EPA Flashcards

(93 cards)

1
Q

Définition déficience intellectuelle

A

La déficience intellectuelle est caractérisée par des
limitations significatives du fonctionnement
intellectuel et du comportement adaptatif lequel se
manifeste dans les habiletés conceptuelles, sociales et
pratiques. Cette incapacité survient avant l’âge de 18
ans.

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2
Q

fonctionnement intellectuel

A

ces
personnes présentent des limitations significatives sur le plan
du raisonnement, de la planification, de la résolution de
problèmes, de la pensée abstraite et de la compréhension
d’idées complexes

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3
Q

limites particulières des comportements adaptatifs

A

elles se caractérisent par des difficultés liées aux habiletés
conceptuelles (langage, lecture, concepts de temps et d’argent,
etc.), aux habiletés sociales (capacité d’assumer des
responsabilités, respect des règles, relations interpersonnelles,
etc.) et aux habiletés pratiques (soins personnels, activités de
la vie quotidienne, maintien d’un environnement sécuritaire,
etc.).

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4
Q

stats sur les retarded

A

Entre 1% et 3% de la population générale
 Environ 1,6 garçon pour chaque fille

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5
Q

ÉTIOLOGIE de la DI

A

Dans certains cas, la cause est clairement
identifiable, dans 40% des cas, elle
demeure un mystère.

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6
Q

Causes de la DI

A

La déficience intellectuelle n’a pas une étiologie
unique. Elle peut résulter:
 D’un désordre génétique (ex. Syndrome du X Fragile)
 D’une défaillance au cours du développement des
chromosomes (ex. Syndrome de Down)
 D’un dommage cérébral causé par un traumatisme (ex.
pression excessive, chute, manque d’oxygène)
 D’une infection virale (ex. rougeole, rubéole, méningite)
 D’un environnement appauvri en stimulations (ex. nutrition,
sécurité physique et psychologique, consommation)
 Et d’autres facteurs encore inconnus…

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7
Q

CARACTÉRISTIQUES DES
ÉLÈVES PRÉSENTANT UNE DIM - DIS

A

 Structure de pensée préopératoire
 Traitement de l’information
 Transfert et généralisation
 Communication
 Motricité
 Socialisation
 Sentiment d’efficacité personnelle
 Motivation

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8
Q

CARACTÉRISTIQUES ET BESOINS DES
ÉLÈVES PRÉSENTANT UNE DIM - DIS

Strucutre de la pensée préopératoire:

A

Manifestations
Rythme d’évolution plus lent que les autres, ponctué de périodes de fixation prolongées à certaines étapes du développement cognitif
 Développement des structures cognitives demeure inachevé, ce qui accentue le retard de développement
 Pas d’accès au stade opératoire formel et à la capacité d’abstraction.
 Manipulation des objets, au moyen du tâtonnement, permet de comprendre les situations.  Difficultés à s’autoréguler.
 Début du développement du langage, mais demeure souvent limité.
 Imitation des paroles des adultes.
 Progressivement, ils enrichissent leur langage intérieur et en viennent à s’appuyer sur leurs propres verbalisations (autoinstruction) pour chercher une solution, se motiver et s’encourager devant une difficulté ou dans une situation non familière.

Besoin:
* De plus de temps pour faire les apprentissages
* De manipuler le matériel
* De soutien pour faire des réflexions plus abstraites

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9
Q

CARACTÉRISTIQUES ET BESOINS DES
ÉLÈVES PRÉSENTANT UNE DIM - DIS

Traitement de
l’information
(processus qui
permettent de
produire une réponse
adaptée au traitement
d’une tâche)

A

Manifestations
 Moindre efficience au regard de certains processus de base du traitement de l’information, entre autres pour ce qui concerne l’attention et la mémoire.
 Capacité d’attention peut être présente, mais avec des difficultés à sélectionner les informations pertinentes et à ignorer d’autres renseignements en fonction du but à atteindre ou de la tâche à accomplir.
 Tendance à être attentif aux stimuli les plus attrayants (ex. couleur, forme, son).
 Déficit de la mémoire de travail.
 Utilisation déficiente des stratégies de mémorisation.
 Plus grande facilité à mémoriser les éléments visuels et les automatismes.
 Peu de stratégies cognitives (mémorisation, organisation de l’information, rappel des connaissances de la mémoire à long terme, etc.) ou ne les utilisent pas de manière efficace.  Capacité limité dans la quantité d’informations retenues.
 Temps de traitement plus grand.
 Difficultés à récupérer les informations.
 Difficultés à organiser l’information et à la mobiliser dans l’exécution des tâches.

Besoins:
* Répétition des consignes et des concepts à apprendre
* Supports visuels
* Plus de temps pour traiter, récupérer et organiser les informations.

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10
Q

CARACTÉRISTIQUES ET BESOINS DES
ÉLÈVES PRÉSENTANT UNE DIM - DIS

Transfert et
généralisation

A

Manifestations
 Difficulté à apprendre et à utiliser les connaissances ou les habiletés dans un contexte différent de celui où elles ont été enseignées, même si celui-ci est en apparence semblable.

Besoins:
* De plus de temps pour généraliser des apprentissages à d’autres contextes. * De collaboration entre l’école et la maison pour assurer un transfert des apprentissages.* De vivre des situations de vie concrètes afin de mieux intégrer les apprentissages.

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11
Q

Communication - DIM DIS

A

Manifestations
 Désir de communiquer et de s’investir dans des activités
sociocommunicatives habituellement présent.
 Communication verbale, même s’ils parlent tardivement et qu’ils ne manifestent pas spontanément les comportements communicatifs.  Déficits langagiers dont le profil est atypique et qui ne sont pas nécessairement liés à l’ampleur de leur retard intellectuel.
 Difficultés dans une ou plusieurs des composantes expressives ou réceptives du langage.
 Vocabulaire souvent pauvre et imprécis.
 Difficulté à maintenir un discours cohérent.
Communication
Besoins:
* De plus de temps pour s’exprimer et comprendre les messages. * D’avoir accès à du vocabulaire connu et enrichi progressivement. * De modélisation afin de mieux maîtriser les comportements communicatifs.

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12
Q

Motricité - DIM DIS

A

 Retards physiques et physiologiques à des degrés variables lorsque des facteurs génétiques, prénataux, périnataux ou postnataux sont en cause.
 Difficultés liées à la motricité globale, à la motricité fine, à la coordination visuomotrice, à la modulation sensorielle, à l’équilibre, à la posture et au schéma corporel.
Motricité
Besoins:
* De soutien dans l’enseignement des gestes moteurs. * De plus de temps pour faire les apprentissages moteurs. * De matériel d’appoint pour pallier aux handicaps physiques.

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13
Q

Socialisation - DIM DIS

A

 Développement social, malgré ses similitudes avec celui de tout autre enfant, caractérisé par des habiletés sociales plus déficitaires que celles des enfants du même âge.
 Peu d’habiletés pour s’engager dans une interaction sociale ou la soutenir.
 Activités solitaires et participation parallèle.
 Difficulté à comprendre toutes les implications de leurs actes ou de leurs choix et à communiquer.
 Trop grande confiance envers les autres.
 Davantage à risque d’être victimes d’abus, d’éprouver des problèmes de santé mentale, de connaître des échecs scolaires et de vivre du rejet social.

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14
Q

Sentiment d’efficacité
personnelle - DIM DIS

A

Manifestations
 Accumulation de nombreux échecs qui affectent le sentiment d’efficacité personnelle.
 Certitude de ne pas pouvoir réussir une tâche avant de l’avoir débutée.
Besoins:
* D’avoir des défis raisonnables. * De vivre des réussites. * D’être rassurer avant une tâche.

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15
Q

Motivation¨- DIM DIS

A

 Motivation limitée suite aux échecs répétés.
 Manque d’intérêt et d’engagement dans les tâches ou activités nouvelles
 Perte de motivation en cours d’activité et manque de persévérance lors d’une difficulté.
 Incapacité à prévoir, planifier ou mettre en pratique des tâches pour « plus tard » puisque la pensée opératoire n’est pas accessible.
Besoins:
* De vivre des réussites selon leurs capacités. * De comprendre le but d’une tâche, de vivre des tâches signifiantes avec des retombés utiles et fonctionnelles. * De vivre des activités morcelées en étapes. * D’avoir des systèmes de motivation.

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16
Q

Motricité - DIP

A

 Capacité de pointer des objets ou des personnes, de manipuler des objets, de réagir à divers stimuli visuels, tactiles, auditifs, olfactifs ou kinesthésiques, de se déplacer, de coordonner des actions et d’imiter des actions motrices.
 Troubles spécifiques d’origine neurologique ou génétique fréquents, qui peuvent apporter des limitations motrices plus importantes, par des déficiences sensorielles ou par une santé physique précaire qui limite leur développement.

Besoins pour développer leurs capacités et accomplir les activités essentielles au maintien de la vie:
* d’un enseignement individualisé et d’interventions soutenues
* d’une organisation de l’environnement * du soutien d’un adulte. * des exercices ou des soins thérapeutiques particuliers.

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17
Q

Affectivité DIP

A

 Émotions et pulsions éprouvées, mais exprimées de différentes façons, parfois inappropriées.  Stress émotionnels particulièrement importants à cause du peu de maîtrise qu’ils ont sur leur vie et du fait qu’ils sont souvent en situation d’échec par rapport aux attentes de l’entourage.  Trop souvent, les adultes oublient de vérifier l’incidence émotionnelle et motivationnelle de leurs décisions sur eux.
 Le milieu réagit habituellement en mettant l’accent sur la maîtrise du comportement sans chercher à comprendre l’affect qui est à sa source. Nous avons tendance à oublier que les émotions ne naissent pas accidentellement, qu’elles sont toujours rattachées à une sensation, à une personne, à une situation ou à un objet précis.
 Des difficultés perceptuelles, des attitudes et des réactions inopportunes des proches ainsi que des interventions visant uniquement à éliminer les comportements sociaux inappropriés peuvent ralentir le développement affectif de ces jeunes.
Besoins pour réussir à diversifier leurs champs d’intérêt et apprendre à reconnaître, à distinguer et à exprimer leurs besoins et leurs émotions:
* d’une organisation de l’environnement * d’un enseignement individualisé et d’interventions soutenues.

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18
Q

Fonctionnement
intellectuel - DIP

A

 Déficits dans le fonctionnement intellectuel qui sont diffus et se manifestent à des degrés variables selon la sévérité de l’atteinte dans les divers domaines du développement, dont le domaine cognitif.
 Se situe à la période qui correspond principalement à l’intelligence sensorimotrice de Piaget, soit une intelligence pratique liée à l’action, à l’un ou l’autre des six stades (voir l’annexe 1 du programme DIP).
 Acquisition de la notion de la permanence de l’objet ainsi qu’une certaine conception de l’espace et du temps et l’établissement des liens de causalité.
 Début de l’imitation des actions motrices et du raisonnement en action.
 La présence de déficits associés chez certains de ces élèves limite leurs possibilités d’interaction avec l’environnement.
 Bien que la majorité d’entre eux se situent au niveau de l’intelligence sensorimotrice, certains, parmi les plus âgés et sans troubles associés, peuvent présenter des comportements allant audelà de ce que permet cette intelligence si des interventions soutenues et variées sont réalisées.

Besoins pour maximiser le développement de son potentiel cognitif: * d’un enseignement individualisé
* d’un environnement aménagé en fonction de sa capacité à interagir * du soutien d’un adulte. * l’ensemble des activités éducatives doit accorder une grande place à la manipulation, à l’exploration et à l’expérimentation.

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19
Q

Communication - DIP

A

 Fonctions communicatives peu développées pour la plupart.
 Recours à des sons, des mots, des objets, des gestes naturels ou des images pour communiquer, très peu utilise le langage verbal.
 Difficultés à comprendre les aspects interactifs de la communication et à distinguer le rôle d’émetteur de celui de récepteur.
 Capacité à produire ou imiter des sons, des mots et des gestes.
 Capacité de comprendre des messages verbaux simples et de prendre le tour de rôle dans l’échange communicatif.
 Ces capacités sont essentielles pour communiquer efficacement avec les autres. Le développement des capacités communicatives chez les élèves ayant une déficience intellectuelle profonde est facilité dans la mesure où les personnes de leur entourage utilisent toutes les occasions qu’offrent les activités de la vie quotidienne pour communiquer avec eux et qu’elles leur donnent la possibilité d’utiliser des moyens efficaces de communication.
Besoins pour arriver à communiquer:
* d’un enseignement individualisé et d’interventions soutenues. * d’une organisation de l’environnement.

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20
Q

Socialisation - DIP

A

 La façon dont les enfants interagissent avec les autres est liée à leur développement cognitif. Pour les élèves ayant une déficience intellectuelle profonde, ce développement se situe sur le plan de l’intelligence sensorimotrice.  Capacités pour entrer en relation avec les autres, participer à un jeu, suivre les règles simples d’un jeu ou de la vie de groupe et manifester de l’intérêt pour une activité de groupe.
 Le développement social et les capacités sociales des personnes ayant une déficience intellectuelle sont des sujets peu abordés dans la littérature, même si l’intégration sociale de ces personnes est abondamment documentée, notamment sous l’angle des droits et de la nature ou de l’organisation des services.

Besoins pour développer de nouvelles habiletés sociales ou modifier des comportements sociaux inappropriés:
* beaucoup de temps. * des démonstrations répétées. * de nombreuses occasions de manifester les comportements désirés.

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21
Q

POLITIQUE DE L’ADAPTATION
SCOLAIRE

A

Le virage de la réforme consiste à
passer de l’accès du plus grand nombre
au succès du plus grand nombre.

 Les élèves handicapés ou en difficulté
d’adaptation ou d’apprentissage ont
également droit au succès.

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22
Q

Orientation fondamentale

A

 Aider l’élève handicapé ou en difficulté
d’adaptation ou d’apprentissage à réussir sur
les plans de l’instruction, de la socialisation et
de la qualification.

 À cette fin, accepter que cette réussite
éducative puisse se traduire différemment
selon les capacités et les besoins des élèves, se
donner les moyens qui favorisent cette réussite
et en assurer la reconnaissance.

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23
Q

POLITIQUE DE L’ADAPTATION
SCOLAIRE - Voie d’action 1 et engagement du MELS

A

Voie d’action 1:
Reconnaître l’importance de la prévention ainsi que d’une
intervention rapide et s’engager à y consacrer des efforts
supplémentaires

Engagements du MELS:
 Créer un environnement favorable aux apprentissages et à la
réussite de tous les élèves.
 Reconnaître les premières manifestations des difficultés et
intervenir rapidement.

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24
Q

POLITIQUE DE L’ADAPTATION
SCOLAIRE - Voie d’action 2 et Engagements du MELS:

A

Voie d’action 2:
Placer l’adaptation des services éducatifs comme première
préoccupation de toute personne intervenant auprès des
élèves handicapés ou en difficulté
Engagements du MELS:
 Ajuster ou modifier des façons de faire.
 Proposer différents choix à l’élève.

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25
POLITIQUE DE L’ADAPTATION SCOLAIRE - Voie d’action 3 et Engagements du MELS:
Voie d’action 3: Mettre l’organisation des services éducatifs au service des élèves handicapés ou en difficulté en la fondant sur l’évaluation individuelle de leurs capacités et de leurs besoins, en s’assurant qu’elle se fasse dans le milieu le plus naturel pour eux, le plus près possible de leur lieu de résidence et en privilégiant l’intégration à la classe ordinaire Engagements du MELS:  Connaître la situation des élèves handicapés ou en difficulté.  Organiser les services en fonction de l’évaluation individuelle des besoins et des capacités des élèves et privilégier l’intégration à la classe ou au groupe ordinaire.
26
POLITIQUE DE L’ADAPTATION SCOLAIRE - Voie d’action 4 Engagements du MELS:
Voie d’action 4: Créer une véritable communauté éducative avec l’élève d’abord, ses parents puis avec les organismes de la communauté intervenant auprès des jeunes et les partenaires externes pour favoriser une intervention plus cohérente et des services mieux harmonisés Engagements du MELS:  Considérer l’élève comme l’acteur principal de sa réussite.  Accueillir les parents à l’école et soutenir leur participation.  Assurer une meilleure coordination des interventions.  Ouvrir l’école aux partenaires pour constituer une communauté éducative.
27
POLITIQUE DE L’ADAPTATION SCOLAIRE- Voie d’action 5:
Porter attention à la situation des élèves à risque, notamment ceux qui ont une difficulté d’apprentissage ou relative au comportement, et déterminer des pistes d’intervention permettant de mieux répondre à leurs besoins et à leurs capacités. Engagements du MELS:  Améliorer les connaissances et dégager des pistes d’intervention appropriées.  Acquérir une vision globale et intégrée des difficultés qu’éprouvent les jeunes et des moyens d’intervenir.
28
Voie d’action 6: POLITIQUE DE L’ADAPTATION
Voie d’action 6: Se donner des moyens d’évaluer la réussite éducative des élèves sur les plans de l’instruction, de la socialisation et de la qualification, d’évaluer la qualité des services et de rendre compte des résultats Engagements du MELS:  Évaluer les progrès des élèves pour ajuster l’intervention.  Améliorer la qualité des services rendus.  Rendre compte des résultats obtenus.
29
PLAN D’INTERVENTION (PI)
 Le plan d’intervention est une mesure adaptée aux besoins spécifiques des élèves.  L’enseignant en éducation physique peut et devrait être impliqué dans l’élaboration du plan d’intervention.
30
p56
31
Élèves en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage - élèves à risque
Une déficience intellectuelle légère Des difficultés pouvant mener à l’échec Des retards/troubles d’apprentissage Des troubles émotifs  Des troubles du comportement  Un retard de développement  TDAH
32
PROGRAMME ÉDUCATIF CAPS-I
 Il propose notamment le développement de compétences essentielles pour lesquelles l’enseignant mettra en place une organisation pédagogique différenciée qui sera adaptée aux enfants et aux adolescents. Il tient lieu de référence indispensable pour l’ensemble du personnel scolaire qui travaille auprès de ces élèves.
33
FINALITÉ DU PROGRAMME ÉDUCATIF CAPS-I
 L’élève présentant une déficience intellectuelle moyenne à sévère sera en mesure, compte tenu de ses capacités, de participer de façon optimale à la vie en société.
34
LE CONTENU DU PROGRAMME ÉDUCATIF CAPS-I
 Dans le programme éducatif CAPS-I, le concept de compétence correspond à la capacité de mobiliser des ressources pertinentes pour agir efficacement dans diverses situations.  Cette définition évoque trois aspects constitutifs d’une compétence :  disposer d’un répertoire de ressources  utiliser les ressources pertinentes selon le contexte  être capable de s’ajuster à une variété de situations.
35
LE CONTENU DU PROGRAMME ÉDUCATIF CAPS-I
 Le programme CAPS-I vise le développement de cinq compétences qui permettent aux élèves d’acquérir des connaissances et des habiletés nécessaires à une participation sociale accrue.  Communiquer  Exploiter l’information disponible dans son environnement  Interagir avec son milieu  Agir avec méthode  Agir de façon sécuritaire
36
ÉDUCATION PHYSIQUE ET À LA SANTÉ
 Vise le développement des habiletés motrices fonctionnelles et des saines habitudes de vie qui contribuent au maintien de la santé chez les jeunes.  Permet également de développer des habiletés sociales par l’acquisition d’attitudes et de comportements nécessaires pour interagir convenablement.
37
ÉDUCATION PHYSIQUE ET À LA SANTÉ
 Les éléments d’apprentissage retenus pour cette matière comportent des savoirs, des savoir-faire moteurs et des savoir-être. Ils permettent aux élèves de prendre conscience de leur corps et de leurs sens ainsi que d’améliorer leurs habiletés motrices.  Ils les amènent également à découvrir les bienfaits de la pratique régulière d’activités physiques et d’exercices de relaxation. Les élèves apprennent les règles de sécurité et d’éthique relatives à la pratique d’activités physiques de même que des actions associées à la locomotion, à l’équilibration, à la manipulation et à la coopération.  Pour favoriser l’acquisition de ces éléments d’apprentissage, l’école s’assure d’offrir aux élèves une variété de contextes dans lesquels ils pourront découvrir leurs capacités et les activités qu’ils préfèrent, en tirer du plaisir et les intégrer éventuellement à leur vie comme activités régulières de loisirs et de détente. Selon la situation, l’enseignant choisit les éléments d’apprentissage les plus susceptibles de soutenir, chez l’élève, le développement d’une compétence en tenant compte de ses besoins et de ses capacités.
38
PROGRAMME ÉDUCATIF DESTINÉ AUX ÉLÈVES AYANT UNE DIP
 Préparer les élèves de 4 à 21 ans ayant une DI profonde à développer des compétences leur permettant de prendre part aux activités réalisées dans leur famille, à l’école ou dans la communauté et à en tirer profit.  Cet objectif se situe dans le courant actuel de pensée de la société québécoise, qui préconise une plus grande participation sociale des personnes présentant une DI.  Il s’agit d’un programme par compétences conçu en fonction des caractéristiques et des besoins des élèves.
39
p 134
40
DIFFÉRENCIATION PÉDAGOGIQUE
 Vise la réussite éducative de tous les élèves.  S’effectue par l’entremise de l’enseignement, de l’apprentissage et de l’évaluation. Consiste à ajuster les interventions aux capacités, aux besoins et aux champs d’intérêt diversifiés d’élèves d’âges, d’origines, d’aptitudes et de savoir-faire hétérogènes, leur permettant ainsi de progresser de façon optimale dans le développement des compétences visées par le programme.
41
trois formes de différenciation pédagogique
1. la flexibilité pédagogique 2. la mesure d’adaptation 3. la modification des attentes par rapport aux exigences du PFEQ.  Ces diverses formes visent, de manières différentes et complémentaires, à favoriser des interventions appropriées à la situation d’un élève ou d’un groupe d’élèves du primaire et du secondaire
42
1. FLEXIBILITÉ PÉDAGOGIQUE
 Permet de planifier des activités d’apprentissage de même que des situations d’apprentissage et d’évaluation en cours d’apprentissage dans lesquelles diverses options sont proposées aux élèves.  Il n’est pas question ici de planifier un enseignement individualisé, mais plutôt de tenir compte des caractéristiques des individus et du groupe, et d’offrir des choix qui favorisent les apprentissages de l’ensemble des élèves.
43
p.144,145 Objets de différenciation
Contenus, processus
44
Exemples généraux de flexibilité pédagogique
p.146,147
45
2. LA MESURE D’ADAPTATION (DIFFÉRENCIATION PÉDAGOGIQUE)
 Présente certaines similarités par rapport à la flexibilité pédagogique.  Elle se superpose à cette dernière pour les élèves qui en ont besoin.  La mesure d’adaptation est un ajustement essentiel qui permet à un élève qui présente des difficultés importantes (ou des limitations) de surmonter ou d’atténuer un obstacle lors de l’apprentissage et de l’évaluation.  Cette mesure ne modifie pas les attentes envers l’élève.  L’absence d’une mesure d’adaptation appropriée à ses besoins limite le développement de ses compétences ou la démonstration de ses apprentissages. La décision de mettre en place une telle mesure, pour une ou plusieurs matières, s’appuie sur une analyse de la situation de l’élève dans le cadre de la démarche du plan d’intervention.
46
3. LA MODIFICATION DES ATTENTES (DIFFÉRENCIATION PÉDAGOGIQUE)
Est d’une nature différente de celle des deux premières.  Se superpose à la flexibilité pédagogique ainsi qu’à la mesure d’adaptation, le cas échéant.  Vise à favoriser le développement des compétences indiquées au PFEQ pour l’élève qui n’est pas en mesure de répondre aux exigences de ce programme dans une ou plusieurs matières.  La décision de modifier les attentes pour un élève implique une analyse préalable de la ou des matières touchées.  La modification des attentes par rapport aux exigences du PFEQ peut être envisagée pour les élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage.  La décision est prise dans le cadre de la démarche du plan d’intervention.  Des attentes personnalisées pour l’élève, à partir des exigences du PFEQ, déterminent alors l’enseignement et l’évaluation pour la matière visée.
47
Développement du langage (DI légère)
 Erreurs typiques d’un enfant plus jeune.  Communication orale fonctionnelle à l'expressif.  Difficultés avec les habiletés d'abstraction, de séquence, de notions spatiales et temporelles.  Compréhension peut être touchée et les difficultés peuvent passer inaperçues.
48
Développement du langage (DIM)
 Retard qui a plus d'impact sur les apprentissages.  Besoin d’activités concrètes.  Communication orale présente: message efficacement transmis ou compris, mais certaines difficultés à comprendre les nuances.  Expression: phrases incomplètes, manque de vocabulaire, etc.
49
Développement du langage (DIS)
 Besoins plus particuliers qui nécessitent une variété et une grande quantité d'adaptations, surtout au niveau du mode de communication.  Communication non orale (signes, tableaux de communication).  Besoin d’images concrètes (photographies plutôt que pictogrammes traditionnels).  Recours aux indices visuels pour comprendre.
50
LA COMMUNICATION ET LA DI PROFONDE
 La majorité des élèves ayant une déficience intellectuelle profonde ont des fonctions communicatives très limitées:  Peu ont l’usage de la parole  La plupart utilisent un mode primaire de communication (ex. crier, pleurer, sourire, tendre les bras, émettre des sons et bouger) pour exprimer une demande, un inconfort, un mécontentement.
51
CARACTÉRISTIQUES DU LANGAGE DES ENFANTS AYANT UNE DI (Pragmatique (discours, utilisation))
 Développement des patterns gestuels et intentionnels similaires à celui des enfants se développant normalement.  Peuvent prendre un rôle plus passif (moins dominant) en conversation.
52
CARACTÉRISTIQUES DU LANGAGE DES ENFANTS AYANT UNE DI (Sémantique (sens))
 Signification des mots plus concrète.  Acquisition lente du vocabulaire.
53
CARACTÉRISTIQUES DU LANGAGE DES ENFANTS AYANT UNE DI (Syntaxe (construction de phrases) et Morphologie (grammaire des phrases))
 Séquence de développement des phrases similaire à celle des enfants se développant normalement, mais avec un retard.  Longueur et complexité des phrases similaires à celle des enfants préscolaires.  Phrases plus courtes et moins complexes, avec moins d’élaboration sur le sujet et moins de propositions relatives que les enfants du même âge mental.
54
CARACTÉRISTIQUES DU LANGAGE DES ENFANTS AYANT UNE DI (Phonologie (sons))
 Règles phonologiques similaires à celles des enfants d’âge préscolaire se développant normalement, mais recours à des formes moins matures.
55
CARACTÉRISTIQUES DU LANGAGE DES ENFANTS AYANT UNE DI (Compréhension)
 Habiletés réceptives plus pauvres, comparativement aux enfants du même âge mental se développant normalement.  Capacité moindre que les enfants du même âge mental à répéter des phrases.  Recourent davantage au contexte pour extraire le sens.
56
POUR AIDER L’ÉLÈVE DANS LA COMPRÉHENSION DES MESSAGES VERBAUX (adapter le message)
 Adapter le message  S’assurer de l’attention de l’élève en le nommant ou en le touchant.  Parler plus lentement.  Utiliser des phrases courtes et un vocabulaire connu.  Accentuer par l’intonation les éléments importants de la consigne.  Expliquer les mots difficiles.  Demander à l’élève de reformuler ce qu’il a compris.  Laisser suffisamment de temps à l’élève pour répondre à la consigne.  Poser une question à la fois.
57
POUR AIDER L’ÉLÈVE DANS LA COMPRÉHENSION DES MESSAGES VERBAUX (Donner un support visuel, kinesthésique ou autre)
 Prévoir du matériel concret pour appuyer le thème abordé.  Compléter les messages verbaux à l’aide de gestes, de mimiques, d’illustrations ou de mots écrits.  Représenter les différentes étapes d’une tâche par des photos, des pictogrammes, des schémas.
58
POUR AIDER UN ÉLÈVE QUI A DES DIFFICULTÉS EXPRESSIVES
Encourager les élèves à respecter les règles de communication de groupe (lever la main, un élève parle à la fois, etc.)  Encourager l’élève à utiliser de moyens de communication variés s’il est incompris ou s’il cherche ses mots.  Si vous ne comprenez pas ce que l’élève dit, répétez-lui les informations comprises et aidez-le à compléter les informations par des choix de réponses ou des questions fermées.
59
POUR AIDER UN ÉLÈVE QUI NE PARLE PAS
 Encourager toutes les tentatives de communication, même non verbale.  Poser des questions fermées ou des questions à choix de réponses.  Utiliser les pictogrammes ou autre support visuel.
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DÉFICIENCE INTELLECTUELLE ET TROUBLES DE COMPORTEMENTS
 30 à 50% des personnes présentant une déficience intellectuelle auraient des problèmes psychiatriques ou comportementaux (ex. comportements agressifs, comportements d’auto-mutilation, comportements stéréotypés, destruction de biens matériels, etc.).  Les comportements problématiques sont plus fréquents chez les personnes présentant une déficience intellectuelle sévère à profonde.  La source des comportements problématiques varient d’une personne à l’autre, et même chez une même personne, elles peuvent différer pour un même comportement.  Il est difficile de déterminer les causes des comportements problématiques, notamment en raison des difficultés de communication qu’éprouvent souvent les personnes présentant une DI.
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DÉFICIENCE INTELLECTUELLE ET TROUBLES DE COMPORTEMENTS (Facteurs expliquant la forte prévalence des comportements problématiques chez les personnes présentant une DI:)
 Difficultés d’adaptation à un environnement complexe  Expériences de stress et de peur  Perception d’un manque de contrôle et de constante incertitude Stigmatisation sociale, rejet, agressions, restriction de la liberté personnelle, dépendance à l’égard des autres  Difficultés d’apprentissage ou manque d’occasions d’apprendre des comportements sociaux appropriés à travers des interactions habituelles avec des personnes ne présentant pas d’incapacité Limitations des habiletés sur les plans cognitif, communicatif, social et sur le plan de la résolution de problèmes.
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VARIABLES POUVANT EXPLIQUER LES COMPORTEMENTS AGRESSIFS (VARIABLES RELIÉES À LA PERSONNE)
 Variables médicales - Besoins vitaux insatisfaits - Douleurs - Syndromes  Troubles mentaux - Anxiété - TDAH - TED  Caractéristiques personnelles - Faible auto-contrôle - Gestion des émotions - Faible estime de soi
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VARIABLES POUVANT EXPLIQUER LES COMPORTEMENTS AGRESSIFS (VARIABLES RELIÉES À L’ENVIRONNEMENT)
Variables écologiques - Faible stimulation - Changements environnementaux Variables psychosociales- Relations avec les pairs - Pauvre stimulation sociale- Mauvais traitements  Gestions - Qualité de vie et des services- Supervision - Formation du personne
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DÉFICIENCE INTELLECTUELLE ET TROUBLES DE COMPORTEMENTS (Les comportements problématiques ont habituellement deux fonctions principales)
 Obtenir des événements désirés  Obtenir une stimulation interne (renforcement positif automatique)  Obtenir de l’attention (renforcement positif social)  Obtenir des activités ou des objets (renforcement positif: activités tangibles) Échapper à des événements indésirables ou les éviter  Échapper à des stimulations internes ou externes (renforcement négatif automatique)  Échapper à l’attention ou l’éviter (renforcement négatif par échappement ou évitement social)  Échapper à des tâches ou à des activités ou les éviter (renforcement négatif par échappement ou évitement de la tâche)
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ANALYSE DES COMPORTEMENTS DÉRANGEANTS
 Quels sont les comportements dérangeants?  Lesquels sont les plus importants?  Qu’est-ce que j’ai fait la première fois qu’ils sont apparus?  Quelles semblent être les causes des comportements dérangeants?  Quand ces comportements se produisent-ils?  Quelle est la fréquence des comportements?  Depuis quand se produisent-ils?  Y a-t-il des circonstances où ces comportements ne se produisent pas?  Y a-t-il des circonstances où ces comportements se produisent tout le temps?  Ces comportements se produisent-ils plus souvent pendant certains moments de la journée?  Les comportements se produisent-ils en réaction au nombre de personnes qui se trouvent dans l’environnement immédiat?  Les comportements se produisent-ils seulement avec certaines personnes?  Les comportements se produisent-ils seulement pendant certaines matières?  Se pourrait-il que les comportements soient liés à un manque d’habiletés?  Quels sont les renforçateurs identifiés?  L’élève prend-il un médicament susceptible d’influer sur son comportement?  Se pourrait-il que les comportements de l’élève soient le signe d’un état de privation (ex. faim, soif, manque de sommeil, etc.)?  Se pourrait-il que les comportements soient le résultat d’une forme quelconque d’inconfort (ex. maux de tête ou de ventre, mauvaise vision, infection d’oreilles, etc.)?  Se pourrait-il que les comportements soient causés par des allergies (ex. aliments, matériaux dans l’environnement,etc.)?  Y a-t-il d’autres comportements qui se produisent en interaction?  Y a-t-il des événements observables qui indiquent à l’avance que les comportements vont se produire? Quelles sont les conséquences quand les comportements se produisent?
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LES TECHNIQUES D’INTERVENTION (Les éléments suivants augmentent l’efficacité des diverses interventions)
 La création du lien (l’attachement).  L’observation et l’analyse des faits.  L’acceptation de ses propres émotions – notamment l’agressivité – pour en diminuer les effets.  L’utilisation de techniques avec lesquelles on est à l’aise, respecter ses limites.  L’absence d’affrontement et d’entêtement, garder son calme !  Graduer les interventions (avoir une solution de rechange).  Collaborer avec l’équipe-école et les parents.
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LES TECHNIQUES D’INTERVENTION (1. La proximité et le contrôle par le toucher)
Les états d’excitation ou d’anxiété peuvent être apaisés par la seule proximité de l’adulte. La proximité physique aide l’élève à garder son contrôle. Indiqué lorsque...  l’élève est excité ou manifeste des comportements agressifs;  l’élève a besoin de soutien pour faire face à la nouveauté ou à une frustration possible. Contre-indiqué lorsque...  la relation est trop chargée d’agressivité ou d’excitabilité; l’élève a déjà été victime d’abus physiques ou sexuels.
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LES TECHNIQUES D’INTERVENTION (2. L’aide opportune)
L’enseignant est vigilant et apporte l’aide dont l’élève a besoin avant que celui-ci ne se décourage et tombe dans les excès (ex. dénigrer l’activité). Indiqué lorsque...  l’élève vit des échecs répétitifs;  l’élève est près de se désorganiser. Contre-indiqué lorsque…  l’élève est dépendant ou passif;  l’élève considère l’aide de l’enseignant comme la preuve de son incapacité.
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LES TECHNIQUES D’INTERVENTION (3. La décontamination par l’humour
Permet à l’élève de ménager son amour propre en lui permettant de sauver la face. Peut provoquer une diversion. Indiqué lorsque...  l’élève est à la recherche d’attention; il en reçoit beaucoup. Contre-indiqué lorsque…  l’élève est susceptible;  l’élève se perçoit en victime; les autres le perçoivent ainsi;  l’élève est rejeté par le groupe.
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LES TECHNIQUES D’INTERVENTION (4. La participation émotive de l’adulte)
L’élève a besoin de marques d’intérêts ou d’encouragement de la part de l’enseignant, ou de sa participation directe. Indiqué lorsque...  l’élève est sur le point de perdre intérêt, de paniquer ou de déranger pendant qu’il effectue une tâche donnée;  l’élève a une faible estime de lui-même et a besoin d’encouragement. Contre-indiqué lorsque...  l’élève est méfiant et se survalorise;  l’élève cherche à attirer l’attention de l’enseignant en utilisant des moyens négatifs.
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LES TECHNIQUES D’INTERVENTION (L'ignorance intentionnelle)
L’enseignant ignore volontairement les comportements inadéquats de l’élèvevisant à acquérir des gains secondaires ou une attention individuelle. Indiqué lorsque...  l’élève peut abandonner de luimême certains comportements;  l’élève cherche à attirer l’attention ou à provoquer ;  les autres élèves du groupe pensent: « Ah! T’as pas eu le prof! ». Contre-indiqué lorsque…  l’élève suscite le rejet des pairs; le comportement risque d’avoir un effet de contagion;  si les autres élèves pensent: « Ce prof-là, il ne fait jamais rien, il laisse tout faire ! ».
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LES TECHNIQUES D’INTERVENTION (6. L’intervention au moyen d’un signe)
Il suffit d’attirer l’attention de l’élève par un geste quelconque (entendu à l’avance) qui lui indique clairement une désapprobation. indiqué lorsque  c’est le début d’un comportement inapproprié;  l’enseignant a une bonne relation avec l’élève et il ne se sent pas menacé. Contre-indiqué lorsque...  l’élève a atteint un niveau d’excitation trop élevé;  la relation maître/élève s’est envenimée; ce sera alors une stimulation négative pour l’élève.
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LES TECHNIQUES D’INTERVENTION (7. L’injection d’affection pour aider l’élève à se contrôler)
L’élève se calmera plus facilement si l’adulte ignore le côté agressif ou anxieux de son comportement et lui manifeste de la sympathie en l’aidant à résoudre le problème. Indiqué lorsque  l’élève est capable de recevoir de l’affection;  l’élève devient facilement anxieux;  l’élève a un lien avec l’adulte. contre-indiqué lorsque  l’élève est dépendant et surprotégé;  l’élève cherche à séduire l’adulte.
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LES TECHNIQUES D’INTERVENTION (8a. La permission formelle)
L’attitude permissive peut: a) encourager l’élève afin qu’il ne soit pas paralysé par la crainte de l’échec ou b) contrecarrer un comportement destiné à irriter l’adulte. Indiqué lorsque...  la motivation de l’élève a besoin d’être soutenue;  il est nécessaire de réduire l’attrait du fruit défendu. Contre-indiqué...  ce que l’enseignant permet dépasse ce qu’il est réellement capable d’accepter;  les élèves considèrent l’action de l’enseignant comme un signe de sa faiblesse ou de son manque d’intérêt.
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LES TECHNIQUES D’INTERVENTION (8b. L’interdiction formelle)
Il s’agit de dire « NON » en n’exprimant ni hostilité ni colère par le ton de la voix, la posture ou la physionomie. Démontre que la discussion est inutile. Indiqué lorsque...  son utilisation est exceptionnelle et qu’un arrêt s’impose. Contre-indiqué lorsque...  l’état d’excitation de l’élève est trop grand.
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LES TECHNIQUES D’INTERVENTION (9. L’appel direct (instruction verbale)
Intervention verbale faisant appel à quelque chose de construit chez l’élève. Met fin à un comportement ou en provoquer l’apparition. Indiqué lorsque...  le comportement risque d’avoir un effet de contagion chez les pairs;  l’élève peut se référer à une expérience positive vécue dans une telle situation. Contre-indiqué lorsque...  la réalité ou les valeurs auxquelles on se réfère ne signifient rien pour l’élève.
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LES TECHNIQUES D’INTERVENTION (10. Les promesses et les récompenses)
Amener l’élève à faire quelque chose dont il admet difficilement la valeur et dont la réalisation demande un effort, en faisant miroiter une récompense. Indiqué lorsque...  l’élève est capable de maintenir ses engagements;  l’élève est capable de respecter un contrat;  l’élève est capable de faire le lien de cause à effet entre son comportement et la récompense. Contre-indiqué lorsque... ses engagements;  l’élève est capable de respecter un contrat;  l’élève est capable de faire le lien de cause à effet entre son comportement et la récompense.  les promesses ne sont pas tenues;  les récompenses sont exagérées ou achètent la paix; la récompense devient le pôle d’attraction et annule les motivations personnelles.
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LES TECHNIQUES D’INTERVENTION (11. Les punitions et les menaces)
La punition doit être ressentie comme un acte déplaisant. L’élève doit savoir ce qu’on attend de lui et les conséquences liées aux gestes non désirés. Indiqué lorsque...  l’élève est incapable d’admettre sa responsabilité et qu’il rejette le tort sur les autres;  l’élève perçoit correctement l’intention positive de l’adulte qui donne la punition. Contre-indiqué quand...  la punition est perçue comme une récompense.
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LES TECHNIQUES D’INTERVENTION ( 12. La contrainte physique (Intervention dangeureuse et de dernier recours))
L’adulte ne doit pas utiliser de force excessive; il doit maintenir l’élève et attendre qu’il se calme, tout en le rassurant. Indiqué lorsque  il y a danger physique. Contre-indiqué lorsque  la situation est mal contrôlée et se produit dans une atmosphère punitive ou chargée d’agressivité.
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LES TECHNIQUES D’INTERVENTION (13. L’interprétation comme intervention)
Aider l’élève à comprendre une situation qu’il a mal interprétée ou de l’amener à découvrir ses propres motivations. Indiqué lorsque...  l’élève a mal interprété une situation;  l’élève accepte l’aide de l’enseignant et qu’il y a une bonne relation. Contre-indiqué lorsque...  l’élève est trop en colère.
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LES TECHNIQUES D’INTERVENTION (14. Le regroupement)
Changer la disposition du local. Éviter certaines interactions entre les élèves. Indiqué lorsque  nous voulons éviter ou faire cesser des comportements contagieux. Contre-indiqué lorsque  le taux d’anxiété ressenti par l’élève sera plus dérangeant que le comportement perturbateur qu’il manifeste.
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LES TECHNIQUES D’INTERVENTION (15. La restriction de l’espace / usage du matériel)
Interdire l’accès à certains lieux ou retirer des objets afin d’éviter des situations dangereuses. Indiquée lorsque  l’élève risque d’être rejeté par les autres;  l’élève a la certitude que l’adulte ne s’appropriera pas son matériel;  l’élève risque de blesser les autres. Contre-indiquée lorsque  l’élève considère l’intervention comme une preuve que l’adulte ne l’aime pas parce que le bien-fondé de cette intervention ne lui a pas été expliqué.
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LES TECHNIQUES D’INTERVENTION (16. Le retrait de l’élève)
Écarter l’élève de la scène. Cette intervention doit être accompagnée d’un retour sur la situation. Indiqué lorsque  il y a risque de blessure;  le groupe stimule l’élève;  il y a risque de contagion (ex. l’enfant qui a un fou rire);  l’élève n’est pas totalement désorganisé et qu’il peut sauver la face. Contre-indiqué lorsque  l’exclusion est considérée comme une marque de rejet, de revanche;  le reste du groupe s’identifie à l’élève exclu et peut lui être solidaire.
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LES TECHNIQUES D’INTERVENTION (17. La restructuration)
Il s’agit d’interrompre une activité qui ne convient plus au groupe et de la remplacer par une autre qui répond mieux aux besoins des élèves. Indiqué lorsque  l’enseignant ressent la fébrilité du groupe;  l’enseignant veut éviter les punitions, les menaces;  le groupe n’a pas atteint le seuil critique de la désorganisation. Contre-indiqué lorsque  l’adulte devient évasif ou cherche des moyens de diversion pour éviter des problèmes qu’il devrait aborder.
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LES DÉSORDRES GÉNÉTIQUES (caractéristique)
 Ils sont transmis du parent à l’enfant par l’entremise des gènes lors de la conception, soit par un gène porteur dominant ou récessif.  Gène dominant: 50% de risque que le syndrome soit transmis à l’enfant.  Gène récessif: 25% de risque si les 2 parents sont porteurs (même s’ils ne manifestent pas de symptômes).  Si seul un des parents est porteur d’un gène récessif touché alors il est impossible que l’enfant soit touché. Par contre l’enfant pourra peut-être le transmettre à sa descendance.
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LES DÉSORDRES GÉNÉTIQUES (marques)
 Le syndrome du X fragile  La phénylcétonurie  La sclérose tuberculeuse de Bourneville Le syndrome de Lesch-Nyhan
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LE SYNDROME DU X FRAGILE
 Cause héréditaire de la DI la plus fréquente (2een importance après le syndrome de Down qui est un désordre chromosomique).  Il est lié à une mutation d’un gène situé sur le chromosome X.  Ce gène produit une protéine qui joue un rôle important dans le développement pré- et post-natal du cerveau.  La détection se fait par une prise de sangà  Le niveau de fonctionnement intellectuel dépend de l’atteinte génétique, du sexe et de l’âge.  85% des garçons atteints ont une DI et le QI moyen des garçons avec mutation complète serait de 40.  25% des femmes ont un QI<70 et environ 25% ont un QI à la limite du normal.  Le QI tend à baisser au cours du temps. Sur le plan comportemental, les filles X fragile ont tendance à être plus timides, retirées et à éprouver de l’anxiété. On note souvent des déficits en math, un retard de langage, des problèmes d’intégration sensorielle et des problèmes d’attention.  La majorité des garçons et le tiers des filles présentent des caractéristiques d’autisme comme le battement des mains, les morsures aux mains et des réactions défensives au toucher.  On trouve également peu ou pas de contact visuels, de l’anxiété, des sautes d’humeur et de l’hypervigilance.
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LA PHÉNYLCÉTONURIE
Entraîne une perturbation du système métabolique des acides aminés.  Accumulation d’une enzyme qui résulte d’une défaillance du système à synthétiser la phénylalanine.  Cette forte concentration de la phénylalanine dans le sang est corrosive pour la myéline du cerveau et amène une perte de croissance du développement cérébral ou une perte des fonctions cognitives.  Prévalence: 1/ 15 000 naissances.  Il est possible de prévenir la PCU par un dépistage précoce.  Test de Gutherie : prélèvement d’une goutte de sang au talon du nouveau-né entre son 1er et 4ème jour de vie.  La DI liée à cette maladie peut être évitée en restreignant la consommation d’aliments contenant de la phénylalanine (ex. viande, œufs, lait).
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LA SCLÉROSE TUBÉREUSE DE BOURNEVILLE
 Désordre multisystèmes associé à des lésions pouvant apparaître sur tout le corps. C’est le cerveau, la peau, les reins et le cœur qui sont les plus affectés.  La prévalence varie entre 1/ 12 000 et 1/ 6 000.  On a longtemps défini la STB comme une triade composée de Épilepsie (surtout avec DI)  Déficience intellectuelle (64-82%)  Adénomes sébacés (petites tumeurs)  Les problèmes cutanés les plus souvent rencontrés sont des taches non pigmentées et des adénomes sébacés.  40% auraient des troubles autistiques.  Des problèmes de sommeil peuvent également être présents.
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LE SYNDROME DE LESCH-NYHAN
 Présence de comportement d’automutilation importants qui peut amener des modifications corporelles plus ou moins permanente (lésions sur la langue et l’intérieur des joues, des cicatrices causées par des frictions ou des atteintes permanentes aux ongles).  On note aussi des comportements agressifs envers autrui, qui dépendent des atteintes motrices des personnes.  Retard important sur le plan moteur, haut degré de plasticité musculaire, ataxie (manque de coordination fine des mouvements volontaires) et hypertonie.  Seuls les garçons sont atteints.  Prévalence très faible : 1/ 100 000.
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LE SYNDROME DE DOWN (TRISOMIE 21)
 C’est la cause de la DI la plus connue, la plus étudiée et la plus répandue.  La prévalence est estimée à 1/ 650.  75-85% des fœtus avec SD sont éliminés spontanément.  L’incidence liée au risque d’avoir un enfant SD augmente avec l’âge de la mère.  La caractéristique principale est celle de la présence d’un 3ème ou une partie d’un 3ème chromosome 21.  Cette erreur est plus probable quand la mère est plutôt âgée, et pourtant 80% des enfants SD naissent d’une mère ayant moins de 35 ans, mais c’est surtout parce qu’il y a plus de naissances dans cette période qu’après.
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LE SYNDROME DE PRADER-WILLI
 C’est un désordre complexe impliquant le chromosome 15 (majoritairement du père).  La prévalence est estimée à 1/ 15 000  Syndrome comportant 2 phases :  naissance – 2 ans : difficulté à accepter la nourriture et mange peu, faible augmentation du poids du bébé.  Changement notable sur l’alimentation et le poids. Appétit insatiable et augmentation rapide du poids -> hyperphagie qui entraîne une obésité morbide chez l’enfant.  L’hypothalamus, site de la fonction de satiété, pourrait être impliqué dans le dysfonctionnement de l’appétit des SPW.
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LE SYNDROME D’ANGELMAN
 Causé par une délétion d’un segment du bras long du chromosome 15 (majoritairement de la mère).  Lien avec SPW.  Prévalence variant entre 1/ 12 000 à 1/ 25 000.  Mis à part quelques problèmes d’épilepsie, bonne santé physique.  Les adultes peuvent avoir des problèmes de scolioses et une mobilité réduite, mais leur espérance de vie est relativement normale.  DI grave et absence de langage expressif.  Des explosions soudaines de rires sont fréquentes ainsi qu’une mastication et une salivation excessives.