EFC Flashcards

1
Q

Créances clients

Information financière (NCECF)

Modules communs – Niveau A

A

Créances clients (NCECF)
• Considérées comme un instrument financier (actif financier), puisqu’elles représentent un droit contractuel de recevoir d’une autre partie de la trésorerie ou un autre actif financier.
• Par conséquent, s’il y a eu pendant la période un changement défavorable important susceptible de jeter un doute sur le recouvrement, l’entité doit faire un test de dépréciation, à la fin de cette période.
• S’il y a dépréciation, la créance doit être ramenée au montant du recouvrement prévu par l’intermédiaire d’un compte de provision.
• Le montant de la réduction doit être comptabilisé en résultat net, à titre de créance douteuse.

Référence : NCECF 3856.05(h), .16, .17

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2
Q

Évaluation des stocks

Information financière (NCECF)

Modules communs – Niveau A

A

Évaluation des stocks (NCECF)
• Les stocks doivent être évalués au plus faible du coût et de la valeur nette de réalisation (VNR).
• Le coût des stocks doit comprendre tous les coûts d’acquisition, coûts de transformation et autres coûts engagés pour amener les stocks à l’endroit et dans l’état où ils se trouvent.
• La VNR est le prix de vente estimé dans le cours normal de l’activité, diminué des coûts estimés nécessaires pour réaliser la vente.
• Les estimations de la VNR sont fondées sur les éléments probants les plus fiables disponibles à la date à laquelle elles sont faites, quant au montant que l’on s’attend à réaliser des stocks.

Référence : NCECF 3031.07, .10 à .12, .29

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3
Q

Coût des stocks

Information financière (NCECF)

Modules communs – Niveau A

A

Coût des stocks (NCECF)
• Le coût des stocks doit comprendre tous les coûts d’acquisition, coûts de transformation et autres coûts engagés pour amener les stocks à l’endroit et dans l’état où ils se trouvent.
• Les rabais commerciaux, remises et autres éléments similaires sont déduits pour déterminer les coûts d’acquisition.
• Les coûts de stockage, frais généraux administratifs et frais de commercialisation sont spécifiquement exclus du coût des stocks.

Référence : NCECF 3031.11, .12, .17

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4
Q

Actifs incorporels générés en interne – Recherche et développement

Information financière (NCECF)

Modules communs – Niveau A

A

Actifs incorporels générés en interne – Recherche et développement (NCECF)
• Les dépenses pour la recherche sont toujours comptabilisées en charges lorsqu’elles sont engagées.
• L’entité doit choisir l’une ou l’autre des méthodes comptables suivantes à l’égard des dépenses de développement : porter ces dépenses au bilan ou passer ces dépenses en charges.
• L’inscription des dépenses de développement au bilan est possible si, et seulement si, une entité peut démontrer tout ce qui suit :
o faisabilité technique;
o intention d’achever l’actif;
o capacité à utiliser ou à vendre l’actif;
o disponibilité de ressources techniques, financières et autres, appropriées pour achever le développement;
o capacité à évaluer de façon fiable les dépenses attribuables à l’actif;
o l’actif générera des avantages économiques futurs probables.

Cas : TankCo
Référence : NCECF 3064.37, .40, .41

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5
Q

Écarts d’acquisition et actifs incorporels – Amortissement

Information financière (NCECF)

Modules communs – Niveau A

A

Écarts d’acquisition et actifs incorporels – Amortissement (NCECF)
• Les actifs incorporels doivent être amortis sur leur durée de vie utile pour l’entreprise, à moins que leur durée de vie soit tenue pour indéfinie.
• Lorsque la durée de vie est tenue pour indéfinie, l’actif ne doit pas être amorti tant et aussi longtemps que sa durée de vie n’est pas considérée comme limitée (mais il doit quand même être soumis à un test de dépréciation).
• La méthode d’amortissement et la durée de vie utile doivent être réexaminées annuellement.
• L’estimation de la durée de vie utile doit tenir compte de ce qui suit :
o utilisation prévue de l’actif;
o durée de vie utile prévue d’actifs liés;
o dispositions légales, réglementaires ou contractuelles et autres facteurs économiques.

Référence : NCECF 3064.56, .57, .61

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6
Q

Participations

Information financière (NCECF)

Modules communs – Niveau A

A

Participations (NCECF)
• Les participations dans des entités sous influence notable (« satellites ») peuvent être comptabilisées à la valeur de consolidation ou à la valeur d’acquisition.
• Participations dans des entités sans influence notable :
o entité non cotée sur un marché actif – comptabilisées à la valeur d’acquisition;
o entité cotée sur un marché actif – comptabilisées à leur juste valeur.

Référence : NCECF 3051 et 3856.11 à .15

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7
Q

Instruments financiers – Dépréciation

Information financière (NCECF)

Modules communs – Niveau A

A

Instruments financiers – Dépréciation (NCECF)
• Les instruments financiers doivent être soumis à un test de dépréciation à la fin de chaque période. S’il y a dépréciation, réduire la valeur comptable de l’actif au plus élevé des montants suivants :
o valeur actualisée des flux de trésorerie attendus de l’actif;
o valeur nette de réalisation (prix que l’entité pourrait obtenir de la vente de l’actif);
o valeur de réalisation de tout bien affecté en garantie.
• La moins-value peut faire l’objet d’une reprise si l’actif reprend par la suite de la valeur.

Référence : NCECF 3856.16 à .19

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8
Q

Déductibilité des dépenses

Fiscalité

Modules communs – Niveau B

A

Déductibilité des dépenses (Fiscalité)
• Restriction générale – Pour être déductibles, les dépenses doivent avoir été engagées ou effectuées par le contribuable en vue de tirer un revenu de son entreprise ou de son bien.

Cas : Dogani, Roxanne Kalpert, Solar Panel Solutions, Elcar
Référence : LIR 18(1)(a)

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9
Q

Dépenses d’entreprise courantes NON DÉDUCTIBLES

Fiscalité

Modules communs – Niveau B

A

Dépenses d’entreprise courantes NON DÉDUCTIBLES (Fiscalité)
• Amortissement, dépréciation, gains et pertes comptables (déduire au moyen de la DPA).
• Dépenses personnelles et abonnements (à un club de golf par exemple).
• Dons de bienfaisance – déduction pour déterminer le revenu imposable d’une entreprise.
• Contributions politiques – crédit d’impôt disponible limité pour les particuliers; les contributions politiques versées par les entreprises étant considérées comme illégales selon la Loi fédérale sur la responsabilité, elles ne donnent droit à aucune déduction ni aucun crédit d’impôt.
• Impôts ou intérêts et pénalités liés à l’impôt.
• Frais de repas, de représentation (50 % pour fins professionnelles, lieux de travail éloignés ou temporaires, ou événements spéciaux pour les employés).
• Frais d’émission ou de vente d’actions et frais de refinancement (déduction sur cinq ans).
• Primes d’assurance-vie (sauf si la police est utilisée à titre de garantie).
• Rémunération et autres sommes impayées (les salaires impayés 180 jours après la fin de l’exercice sont réputés ne pas avoir été engagés jusqu’à ce qu’ils soient effectivement payés).
• Frais de possession d’un terrain vacant (partie non déductible ajoutée au PBR).
• Frais accessoires de construction d’un bâtiment (y compris les intérêts, les honoraires juridiques et comptables, les assurances, les impôts fonciers; doivent être inscrits à l’actif).

Cas : Circuits culinaires, TankCo, Elder Care Centre and Spa, Roxanne Kalpert, Solar Panel Solutions, Elcar Référence : LIR 20(1), 18(1)

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10
Q

Dépenses d’entreprise courantes DÉDUCTIBLES

Fiscalité

Modules communs – Niveau B

A

Dépenses d’entreprise courantes DÉDUCTIBLES (Fiscalité)
• Frais d’automobile.
• Frais de bureau à domicile.
• Dépenses relatives à des congrès (maximum de deux par année).
• Impôts étrangers (déductions excédant 15 % sur le revenu tiré de biens de source étrangère, puisque les crédits pour impôt étranger se limitent à 15 %; si aucun crédit pour impôt étranger ne peut être demandé, la totalité de l’impôt étranger sur le revenu ne provenant pas d’une entreprise est déductible).
• Évaluation des stocks (moindre du coût ou de la valeur de marché, méthode devant être uniforme, DEPS non permise).
• Provisions – aucune déduction au titre d’une provision, d’un passif éventuel ou d’un fonds d’amortissement quelconque, mais provision permise au titre des créances douteuses, des sommes qui ne sont pas exigibles en vertu d’un contrat de vente à tempérament; toute provision déduite dans un exercice doit être incluse dans le calcul du revenu de l’exercice suivant.

Cas : Circuits culinaires, TankCo, Elder Care Centre and Spa, Roxanne Kalpert, Solar Panel Solutions, Elcar, Optométrie Veza, StopGaspillage – C’est faisable!
Référence : LIR 20(1)

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11
Q

Déduction pour amortissement (DPA)

Fiscalité

Modules communs – Niveau B

A

Déduction pour amortissement (DPA) (Fiscalité)
• Applicable à toutes les immobilisations corporelles autres que les terrains; immobilisations devant être mises en service.
• Les avantages incitatifs (comme les améliorations locatives) peuvent être inclus dans le calcul du revenu ou soustraits du coût en capital.
• La plupart des catégories sont visées par l’incitatif à l’investissement accéléré de 1,5 x la DPA sur les acquisitions nettes (à l’exception des catégories 53, 43.1 et 43.2, pour lesquelles le taux de DPA est de 100 % l’année de l’acquisition).
• Les cessions sont portées au crédit de la FNACC au moindre du coût ou du produit (l’excédent du produit sur le coût d’origine donne lieu à un gain en capital).
• Perte finale – lorsque la FNACC affiche un solde dans une catégorie, mais que cette catégorie ne contient aucun actif, la FNACC peut être demandée à titre de perte finale (la cession d’un bien amortissable ne peut donner lieu à une perte en capital).
• Récupération – survient lorsque le solde d’une catégorie est négatif (c.-à-d. lorsque l’ajustement découlant de la cession excède la FNACC) et qu’il est inclus dans le calcul du revenu.
• Récupération ou perte finale calculée selon la formule suivante : moindre a) du produit ou b) du coût, moins FNACC. Résultat positif : récupération; négatif : perte finale.

Cas : Circuits culinaires, TankCo, Elder Care Centre and Spa, Roxanne Kalpert, Ferguson Real Estate, Solar Panel Solutions, Optométrie Veza Référence : LIR 20(1)(a)

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12
Q

Options en matière de rapport – Postes particuliers

Audit et certification

Modules communs – Niveau B

A

Options en matière de rapport – Postes particuliers (Certification)
• NCA 805 – Audit d’états financiers isolés et d’éléments, de comptes ou de postes spécifiques d’un état financier.
o Rapport fournissant un niveau d’assurance correspondant à celui d’un audit à l’égard d’états financiers isolés ou de comptes particuliers plutôt que des états financiers dans leur ensemble.
o Options pouvant poser des problèmes d’ordre pratique si les états financiers dans leur ensemble ne sont pas soumis à un audit.

Cas : TankCo
Référence : NCA 805

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13
Q

Transfert d’allocation de retraite à un REER

Fiscalité

Modules communs – Niveau B

A

Transfert d’allocation de retraite à un REER (Fiscalité)
Une allocation de retraite (ou indemnité de départ) est une somme versée aux cadres ou aux employés au moment où ils quittent une charge ou un emploi, en reconnaissance de longs états de service ou relativement à la perte de cette charge ou de cet emploi. Une allocation de retraite s’entend :
• des paiements relatifs aux crédits de congés de maladie inutilisés lors de la cessation d’emploi;
• des sommes que reçoit le particulier lors de la perte de sa charge ou de son emploi, même s’il s’agit du paiement de dommages-intérêts (congédiement injustifié lorsque l’employé ne revient pas au travail).
Les particuliers comptant des années de service antérieures à 1996 peuvent être en droit de transférer directement en totalité ou en partie une allocation de retraite à un régime de pension agréé (RPA) ou un régime enregistré d’épargne-retraite (REER). Le montant admissible au transfert ne doit pas dépasser :
• 2 000 $ par année de service antérieure à 1996;
• un montant additionnel de 1 500 $ par année de service antérieure à 1989 (en l’absence de cotisations acquises à un RPA ou un RPDB, versées par l’employeur).

Référence : LIR 60(j.1)

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14
Q

Prêt à un actionnaire

Fiscalité

Modules communs – Niveau C

A

Prêt à un actionnaire (Fiscalité)
• Le montant du principal doit entrer dans le calcul du revenu de l’actionnaire LIR 15(2).
• Aucun intérêt théorique selon LIR 80.4(3).
• Peut être déduit en vertu de LIR 20(1)(j) au moment du remboursement.
• Exception : si le prêt est remboursé avant la date du second bilan de la société, il n’est pas nécessaire que le montant du principal entre dans le calcul du revenu de l’actionnaire, mais un intérêt théorique doit être appliqué selon LIR 80.4(2). La règle ne s’applique cependant pas dans le cas d’une série de prêts et de paiements [LIR 15(2.6)].
• Exception : prêt consenti à titre d’employé, plutôt qu’à titre d’actionnaire, pour l’acquisition d’une résidence, d’un véhicule pour le travail ou d’actions de la société, conformément à LIR 15(2,4), à condition qu’au moment où le prêt a été consenti, des arrangements aient été conclus de bonne foi en vue du remboursement du prêt dans un délai raisonnable.

Cas : Ferguson Real Estate
Référence : LIR 15(2), 80.4

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15
Q

Comptabilisation des produits – Ventes en consignation

Information financière (NCECF)

Modules communs – Niveau A

A

Comptabilisation des produits – Ventes en consignation (NCECF)
• Les ventes en consignation ont trait à des marchandises expédiées, mais qui n’ont pas encore été facturées.
• Les marchandises qui n’ont pas été vendues peuvent être rendues, ou seules les marchandises qui ont été vendues sont facturées.
• L’exécution n’est pas considérée comme étant achevée au moment de la livraison des marchandises, étant donné que les risques et les avantages sont réputés ne pas avoir été transférés du vendeur à l’acheteur en raison de l’intervention continue du vendeur.
• Le revenu ne peut donc être comptabilisé que lorsque les marchandises ne peuvent plus être rendues ou qu’un paiement est effectué à l’égard de ces marchandises.

Référence : NCECF 3400.13 à .15

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16
Q

Critères relatifs aux actifs

Information financière (NCECF)

Modules communs – Niveau A

A
Critères relatifs aux actifs (NCECF)
Définition d’un actif :
•	avantage futur;
•	l’entité peut contrôler l’avantage;
•	l’événement à l’origine de l’avantage s’est déjà produit.

Référence : NCECF 1000.25

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17
Q

Résidence

Fiscalité

Modules communs – Niveau C

A

Résidence (Fiscalité)
• Pour déterminer si un contribuable est un résident du Canada, l’ARC tient compte des liens de résidence importants et secondaires.
• Liens de résidence importants – Voici les facteurs qui démontrent clairement l’existence de liens de résidence :
o logement au Canada;
o conjoint ou conjoint de fait au Canada;
o personnes à charge au Canada.
• Liens de résidence secondaires – Voici des facteurs (liste non exhaustive) qui peuvent démontrer qu’il existe un lien de résidence :
o biens personnels au Canada (véhicule, mobilier, etc.);
o liens sociaux avec le Canada (comme une affiliation à des associations récréatives canadiennes);
o liens économiques avec le Canada (comme des cartes de crédit ou des comptes bancaires au Canada);
o passeport canadien, permis de conduire ou assurance maladie d’une province ou d’un territoire du Canada.
• Les contribuables considérés résidents du Canada sont imposés sur la totalité de leurs revenus mondiaux de toutes provenances, tandis que les non-résidents sont imposés seulement sur le revenu provenant du Canada.

Cas : Roxanne Kalpert, Elcar

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18
Q

Immobilisations corporelles – Améliorations

Information financière (NCECF)

Modules communs – Niveau A

A

Immobilisations corporelles – Améliorations (NCECF)
• Une « amélioration » accroît le potentiel de service (augmentation de la capacité de production physique ou de service, réduction des frais d’exploitation y afférents, prolongation de la durée de vie utile ou amélioration de la qualité des extrants).
• Si les coûts engagés peuvent être considérés comme une amélioration  comptabilisation à l’actif.
• Si les coûts engagés ne peuvent être considérés comme une amélioration  frais de réparation et d’entretien.

Référence : NCECF 3061.14

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19
Q

Opérations non monétaires

Information financière (NCECF)

Modules communs – Niveau B

A

Opérations non monétaires (NCECF)
• Un actif échangé dans le cadre d’une opération non monétaire doit être évalué sur la base soit de la juste valeur de l’actif cédé, soit de la juste valeur de l’actif reçu, la juste valeur dont l’évaluation est la plus fiable devant être retenue, à moins que l’opération ne présente aucune substance commerciale ou que ni la juste valeur de l’actif reçu ni la juste valeur de l’actif cédé ne peut être évaluée de façon fiable, auquel cas l’actif sera évalué à la valeur comptable de l’actif cédé.
• Une opération non monétaire présente une substance commerciale lorsque la variation attendue des flux de trésorerie futurs de l’entité, du fait de cette opération, est significative. Par exemple :
o le risque, l’échéancier et le montant des flux de trésorerie futurs relatifs à l’actif reçu diffèrent de façon significative de ceux de l’actif cédé; ou
o la valeur spécifique à l’entité de l’actif reçu diffère de la valeur spécifique à l’entité de l’actif cédé, et la différence est significative par rapport à la juste valeur des actifs échangés.

Cas : Ferguson Real Estate
Référence : NCECF 3831.06, .07, .11

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20
Q

Opérations non monétaires

Information financière (IFRS)

Modules communs – Niveau B

A

Opérations non monétaires (IFRS)
• Un actif échangé dans le cadre d’une opération non monétaire doit être évalué sur la base soit de la juste valeur de l’actif cédé, soit de la juste valeur de l’actif reçu, la juste valeur dont l’évaluation est la plus fiable devant être retenue, à moins que l’opération ne présente aucune substance commerciale ou que ni la juste valeur de l’actif reçu ni la juste valeur de l’actif cédé ne peut être évaluée de façon fiable, auquel cas l’actif sera évalué à la valeur comptable de l’actif cédé.
• Une opération non monétaire présente une substance commerciale lorsque la variation attendue des flux de trésorerie futurs de l’entité, du fait de cette opération, est significative. Par exemple :
o le risque, le calendrier et le montant des flux de trésorerie futurs relatifs à l’actif reçu diffèrent de façon significative de ceux de l’actif cédé; ou
o la valeur spécifique à l’entité de l’actif reçu diffère de la valeur spécifique à l’entité de l’actif cédé, et la différence est significative par rapport à la juste valeur des actifs échangés.

Cas : Dogani
Référence : IAS 16.24 à .26

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21
Q

Missions d’examen

Audit et certification

Modules communs – Niveau B

A

Missions d’examen (Certification)
• Une mission d’examen a pour objectif d’obtenir une assurance limitée quant à savoir si les états financiers pris dans leur ensemble sont exempts d’anomalies significatives.
• Dans sa conclusion, le professionnel en exercice indique s’il a relevé quoi que ce soit qui le porte à croire que les états financiers n’ont pas été préparés, dans tous leurs aspects significatifs, conformément au référentiel d’information financière applicable (p. ex., les NCECF ou les IFRS).
• Une assurance limitée à l’égard des résultats de l’examen est fournie et il est indiqué explicitement qu’aucune opinion d’audit n’est exprimée.
• L’auteur du rapport exprime une assurance de forme négative – « nous n’avons rien relevé qui nous porte à croire… ».
• Comme dans le cas d’un audit, l’indépendance est exigée puisqu’il s’agit d’une mission de certification.
• Il faut déterminer le seuil de signification.
• Les procédures types sont notamment les suivantes :
o acquisition d’une compréhension des activités de l’entité;
o demandes d’information auprès de la direction et des membres du personnel de l’entité;
o mise en œuvre de procédures analytiques.

Cas : Elder Care Centre and Spa, King Street Theatre

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22
Q

Soldes d’ouverture

Audit et certification

Modules communs – Niveau B

A

Soldes d’ouverture (Certification)
• Des éléments probants suffisants et appropriés relativement à l’absence d’anomalies significatives dans les soldes d’ouverture doivent être recueillis pour qu’une opinion soit exprimée.
• On peut obtenir des éléments probants en passant en revue les dossiers de travail de l’auditeur précédent, si l’entité cliente a fait l’objet d’un audit auparavant, ou en mettant en œuvre des procédures d’audit spécifiques s’il s’agit d’un audit initial.
• Si les soldes d’ouverture ne peuvent être vérifiés, il se peut que l’auditeur doive exprimer une opinion avec réserve ou formuler une impossibilité d’exprimer une opinion par suite de la limitation de l’étendue des travaux.
• En général, la limitation de l’étendue des travaux relativement aux soldes d’ouverture ne s’applique pas à une mission d’examen, étant donné que ce type de mission n’exige pas l’envoi de demandes de confirmation des créances clients ou de présence au dénombrement des stocks, procédures qui doivent être mises en œuvre à un moment précis et dont la mise en œuvre n’est nécessaire que dans le cas où le niveau d’assurance fourni correspond à celui d’un audit.

Cas : TankCo
Référence : NCA 510, alinéa 6(c)

23
Q

Employé ou travailleur indépendant

Fiscalité

Modules communs – Niveau B

A

Employé ou travailleur indépendant (Fiscalité)
• Il n’existe pas de critère unique décisif. Les facteurs à prendre en compte sont les suivants :
o intention des parties;
o contrôle du travail (horaire, lieu, mode d’exécution de la tâche);
o propriété des outils de travail (qui les fournit);
o chances de bénéfice et risques de perte;
o capacité de faire exécuter le travail en sous-traitance ou d’embaucher des assistants;
o intégration.
• Questions pertinentes :
o Les travailleurs indépendants peuvent déduire toutes les dépenses raisonnables alors que les déductions applicables au revenu d’emploi sont limitées.
o Les employés peuvent recevoir des prestations d’assurance-emploi alors que l’inscription des travailleurs indépendants est assujettie à certaines restrictions.
o L’employeur doit effectuer des retenues à la source sur le salaire des employés.
o L’employeur peut devoir assumer la responsabilité de verser la cotisation de l’employeur et celle de l’employé à l’A-E et au RPC si le statut de travailleur indépendant est attribué par erreur à un employé.

Cas : Solar Panel Solutions

24
Q

Véhicule fourni par l’employeur – Droit d’usage

Fiscalité

Modules communs – Niveau B

A

Véhicule fourni par l’employeur – Droit d’usage (Fiscalité)
• Le droit d’usage est un avantage imposable lié à l’emploi qui ne s’applique que si l’employé peut disposer du véhicule fourni par l’employeur pour son usage à des fins personnelles.
• Le calcul des frais pour droit d’usage est le suivant :
o 2 % du coût d’origine par mois où le véhicule est à la disposition de l’employé; ou
o 2/3 des frais de location par mois où le véhicule est à la disposition de l’employé.
• Le résultat est diminué des paiements effectués par le particulier à l’employeur.
• Il y a une réduction des frais pour droit d’usage lorsque la distance parcourue à des fins personnelles est inférieure à 1 667 km par mois et que le véhicule est principalement utilisé à des fins professionnelles (soit à plus de 50 %).

Cas : Ferguson Real Estate
Référence : IT-63R5

25
Véhicule fourni par l’employeur – Avantage relatif au fonctionnement Fiscalité Modules communs – Niveau B
Véhicule fourni par l’employeur – Avantage relatif au fonctionnement (Fiscalité) • L’avantage imposable lié à l’emploi se calcule ainsi : o 0,26 $ (pour 2018) ou 0,28 $ (pour 2019) par kilomètre parcouru à des fins personnelles; ou o 50 % des frais pour droit d’usage (uniquement lorsque le véhicule est utilisé au moins à 50 % à des fins professionnelles). • Les frais de fonctionnement incluent notamment ceux de l’essence, de l’assurance et de l’entretien, mais ils excluent les frais de stationnement. Cas : Ferguson Real Estate Référence : IT-63R5
26
Véhicule fourni par l’employeur – Planification fiscale Fiscalité Modules communs – Niveau B
Véhicule fourni par l’employeur – Planification fiscale (Fiscalité) • Envisager la possibilité que l’employé achète le véhicule et demande une indemnité par kilomètre parcouru (peut être plus avantageux sur le plan fiscal puisque les frais pour droit d’usage sont basés sur le coût d’origine). • Envisager que l’employé puisse inclure l’indemnité dans le calcul de son revenu et demander la portion des dépenses réelles liée à l’utilisation du véhicule à des fins professionnelles, si les dépenses excèdent l’allocation. • Envisager la cession-bail des véhicules fournis par l’employeur (la location peut réduire les avantages fiscaux du fait que les frais pour droit d’usage sont autrement basés sur le coût d’origine). • Tenir un registre pour justifier les kilomètres parcourus à des fins professionnelles ou personnelles. • Réduire les frais pour droit d’usage en réduisant le nombre de jours au cours desquels le véhicule est à la disposition de l’employé pour usage à des fins personnelles. • Augmenter l’usage du véhicule à des fins professionnelles grâce à la visite de clients en route vers le lieu de travail ou au retour au domicile. Cas : Ferguson Real Estate, Elcar Référence : IT-63R5
27
Emploi – Avantages imposables Fiscalité Modules communs – Niveau B
Emploi – Avantages imposables (Fiscalité) • Pension et logement (à moins qu’il s’agisse d’un travail en région éloignée). • La plupart des habitations que l’employeur fournit sans exiger de loyer ou moyennant un faible loyer. • Déplacements qui ne sont pas de nature commerciale. • Dons d’une valeur supérieure à 500 $ (qui ne sont pas des dons en espèces ou en quasi-espèces). • Dons en espèces et quasi-espèces. • Coût des outils lorsque l’employé n’est pas tenu d’avoir ces outils pour travailler. • Remises de dettes. • Frais de scolarité payés par l’employeur lorsque l’employé en est le principal bénéficiaire. Cas : Manutention PP Référence : LIR 6(1)
28
Emploi – Avantages non imposables Fiscalité Modules communs – Niveau B
Emploi – Avantages non imposables (Fiscalité) • Uniformes et vêtements spéciaux devant être portés. • Transport vers le lieu de travail. • Remboursement des frais de déménagement, à l’exception du remboursement de pertes relatives au logement. • Installations récréatives sur le lieu de travail. • Cotisations versées en vertu de régimes privés de soins de santé. • Cotisations professionnelles lorsque l’employeur en est le principal bénéficiaire. Cas : Manutention PP Référence : LIR 6(1)  
29
Dépréciation d’actifs à long terme Information financière (NCECF) Modules communs – Niveau A
Dépréciation d’actifs à long terme (NCECF) • Étapes : 1. Déterminer s’il existe des facteurs indiquant une dépréciation. 2. Joindre l’actif à d’autres actifs ou passifs de manière à former un groupe correspondant au plus bas niveau de regroupement d’actifs générant des flux de trésorerie identifiables (unité génératrice de trésorerie). 3. Déterminer s’il y a dépréciation en comparant la valeur comptable nette au montant recouvrable (c.-à-d. les flux de trésorerie futurs non actualisés). 4. Calculer la dépréciation en comparant la valeur comptable à la juste valeur. • Les réductions de valeur ne peuvent être reprises. Cas : TankCo, Ferguson Real Estate Référence : NCECF 3063.04 à .09, .12, .18
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Dépréciation d’actifs Information financière (IFRS) Modules communs – Niveau A
Dépréciation d’actifs (IFRS) • Une entité doit déterminer s’il existe des indices de dépréciation à la fin de chaque période de présentation de l’information financière. S’il existe un indice de dépréciation, l’actif doit faire l’objet d’un test de dépréciation. • Un test de dépréciation consiste à comparer la valeur recouvrable d’un actif à sa valeur comptable. L’excédent de la valeur comptable de l’actif sur sa valeur recouvrable (le cas échéant) correspond à la perte de valeur. • Valeur recouvrable : valeur la plus élevée entre la juste valeur diminuée des coûts de sortie et la valeur d’utilité. o Juste valeur diminuée des coûts de sortie : prix qui serait reçu de la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif entre des intervenants du marché, moins les coûts marginaux directement attribuables à la sortie de l’actif (à l’exclusion des charges financières et de la charge d’impôt sur le résultat). o Valeur d’utilité : valeur actualisée des flux de trésorerie futurs liés à l’utilisation continue de l’actif et à sa sortie in fine. • La perte de valeur peut faire l’objet d’une reprise si l’actif reprend par la suite de la valeur, mais la valeur comptable de l’actif ne doit pas excéder sa valeur initiale avant la prise en compte de la moins value.
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Participations – Méthode de la mise en équivalence Information financière (IFRS) Modules communs – Niveau A
Participations – Méthode de la mise en équivalence (IFRS) • IAS 28 : L’investisseur qui exerce une influence notable sur une entité émettrice doit la considérer comme une entreprise associée et comptabiliser sa participation dans l’entreprise associée selon la méthode de la mise en équivalence. • L’exercice d’une influence notable peut être démontré si l’investisseur détient (directement ou indirectement) 20 % ou plus des droits de vote dans l’entité émettrice. • L’investisseur peut être en mesure de démontrer l’exercice d’une influence notable même s’il détient une participation inférieure à 20 %. Conditions indiquant l’exercice d’une influence notable : o Représentation au sein du conseil d’administration o Participation au processus d’élaboration des politiques o Transactions significatives entre l’investisseur et l’entité émettrice o Fourniture d’informations techniques essentielles • Selon la méthode de la mise en équivalence, la participation est comptabilisée initialement au coût, puis ajustée pour prendre en compte les changements de la quote-part de l’investisseur dans l’actif net de l’entité émettrice qui surviennent postérieurement à l’acquisition.
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Comptabilisation des filiales Information financière (NCECF) Modules communs – Niveau A
Comptabilisation des filiales (NCECF) Une entreprise peut choisir l’une ou l’autre des méthodes comptables suivantes à l’égard de ses filiales : • comptabilisation à la valeur d’acquisition; • comptabilisation à la valeur de consolidation; • consolidation. ** Une fois la méthode choisie, elle doit être appliquée de façon uniforme (toutes les filiales doivent être comptabilisées selon la même méthode). Référence : NCECF 1591, 3051
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Immobilisations corporelles – Coûts Information financière (NCECF) Modules communs – Niveau A
Immobilisations corporelles – Coûts (NCECF) • Le coût d’une immobilisation corporelle correspond au montant de la contrepartie donnée pour acquérir, construire, développer ou mettre en valeur, ou améliorer une immobilisation corporelle. Il englobe tous les frais directement attribuables à l’acquisition, à la construction, au développement ou à la mise en valeur, ou à l’amélioration de l’immobilisation corporelle, y compris les frais engagés pour amener celle-ci à l’endroit et dans l’état où elle doit se trouver aux fins de son utilisation prévue. • Le coût d’une immobilisation corporelle comprend les frais directs de construction ou de développement (comme le coût des matières et de la main-d’œuvre) et les frais indirects ou les coûts de possession attribuables à l’activité de construction ou de développement. • On détermine le coût de chaque immobilisation corporelle acquise dans le cadre d’un achat en bloc (opération par laquelle un groupe de biens est acquis à un prix global) en ventilant le prix global entre tous les biens selon leur juste valeur relative au moment de l’acquisition. Référence : NCECF 3061.03, .06, .08
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Critères relatifs aux contrats de location-acquisition – Preneur (locataire) Information financière (NCECF) Modules communs – Niveau A
Critères relatifs aux contrats de location-acquisition – Preneur (locataire) (NCECF) • L’un des critères suivants doit être respecté : o transfert de propriété ou option d’achat à prix de faveur au terme de la période de location; o période de location d’au moins 75 % de la durée de vie économique de l’actif; o valeur actualisée des paiements de location minimums représentant au moins 90 % de la juste valeur de l’actif loué :  taux d’actualisation = taux d’intérêt marginal du preneur ou taux d’intérêt implicite du bail, selon le moins élevé des deux. Cas : TankCo, King Street Theatre, StopGaspillage – C’est faisable! Référence : NCECF 3065.06
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Critères relatifs aux contrats de location-acquisition – Bailleur Information financière (NCECF)
Critères relatifs aux contrats de location-acquisition – Preneur (locataire) (NCECF) • L’un des critères suivants doit être respecté : o transfert de propriété ou option d’achat à prix de faveur au terme de la période de location; o période de location d’au moins 75 % de la durée de vie économique de l’actif; o valeur actualisée des paiements de location minimums représentant au moins 90 % de la juste valeur de l’actif loué :  taux d’actualisation = taux d’intérêt marginal du preneur ou taux d’intérêt implicite du bail, selon le moins élevé des deux. Cas : TankCo, King Street Theatre, StopGaspillage – C’est faisable! Référence : NCECF 3065.06
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Nature des contrats de location-acquisition – Bailleur Information financière (NCECF) Modules communs – Niveau A
Critères relatifs aux contrats de location-acquisition – Bailleur (NCECF) • Contrat de location-acquisition si tous les critères suivants sont respectés : • le risque de crédit est normal; • le montant des coûts non remboursables peut être estimé; • l’un des critères suivants est respecté : o transfert de propriété ou option d’achat à prix de faveur au terme de la période de location; o période de location d’au moins 75 % de la durée de vie économique de l’actif; o valeur actualisée des paiements de location minimums représentant au moins 90 % de la juste valeur de l’actif loué :  taux d’actualisation = taux implicite du bail. Référence : NCECF 3065.07
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Instruments financiers composés Information financière (NCECF) Modules communs – Niveau A
Instruments financiers composés (NCECF) • Les instruments financiers, ou leurs composantes, doivent être classés dans le passif ou les capitaux propres selon la substance du contrat au moment de la comptabilisation initiale et conformément aux définitions d’un passif et d’un instrument de capitaux propres. • Les composantes d’instruments financiers qui contiennent à la fois un élément de passif et un élément de capitaux propres, y compris un bon de souscription ou une option émis avec un passif financier, mais détachable de celui-ci, doivent être classées séparément selon une des façons suivantes : o l’élément de capitaux propres est évalué à zéro, ce qui signifie que le produit de l’émission est entièrement attribué à l’élément de passif; o la valeur de l’élément le plus facile à évaluer est déduite du produit de l’émission pour déterminer la valeur de l’élément restant. • La somme des valeurs comptables attribuées aux composantes de passif et de capitaux propres lors de la comptabilisation initiale est toujours égale à la valeur comptable qui serait attribuée à l’instrument dans sa globalité, c.-à-d. que ni gain ni perte ne peut résulter de la comptabilisation et de la présentation distincte des composantes de l’instrument. Référence : NCECF 3856.20 à .22
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Budget des investissements – Achat ou location Finance Modules communs – Niveau B
Budget des investissements – Achat ou location (Finance) • Calculer la VAN de chaque option et comparer afin de déterminer quelle option est la plus économique. • VAN de l’option d’achat – facteurs à prendre en considération : o coût de l’actif; o VA de l’avantage fiscal; o frais d’entretien. • VAN de l’option de location – facteurs à prendre en considération : o VA des paiements au titre de la location avant impôts. • Autres facteurs à prendre en considération : o incidence sur les clauses restrictives; o flux de trésorerie (la location allège les besoins en liquidités courants); o la location peut être une solution plus facile à mettre en œuvre si l’entité éprouve des difficultés à obtenir du financement; o acheter l’actif pourrait procurer une plus grande souplesse (propriété de l’actif); o louer l’actif pourrait mettre l’entité à l’abri d’importantes chutes de la valeur de l’actif; o avantages fiscaux possibles (pas de contrat de location-acquisition à des fins fiscales – l’ARC traite tous les contrats de location de la même façon : les paiements au titre de la location sont déductibles, mais absence de DPA).
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Options de financement – Emprunt ou capitaux propres Finance Modules communs – Niveau B
Options de financement – Emprunt ou capitaux propres (Finance) • Options relatives au financement par emprunt : o emprunt – songer aux conditions d’emprunt et aux garanties requises; o contrat de location; o aide gouvernementale. • Options relatives au financement par capitaux propres : o investisseurs providentiels – amis ou membres de la famille à la recherche d’un rendement du capital investi, généralement des investisseurs passifs; o sociétés de capital de risque – fonds professionnels de placement à la recherche de rendements supérieurs (> 30 %), participation active à la gestion, stratégie de retrait claire; o capital-investissement – tendance à participer plus tardivement dans le cycle de vie de l’entreprise, donc risque de marché moins élevé; o marchés organisés. Cas : Ferguson Real Estate, World Wide Windows, Elcar
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Critères de comptabilisation des produits – Méthode de l’achèvement des travaux Information financière (NCECF) Modules communs – Niveau A
Critères de comptabilisation des produits – Méthode de l’achèvement des travaux (NCECF) • La méthode de l’achèvement des travaux ne convient que lorsque l’exécution de la prestation réside dans la réalisation d’un seul acte ou lorsque l’entreprise ne peut raisonnablement estimer le degré d’avancement des travaux. • REMARQUE : Les IFRS ne prévoient pas de critères de comptabilisation équivalents. Cas : TankCo, Ferguson Real Estate Référence : NCECF 3400.18
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Critères de comptabilisation des produits – Méthode de l’avancement des travaux Information financière (NCECF) Modules communs – Niveau A
Critères de comptabilisation des produits – Méthode de l’avancement des travaux (NCECF) La méthode de l’avancement des travaux convient lorsque : • l’exécution réside dans la réalisation de plusieurs actes; et • les produits sont constatés au fur et à mesure de l’exécution de ces actes. Pour des raisons d’ordre pratique, lorsque la prestation de services consiste en l’exécution d’un nombre indéterminé d’actes échelonnés sur une période donnée, les produits sont comptabilisés de façon linéaire sur cette période, sauf si les faits démontrent qu’une autre méthode permettrait de mieux refléter le déroulement de l’exécution de la prestation. La portion des travaux qui a été exécutée est évaluée par rapport à des mesures de la performance qui sont raisonnablement déterminables et liées le plus directement possible aux activités essentielles à l’exécution du contrat. Cas : TankCo, Ferguson Real Estate Référence : NCECF 3400.17
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Comptabilisation des produits – Incidence des incertitudes (rendus) Information financière (NCECF) Modules communs – Niveau A
Comptabilisation des produits – Incidence des incertitudes (rendus) (NCECF) Pour être constatés, les produits doivent être mesurables, et le recouvrement final doit être raisonnablement sûr. • Si les quantités de marchandises susceptibles d’être retournées sont importantes et imprévisibles, les produits ne doivent pas être constatés. • Si les quantités de marchandises susceptibles d’être retournées peuvent être raisonnablement estimées à la lumière de l’expérience, une provision au titre des charges liées aux rendus peut être constituée. Référence : NCECF 3400.19 à .21
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Dépenses d’entreprise liées à l’usage d’un domicile Fiscalité Modules communs – Niveau B
Dépenses d’entreprise liées à l’usage d’un domicile (Fiscalité) Un contribuable peut déduire les dépenses d’entreprise liées à l’usage de son domicile si l’une des conditions suivantes est remplie : • le domicile est le principal lieu d’affaires; • le contribuable utilise l’espace seulement pour tirer un revenu d’une entreprise et il utilise ce lieu de manière régulière et continue pour rencontrer des clients ou des patients. Les coûts admissibles comprennent le chauffage, les primes d’assurance habitation, l’électricité, les impôts fonciers, les réparations et l’entretien, les intérêts sur l’emprunt hypothécaire ou le loyer (si le contribuable est locataire). • Les dépenses sont établies selon un prorata de façon raisonnable, comme la superficie du bureau par rapport à la superficie totale du domicile. • Les dépenses de bureau à domicile sont également calculées au prorata dans le cas d’un exercice court. • Les dépenses de bureau à domicile ne peuvent pas servir à créer une perte. Les dépenses non déduites peuvent être reportées à une année suivante. • Le contribuable ne doit pas demander une DPA sur sa résidence principale, car il risque de perdre son droit à l’exemption pour résidence principale. Cas : Circuits culinaires, Roxanne Kalpert, Solar Panel Solutions, StopGaspillage – C’est faisable! Référence : LIR 18(12), IT-514
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Évaluation des stocks – Méthodes de détermination du coût (identification spécifique) Information financière (NCECF) Modules communs – Niveau A
Évaluation des stocks – Méthodes de détermination du coût (identification spécifique) (NCECF) • Le coût des stocks d’éléments qui ne sont pas habituellement fongibles et des biens ou services produits aux fins de projets spécifiques et affectés à de tels projets doit être déterminé par une identification spécifique de leurs coûts individuels. Référence : NCECF 3031.22
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Évaluation des stocks – Affectation des coûts indirects Information financière (NCECF) Modules communs – Niveau A
Évaluation des stocks – Affectation des coûts indirects (NCECF) • L’affectation des frais généraux fixes de production aux coûts de transformation est fondée sur la capacité normale des installations de production. • Il est possible de retenir le niveau réel de production s’il est proche de la capacité de production normale. • Les frais généraux non affectés sont comptabilisés comme une charge de la période au cours de laquelle ils sont engagés. Référence : NCECF 3031.14
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Actifs incorporels Information financière (NCECF) Modules communs – Niveau A
Actifs incorporels (NCECF) • Pour que ces éléments correspondent à la définition d’un actif incorporel, ils doivent satisfaire à des critères concernant l’identifiabilité, le contrôle et l’existence d’avantages économiques futurs. • Un actif satisfait au critère d’identifiabilité dans la définition d’un actif incorporel lorsqu’il : o est séparable; ou o résulte de droits contractuels ou d’autres droits légaux. • Une entité contrôle un actif si elle a le pouvoir d’obtenir les avantages économiques futurs découlant de la ressource sous-jacente et si elle peut également restreindre l’accès des tiers à ces avantages. • Un actif incorporel doit être comptabilisé si, et seulement si : o il est probable que les avantages économiques futurs attribuables à l’actif iront à l’entité; et o le coût de cet actif peut être évalué de façon fiable. Cas : TankCo Référence : NCECF 3064
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Avantages incitatifs à la location Information financière (NCECF) Modules communs – Niveau A
Avantages incitatifs à la location (NCECF) • Les avantages incitatifs sont indissociables du bail et, en conséquence, sont portés en diminution des charges locatives sur la durée du bail. Référence : NCECF 3065.27
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Revenu d’entreprise ou revenu de bien Fiscalité Modules communs – Niveau B
Revenu d’entreprise ou revenu de bien (Fiscalité) • Ce sont les faits qui déterminent si un revenu est tiré d’une entreprise ou d’un bien. • Un bien en immobilisation est un bien qui procure un avantage à long terme ou un avantage durable. • La cession d’un bien en immobilisation donne lieu à un gain ou à une perte en capital. • Un revenu d’entreprise découle de « projets comportant un risque ou d’affaires de caractère commercial », selon les règles suivantes : o Ligne de conduite  Quelle est la période pendant laquelle le bien a été détenu? Y a-t-il eu d’autres opérations similaires? o Nature du bien  Le bien est-il apte à produire un revenu? Le bien est-il lié aux activités normales de l’entreprise du contribuable? o Intention  Le contribuable a-t-il initialement acquis le bien dans l’intention de le vendre? • Pour un particulier, le revenu d’entreprise est généralement assujetti à l’impôt à un taux plus élevé qu’un gain en capital, puisque les gains en capital sont imposables à 50 % seulement. • Pour une SPCC dont le bénéfice est inférieur au plafond des affaires des petites entreprises, un gain en capital est généralement imposé à un taux plus élevé que le revenu d’entreprise, étant donné que la DAPE ne s’applique pas aux gains en capital. Cas : TankCo, Elcar Référence : LIR 9, 248(1), IT-218R
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Déficiences du contrôle Audit et certification Modules communs – Niveau A
Déficiences du contrôle (Certification) • La façon la plus efficace de s’attaquer aux déficiences du contrôle consiste à formuler un bref énoncé du problème (déficience), à en définir les conséquences potentielles pour les états financiers ou l’exploitation (conséquences) et à formuler des suggestions pour remédier à la situation (recommandation). o Déficience (D) – généralement la description d’un élément observé pouvant représenter une lacune dans les contrôles existants. o Conséquences (C) – au-delà des faits observés, l’explication de l’incidence de la déficience relevée sur les états financiers ou sur l’exploitation. Dans la mesure du possible, lier l’incidence sur les états financiers aux assertions ou, à tout le moins, décrire les comptes touchés et traiter de la façon dont ils peuvent être affectés par la déficience relevée. o Recommandation (R) – la suggestion d’une solution pour remédier à la déficience relevée de façon précise et pratique, compte tenu des faits et des circonstances. Cas : Circuits culinaires, TankCo, Ferguson Real Estate, Solar Panel Solutions, Optométrie Veza
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Flux de trésorerie différentiels Finance Modules communs – Niveau B
Flux de trésorerie différentiels (Finance) • Les flux de trésorerie différentiels englobent les flux de trésorerie additionnels découlant de la mise en œuvre d’un nouveau projet, compte tenu du décaissement initial, des produits et des charges annuels et de la valeur finale (ou du coût final) associés au projet, y compris l’incidence fiscale, selon l’envergure et le calendrier du projet. • Dans la détermination des flux de trésorerie différentiels d’un nouveau projet, les éléments suivants doivent être pris en compte : o Coûts irrécupérables – Décaissements initiaux qui ne peuvent être récupérés, même si le projet est accepté. Ces coûts n’ont donc pas d’incidence sur les flux de trésorerie futurs du projet et ne sont pas considérés comme étant des coûts différentiels. o Coûts de renonciation – Toute perte potentielle de flux de trésorerie actuels par suite de l’acceptation d’un nouveau projet; ces coûts sont considérés comme différentiels. o Cannibalisation – Coût de renonciation lorsque le nouveau projet réduit les ventes d’un produit existant. o Variations du fonds de roulement – Variations dans les créances clients, les dettes fournisseurs et les stocks par suite de l’acceptation du nouveau projet, ce qui fait que ces variations sont jugées marginales. Cas : TankCo, Solar Panel Solutions, King Street Theatre
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Immobilisations incorporelles générées en interne Information financière (IFRS) Modules communs – Niveau A
Immobilisations incorporelles générées en interne (IFRS) • La recherche est une investigation originale et programmée entreprise en vue d’acquérir une compréhension et des connaissances scientifiques ou techniques nouvelles. • Le développement est l’application des résultats de la recherche ou d’autres connaissances à un plan ou un modèle en vue de la production de matériaux, dispositifs, produits, procédés, systèmes ou services nouveaux ou substantiellement améliorés, avant le commencement de leur production commerciale ou de leur utilisation. • Les coûts de recherche sont toujours comptabilisés en charges. • Les coûts de développement doivent être portés à l’actif si tous les critères suivants sont respectés : o faisabilité technique; o intention d’achever l’immobilisation incorporelle; o capacité d’utiliser ou de vendre l’immobilisation incorporelle; o avantages économiques futurs qui seront vraisemblablement générés; o disponibilité de ressources techniques, financières et autres adéquates; o capacité d’évaluer de manière fiable les dépenses affectées au projet. • Les coûts respectant les critères relatifs aux actifs corporels ne doivent pas être portés à l’actif à titre d’actifs incorporels. Référence : IAS 38.4, .8, .54, .57
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Immobilisations incorporelles – Définition et comptabilisation Information financière (IFRS) Modules communs – Niveau A
Immobilisations incorporelles – Définition et comptabilisation (IFRS) • Pour que l’élément soit considéré comme une immobilisation incorporelle, il doit être identifiable et satisfaire aux critères de comptabilisation et l’entité doit pouvoir contrôler l’avantage futur. • L’actif est identifiable s’il : o est séparable de l’entité; o résulte de droits contractuels ou légaux, qui le rendent cessible ou séparable. • L’entité contrôle l’actif si elle a le pouvoir d’obtenir les avantages économiques futurs. • Critères de comptabilisation : o il est probable que les avantages économiques futurs attendus iront à l’entité; o le coût de cet actif peut être évalué de façon fiable. Référence : IAS 38.12, .13, .17, .21
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Immobilisations incorporelles – Amortissement Information financière (IFRS) Modules communs – Niveau A
Immobilisations incorporelles – Amortissement (IFRS) • Les immobilisations incorporelles doivent être amorties sur leur durée d’utilité estimative, à moins qu’elles ne soient considérées comme ayant une durée d’utilité indéterminée. • Les immobilisations incorporelles à durée d’utilité indéterminée ne doivent pas être amorties jusqu’à ce que leur durée d’utilité ne soit plus jugée indéterminée; elles doivent faire l’objet d’un test de dépréciation annuel. • Les immobilisations incorporelles à durée d’utilité déterminée peuvent être comptabilisées selon le modèle du coût ou celui de la réévaluation. • Le mode d’amortissement et la durée d’utilité doivent être réexaminés annuellement. • Prendre en compte l’utilisation attendue, la durée d’utilité des actifs connexes, les dispositions contractuelles, les cycles de vie des produits et autres facteurs économiques. Référence : IAS 38.72, .88, .97, .104, .107, .109
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Activités abandonnées Information financière (IFRS) Modules communs – Niveau B
Activités abandonnées (IFRS) • Composante d’une entité dont les activités et les flux de trésorerie peuvent être clairement distingués, sur le plan opérationnel et pour la communication d’informations financières, du reste de l’entité et dont l’entité s’est séparée ou qui est classée comme détenue en vue de la vente. • Présentation de l’information relative au résultat net après impôt des activités abandonnées dans l’état du résultat global de l’exercice considéré et des exercices antérieurs, en distinguant : o le résultat net après impôt des activités abandonnées; o le profit ou la perte après impôt comptabilisé résultant de l’évaluation à la juste valeur diminuée des coûts de la vente, ou de la cession des actifs ou du ou des groupes destinés à être cédés constituant l’activité abandonnée. Référence : IFRS 5.03, .31 à .33