Épaule Flashcards
(85 cards)
Généralités
Donner les 5 types principaux de pathologie de l’épaule.
- tendinopathie simple de la coiffe des rotateurs
- tendinopathie calcificante agire et chronique
- rupture partielle et complète des tendons et de la coiffe des rotateurs
- capsulite rétractile et CRPS
- omarthrose
Généralités
Quand est-ce que l’on parle d’omalgie non spécifique ?
Lorsqu’il est impossible de déterminer l’origine précise de la lésion, notamment en l’absence d’imagerie.
Définitions
A quoi correspond la tendinopathie simple ?
correspond le plus souvent à une tendinopathie sans aucune traduction radio (sans calcifications). Cela peut être associé à une bursite simple sans répercussion sur les tendons, dans ce cas on parle de tendino-bursite.
Définitions
A quoi correspond la tendinopathie calcifiante ?
On la retrouve soit dans sa phase aiguë caractéristique, soit dans sa phase chronique aspécifique.
La phase aiguë d’une tendinopathie calcifiante d’un tendon de la coiffe des rotateurs est douloureuse +++ car les calcifications de l’épaule se libèrent + s’associe généralement à une bursite S-A-D mécanique, une impotence fonctionnelle majeure et une douleur aigüe.
La phase chronique : avec une clinique similaire à l’aigue mais avec calcification visualisables à l’imagerie
Définitions
A quoi correspond la rupture de la coiffe ?
Préciser chaque type.
Elle associe des douleurs aigues et une limitation de la mobilité active (le plus souvent en abduction).
Un ou des tendons se déchirent, rupture partielle ou transfixiante (complète) –> impotence fonctionnelle importante, diminution des amplitudes –> Touche majoritairement le supra-épineux s’étendant parfois en arrière à l’infra-épineux ou en avant au sous-scapulaire.
Confirmation du ddx par l’arthro-iRM et précise l’étendue.
Définitions
À quoi correspond la capsulite rétractile ou épaule gelée ?
La forme idiopathique se caractérise par une limitation franche des mouvements en actif et passif au même degré.
Elle correspond à une encapsulation de l’articulation gléno-humérale par rétraction de la capsule articulaire.
Définitions
A quoi correspond l’omarthrose ?
Elle correspond à l’arthrose de l’articulation gléno-humérale, primaire (dégénérescence naturelle cartilagineuse) ou secondaire (traumatisme, maladie rhumatismale, infection …)
La lésion de quel tendon est marquée par le signe de Popeye ?
Lésion du tendon du long chef du biceps brachial.
Conflits
Qu’est ce que le conflit ostéo-articulaire ?
Le conflit ostéo-articulaire est l’irritation par des mouvements répétitifs d’une structure molle (tendon, nerf) soit entre 2 structures osseuses, soit entre 1 os et 1 ligament. Il est à l’origine d’une tendinopathie dans la plupart des cas.
Conflits
Combien de types de conflits de l’épaule ?
- Conflit antérieur sous-acromio-deltoïdien (+++ fréq)
- Conflit postérosupérieur du bord glénoïdien (++ sportif)
- Conflit sous-coracoïdien avec sa bursite coracoïdienne
- Conflit du supra-scapulaire nerve dans l’échancrure spino-glénodienne
Conflits
A quoi correspond le conflit antérieur sous-acromio-deltoidien ?
Correspond à un frottement anormal des tendons de la coiffe des rotateurs entre l’acromion et la partie supérieure de l”humérus (BSAD)
conflit le plus fréquent
Conflits
Quelles sont les étiologies du conflit antérieur sous-acromio-deltoidien ?
Nommer 6.
- arthrose acromio-claviculaire
- cal osseux
- proéminence du trochiter
- désequilibre musculaire
- instabilité
- traumatisme
Conflit
Quelle est la présentation clinique du conflit antérieur sous-acromio-deltoidien ?
- douleur antérieure ou antéro externe irradiant sur le deltoide
- épaule souple
- douleurs traduisent le contact du tendon (supra-épineux)
- douleur positionnelle
- pas de douleurs continues
- amplitudes en passif sont pas limitées et peu limitées en actif
- arc douloureux avec sensation d’accrochage possible en flexion abduction à cause de la BSAD
Hawkins + et palaption de la coiffe indolore
Conflits
Quel traitement pour le conflit antérieur sous-acromio-deltoidien ?
- Prise en charge chiropratique
- Conseils posturaux d’abaissement de l’épaule
- Réhabilitation
- Kinésithérapie
- base du traitement = actif
- Une rééducation scapulo-thoracique est souvent nécessaire en parallèle
- 3 mois après l’intervention, 80 % des patients sont soulagés et reprennent une activité normale
Traitement chirurgical = acromioplastie isolée : remise en cause ++ ?
possible évolution vers tendinopathie, une lésion progressive delacoiffe
Conflits
A quoi correspond le conflit postéro-supérieur ?
La plupart du temps, la douleur d’épaule postérieure est la principale caractéristique clinique.
C’est une installation progressive, douleur survenant lors des mouvements d’élévation latérale avec rotation externe.
à l’examen clinique : ++ RE plutot que RI, appréhension positive
Conflits
Quelles sont les possibles étiologies du conflit postéro-supérieur ?
- Peut-être surmenage sportif ?
- Insuffisance de rétroversion de la tête humérale ?
o Rétrotorsion humérale bien plus basse que la normale de 25-30° semble être un facteur pathogénique prédisposant - Instabilité antérieure fruste ?
- Raideur en rotation interne par rétraction capsulaire postéro-inférieure
Conflits
A quoi correspond le conflit sous-coracoidien ?
Conflit de la coiffe antéro-médiale avec la coracoïde + conflit au niveau de la face articulaire de la poulie de réflexion du chef long du BB ou du tendon du subscapulaire en antépulsion et rotation interne
Variation en hauteur et en longueur du processus coracoïdien majoritairement responsable de la diminution de l’espace. Une composante fonctionnelle est probablement en cause également.
Facteurs favorisant le syndrome de conflit sous-coracoïdien = anomalies de l’apophyse coracoïde.
+ rare que le conflit sous-acromial plus associé à patho du t du subscap
Conflits
Quels sont les signes d’un conflit sous-coracoidien ?
- Contexte d’hypersollicitation avec microtraumatismes lors du maintien prolongé du bras en position d’antépulsion, adduction et rotation interne.
- Palpation douloureuse autour de la coracoïde
- Test de Hawkins-Kennedy parfois positif
diagnostic par imagerie, lésion du tendon du subscap, bursite sous corac
Conflits
A quoi correspond le conflit du suprascapular nerve dans l’échancrure spino glénoidienne ?
Le nerf supra-scapulaire innerve les muscles supra et infra épineux et son atteinte est donc responsable d’une amyotrophie de ces muscles et d’une parésie de l’abduction.
ddx : conflit postéro-supérieur
Tendinopathies
Quelles sont les 3 phases de la tendinopathie ?
**Phase réactionnelle : **
- Réponse « proliférative » non inflammatoire du tendon, en réponse à l’augmentation de la charge
- Production de p- , essentiellement des protéoglycanes (combinaison protéine-sucre). Ces protéoglycanes sont des pièges à eau, d’où l’épaississement du tendon néanmoins la structure du tendon (fait de collagène type I) reste intacte. Il s’agit d’un stade réversible, dès lors que les contraintes diminuent.
Phase de remaniement :
- Si les contraintes continuent de s’exercer sur le tendon, la matrice tendineuse se dégrade avec une production plus importante de PG et de collagène type III (moins bonne tenue que le collagène type I désorganisation des fibres de collagène qui fragilise et réduit les capacités de charge du tendon
**Phase de dégénérescence : **
- Désorganisation progressive de la structure tendineuse, conduit à l’apparition progressive de zones de plus en plus importantes ne contenant plus aucune cellule en mesure de produire du collagène. Fissurations ou déchirures plus ou moins importantes
- Lors des 2 dernières phases, le corps tente de relancer un mécanisme prolifératif en créant de petits vaisseaux sanguin (néo-angiogénèse dégénérative) dont la taille et le nombre augmentent avec la dégénérescence et des petites terminaisons nerveuses, en périphérie et à l’intérieur de ces lésions = réaction au doppler couleur
Tendinopathie
Quels sont les résultats à l’examen clinique d’une tendinopathie simple ?
- Douleur unilatérale ++, intensité moyenne souvent spontané après une chute ou un effort anormal, ou une utilisation intensive de l’articulation, ou simplement l’usure naturelle et quotidienne tendineuse
- La douleur est mécanique (en dehors d’accès aigu ou elle est transitoirement inflammatoire) accrue par le mouvement et diminuée par le repos mais douleur nocturne positionnelle.
- La douleur donne de rares irradiations douloureuses sur la face externe du bras mais ne dépasse jamais la moitié supérieure du bras.
Aucun signe paresthésique neurologique associé.
L’amplitude de mouvement active est quasiment normale mais douloureuse en fin de mouvement (la douleur peut être absente en passif) et en contre-résistance.
Il peut exister un arc de douleur : 60°-120° en protraction et abduction.
Pas d’atrophie musculaire car pas d’atteinte neurologique ni de tuméfaction.
Tendinopathie
Quel examen d’imagerie peut mettre en évidence l’évolution d’une tendinopathie vers une lésion de la coiffe ?
Dans les formes traînantes et rebelles au traitement, l’arthro-IRM peut mettre en évidence des signes de souffrance de la coiffe des rotateurs avec fissuration intrinsèque de la structure tendineuse : on parle alors de lésion partielle. - à différencier de la lésion transfixiante qui correspond à une rupture complète du tendon.
Tendinopathie simple - lésion partielle tendineuse - lésion transfixiante totale
Tendinopathie
Quel traitement pour la tendinopathie simple ?
- Prise en charge chiropratique
- Antalgiques à préférer aux AINS qui retardent la cicatrisation tendineuse
- Patch crème
- Repos relatif de l’épaule sans immobilisation
- Exercices quotidiens isométriques, concentriques, excentriques
- Physiothérapie
Il faut instaurer de l’actif et des exercices quotidiens dès la première séance.
Tendinopathie
Quel est le cas le plus fréquent de tendinopathie simple ?
Cas le plus fréquent est la tendinopathie du supra-épineux +++
- Douleur en bande, latéralement sur le bras ou sur le V deltoidien
- Douleur à l’abduction et rotation interne résistées (JOBE)