Épissage de l’ARN Flashcards

1
Q

Chez qui se produit le processus d’épissage?

A

Seulement chez les eucaryotes, car les procaryotes possède une séquence codante continue. Ils n’ont pas d’introns donc pas besoin d’épissage.

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2
Q

Qu’est-ce que la maturation de l’ARN?

A

– Formation de la coiffe à l’extrémité 5’ (vu par S. Guérin)
– Épissage (ce qu’on voit aujourd’hui)
– Polyadénylation à l’extrémité 3’ (vu par S. Guérin)

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3
Q

Quelle est l’étape la plus complexe de la maturation de l’ARN?

A

L’épissage est l’étape la plus complexe des 3 mécanismes de maturation de l’ARN.

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4
Q

Que se passe-t-il une fois l’ARN transcrit?

A

Une fois l’ARN transcrit (vu par S. Guérin), l’ARN eucaryote subit des modifications avant de l’exporter hors du noyau pour être traduit (sera vu par C. Salesse).

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5
Q

Qu’est-ce qu’un exon?

A

Ce sont toute région maintenue dans l’ARN mature (codante ou non). Il existe des exons non codants: régions 5’ et 3’ non traduites.

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6
Q

Que sont les séquences non-codantes chez les eucaryotes?

A

Les introns.

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7
Q

Un gène correspond à quoi?

A

Il correspond à un ARNm épissé. En effet, après l’épissage il ne reste que les parties codantes (exons) ainsi que les extrémités.

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8
Q

Combien y a-t-il d’introns en fonction du nombre d’exons?

A

Il y a toujours un intron de moins que le nombre d’exons, car les introns séparent les exons.

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9
Q

Comment le nombre d’intons par gène varie?

A

Le nombre d’intron par gène varie énormément.

Il y a rarement plus d’un seul intron par gène dans la levure.

Plus l’organisme est complexe, plus il a d’introns.

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10
Q

Comment caractériser la taille des introns et des exons?

A

Très variable
• Introns plus longs que les exons
• Exons environ 150 bases
• Introns jusqu’à 800 000 bases (800kb)

Exemple – Gène DHFR
• 31kb
• 6 exons = ARNm de 2kb
• Plus de 90% du gène est constitué d’introns

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11
Q

Comment éliminer les introns?

A

La transcription ne reconnaît pas les introns. Les introns sont donc inclus dans le pré-ARNm.

La traduction se fait en continue et ne discrimine pas les introns et les exons. Il faut donc enlever les introns avant la traduction.

Une machinerie spécifique et très précise doit enlever les introns des pré-ARNm pour en faire des ARNm finaux. C’est l’épissage de l’ARN.

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12
Q

Quelles sont les caractéristiques des séquences qui se retrouvent dans les introns à leur jonction avec les exons?

A

À la jonction intron/exon, il y a des séquences spécifiques conservées

  • Le site d’épissage 5’ (donneur) correspond à une séquence GU
  • Le site d’épissage 3’ (receveur) correspond à une séquence AG
  • Le site de branchement possède un « A » dans une séquence précise (YNYURAY) suivi d’une séquence riche en pyrimidines (Y)
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13
Q

Qu’est-ce que permettent les séquences spécifiques présentes dans un intron?

A

Cela permet aux mécanismes de le reconnaître et de l’enlever.

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14
Q

Quelles sont les réactions du processus d’épissage?

A

2 réactions de trans-estérification successives (1ière et 2ième étape)

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15
Q

Quelle est la première étape de l’épissage?

A

C’est la 1ère trans-estérification

Le 2’OH du A au site de branchement effectue une attaque nucléophile du phosphate de la G du site donneur.

Le 5’ libéré de l’intron se lie au A du site de branchement ce qui forme une jonction triple.

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16
Q

Quelle est la deuxième étape de l’épissage de l’ARN?

A

C’est une 2ème réaction de trans-estérification

Le 3’OH de l’exon 5’ effectue une attaque nucléophile du phosphate de la G du site receveur. Cela forme une jonction de l’exon 5’ avec l’exon 3’.

L’intron en forme de lasso est rapidement dégradé.

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17
Q

Qu’est-ce que l’épissage en trans?

A

Normalement, la jonction 3’ de l’exon 1 se lie avec le 5’ de l’exon 2 adjacent sur un même pré-ARNm.

Par contre cela peut également survenir entre 2 pré-ARNm distincts qui ne sont pas adjacents.

Ce mécanisme est plutôt rare.

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18
Q

Pourquoi la majorité des fonctions de l’épissage sont réalisées par les ARN au lieu des protéines?

A

Parce que les ARN repèrent les séquences conservées aux jonctions intron/exon et participent à la catalyse de la réaction d’épissage.

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19
Q

Qu’est-ce que le spliceosome? Quel est son rôle?

A

C’est un complexe d’environ 150 protéines et 5 ARN

Sa aille semblable au ribosome (donc très gros)

Sa fonction est l’hydrolyse de plusieurs ATP par épissage, ce qui nécessite beaucoup d’énergie.

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20
Q

Quels sont les 5 ARN qui constituent le spliceosome?

A

Ce sont 5 petits ARN nucléaires (snRNA) : U1,U2,U4,U5 et U6

Ils comportent de 100 à 300 nucléotides

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21
Q

Que sont les snRNP?

A

Les snRNA sont complexés avec des protéines. Le complexe ARN-protéines = petites ribonucléoprotéines nucléaires ou snRNP.

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22
Q

Vrai ou faux? Le spliceosome implique beaucoup d’autres protéines ne faisant pas partie des snRNP.

A

Vrai.

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23
Q

Quels sont les rôles des snRNP?

A

Reconnaissent le site d’épissage 5’ (donneur) et le site de branchement et rapprochent ces 2 sites

Catalysent les réactions de clivage et de ligation de l’ARN via des interactions ARN-ARN, ARN-protéine et protéine-protéine.

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24
Q

Quels sont des exemples d’hybrides ARN-ARN?

A

Au site d’épissage 5’ (donneur) : U1 et U6 peuvent se lier par complémentarité

Au site de branchement : U2, BBP, une protéine non snRNP mais importante dans l’épissage

Les snRNP peuvent avoir une complémentarité entre elles : liaison de U2 avec U6

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25
Q

Vrai ou faux? U6 est plus complémentaire que U1 au site d’épissage 5’ (donneur).

A

Faux. C’est le contraire. C’est U1 qui est très complémentaire.

26
Q

Quelle est la différence entre la complémentarité de BBP et de U2 au site de branchement?

A

BBP est très complémentaire

U2 est très complémentaire aussi sauf avec le A

27
Q

Quelle est la première étape de la mise en place de la machinerie de l’épissage de l’ARN?

A

C’est la formation du complexe E.

Le site d’épissage 5’ est reconnu par la snRNP U1

Une sous-unité de U2AF (65) se lie au site polyY et l’autre sous-unité (35) se lie au site d’épissage 3’ (receveur)

La sous-unité U2AF65 recrute BBP au site de branchement

28
Q

Quelle est la deuxième étape de la mise en place de la machinerie de l’épissage?

A

C’est la formation du complexe A

La snRNP U2 se lie au site de branchement (aidé par U2AF). Cela aura pour conséquence de déplacer BBP.

Le A est non-apparié avec U2 et devient donc disponible pour réagir avec le site d’épissage 5’ (donneur).

29
Q

Quelle est la troisième étape de la mise en place de la machinerie de l’épissage?

A

C’est la formation du complexe B.

Liaison de la particule tri-snRNP (U4-U5-U6) au pré-ARNm et à U1 et U2. U4 et U6 se lient à leur séquence complémentaire et U5 est lié par des interaction protéine-protéine.

U6 prend la place de U1 au site d’épissage 5’ (donneur)

Le complexe est alors complètement assemblé et prêt à catalyser l’épissage de l’intron

30
Q

Quel est le but de la formation du complexe B?

A

C’est de rapprocher U2 et U6, car ils sont complémentaires.

31
Q

Quelles sont les caractéristiques de la formation du complexe C?

A

U4 est libéré du complexe

Permet à U6 d’interagir avec U2. Cela juxtapose le site d’épissage 5’ (donneur) avec le site de branchement. Lorsque U2 et U6 se lient, il y a rapprochement des 2 sites et la première réaction d’estérification peut avoir lieu.

U5 facilite ensuite la liaison du site d’épissage 5’ (donneur) avec le site d’épissage 3’ (receveur)

Libération de l’intron sous forme de lasso

32
Q

Que sont des introns auto-épissants? Est-ce fréquent? Comment ça se passe?

A

L’auto-épissage est rare.

Ce sont des introns qui s’éliminent eux-mêmes sans ARN externe ou protéines

Le mécanisme implique que l’intron lui-même se replie en une configuration précise au sein du pré-ARNm et auto-catalyse la réaction d’épissage.

Souvent la présence de séquences complémentaires dans le pré-ARNm permet ce processus, car cela permet de rapprocher les sites.

33
Q

Quelle est la fiabilité de l’épissage? Quel est le problème?

A

Il y a une fiabilité de reconnaissance, car le site d’épissage 5’ est reconnu par 2 snRNP (U1 et U6). Il est donc peu probable qu’une séquence incorrecte soit reconnue par les deux. La sélection du site d’épissage 5’ est donc très stricte.

Problème
• Longueur moyenne de l’exon : 150 nucléotides
• Longueur moyenne de l’intron: 3000 nucléotides
– Certains font 800 000 nucléotides

La machinerie doit identifier les exons au sein d’un océan de séquences introniques. Des erreurs peuvent donc se produire.

34
Q

Quels sont deux mécanismes d’erreur de l’épissage?

A
  1. Saut de sites d’épissage, donc on saute un exon
  2. Sélection d’un pseudo-site. Les sites d’épissages sont petits et peuvent aléatoirement être retrouvés dans la séquence exonique.
35
Q

Comment on prévient les erreurs de l’épissage?

A

Les pré-ARNm sont épissés au cours de la transcription. En effet, l’ARN pol transporte des protéines jouant un rôle dans l’épissage de l’ARN. Ces protéines sont transférées de l’ARN pol vers le pré-ARNm quand il y a rencontre d’un site d’épissage 5’. Il y a alors recrutement rapide des protéines au site d’épissage 3’. L’assemblage du spliceosome se fait dans l’ordre que l’ARN est transcrit ce qui fait en sorte que le saut d’exon devient peu probable.

Reconnaissance préférentielle des sites d’épissage proches d’exons par des protéines SR. Des protéines SR lient des séquences « amplificateurs d’épissage exoniques » (ESE). SR recrutent U2AF au site d’épissage 3’ et U1 au site d’épissage 5’. Le spliceosome s’assemble préférentiellement aux sites voisins d’exons.

36
Q

À quoi servent les protéines SR?

A

Grande variété de protéines SR qui sont essentielles pour l’épissage correct.

37
Q

Quelles sont les caractéristiques du spliceosome mineur (AT-AC)?

A

C’est l’épissage avec une autre forme du spliceosome (plus rare).

U11 remplace U1et U12 remplace U2. Les séquences de reconnaissance sont aussi différentes.

U4 et U6 sont différentes.

U5 est le même

Séquences de reconnaissance aux extrémités des introns sont différentes
– AU en 5’ et AC en 3’, d’où le nom spliceosome AT-AC.

Les étapes sont identiques au système commun.

38
Q

Quelle proportion des gènes humains subissent un épissage alternatif?

A

Jusqu’à 75% des gènes humains subissent un épissage alternatif.

39
Q

Qu’est ce que l’épissage alternatif?

A

L’ARN peut être épissé par des voies alternatives pour générer des ARNm différents (plusieurs protéines (isoforme) par pré-ARNm).

La plupart donne 2 ARNm, mais ca peut être beaucoup plus
– Gène Slo humain = des centaines d’ARNm
– Gène Dscam de la drosophile = des milliers d’ARNm!!

Avec un même pré-ARNm on est capable de produire plusieurs ARNm et plusieurs protéines différentes ce qui permet d’enrichir le taux de protéines capables d’être produite par un même gène sans augmenter notre nombre de gène.

40
Q

Expliquez l’exemple de la troponine pour l’épissage alternatif.

A

L’ARNm primaire contient 5 exons et 4 introns.

2 ARNm alternatifs contenant chacun 4 exons

3 exons communs (1, 2 et 5)et 1 exon unique (3 ou 4)

41
Q

Quels sont les différents type d’épissage alternatifs?

A

Exon éliminé : donc sauté un exon

Exon allongé : on garde une partie d’un intron

Intron retenu : on conserve un intron

Épissage trans alternatif : 2 pré-ARNm se lient ensemble pour que l’ARNm contienne les 2

42
Q

Les épissages alternatifs sont ils des erreurs?

A

Non. Ce sont des événements contrôlés par la cellule.

43
Q

Donnez l’exemple de l’antigène T de SV40 pour l’épissage alternatif.

A

Lorsque non épissé, le codon stop dans l’intron produit une protéine tronquée à antigène petit t.

Antigène petit t est un cas d’allongement d’exon

La protéine SR (SF2/ASF) qui s’accumule dans l’exon 2 favorise l’épissage au site 5’sst et la production de petit t.

Voir diapo 42.

44
Q

Qu’est-ce que l’exclusion d’exons par encombrement stérique?

A

Dépend des positions relatives des sites d’épissage dans un intron ou de la taille d’un intron

Quand les introns sont trop petits il est impossible de lier toute la machinerie sur le site on ne peut pas former un spliceosome complet

Liaison de U1 empêche la U1 liaison de U2 sur le même intron

Liaison de U2 empêche l’utilisation du site d’épissage 5’ du même intron

45
Q

Qu’est-ce que l’exclusion d’exons par combinaison de sites d’épissage majeur et mineur?

A

Sites majeurs = GU – AG
Sites mineurs = AU – AC

Aucun spliceosome peut enlever un intron contenant une combinaison de sites mineur/majeur, car la machinerie est spécifique à l’un ou à l’autre et non aux deux.

46
Q

Comment fonctionne les amplificateurs exoniques?

A

Ce sont des activateurs qui aident le spliceosome à venir se lier.

Par exemple, les protéines SR possèdent un domaine de liaison à l’ARN ainsi qu’un domaine de liaison aux protéines de la machinerie d’épissage. Cela lui permet de recruter ces protéines au niveau d’un site d’épissage proche.

47
Q

Expliquez l’action des répresseurs exoniques (ou introniques) d’épissage.

A

Ils bloquent les sites et empêchent les spliceosome de s’y lier.

Les répresseurs exoniques (ou introniques) d’épissage sont dans la famille des hnRNP. Ils possèdent un domaine de liaison à l’ARN. Ils encombrent le site de liaison des protéines de la machinerie d’épissage.

Exemple: protéine HRP36 qui inhibe l’inclusion de variantes de l’exon 6 dans le pré-ARNm de Dscam

48
Q

Expliquez les 2 modes d’action de hnRNP1.

A

hnRNP1 est un répresseur d’épissage qui agit de 2 façons

1- Deux hnRNP1 se lient à l’extrémité de 2 exons et masquent l’intron. Le spliceosome ne peut pas se lier l’intron car il est masqué.

2- Un premier hnRNP1 se lie au site polypyrimidinique et lie d’autres hnRNP1 par un système coopératif. Le spliceosome ne peut pas lier l’intron car il est encombré.

49
Q

Qu’est-ce que l’édition de l’ADN? Quels sont les mécanismes impliqués?

A

On modifie la séquence d’un ARN après sa transcription et avant sa traduction

L’édition insère, enlève ou modifie des bases individuelles de l’ARN

Deux mécanismes impliqués:
– Désamination d’adénines ou de cytosines
– Insertion ou délétion d’uridine par un ARN guide

50
Q

L’édition de l’ARN par désamination se fait où et comment? Donnez un exemple.

A

Se fait dans certains tissus et de manière contrôlée

Exemple: apolipoprotéine-B, le codon CAA subit une désamination du C pour donner un UAA (codon stop!). Dans le foie, il ne subit pas de désamination ce qui donne au final une certaine protéine qui a des fonctions spécifiques pour cet organe. Dans les intestins, ce codon subit une désamination donc la protéine synthétisée est plus petite et possède des fonctions spécifiques aux intestins.

51
Q

L’édition de l’ARN par désamination se fait sur quelles bases? Par quelle enzyme?

A

Elle se fait sur des cytosines ou des adénosines.

C’est un phénomène plutôt rare, mais important. Par exemple, la drosophile a seulement 20 cytosines modifiées

Les désamination se font par une enzyme nommée la ADAR = Adenosine deaminase acting on RNA

Les désaminases reconnaissent une séquence spécifique ou une structure secondaire particulière de l’ARN

52
Q

L’inosine est reconnue comme quel groupement durant la traduction?

A

L’inosine est reconnu comme une guanine lors de la traduction.

53
Q

Quel est le principe de l’édition de l’ARN par insertion de U?

A

Ce processus se fait dans les mitochondries de trypanosomes

De multiples U sont insérés après la transcription

Représentent jusqu’à la moitié des nucléotides de l’ARN mature

Ex: insertion de 4 U dans le gène coxII, ce qui provoque le décalage du cadre de lecture de -1 à bon cadre de lecture.

54
Q

Vrai ou faux? L’édition de l’ARN par insertion de U ne se passe pas chez les humains.

A

Vrai.

55
Q

À quoi servent les ARN guides (ARNg) dans l’édition de l’ARN par insertion de U?

A

Les ARN guides (ARNg) servent à l’insertion de U. Leur longueur est de 40-80 nucléotides.

Ils comportent 3 régions:
– Extrémité 5’ = ancrage, dirige l’ARNg vers la région de l’ARNm à éditer
– Région d’édition = région déterminant la position d’insertion des U
– Extrémité 3’ = région poly-U (son rôle n’est pas clair)

56
Q

Quel est le mécanisme d’édition de l’ARN par insertion de U?

A

Appariement de la région d’ancrage

A non apparié où les U seront insérés

Coupure par une endonucléase dans les régions d’ARN mésappariées

Transfert de U dans les interruptions de l’ARNm

Ligation

57
Q

Les ARNm matures représentent quel % des ARN dans le noyau? Qu’est-ce que cela indique?

A

Les ARNm matures représentent 1-5% des ARN dans le noyau.

Cela indique qu’ils sont rapidement exportés.

58
Q

Lorsque l’ARNm est mature où doit-il aller? De quelle façon?

A

Lorsque l’ARNm est mature, il doit être transporté hors du noyau pour être traduit en protéine (voir avec C. Salesse). Le transport de l’ARNm du noyau vers le cytoplasme est un procédé non passif

59
Q

Comment se fait la sélection des bons ARNm à transporter?

A

Certaines protéines favorisent le transport
– Ex. les protéines SR (régulateurs de l’épissage) restent associées à l’ARNm suite à l’épissage et favorisent leur transport

Certaines protéines inhibent le transport
– Ex. Les protéines liées aux jonctions entre les introns (snRNP)

60
Q

L’exportation des ARNm se fait à l’aide de quelle structure?

A

L’exportation se fait via une structure particulière de la membrane nucléaire (pores) qui permet le passage de molécules < 50 kDa.

61
Q

Quelles sont les 3 étapes de la maturation de l’ARN?

A

– Addition de la coiffe
– Épissage
– Polyadénylation