Éléments ciblés dans les lectures (FINAL) Flashcards

1
Q

Cours 6 : Mondor et al. (2019)

Quels sont les patrons de communication des couples en détresse (p. ex. moins de contacts visuels, plus d’interruptions, etc.) ?

A
  • Moins de contacts visuels
  • Plus d’interruptions
  • Incompréhension générale du message véhiculé par l’autre.

Lorsque confrontés à un exercice de résolution de problème :

  • Tendance à discuter de plusieurs thèmes à la fois
  • Définir de façon vague ou incomplète le problème
  • Mal distinguer les étapes de la résolution de problème
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2
Q

Cours 6 : Mondor et al. (2019)

Quelles sont les trois prémisses proposées par les cliniciens de la thérapie conjugale axée sur les émotions quant au rôle des émotions ?

A
  1. Certaines émotions sont plus accessibles à la conscience que d’autres et les individus tendent à éviter les pensées, actions ou émotions qui les rendent inconfortables ;
  2. Il y a une distinction entre les émotions primaires, qui sont les réponses « ici et maintenant » à une situation (p. ex. anxiété d’abandon), et les émotions secondaires qui font référence à des réactions et à des tentatives de gestion des émotions primaires (p. ex. colère). Les émotions secondaires cachent souvent des émotions primaires ;
  3. Selon le cheminement de l’individu, n’importe quelle émotion primaire peut déclencher des émotions secondaires inconfortables.
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3
Q

Cours 6 : Mondor et al. (2019)

Quelles sont les quatre compétences visées dans la résolution de problème ?

A
  1. S’entendre sur la définition du problème à discuter ;
  2. Générer des solutions satisfaisantes pour les deux partenaires ;
  3. Évaluer les pour et les contre de chacune des solutions ;
  4. Choisir la solution la plus adaptée
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4
Q

Cours 6 : Mondor et al. (2019)

Quels sont les principes issus des modèles expérientiels sur lesquels se base l’approche TCE ?

A
  1. La relation thérapeutique est réparatrice en soi ;
  2. L’acceptation et la validation du vécu émotif du client sont essentielles et permettent de créer un environnement sécuritaire en thérapie ;
  3. Le thérapeute se positionne comme un allié plutôt que comme un expert et fait preuve d’authenticité et de transparence ;
  4. L’être humain a un potentiel de croissance et d’adaptation inné ;
  5. Les réactions ou comportements inadéquats de l’individu sont le reflet de mécanismes développés dans des circonstances de vie antérieure où ils pouvaient être adéquats ;
  6. Les expériences externes (p. ex. les relations vécues) et internes (p. ex. la perception de la relation) s’influencent et se définissent mutuellement ;
  7. L’être humain se forme et se transforme à travers les relations, et la thérapie vise à créer des expériences émotives et relationnelles correctrices dans la situation « ici et maintenant » de la séance.
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5
Q

Cours 6 : Mondor et al. (2019)

Quels sont les principes issus des modèles systémiques sur lesquels se base l’approche TCE ?

A
  1. S’inscrit dans les modèles systémiques
  2. L’interaction entre les conjoints soit l’élément central de la thérapie.

Plus précisément, la TCE adhère aux principes suivants :

  1. la causalité est circulaire et les conjoints sont pris dans des cycles interactionnels qui se perpétuent sans début ni fin ;
  2. les comportements doivent être analysés dans leur contexte et le comportement d’un conjoint ne peut être compris sans considérer celui de l’autre ;
  3. les éléments d’un système interagissent de manière répétitive et constante ;
  4. les patrons relationnels sont présents et illustrés implicitement à travers le discours qu’adoptent les conjoints lorsqu’ils sont ensemble ;
  5. le rôle du thérapeute est de défaire les cycles d’interaction négatifs répétitifs pour permettre à de nouveaux patrons relationnels de prendre place.
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6
Q

Cours 6 : Mondor et al. (2019)

À quoi font référence les “Moments clés de ré-attachement” ?

A

C’est le nom donné aux moments émotivement puissants en TCE où un conjoint est encouragé à exprimer ses besoins d’attachement et l’autre conjoint est amené à répondre de façon empathique et accueillante.

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7
Q

Cours 6 : Mondor et al. (2019)

Quels sont les cinq principes qui transcendent les approches en thérapie conjugale ?

A
  1. Conceptualiser la dynamique conjugale de façon dyadique, objective et contextuelle et modifier la vision qu’ont les conjoints de leur problème ;
  2. Modifier les manifestations inadéquates des émotions et les comportements inadéquats qui en découlent en acquérant des façons constructives de gérer et d’exprimer les émotions ;
  3. Évoquer les émotions et les comportements évités afin de promouvoir une meilleure connaissance du vécu de l’autre et d’augmenter le sentiment d’intimité dans le couple ;
  4. Favoriser une communication plus adéquate en améliorant l’expression autant que l’écoute ;
  5. Renforcer les comportements positifs de chacun.
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8
Q

Cours 6 : Mondor et al. (2019)

Quelles sont les différentes formes que peuvent prendre le mandat d’amélioration de la relation (c.-à-d., les trois types de relation ?

A
  1. Relation conflictuelle
  2. Relation où l’amour, l’affection et le désir sont fortement atténués
  3. Relation satisfaisante nécessitant des ajustements mineurs
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9
Q

Cours 8 : Malat & Leszcz (2015)

Quels sont les mécanismes de changement de la thérapie de groupe qui sont similaires à la thérapie individuelle ?

A
  1. Catharsis
  2. Espoir
  3. Test de la réalité
  4. Support
  5. Insight
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10
Q

Cours 8 : Malat & Leszcz (2015)

Quels sont les mécanismes de changement de la thérapie de groupe qui sont distincts de la thérapie individuelle ?

A

a. Apprentissage vicariant
b. Flexibilité de rôle
c. Universalité
d. Altruisme
e. Apprentissage interpersonne

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11
Q

Cours 8 : Malat & Leszcz (2015)

Expliquez ce qu’est la cohésion de groupe.

Quels sont les impacts de la cohésion sur les membres du groupe.

A
  • Cohesion is considered to be a central mechanism of action in groups, therapeutic in its own right and serving as a platform for all other therapeutic mechanisms.
  • There is growing consensus that cohesion is considered the best definition of the group relationship (Yalom & Leszcz, 2005).
  • Attractiveness of the group for its members.

  • Encourager l’expression du désaccord ou du conflit envers le leader et les autres membres en support
  • Méta-analyse : relation entre la cohésion et l’efficacité
  • Willingness to self-disclose (high levels of cohesion have been related to higher self-disclosure, which leads to more frequent and intense feedback)
  • Take interpersonal risks
  • Work on the group tasks
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12
Q

Cours 8 : Malat & Leszcz (2015)

Quels sont les deux dimensions de la cohésion de groupe et les trois facteurs associés à chaque dimension ?

A

1. Structure des relations dans les groupes.

  • Relation du membre avec thérapeute
  • Relations du membre avec les autres membres
  • Relations des membres du groupe comme un tout

2. Qualité de relations dans les groupe

  • Positive relational bond
  • Positive working alliance
  • Negative factors that interfere with the bond or work of therapy
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13
Q

Cours 8 : Malat & Leszcz (2015)

Quels sont les trois approches face au rôle du groupe dans le traitement et qu’est-ce qu’elles impliquent ?

A
  1. Group-as-a-whole : groupe est l’objet du traitement
  • Membres sont influencée par les dynamiques du groupe et les individus vont « parler » pour le groupe.
  • Anxiétés partagées
  • Apprentissages à travers la compréhension des impacts du groupe sur leur comportement.
  1. Intrapsychic
  • Individu comme le focus légitime du traitement
  • Groupe est seulement le contexte dans lequel la thérapie a lieu
  • Interprétations sur les aspects inconscients du monde psychologique de l’individu
  • Similarités entre les membres = superflues
  • Groupe peut intensifier ou diluer les transferts au thérapeute
  1. Interactionnal
  • Cherche l’attachement sécure interpersonnel
  • Groupe = agent de changement
  • Cohésion pour faciliter le travail de groupe
  • In vivo => interactions dans le ici et maintenant
  • Membres apprennent sur leur impact sur les autres avec le feedback interpersonnel des membres du groupe
  • Expérience émotionnelle correctrice
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14
Q

Cours 8 : Malat & Leszcz (2015)

Quels sont les avantages de combiner la thérapie de groupe et la thérapie individuelle ?

A
  • Opportunités de synergie
  • Augmenter l’importance sur les problématiques interpresonnelle
  • Faiciliter l’acquisition des habiletés interpersonnelles
  • Active la psychot individuelle
  • Diminuer la dépendance du transfert
  • Maintenir un client en thérapie
  • Adresser des problématiques psychologiques
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15
Q

Cours 10 : Lussier et al. (2013)

Quels sont les constats de symétrie de la violence entre les genre ?

A
  • Une certaine symétrie entre les sexes à l’égard du taux de violence conjugale est observée dans la population générale. Il importe toutefois de préciser que les femmes sont victimes d’incidents violents plus graves et rapportent plus de conséquences psychologiques et de blessures que les hommes (Statistique Canada, 2005).
  • Les femmes rapportent davantage être victimes de « terrorisme intime », caractérisé par l’utilisation de violence sévère et d’une dynamique de contrôle pour soumettre le partenaire amoureux (4 % comparativement à 2 % des hommes ; Laroche, 2005). Les couples qui émettent de la violence bidirectionnelle devraient rapidement être orientés vers des services d’aide et de protection.
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16
Q

Cours 10 : Lussier et al. (2013)

Quels sont les facteurs qui peuvent expliquer les importantes disparités observées dans les prévalences de la violence entre les études ?

A
  • La nature de l’étude (épidémiologique, clinique, échantillons judiciarisés, échantillons de volontaires)
  • La façon de présenter l’étude aux participants (étude sur les conflits ou études sur la criminalité, les victimes de crime, la sécurité personnelle)
  • La définition même de la violence, son opérationnalisation (type et nombre de questions)
  • Les caractéristiques des échantillons (âge, présence d’enfants, etc.)
17
Q

Cours 10 : Lussier et al. (2013)

Quelle est la forme de violence la plus fréquente au sein des relations intimes, que ce soit dans la population générale ou dans les populations cliniques et si elle implique nécessairement une symétrie intergenre des actes violents commis et des répercussions ?

A
  • Forme de violence la plus fréquente au sein des relations intimes : Violence conjugale bidirectionnelle

NOTE : la bidirectionnalité de la violence conjugale n’implique pas nécessairement une symétrie intergenres des actes violents commis ni des répercussions qui en résultent.

18
Q

Cours 10 : Lussier et al. (2013)

Quels sont les 6 premiers facteurs de risque de dangerosité et quelles sont leurs implications s’ils sont présents ?

A

Les six premiers facteurs portent directement sur la dangerosité des gestes de violence physique.

  • Blessures infligées au conjoint à plus de deux reprises dans les 12 derniers mois.
  • Blessures aux enfants à plus de deux reprises durant les 12 derniers mois.
  • Représailles ou menaces de blessures, de suicide ou d’homicide
  • Comportements sadiques (p. ex., torture, brûlures, jeûnes ou privation du sommeil)
  • Utilisation d’une arme pour menacer ou blesser ou utilisation d’arts martiaux pour menacer ou blesser
  • Viol ou relations sexuelles forcées
19
Q

Cours 10 : Lussier et al. (2013)

Quelles sont les recommandations de ce qui est préférable de faire lorsqu’un clinicien craint pour sa sécurité

A
  • Ne pas poursuivre la thérapie de couple
  • Recommander le conjoint violent à un centre de traitement spécialisé
  • Travailler en co-thérapie (en dyade mixte)