économie Flashcards
(44 cards)
- Expliquez pourquoi, toutes choses étant égale par ailleurs, une hausse du taux d’intérêt entrainera une hausse du taux de change
Les placements au Canada deviennent plus intéressants pour les étrangers. Les capitaux étrangers entrent au Canada, ce qui se traduit par une hausse de la demande de $CA, donc par une appréciation de la devise.
- Qu’est-ce qu’une monnaie «forte? Quels sont ses avantages et inconvénients?
Une monnaie forte correspond à une devise dont le taux de change est élevé, les gens qui possèdent cette monnaie sont en mesure de se procurer davantage de produits étrangers à faible coût. En contrepartie, moins d’étrangers souhaitent acquérir des biens fabriqués dans le pays d’une monnaie forte, ce qui fait diminuer ses exportations, donc son PIB. (p. 106)
- En quoi consiste la dévaluation compétitive?
Il s’agit pour un pays d’exercer une pression à la baisse sur le taux de change de sa devise afin de stimuler ses exportations.
- Quels sont les avantages pour un pays de posséder sa propre monnaie?
Un pays qui possède sa propre monnaie a la possibilité de mieux contrôler sa politique monétaire, un levier qui permet d’influencer le taux d’inflation et l’activité économique. (p. 103-4)
- En quoi consiste la taxe sur les transactions financières, aussi appelée « Taxe Tobin »?
Il s’agit d’une taxe infime appliquée sur les transactions financières afin de décourager la spéculation sur le marché des changes.
- Pour quelle raison le magazine The Economist a-t-il inventé l’indice Big Mac?
Afin de comparer grossièrement le niveau des prix dans les différents pays. Cet indice sert également à tester la théorie de la parité des pouvoirs d’achat (PPA). (p. 111-2)
- Quelle est l’utilité d’un système monétaire international (SMI)?
Un SMI sert à faciliter toutes les formes de transactions entre des pays qui utilisent des devises distinctes. Pour se faire, il doit établir des règles de fonctionnement claires, en plus de mettre une monnaie internationale à la disposition des pays. (p. 183-4)
- Quel était le rôle de l’or dans le SMI étalon-or, qui a prévalu entre 1870 et 1914?
La monnaie de tous les pays devait avoir une contrepartie en or. Autrement dit, quiconque possédant n’importe quelle monnaie devait avoir la possibilité de la convertir en or, ce qui contribuait à conférer une plus grande confiance à la devise, quelle qu’elle doit.
- Quel comportement adopté par plusieurs pays lors de la Grande Dépression des années 1930 a provoqué le besoin de la réunion de Bretton Woods et la création d’un nouveau SMI?
Le protectionnisme, et plus particulièrement les dévaluations concurrentielles. Afin de relancer leur économie via les exportations, plusieurs pays ont opté pour la dévaluation de leur devise, ce qui a eu pour conséquence de dégrader encore davantage la situation économique mondiale.
- Quelles différences (au moins 3) y avait-il entre le plan américain (Plan White) et le plan britannique (Plan Keynes) à Bretton Woods?
Le britannique John M. Keynes plaidait pour la création d’une monnaie internationale (le Bancor) qui serait régulée par une autorité monétaire internationale et qui ne serait pas convertible en or. C’est plutôt le plan de l’Américain Harry D. White, qui souhaitait voir le $US devenir la monnaie des transactions internationales, qui a été retenu. Le $US est devenu convertible en or au taux fixe de 35$ pour une once d’or et le FMI a été créé afin d’aider les pays à maintenir la stabilité entre leur devise et le $US.
- Le SMI de Bretton Woods a donné naissance à deux grands organismes internationaux. Lesquels
Le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), devenue aujourd’hui la Banque mondiale (BM). (p. 186-7)
- Le FMI est un fonds. D’où provient l’argent? Comment est déterminée la contribution de chaque membre?
Le FMI est financé par ses pays membres, via un système appelé quotes-parts. Chaque pays doit y contribuer en fonction de son poids économique (PIB, volume du commerce extérieur, population). (p. 187-8)
- Pourquoi le SMI de Bretton Woods a-t-il cessé de fonctionner vers la fin des années 1960?
Il y avait une quantité beaucoup trop grande de $US en circulation dans le monde par rapport à sa contrepartie en or, ce qui avait érodé la confiance envers le $US. Sachant que le $US valait dans les faits beaucoup moins que sa valeur officielle, certains pays ont demandé à ce que leurs réserves de $US soient converties en or, ce à quoi les Américains ont répondu que ce n’était pas possible. La convertibilité entre le $US et l’or a donc été suspendue par les Américains, ce qui porta un coup fatal au SMI de Bretton Woods. (p. 188-90)
- Le SMI qui prévaut de nos jours est souvent qualifié de « non-système ». Pourquoi?
Le régime de change que les pays souhaitent adopter est laissé à leur discrétion et n’est régulé par aucun organisme international. Les règles de fonctionnement qui régissent le SMI actuel sont très souples et il n’existe aucune monnaie internationale officielle. (p. 191-2)
- Quelles sont les principales devises utilisées dans les transactions de change?
de change?
En ordre d’importance, ses devises sont : le dollar américain, l’euro, le yen japonais, la livre sterling, le dollar australien, le dollar canadien, le franc suisse et le yuan chinois. (p. 194)
- Quel est le rôle actuel du FMI?
De nos jours, le FMI joue un rôle de surveillance des politiques macroéconomiques nationales, en plus de soutenir les pays qui traversent des crises financières et/ou des crises de liquidité. (p. 190-1)
- En quoi consistent les droits de tirage spéciaux (DTS)?
Il s’agit de l’unité de compte officielle du FMI. La valeur du DTS est basée sur un panier composé de cinq grandes devises soit le dollar américain, l’euro, le yen japonai, la livre sterling et le yuan chinois. (p. 190-1)
- Le FMI peut accorder du financement de dernier recours pour soutenir des pays membres qui traversent une crise financière. Quelle est la contrepartie de cette aide apportée par le FMI?
Les pays qui désirent être soutenus financièrement par le FMI doivent mettre en place des programmes d’ajustement structurel, qui sont des mesures d’inspiration néolibérales venant réduire la taille de l’État favorisant l’esprit de la libre entreprise.
- Qu’est-ce qui distingue les termes pays sous-développés, pays en développement, pays en voie de développement et pays du tiers-monde?
Ces termes désignent plus ou moins la même chose, à savoir des pays où les conditions socio-économiques des habitants laissent à désirer comparativement aux pays industrialisés.
- Quel critère permet de déterminer si une personne vit dans une situation de pauvreté extrême? Où se concentrent les populations qui se trouvent dans cette situation?
Une personne vivant avec moins de 1,90$ par jour est considérée comme vivant une situation d’extrême pauvreté. Actuellement, la majorité des humains se trouvant dans cette situation résident en Afrique subsaharienne. (p. 211)
- Comment la Banque mondiale classe-t-elle les différents pays du monde?
La classification de la BM se fait selon le revenu national brut (RNB) par habitant. On y retrouve quatre catégories : pays à revenu élevé, pays à revenu intermédiaire (tranche supérieure), pays à revenu intermédiaire (tranche inférieure) et pays à faible revenu. (p. 211-2)
- Quelles sont les principales caractéristiques économiques et sociales des PMA?
Forte croissance naturelle, solde migratoire négatif, pauvreté, sous-scolarisation, malnutrition, faible espérance de vie à la naissance, fort taux de mortalité infantile, faible taux d’analphabétisation.
- En quoi une faible épargne interne constitue-t-elle un obstacle majeur au développement?
Sans épargne, il ne peut y avoir d’investissements, et sans investissements, un pays ne connaîtra ni augmentation de sa productivité ni industrialisation. (219-20)
- Quels sont les deux prérequis au développement? Expliquez ce qu’ils impliquent.
Il y a d’abord l’augmentation de la productivité agricole et industrielle. Une meilleure productivité agricole permet de libérer des ressources qui seront employées par le secteur industriel. Des investissements doivent cependant avoir été réalisés dans chacun de ces secteurs pour que leur productivité puisse augmenter. Ensuite, le développement implique une migration vers les villes de grands pans de la population vivant dans les campagnes, qui doit être accompagnée d’une diminution des taux de natalité et de mortalité. (p. 210-20)