Développement socioaffectif Flashcards

1
Q

Quel est le rôle de l’ergothérapeute au regard de la qualité des interactions parent-enfant ?

A
  • Bien comprendre le processus d’attachement entre le parent et l’enfant
  • Éducation aux parents sur le développement et le style de communication de l’enfant
  • Aider les parents à trouver des solutions aux problèmes qui entravent la formation d’un attachement fort
  • Identifier les causes de stress dans leurs routines quotidiennes et hebdomadaires et structurer les solutions
  • Prioriser les objectifs
  • Collaborer
  • Aider à faire des choix pour améliorer la qualité de vie et les relations familiales
  • Organiser leur routine pour intégrer des moments d’interaction parent-enfant
  • Activités de groupe
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2
Q

Expliquer l’importance de la qualité des interactions parent-enfant en lien avec le développement et la participation de l’enfant.

A

Une relation parent-enfant solide est importante pour un développement psychosocial sain, et un attachement affectif est essentiel pour un développement sain.

Ce dernier survient lorsque le soignant et l’enfant interagissent constamment d’une façon à ce que l’enfant développe la confiance que ses besoins sont comblés, qu’il est en sécurité et qu’on prend soins de lui.

La qualité d’un l’attachement précoce influence la capacité de l’enfant à former des relations plus tard dans sa vie.

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3
Q

Décrire brièvement le développement de l’apprentissage des interactions sociales chez un enfant.

A

Les premières expériences d’apprentissage sur les interactions sociales chez l’enfant ont lieu lorsque l’enfant attend une attention positive et l’approbation de ses parents lorsqu’il en cherche, résultat d’une interaction parent-enfant forte, régulière, consistante et positive.

Ensuite, les enfants sont confiants que s’ils ont besoin d’aide ou de support, leurs parents seront disponibles.

Une condition de santé particulière pourrait avoir des effets sur le développement de l’enfant, perturber la façon font l’enfant répondra aux stimulations, et parfois retarder l’établissement d’une interaction parent-enfant satisfaisante. Toutefois, le développement émotif de l’enfant dépend davantage de la façon dont les parents et la famille interagissent avec lui de la condition de santé elle-même.

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4
Q

Quels sont les facteurs P-E-O pouvant faciliter ou nuire à la qualité des interactions parent-enfant ?

A

Personne:

  • Tempérament
  • Préférences de l’enfant
  • Développement affectif
  • Développement social
  • Présence d’une déficience

Environnement:

  • Interaction parent-enfant
  • Comportements parentaux
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5
Q

Quels sont les traits de tempérament (9) ?

A
  1. Niveau d’activité (énergique ou calme)
  2. Rythmicité des fonctions biologiques (sommeil, selles, alimentation)
  3. Capacité d’adaptation (facilité avec laquelle l’enfant s’ajuste à une nouvelle situation
  4. Réaction devant un nouveau stimulus (approche/retrait)
  5. Seuil de réaction (intensité nécessaire pour qu’un stimulus provoque une réponse chez l’enfant)
  6. Intensité des réactions émotionnelles (niveau d’énergie et d’intensité des émotions)
  7. Qualité générale de l’humeur (comportement prédominant)
  8. Tendance à la distraction
  9. Capacité d’attention et de persistance
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6
Q

Quels sont les 3 tendances principales de tempéraments ?

A

Tempérament facile : Tempérament vu le plus fréquemment. Ces enfants sont de bonne humeur, s’adaptent facilement et accueillent la nouveauté avec confiance et positivité. Ils dorment et mangent à des heures régulières. Ils ont donc tendance à se rapprocher du pôle positif.

Tempérament difficile : Tempérament vu chez environ 10% des enfants ayant une déficience sévère. Ces enfants réagissent vigoureusement et négativement au changement. Ils pleurent souvent, sont irritables et leurs fonctions biologiques sont moins régulières. Néanmoins, une fois adaptés à la situation, ils sont heureux.

Lent à réagir : Ces enfants témoignent d’une certaine résistance passive. Ils sont moins pires que le tempérament difficile, mais n’ont pas la souplesse du tempérament facile.

** Certains enfants ne peuvent pas être identifiés à une seule catégorie, il existe des variations selon les situations.

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7
Q

Qu’est-ce que l’attachement ?

A

L’attachement est la relation affective et réciproque entre deux personnes.

Très tôt dans sa vie, l’enfant exprime ses besoins par des pleurs et des cris. Ces comportements engendrent donc une réponse de la part des parents, et elle amène une réaction de l’enfant.

Un système mutuel d’interaction s’établit.

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8
Q

Est-ce normal qu’un enfant réagisse à la séparation de sa mère ?

A

Oui.

Il arrive que l’enfant puisse avoir peur des étrangers et réagisse à la séparation d’avec leur mère. Ces réactions sont normales et communes à de nombreux enfants, quoique leur intensité varie d’un enfant à l’autre. Plus tard dans le développement, l’enfant a assez confiance en lui pour s’aventurer en expérimenter son environnement, ce qui fait augmenter son estime de lui.

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9
Q

Qu’est-ce que permet le développement social pour un enfant ?

A

Dans son développement social, l’enfant apprend les règles de conduite en société, c’est-à-dire d’entrer en contact avec les autres, d’attendre son tour, de partager et de collaborer. Ce ne sont pas des aptitudes innées.

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10
Q

Quel est la chronologie générale du développement social ?

A

À quelques semaines de vie, le nourrisson commence à établir un premier échange avec les autres par son sourire. Il réagit aux actions des autres parce qu’il développe sa conscience des autres et son intérêt augmente.

Ensuite, il découvre les autres enfants. Il s’intéresse à leurs actions pour les observer. Le plaisir vient du seul fait d’être à côté d’eux. C’est ce qu’on appelle le jeu parallèle. Il apprend graduellement à agir de manière à pouvoir participer à leurs activités plus tard.

Ensuite, il découvre la notion de propriété (à moi), ce qui peut faire en sorte qu’il soit peu enclin à partager ses choses. Il apprend donc tranquillement les règles de vie en société ainsi que les plaisirs de l’amitié.

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11
Q

Comment la présence d’une déficience en général peut influencer la qualité des interactions parent-enfant ?

A

La présence d’une déficience peut perturber la façon dont l’enfant répond aux stimuli, et par le fait même retarder l’établissement de la relation parent-enfant.

Les signaux émis par l’enfant peuvent être difficiles à percevoir ou à cerner, et le parent peut mal les interpréter.

Malgré les efforts déployés par les parents, il est aussi possible que l’enfant ne réagisse peu ou pas aux tentatives de l’adulte (ex : mimiques).

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12
Q

Plus précisément, comment une déficience visuelle peut influencer la qualité des interactions parent-enfant ?

A
  • Devra s’appuyer sur les autres sens (toucher, odorat et adition) pour découvrir son corps et son environnement.
  • Apprentissage morcelé (n’est pas capable de faire un tout avec ce qu’il apprend)
  • Difficultés de préhension (car ne voit pas les objets alors moins tentés de les prendre et ne sait pas la forme)
  • Bruits et sons sont un point de repère.
  • Permanence de l’objet comprise plus tardivement
  • Développement moteur plus lent
  • Insécurité posturale (n’aime pas être bougé dans l’espace)
  • Son intérêt pour les enfants (qui sont imprévisibles) se développe plus tardivement

Le regard est inaccessible, donc :

  • L’enfant ne voit pas le parent, le parent ne voit pas le regard de l’enfant
  • Communication non-verbale (sourire, contact visuel) non accessible
  • Expression de l’amour doit passer par paroles et caresses prodiguées
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13
Q

Plus précisément, comment une déficience auditive peut influencer la qualité des interactions parent-enfant ?

A
  • Pour réconforter, besoin de toucher (caresse) et de solliciter la vue (expression du visage)
  • Enfant beaucoup plus sensible aux expressions faciales (moyen d’entrer en communication)
  • Bruits familiers ne pourront pas le rassurer (ex : si ferme porte chambre lors du couché, il se retrouve dans obscurité totale et n’est pas rassuré par la voix des parents ou la TV)
  • Enfants qui ont plus de difficulté à se séparer des parents
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14
Q

Plus précisément, comment une déficience intellectuelle peut influencer la qualité des interactions parent-enfant ?

A
  • Enfant se développant plus lentement
  • Les concepts et les abstractions sont difficilement accessibles
  • Préfère les activités concrètes au lieu des activités d’imagination
  • Apprends plus vite si l’activité est décortiquée et si les étapes sont expliquées unes à la fois
  • Enfant peut être curieux et spontané, exprimer du plaisir et avoir de l’initiative selon le niveau de déficience et de ses caractéristiques personnelles
  • Aime jeu action-réaction (capte attention plus longtemps)
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15
Q

Plus précisément, comment une déficience physique peut influencer la qualité des interactions parent-enfant ?

A
  • Développement moteur affecté (étapes du développement absentes ou retardées en raison tonus anormal, ce qui affecte posture, préhension, déplacement)
  • Dépendent de leur parent plus longtemps que les autres enfants
  • En raison des limitations physiques, moins d’exploration de l’environnement et moins d’expériences concrètes du monde.
  • Délai dans développement de l’imitation et de la capacité d’abstraction
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16
Q

Carte gratuite :)

A

Malgré la présence de déficience, il est important de na pas surprotéger l’enfant. Cela aurait pour effet de diminuer ses expériences et provoquer des retards dans le développement de certaines sphères qui étaient normales au départ.

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17
Q

Quelle est la définition du terme « comportement » en ergothérapie ?

A

Le terme « comportement » réfère à tout ce qu’une personne fait, incluant ce que l’on voit (ex : marcher, parler, jouer) ou ce que l’on ne voit pas (ex : penser à ce qu’on va faire, vivre une émotion ou être confus).

En ergothérapie, on adresse ces deux formes de comportements. Étant donné que l’engagement dans les occupations permettent aux enfants de se développer, on vise à travailler les problèmes de comportement qui nuisent à cet engagement.

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18
Q

Qu’est-ce qu’un comportement inadéquat ou problématique ?

A

Tout ce qui interfère avec l’engagement quotidien de l’enfant dans ses activités.

Tous les enfants, au cours de leur développement, ont des comportements inappropriés en fonction de leur âge, mais ce ne sont pas des comportements problématiques.

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19
Q

Donner des exemples de comportement problématique passif et actif.

A

Passif:

  • le retrait
  • l’évitement
  • l’inattention
  • le manque de réponse

Actif:

  • le refus direct
  • l’opposition
  • l’agressivité
  • des comportements d’automutilation
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20
Q

Quelles sont les grandes lignes de la théorie béhaviorale ?

A

Elle implique que le comportement de l’enfant se bâti selon les interactions de l’individu avec son environnement et les apprentissages qui découlent des conséquences de ces interactions.

Ainsi, un individu aura tendance à reproduire un comportement qui lui apporte du bonheur et des récompenses, et à moins faire celui dont la conséquence est moins plaisante.

21
Q

Quelles sont les composantes de la relation A-B-C dans la théorie béhaviorale classique ?

A

« A » représente l’antécédent, soit le stimulus qui précède le comportement. L’identification de l’antécédent d’un comportement peut aider à expliquer ce qui le cause. Les antécédents peuvent survenir juste avant le comportement ou être séparée par le temps. Généralement, les antécédents sont liés au contexte, soient les personnes, la pièce, les stimuli visuels ou le bruit. Sinon, on reconnaît que la demande au niveau des performances cognitives, motrices, communicationnelles ou sociales peuvent être des antécédents de certains comportements.

« B » représente le comportement en soi. Il inclut 3 caractéristiques primaires : la forme, la fréquence et la durée. Chacune de ces caractéristiques devrait être inclue dans le développement des objectifs et dans la description des comportements jugés problématiques.

« C » représente les conséquences qui suivent le comportement et qui finissent par renforcer ou diminuer le comportement. Généralement, les conséquences arrivent directement après l’action et elles influencent les probabilités de répéter ou non le comportement dans le futur. Les conséquences communes sont le contact visuel, les interactions verbales, un engagement physique, un retrait d’une situation ou l’empêchement d’avoir un objet ou un événement désiré.

22
Q

Quels sont les 4 buts principaux d’un comportement inapproprié ?

A
  • Obtenir un objet ou un événement désiré
  • Éviter une situation
  • S’échapper d’un objet, d’un événement ou une demande indésirée
  • Fonctions sensorielles
23
Q

Par quoi sont influencés les 4 buts principaux d’un comportement inapproprié ?

A

Ces 4 buts sont influencés par une gamme de facteurs internes ou externes. Les facteurs internes émergent d’un manque d’habiletés ou de capacités à performer de manière désirée, et les facteurs externes sont hors de contrôle de l’enfant.

Facteurs internes:

  • Désir de contrôle
  • Fatigue
  • Maladie
  • Communication inefficace
  • Douleur
  • Régulation émotionnelle pauvre
  • Auto-régulation pauvre
  • Traitement sensoriel pauvre

Facteurs externes:

  • Tâche demandant plus que le niveau d’habileté
  • Changement dans l’horaire
  • Personne non familière
  • Endroit non familier
24
Q

Qu’est-ce qu’une intervention préventive (antecedent interventions) en matière de comportement et donner des exemples ?

A

Les interventions préventives sont utilisées pour réduire un comportement inadéquat ou pour promouvoir un comportement désiré. En modifiant l’environnement de l’enfant qui font en sortes que le comportement inadéquat est maintenu, celui-ci peut être évité avant qu’il ne survienne, permettant ainsi à la l’enfant de passer plus de temps dans un comportement fonctionnel et désiré.

Les interventions individuelles se basent sur l’analyse des variables de la relation A-B-C afin d’identifier et de cibler les éléments à réduire ou retirer pour que le comportement inadéquat soit moins fréquent.

Functionnal Communcation Training (FCT) : Enseigner des stratégies spécifiques de communication qui permettent à l’enfant d’obtenir les mêmes résultats que s’il fait un comportement non désiré.

Pivotal Response Training: Le concept d’un comportement pivot permet de reconnaître que certains comportements sont nécessaires au succès dans la vie de tous les jours. Les comportements pivots influencent positivement plusieurs situations et permettent à l’enfant de se mettre dans des contextes d’apprentissage ou de participation sociale. Les enfants se font donc enseigner ces comportements afin que les comportements inadéquats ne soient plus nécessaires pour arriver au résultat désiré.

Modifications environnementales spécifiques: Plusieurs stratégies préventives utilisent la modification de certains aspects de l’environnement en tant que partie centrale de l’intervention. Toutes ces méthodes servent à prévenir les comportements inadaptés en retirant les éléments pouvant mener à ces comportements.

Positive Behavioral Intervention and Support (PBIS): La PBIS est une approche qui permet de gérer les comportements d’un individu ou d’un groupe en incorporant les principes de l’analyse béhaviorale des antécédents.

25
Q

Qu’est-ce qu’une intervention corrective (consequence interventions) en matière de comportement et donner des exemples ?

A

Les interventions correctives adressent les situations qui se produisent à la suite d’un comportement. Ces interventions incluent 3 méthodes primaires : la punition, l’extinction et le renforcement.

Renforcement: Cette stratégie permet de renforcer un comportement désiré et diminue un comportement non-désiré. Un renforcement autant positif que négatif peut permettre d’améliorer le comportement de l’enfant. Le renforcement positif implique d’ajouter quelque chose de plaisant pour augmenter la survenue du comportement (ex : un objet préféré). Le renforcement négatif, quant à lui, implique de retirer quelque chose de non-plaisant à l’enfant afin d’améliorer le comportement (ex : l’enfant peut se retirer de table après avoir mangé 2 bouchées).

Méthodes de contingence: Ces méthodes sont un groupe d’interventions correctives qui implantent de façon proactive une relation réponse-conséquence (si l’enfant fait une action X, il se passe Y) qui permet d’obtenir un comportement désiré (ex: donner un jeton). Ces méthodes sont basées sur les principes d’offrir une récompense après avoir fait une action.

26
Q

Comment les interventions comportementales peuvent s’intégrer dans une approche ergothérapique holistique ?

A

Les enfants ayant des problèmes de comportements pourraient voir leur engagement limité, ce qui affecte du même coup de développement de l’apprentissage et des habiletés.

L’ergothérapeute intervient directement sur les habiletés de l’enfant afin de promouvoir un engagement occupationnel et d’individualiser les attentes de performance.

Une intervention individualisée en fonction des intérêts de l’enfant augmente sa motivation et permet un comportement plus adapté.

27
Q

Quelles sont les stratégies pour favoriser un travail collaboratif efficace dans la gestion de comportements chez un ou des enfants ?

A

Tous les professionnels faisant partie de l’équipe autour de l’enfant vont adresser ces problèmes dans leurs interventions respectives.

une approche cohérente se doit d’être implantée par tous les membres de l’équipe pour offrir le meilleur support pour l’enfant.

Stratégies d’une collaboration efficace:

  • Établir un rapport en respectant la connaissance et la contribution des pairs
  • Démontrer du respect lorsqu’un désaccord survient
  • Chercher un terrain commun en apprenant les rôles des autres professionnels
  • Éduquer les autres à propos de la valeur et l’importance de son champ de pratique
  • Favoriser l’unicité en offrant des services fidèles et en bâtissant la confiance avec les autres professionnels
  • Gagner confiance en comprenant et en articulant les évidences de nos interventions
  • Identifier le rôle de chaque professionnel de manière à définir la valeur et la contribution de chacun au sein de l’équipe
  • Prendre un approche proactive orientée vers la résolution de problème lorsqu’un conflit émerge
28
Q

Quels sont les moyens d’intervention appropriés pour améliorer la qualité des interactions parent-enfant ?

A

Activité de groupe parent-enfant:
C’est un groupe multifamilial dans lequel des activités de construction, de jeux de motricité globale ou autre sont utilisées comme un moyen concret de faire participer les membres individuels de la famille avec un autre membre. Typiquement, les activités de groupe comprennent 4 à 7 familles avec 2 leaders qui facilitent et supportent individuellement les activités parent-enfant, mais aussi les interactions de tout le groupe. La présence des autres familles durant ces activités permet à chacun d’apprendre en observant leurs interactions.

Méthode Greenspan:
L’utilisation de cette méthode se fait conjointement avec des méthodes d’intégration sensorielle pour engager un enfant ayant un trouble de développement de régulation ou multi-systémique. C’est une méthode qui permet d’expliquer comment certains facteurs constitutionnels (processus sensoriel, réactivité, tonus, planification motrice) et interactionnels (engagement parents-enfant) affectent la façon dont les enfants bougent dans les niveaux de développement émotionnel. En utilisant cette méthode, on peut considérer l’enfant est à quel niveau de développement émotionnel et l’engager dans un niveau en particulier (attention partagée et engagement, communication à deux voies, sentiments partagés, pensée émotionnelle).

Floortime: Permet une période de jeu durant laquelle le parent suit son enfant et travaille pour ouvrir et fermer des cercles de communication. Le but du parent est d’engager l’enfant et augmenter le nombre et la complexité des cercles de communication. De cette façon, des jeux sociaux plus matures et élaborés se développent.

29
Q

Quelles sont les interventions possibles pour améliorer les habiletés sociales des enfants ?

A
  • Coaching social
  • Intervention de développement des relations
  • Analyse appliquée du comportement
  • Early Start Denver Model
  • Programme pour l’éducation et l’enrichissement des habiletés relationnelles (PEERS)
  • The Alert Program
  • Social Thinking
  • Zones of regulation
  • Interventions informatiques et robotiques
  • Modélisation par video
  • Script social
  • Power Cards
  • Social Stories
  • Cercles privés
  • Mindreading
  • Charades des émotions
  • Détective-Vidéo
30
Q

Quelles stratégies d’autorégulation peuvent aider les enfants ayant des difficultés socio-affectives ?

A

Réévaluation cognitive: Modifier cognitivement la trajectoire des réponses émotionnelles d’une personne en réinterprétant la signification du stimulus émotionnel.

Pleine conscience: Implique le développement de la conscience par la pratique intentionnelle d’une attention soutenue et sans jugement à l’expérience du moment présent.

Thermomètre de stress: Les balances et les thermomètres peuvent aider les enfants et les adolescents ayant un TSA, un déficit intellectuel, de l’anxiété, des troubles de l’humeur ou un trouble oppositionnel avec provocation à reconnaître, quantifier et décrire les différents niveaux de leurs émotions et de leurs comportements. Cela peut les aider à participer à des activités sociales.

Échelle incroyable à 5 points: Organise les comportements tels que le volume de la voix, les comportements amicaux ou les sentiments le long d’un continuum en 5 points. Elle peut être utilisée avec les enfants pour comprendre l’impact social de leur comportement, pour réguler leurs réponses et pour se calmer en cas de sur-réponse. On l’utilise pour quantifier le comportement et pour donner à l’enfant un moyen de communiquer sur le comportement de manière quantifiable.

31
Q

Décrire ce qu’est le modèle DIR/Floortime.

A

Le modèle DIR/Floortime est une approche développementale systématique, intensive et individuelle qui vise à aider un enfant à progresser dans sa séquence développementale.

Cette approche ramène l’enfant aux étapes développementales importantes qu’il a manqué et recommence le processus développemental à partir de ce point. En travaillant intensivement avec les parents et le thérapeute, l’enfant franchit les échelons du processus développemental normal, une étape à la fois, de manière à acquérir les habiletés qu’il n’a pas développé.

Ce modèle vise donc à développer des capacités émotionnelles, sociales et cognitives de base et aider l’enfant à maitriser les étapes charnières du développement émotionnel une par une en commençant par la première qui n’a pas été complétée/réussie.

32
Q

Quel est l’élément clé du modèle DIR/Floortime ?

A

L’élément clé de ce modèle est l’interaction parent-enfant.

33
Q

Quelles sont les 3 parties du modèle DIR/Floortime ?

A
  1. Les parents jouent avec leur enfant au sol (Floortime). Cela créé des expériences qui favorisent la maîtrise des échelons développementaux.
  2. Les thérapeutes (orthophoniste, ergothérapeute, physiothérapeute, éducatrice spécialisée, psychothérapeute) travaillent avec l’enfant en utilisant des techniques spécialisées qui permettent d’adresser les difficultés spécifiques de l’enfant et de favoriser son développement.
  3. Les parents travaillent sur leurs propres réponses et styles de relation à l’égard des différentes bornes de développement. Ceci a pour but de maximiser les interactions avec leur enfant, de créer un bon climat de support émotionnel et une croissance intellectuelle chez tous les membres de la famille

C’est à partir des jeux au sol que les habiletés seront développées.

34
Q

Concrètement, comment s’applique le modèle DIR/Floortime ?

A

L’approche consiste en des périodes de jeu parents-enfant d’une durée de 20 à 30 minutes, mais elle peut aussi être intégrée lors des AVQ.

Le plus possible, il faudrait appliquer l’approche plus d’une fois par jour, tout en respectant ses limites. Le nombre optimal serait de 6 à 10 fois par jour. Il est donc important d’adapter la routine familiale de façon à ce que l’intervention y soit inclue.

Néanmoins, l’approche peut être appliquée par le thérapeute, l’éducateur, les parents ou n’importe quel autre membre de la famille.

35
Q

Le modèle DIR/Floortime s’appuie sur les étape de développement émotionnel de l’enfant. Comment sait-on quand une étape est maîtrisée ?

A

Une étape est complètement maîtrisée quand un enfant peut montrer cette capacité même à des moments d’émotions fortes (ex : garder une communication à deux voies même quand il est fâché).

Or, les enfants ne maîtrisent pas les étapes dans une séquence nette. On va donc travailler sur plusieurs étapes en même temps, mais la priorité reste d’élargir et de stabiliser l’étape la plus précoce qu’il ne maîtrise pas.

36
Q

Quels sont les buts (4) du modèle DIR/Floortime ?

A
  1. Encourager l’attention et l’intimité (permet d’atteindre les stades 1 et 2)
  2. Communication bidirectionnelle (permet d’atteindre les stades 3 et 4)
  3. Encourager l’expression et l’utilisation des émotions et des idées (permet d’atteindre le stade 5)
  4. Pensée logique (permet d’atteindre le stade 6)
37
Q

Quels sont les principes (8) du modèle DIR/Floortime ?

A

1) Besoin de 20 à 30 minutes d’attention de manière ininterrompue.
2) Rester patient et détendu.
3) Montrer de l’empathie.
4) Être à l’affût de ses propres sentiments
5) Contrôler le ton de voix et les gestes.
6) Suivre l’enfant et interagir.
7) S’accorder aux multiples niveaux développementaux de l’enfant. Encourager l’attention, l’engagement et l’échange de gestes, et partager des idées de jeux de simulation et de discussion.
8) Ne pas frapper, briser ou casser.

38
Q

Quels sont les principes (8) du modèle DIR/Floortime ?

A

1) Besoin de 20 à 30 minutes d’attention de manière ininterrompue.
2) Rester patient et détendu.
3) Montrer de l’empathie.
4) Être à l’affût de ses propres sentiments
5) Contrôler le ton de voix et les gestes.
6) Suivre l’enfant et interagir.
7) S’accorder aux multiples niveaux développementaux de l’enfant. Encourager l’attention, l’engagement et l’échange de gestes, et partager des idées de jeux de simulation et de discussion.
8) Ne pas frapper, briser ou casser.

39
Q

Comment le modèle DIR/Floortime est-il utilisé en ergothérapie ?

A

Tout en aidant l’enfant dans son apprentissage, l’ergothérapeute peut solliciter l’enfant à entrer en relation en lui demandant d’aller chercher un objet dans la main du thérapeute à la place d’aller le chercher dans une boîte.

Dans une situation semblable, l’ergothérapeute peut inciter la communication de l’enfant dans les deux sens en offrant d’abord l’objet désiré, puis en le retirant rapidement à l’enfant de façon ludique, puis lui offrir à nouveau, et enfin le cacher dans son dos. À travers ce jeu, on ouvre et ferme plusieurs cercles de communication avec l’enfant.

40
Q

Décrire ce qu’est l’OPC.

A

L’OPC est une intervention destinée à travailler avec les parents pour atteindre des objectifs de performance occupationnelle pour eux-mêmes et pour leurs enfants.

L’OPC utilise un format conversationnel pour supporter les parents dans l’atteinte de leurs objectifs. Il s’agit surtout d’une thérapie par la discussion. On questionne et on écoute les parents. Le thérapeute entraîne les parents à identifier des ajustements au sein du contexte de la performance, soit par exemple à la maison ou dans la communauté.

Donc, l’application de l’OPC vise à permettre la performance occupationnelle dans les domaines que les parents identifient comme des objectifs et d’améliorer l’habileté du proche aidant à gérer les défis futurs en lien avec la performance occupationnelle de façon indépendante.

41
Q

Dans quelles situations (3) l’OPC pourrait bien s’appliquer ?

A

Les performances de l’enfant dépendent fortement du contexte

Les parents cherchent des moyens de soutenir la performance dans les rôles, tâches et routines

Les parents ont des objectifs concernant leur propre performance occupationnelle

42
Q

À quelle clientèle s’adresse l’OPC ?

A

L’OPC convient aux parents d’enfants ayant divers problèmes de performance occupationnelle et pour tous des objectifs dans tous les domaines de la performance occupationnelle.

Cependant, elle ne convient pas lorsque l’enfant est dans un mauvais état physique ou émotionnel, ou lorsque les parents estiment qu’ils n’ont pas l’énergie physique ou mentale de s’engager dans le coaching.

43
Q

Quels sont les 3 domaines d’habilitation de l’OPC ?

A
  1. Processus structuré
  2. Soutien émotionnel
  3. Échange d’information
44
Q

Expliquer pourquoi le domaine « Processus structuré » est important.

A

Les sessions OPC ont un format structuré.

Le processus structuré est un domaine de l’habilitation essentiel car il aide à se concentrer sur les objectifs, il invite à réfléchir sur la manière dont des actions spécifiques affectent la réalisation des objectifs, et il encourage l’auto-compétence des parents dans la prise de décision, d’action et le jugement autonome en ce qui concerne la performance de leur enfant.

45
Q

Expliquer pourquoi le domaine « Soutien émotionnel » est important.

A

Le soutien émotionnel est critique pour l’atteinte des objectifs des parents, particulièrement durant les sessions initiales lorsque ceux-ci peuvent avoir besoin d’exprimer leur frustration et leur confusion par rapport à certaines situations, avant d’être prêt à discuter de potentielles pistes de situation.

Il a pour rôle de faciliter le changement d’une orientation émotionnelle (réactive) vers une orientation axée sur la recherche de solution (proactive).

46
Q

Expliquer pourquoi le domaine « Échange d’information » est important.

A

L’échange d’information est important entre le thérapeute et le proche aidant. Ils échangent notamment sur le développement typique de l’enfant, les conditions de santé ou les déficiences, la performance de l’enfant dans diverses tâches, les stratégies d’enseignement et d’apprentissage, et les ressources communautaires.

47
Q

Quelles sont les étapes (6) du processus structuré de l’OPC ?

A
  1. Établir un but
  2. Explorer les options
  3. Établir un plan d’action
  4. Réalisation du plan
  5. Vérification des performances
  6. Généralisation
48
Q

Comment est formulé un but dans l’OPC ?

A

Dans l’OPC, le but est formulé au présent et décrit ce que l’enfant peut faire. Il est également émis en fonction du nombre de séances de thérapie prévues, soit de 3 à 10.

Exemple: Josh joue calmement avec son frère à la maison

49
Q

Quelles sont les techniques (5) de soutien émotionnel de l’OPC ?

A

Écouter: Permet de comprendre la performance de l’enfant et des parents.

Empathie: Catalyseur au changement puissant.

Recadrage: Des perceptions de la performance.

Guider: Les réflexions et les choix d’action des parents.

Encouragement: Commenter les progrès, prendre connaissance des actions et apprentissages ou raconter les réussites à d’autres familles.