état émotionnel.
L’activité perceptive.
Les conduites instinctives et sociales.
Les modalités de la relation psychologue, patient.
72
Les fonctions intellectuelles supérieurs c’est quoi ?
Englobe la mémoire, le langage, l’imagination, le raisonnement, l’attention…
73
Le fonctionnement de la pensée, c’est quoi ?
On s’intéresse aux troubles du cours, de la pensée et de son contenu.
74
Quand on s’intéresse à l’état émotionnel du patient. À quoi fait-on attention ?
Aux troubles de l’affectivité, de l’humeur, de la conscience de soi, de l’environnement.
75
À propos des activités perceptives du patient, à quoi fait-on attention en tant que psy ?
À la déréalisation, aux illusions, aux hallucinations, au syndrome automatisation mentale et aux variations de l’acuité perceptive.
76
À propos des conduites instinctive et sociales, à quoi le psychologue fait-il attention ?
À l’alimentation, au sommeil, au contrôle des sphincter, au comportement sexuel et au conduite social.
77
Amnésie antérograde, définition.
Amnésie de fixation
Oubli à mesure des nouveaux faits depuis le début du trouble
Amnésie à court terme.
78
Amnésie rétrograde, définition.
Amnésie d’évocation.
Amnésie des souvenirs antérieurs au début du trouble.
Le patient oublie tous les souvenirs importants, et oublie tout ce qui est au moyen et long terme.
79
Amnésie antéro rétrograde, définition.
Amnésie complète, mais les souvenirs les plus anciens résistent le plus longtemps (type Alzheimer).
80
Dysmnésie, définition.
Oublie de certains noms et de certains souvenirs.
81
Dans la névrose, quel type d’amnésie retrouve-t-on ?
L’amnésie élective.
82
Dans l’hystérie, quel type d’amnésie retrouve-t-on ?
L’amnésie paradoxale.
83
Description de l’amnésie paradoxale.
Amnésie que l’on retrouve dans l’hystérie.
Porte sur un fait précis
Mécanisme de défense qui s’oppose au retour du souvenir.
Amnésie inconsciente.
84
Description de l’amnésie lacunaire.
S’observe après un traumatisme crânien, crise d’épilepsie, crise émotionnelle.
Amnésie qui porte sur une période qui suit l’évènement.
Exemple : un trou de mémoire mémoire, suite à un traumatisme crânien.
85
Paramnésie, définition.
Fausse reconnaissance et faux souvenirs.
86
Description du syndrome de Korsakoff.
Constellation de symptômes visibles chez les alcooliques.
87
Quels sont les 2 troubles de l’articulation ?
La dysarthrie et le bégaiement.
88
Description de la dysarthrie.
Touche l’articulation des mots. Souvent observée chez les alcooliques.
89
Description du bégaiement.
Touche le rythme du discours.
90
Description d’une aphasie.
Regroupe toutes les difficultés d’expression et de compréhension du langage.
91
Description d’une apraxie.
Perte de la compréhension de l’usage des objets usuels.
92
Description de l’agnosie.
Troubles de la reconnaissance des objets.
93
Description de l’acalculie.
Perte de la reconnaissance des chiffres et des opérations.
94
Description du mutisme.
Refus absolu de parler.
On retrouve ça dans la schizophrénie grave et dans l’hystérie.
95
Description de la logorrhée.
Flot accéléré et intarissable de paroles.
96
Description de la verbigération.
Dévidage automatique de mots et de phrases et répétition.
On retrouve ça dans les états démentiels.
97
Description de la palilalie.
Répétition incoercible de mots et de phrase, directement après les avoir dit. Involontaire et compulsif.
On retrouve ça dans les états démentiel, notamment avec la maladie maladie de Parkinson.
98
Description de l’écholalie.
Répétition des propos de l’interlocuteur.
On retrouve ça dans les états démentiel et dans la débilité.
99
Description de néologisme.
Création de nouveaux mots.
On retrouve ça dans la schizophrénie.
100
Comment est l’imagination d’un mythomane ?
Imagination vive et prolixe avec des délires d’imagination.
La personne sera sûre d’elle et convaincante.
101
Lorsque l’on s’intéresse au raisonnement, qu’est-ce qu’on le regarde ?
Si les altérations sont passagère ou définitive.
Si il y a des distorsion du raisonnement.
102
Quels sont les trois types de distorsion du raisonnement que l’on observe ?
Rationalisme morbide.
Interprétation.
Fausseté.
103
Raisonnement : qu’est-ce que le rationalisme morbide ?
Pseudo logique souvent observé lors des tests de Rorschach
104
Raisonnement : interprétation.
Jugement faux à partir d’une perception exacte.
105
Raisonnement : fausseté
Jugement juste à partir d’un postulat inexact.
106
Quand est-ce que la vigilance est-elle altéré ?
Vigilance, altéré dans l’obnubilation des syndromes confusionnels et oniroide.
107
Parmi les troubles de l’attention, qu’est-ce que l’on observe ?
Abolition de l’attention
Diminution de l’attention
Exagération de l’attention
108
Bradypsychie, définition.
Ralentissement du cours de la pensée.
109
Tachypsychie définition.
Accélération du rythme de la pensée.
110
Disgression, définition.
Aller retour de la pensée.
111
Diffluence, définition.
Discours qui se répondent tous les sens.
112
Barrage de la pensée, définition.
Arrêt suivi d’une reprise brutale du discours, sans émotion apparente.
113
Fading mental, définition.
Ralentissement progressive du débit de la pensée avec un détachement affectif.
114
Quelles sont les différents troubles du contenu de la pensée ?
Phobie.
Obsession.
Idée fixe/délirante.
Pensée dérélle(modifications de la réalité)
115
Dans l’examen de l’activité psychomotrice, à quoi est-ce qu’on s’intéresse ?
À l’agitation et à l’excitation psychomotrice.
116
Activité motrices : impulsion.
Actes accomplis brutalement qui semblent échapper à la volonté (raptus).
117
Définition de la para kinésie.
Mouvement anormaux qui parasitent le malade (stéréotype, tic).
118
Définition de la dyskinésie
Mouvement choréïque (danse).
119
Définition des TICS
Mouvement impérieux/répété/à intervalle régulier.
120
Définition de l’inhibition psychomotrice.
Ralentissement/suspension de l’activité psychomotrice.
121
Définition de la catalepsie.
Capacité à maintenir les attitudes spontanées ou les attitudes imposées par l’expérimentateur.
