exam 1 Flashcards

(90 cards)

1
Q

Dans leur intervention, qu’est-ce que les disciplines, telles la toxicologie, l’hygiène industrielle ou la médecine du travail, ont en commun dans le domaine de la santé et de la sécurité au travail ?

A

Ce que les disciplines en santé et en sécurité du travail ont en commun, c’est l’objectif de diminuer le nombre d’accidents et de maladies par l’élimination à la source des risques. Elles ont toutes un caractère multidisciplinaire.

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2
Q

En santé au travail, l’approche multidisciplinaire signifie que le médecin doit faire de l’hygiène industrielle et de la toxicologie au même titre qu’il doit faire de la médecine.

A

Faux

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3
Q

On possède aujourd’hui toutes les connaissances pour guérir les maladies professionnelles.

A

faux

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4
Q

L’approche en santé au travail est dite « communautaire » car plusieurs disciplines mettent leurs efforts en commun pour atteindre le même objectif.

A

FAUX. L’approche en santé au travail est dite communautaire parce qu’on s’intéresse à des populations ou à des communautés de travailleurs.

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5
Q

Une bonne prévention commence par le port obligatoire de l’équipement de protection individuel.

A

FAUX. Une bonne prévention commence par l’élimination à la source des risques pour la santé et la sécurité

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6
Q

CAS : Un homme qui travaille au four à coke dans une fonderie de 200 employés se présente chez le médecin de l’entreprise en se plaignant de douleurs à l’abdomen, d’étourdissements et de vomissements.

Le travailleur est alors référé à un médecin spécialiste qui, après une série d’examens et un interrogatoire sur le travail de cet homme, diagnostique une intoxication au plomb.

Quel sera alors le rôle du médecin dans l’entreprise?

A

1-Demander une étude d’hygiène industrielle de tous les postes de travail où les travailleurs sont exposés au plomb.

2-Recommander de porter les équipements de protection individuels.

3-Informer tous les travailleurs et l’employeur sur les effets du plomb sur la santé.

4-

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7
Q

CAS : Un homme qui travaille au four à coke dans une fonderie de 200 employés se présente chez le médecin de l’entreprise en se plaignant de douleurs à l’abdomen, d’étourdissements et de vomissements.

Le travailleur est alors référé à un médecin spécialiste qui, après une série d’examens et un interrogatoire sur le travail de cet homme, diagnostique une intoxication au plomb.
Quel sera alors le rôle du médecin dans l’entreprise?

Vrai ou Faux :
Faire passer des examens médicaux à tous les travailleurs de l’usine.

A

Faux

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8
Q

En médecine industrielle, dites qui intervient, sur qui se fait l’intervention et comment se fait l’intervention.

A

Qui intervient: Le médecin

Sur qui: Sur le travailleur malade

Comment: Approche clinique (on identifie le problème de santé et on le soigne).

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9
Q

En santé au travail, dites qui intervient, sur qui se fait l’intervention et comment se fait l’intervention.

A

Qui intervient: Une équipe de spécialistes et les travailleurs

Sur qui: Sur un groupe de travailleurs et sur le milieu

Comment: Approche population (on identifie les risques qui causent les problèmes de santé et on les élimine).

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10
Q

En vous servant de l’annexe 1, définissez ce qu’est la prévention primaire.

A

La prévention primaire consiste à éliminer les risques pour la santé et la sécurité des travailleurs à la source.
Il s’agit donc de bien connaître le milieu de travail car c’est à cet endroit que les risques sont générés.

Quand l’élimination à la source n’est pas possible, il faut s’assurer que les risques sont bien contrôlés de façon à ce que la santé et la sécurité des travailleurs ne soient pas compromises.

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11
Q

Quel est l’objectif général de l’ergonomie?

A

Adapter le travail à l’homme dans un souci de confort, de sécurité et d’efficacité.

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12
Q

Pourquoi, dans sa démarche, l’ergonomie fait-elle appel de façon active à la perception des travailleurs?

A

Parce que très souvent les travailleurs possèdent à propos de leur poste de travail des connaissances que personne d’autre ne possède.

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13
Q

Décrivez brièvement la démarche ergonomique en trois étapes.

A

Analyser l’activité du travailleur (fonctions physiologiques et psychologiques) en situation de travail;
Identifier les conditions de travail qui sont à l’origine du problème;
Trouver des solutions au plan du travail, des conditions d’exécution, de l’organisation du travail, etc.

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14
Q

Quelles peuvent être les conséquences du travail aux quarts pour la santé des travailleurs? (4)

A

1-Problèmes physiques (troubles digestifs)
2-Troubles du sommeil dus au stress
3-Problèmes sociaux
4-Problèmes familiaux

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15
Q

Comment un travailleur peut-il souffrir de fatigue chronique?

A

Lorsque la durée et l’importance du repos sont insuffisants par rapport au travail physique réalisé et que la récupération devient difficile.

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16
Q

Comment dans une analyse d’activité de travail, des techniques telles que l’observation, la verbalisation et les mesures peuvent-elles se côtoyer?

A

Chacune d’entre elles peuvent apporter des informations différentes et complémentaires permettant de mieux cerner l’activité réelle de l’opérateur. Ainsi, en observant l’activité d’un travailleur, on peut obtenir des informations qui peuvent très bien être enrichies par une discussion avec ce dernier justifiant sa façon de procéder et complétées par des mesures permettant de quantifier l’importance de certains facteurs.

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17
Q

L’ergonomie est la discipline qu’il faut privilégier en santé au travail parce qu’elle est susceptible de régler plus de problèmes à la source que les autres disciplines.

A

FAUX. Aucune discipline n’est à privilégier en santé et sécurité du travail. Elles sont toutes complémentaires et chacune d’entre elles doit faire appel aux connaissances des autres.

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18
Q

Quand on installe un poste de travail sur écran cathodique (traitement de texte, saisie de données, ordinateur, etc.), on peut concevoir un poste de travail standard satisfaisant pour le confort et le bien-être de la très grande majorité des individus si on posséde les mesures moyennes des personnes qui peuvent être affectées à ce poste.

A

Un bon poste de travail est celui dont toutes les composantes sont ajustables (chaise, table, écran, clavier, luminosité, éclairage, etc.) : ainsi, chaque individu à ce poste peut ajuster ces composantes à son goût.
Le dimensionnement des différentes parties d’un poste de travail n’est pas la seule variable qui peut assurer le confort et le bien-être. Il y a aussi la cadence de travail, la monotonie du travail, les pressions exercées par le type d’organisation du travail, le climat de travail, etc.

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19
Q

L’ergonomie de conception est préférable à l’ergonomie de correction, bien qu’elle soit beaucoup plus coûteuse?

A

FAUX. L’ergonomie de conception est préférable oui, mais elle est très souvent moins coûteuse que l’ergonomie de correction.

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20
Q

Quand on travaille en contrainte thermique, il faut augmenter la durée et la fréquence des pauses afin d’éviter les coups de chaleur.

A

VRAI. La longueur des pauses permet aux travailleurs exposés de façon répétée à la chaleur de rejeter la chaleur de leur corps. Il est donc important que la durée des pauses soit appropriée afin d’empêcher l’élévation de la température du corps. Il faut aussi tenir compte de l’effort physique, du taux d’humidité de l’air, de la température ambiante, etc.

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21
Q

Le fait que la toxicologie industrielle soit une science multidisciplinaire implique que le toxicologue doit être un médecin.

A

FAUX. Le fait que la toxicologie soit une science multidisciplinaire implique que le toxicologue doit collaborer avec le médecin du travail, l’hygiéniste industriel, les autres spécialistes de la santé au travail ainsi qu’avec les travailleurs et les employeurs.

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22
Q

Un toxique, c’est une substance capable de produire des effets nuisibles sur un organisme vivant, effets pouvant aller d’un simple inconfort jusqu’au décès.

A

VRAI. À la limite, toutes les substances sont toxiques à condition d’en ingérer une assez grande quantité.

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23
Q

Nous connaissons actuellement les effets toxiques sur la santé de la plupart des produits chimiques utilisés dans l’industrie.

A

FAUX. Sur les dizaines de milliers de produits chimiques utilisés en industrie, nous ne connaissons les effets sur la santé que de quelques centaines d’entre eux.

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24
Q

Malgré tous les efforts et le travail de la toxicologie industrielle, l’élimination à la source des contaminants chimiques demeure le meilleur moyen de protéger les travailleurs et les travailleuses dans leur milieu de travail.

A

VRAI. Dans tous les cas et dans toutes les situations, l’élimination à la source du contaminant, même si elle n’est pas toujours possible, demeure le meilleur moyen de protéger les travailleurs et les travailleuses dans leur milieu de travail.

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25
Quelles sont les deux disciplines qui peuvent aider la toxicologie industrielle à évaluer le risque qu'encourent les travailleurs lorsqu'ils sont exposés à un contaminant chimique?
L'hygiène industrielle, qui aide à déterminer l'exposition des travailleurs, et l'épidémiologie, qui étudie les effets sur les travailleurs des expositions antérieures.
26
En milieu industriel, c'est surtout par la respiration que la plupart des substances chimiques pénètrent dans l'organisme et causent des dommages.
VRAI. En milieu industriel, la principale voie d'entrée des substances chimiques dans l'organisme est l'inhalation car une grande partie des toxiques se trouvent sous forme de poussières respirables, de gaz, de vapeurs, de fumées et de brouillards.
27
Certaines substances chimiques peuvent entrer dans l'organisme à la fois par la peau et par les poumons.
VRAI. Par exemple, plusieurs solvants peuvent entrer dans l'organisme par la peau mais, comme ils s'évaporent dans l'atmosphère de travail, ils entrent également dans l'organisme par les poumons.
28
La meilleure façon de se protéger contre les substances chimiques qui sont dans notre milieu de travail est de porter les équipements de protection qui sont mis à notre disposition.
FAUX. Voir la réponse de la question No 4.
29
Si je n'utilise pas de substances chimiques à mon poste de travail, je ne cours aucun risque de subir une intoxication industrielle.
FAUX. Même si le travailleur n'utilise pas de produits chimiques à son poste de travail, il est exposé aux poussières, gaz et vapeurs présents dans son milieu de travail et générés ou utilisés à d'autres postes de travail.
30
Le poumon est la principale voie d'excrétion des produits chimiques qui sont entrés dans l'organisme.
FAUX. Le rein est la principale voie d'excrétion des toxiques qui sont entrés dans l'organisme.
31
Les effets locaux sont ceux qui se produisent sur les parties du corps qui entrent en contact avec une substance toxique.
VRAI. Par définition, les effets locaux sont ceux qui se produisent localement, au point de contact entre le toxique et l'organisme.
32
Les produits irritants sont ceux qui causent des allergies.
FAUX. Les produits irritants causent des irritations; ce sont les produits sensibilisants qui causent des allergies.
33
Les substances qui ont des effets sensibilisants peuvent produire des effets locaux (sur la peau par exemple) ou des effets systémiques (sur le système respiratoire par exemple).
VRAI. Certains produits toxiques sensibilisants vont provoquer des réactions allergiques seulement aux endroits où ils entrent en contact avec la peau. D'autres, par contre, provoquent des réactions allergiques dans le système respiratoire (de l'asthme par exemple).
34
Il est très facile pour le toxicologue ou le médecin du travail de reconnaître une intoxication chronique en milieu de travail.
FAUX. Bien qu’il existe de très rares exceptions, la très grande majorité des intoxications chroniques présentent des symptômes diffus et difficiles à relier à une exposition à un ou plusieurs contaminants en milieu de travail.
35
L'intoxication aiguë est celle que l'on constate ordinairement le plus souvent en milieu de travail, parce qu'elle présente la particularité d'être facilement décelable.
FAUX. Les intoxications aiguës sont, en effet, dans la plupart des cas, facilement décelables en raison des effets qui suivent rapidement l'absorption d'une forte dose de produits toxiques, mais elles sont plutôt rares en milieu de travail. Les intoxications chroniques sont beaucoup plus fréquentes.
36
Certains facteurs comme la composition chimique du produit ou des facteurs individuels comme l'âge, le sexe ou certaines maladies peuvent aggraver les effets d'une substance chimique sur l'organisme.
VRAI. Plusieurs autres facteurs comme le poids, la consommation de tabac ou l'effort physique peuvent influencer les effets toxiques d'un produit chimique.
37
Dans un atelier de soudure, plusieurs problèmes se posent durant l'hiver, du fait que toutes les portes et les fenêtre sont fermées. Après deux heures d'opération, l'atelier est plein de fumées de soudure. Pour remédier à cette situation, l'employeur installe un système de ventilation générale au plafond de l'atelier avec des entrées d'air frais, ce qui fait qu'à la fin d'une journée de travail, il n'y a pas tellement plus de fumées de soudure dans l'atelier que dans la matinée. Toutes les normes sont respectées. Dans ce cas, le système de ventilation est-il efficace pour protéger les travailleurs? (Justifiez brièvement votre réponse).
Un système de ventilation générale n'est pas suffisant dans un atelier de soudure car que chaque travailleur respire les fumées de soudure qu'il génère à son poste de travail. Un système de ventilation locale qui vient capter les fumées de soudure à la source ou le plus près possible de leur point d'émission doit venir compléter le système de ventilation générale.
38
Un travailleur nettoie des pièces d'équipement avec un solvant. Il plonge les pièces dans un bac contenant du toluène, se sert d'un pinceau imbibé de solvant pour atteindre les endroits difficiles et les assèche avec un chiffon. Quel est ou quels sont les équipements personnels ou individuels de protection qui devrait(aient) être utilisé(s) dans ce cas?
Étant donné que le toluène peut pénétrer par la peau et par les voies respiratoires, ce travailleur a besoin de gants qui lui protègent également les poignets et les avant-bras. Il a besoin d'un masque à gaz dont les filtres servent spécifiquement à filtrer les vapeurs de toluène. Il doit également porter un tablier de caoutchouc et des lunettes protectrices. Il ne faut cependant pas oublier que l'élimination à la source ou la substitution du toluène par un dégraissant moins toxique et moins volatile sont des solutions à privilégier.
39
Le respect des normes concernant les substances chimiques assure aux travailleurs exposés à ces substances une protection efficace contre toute atteinte à leur santé.
FAUX. Plusieurs normes protègent efficacement les travailleurs. Cependant, le développement des connaissances en toxicologie permet d’affirmer que certaines normes ne sont plus sécuritaires. En outre, la combinaison de certains contaminants décuple les effets toxiques de chacun d'entre eux.
40
La surveillance biologique consiste à aller mesurer, dans le sang, l'urine ou la salive, la quantité d'un contaminant ou des produits de transformation de ce contaminant afin de déterminer l'exposition réelle des travailleurs.
VRAI. C'est la définition même de la surveillance biologique.
41
3 types d'études pour évaluer le lien entre exposition et maladie
Étude Cas témoins Étude de cohorte Études de cohorte rétrospective
42
2 études de morbidité
Étude Cas témoins (malade vs non malade vers le passé) Étude de cohorte (exposé vs non exposé vers le futur)
43
Étude de mortalité
Études de cohorte rétrospective
44
Le taux d'incidence est une mesure qui se calcule à un moment précis (ex. : taux d'incidence de la rougeole pour le 10 octobre 1986 = 5 pour 1 000)
FAUX. Le taux d'incidence se calcule sur une période de temps (une année, dix années, etc.).
45
Dans une étude cas-témoins en santé au travail, le choix des témoins doit être fait en s'assurant que ceux-ci ne sont pas exposés au contaminant étudié.
FAUX. Le critère le plus important permettant de sélectionner les témoins est le fait qu'ils ne présentent pas la maladie.
46
Un des désavantages des études de cohortes est qu'elles sont habituellement très longues et très coûteuses.
Vrai
47
Dans une usine bruyante, il serait très utile d'effectuer une étude cas-témoins pour savoir si l'exposition à des niveaux élevés de bruit peut causer des problèmes de surdité.
FAUX. Dans le cas présent, cela ne s'avère pas utile de faire une étude cas-témoins sur la surdité car les connaissances acquises nous ont déjà confirmé que des niveaux élevés de bruit engendraient des problèmes de surdité chez l'humain.
48
Lorsqu'on connaît très bien les contaminants auxquels sont exposés les travailleurs dans un département, ainsi que la quantité de ces contaminants présents à chaque poste de travail et la durée (le temps) d'exposition de chaque travailleur, il est alors nécessaire de faire un bilan de santé de ces travailleurs pour faire de la prévention.
FAUX. 1-d'éliminer à la source tous ces contaminants. 2-mesures préventives : ventilation locale ou générale, port d'équipement de protection, diminution du temps d'exposition.
49
Une étude effectuée chez 200 000 personnes dont 25% sont des fumeurs nous a montré une association significative entre le facteur de risque (la cigarette) et certaines maladies. Le tableau suivant donne le nombre de cas de maladie dans chacune des catégories et les taux de la maladie.
(Nb de pers malades qui fument/nb de fumeurs)/(Nb de pers malades qui fument pas/ nb de personnes pas malades qui fument pas)
50
Que signifient les risques relatifs calculés ci-dessus?
Il y a environ 27 fois plus de risques d'avoir un cancer du poumon si on est fumeur que si on ne l'est pas. Il y a environ 20 fois plus de risques d'avoir une bronchite chronique chez les exposés (fumeurs) que chez les non exposés. Les fumeurs courent une fois et demie plus de risques d'être atteints d'une maladie cardio-vasculaire que les non-fumeurs.
51
Si le médecin de l'entreprise réussit après certaines recherches (dans les fiches toxicologiques ou les ouvrages de toxicologie ou après consultation avec un médecin du travail, un toxicologue ou un hygiéniste industriel) à identifier tous les problèmes de santé qui peuvent être causés par ce produit, un bilan de santé devrait être fait chez les cinq travailleurs.
VRAI. Si on connaît bien les effets possibles de ce produit sur la santé, il serait très facile pour le médecin de l'entreprise de faire le bilan de santé des cinq travailleurs pour savoir si ce produit leur cause les mêmes problèmes de santé. Un tel bilan serait alors facile à faire, rapide et peu coûteux.
52
Est-il possible de faire une étude épidémiologique sur 5 employés?
Non
53
Si un toxicologue vous confirme que le nouveau produit utilisé est un irritant pulmonaire qui peut déclencher des problèmes semblables à ceux décrits par le travailleur malade, vous concluez que les autres travailleurs exposés à ce produit sont des personnes à risque de développer les mêmes problèmes de santé.
VRAI. Toutes les personnes exposées à ce contaminant qui peut provoquer une atteinte particulière à la santé sont considérées comme des « personnes à risque » de développer cette maladie, même si elles sont encore en bonne santé.
54
Si un toxicologue vous confirme que ce produit peut causer les problèmes de santé décrits par le travailleur malade, la chose la plus urgente à faire c'est de suivre régulièrement l'état de santé des travailleurs par des examens réguliers pour détecter les atteintes à la santé qui pourraient survenir chez les travailleurs.
Faux, NUMÉRO 1= Éliminer à la source
55
En prévention des accidents, il faut tenter d’empêcher l'erreur humaine afin d'éviter que les accidents ne se produisent.
FAUX. Dans tous les accidents, il y a une part d'erreur humaine. Malheureusement, dans la très grande majorité des cas, il est impossible de prévoir ces erreurs, donc impossible de les prévenir. Il faut plutôt s'attaquer aux risques eux-mêmes et, en ce qui concerne les risques, il est possible d'agir. Une erreur humaine qui se produit dans un milieu où il n'y a pas de risque ou encore dans un milieu où le risque est bien contrôlé ne produira pas d'accident.
56
Un accident entraîne toujours des blessures chez un ou plusieurs travailleurs.
FAUX. Les accidents sont des événements qui peuvent entraîner soit des blessures, soit des dommages matériels, soit les deux.
57
En vous référant aux deux approches de prévention des accidents, indiquez pour la technique de prévention suivante à quelle approche elle appartient: Les équipements de protection individuels.
Les équipements de protection individuels ne font pas disparaître le risque. Ils empêchent le contact entre le risque et la personne exposée.
58
En vous référant aux deux approches de prévention des accidents, indiquez pour la technique de prévention suivante à quelle approche elle appartient: L'entretien préventif des camions à fourche.
Faire disparaître le danger du milieu de travail;
59
Un plancher antidérapant.
À la source. On fait disparaître ou on limite le risque de chute.
60
Les barrières et les gardes de sécurité.
Ces mesures empêchent le contact entre le risque et la personne exposée.
61
Un éclairage adéquat dans un entrepôt.
Fais disparaître le danger du milieu de travail
62
L'analyse de la sécurité des tâches se fait idéalement à la suite d'un accident de travail.
FAUX. L'analyse de sécurité des tâches se fait habituellement dans des circonstances spécifiques comme, par exemple, l'implantation d'un nouveau procédé, l'installation d'un nouvel équipement ou l'entretien préventif annuel.
63
En cours d'enquête d'accident, il faut le plus possible faire preuve d’objectivité. La meilleure façon d’être objectif est de ne pas chercher de responsable de l'accident.
VRAI. Durant l'enquête d'accident, il faut faire preuve d'impartialité et d'objectivité lorsqu'on interroge les témoins et la victime ou les victimes d'un accident afin de les rendre à l'aise. En effet, le but premier de l'entrevue, c'est de recueillir des faits et non de trouver des coupables ou des responsables.
64
Consulter les statistiques d'accidents est une bonne technique diagnostique qui permet de remonter à la ou aux causes de l'accident.
FAUX. Pour ce qui est des techniques diagnostiques, les statistiques d'accidents, à part quelques exceptions, ne permettent pas d'identifier véritablement la ou les causes d'accidents comme c'est le cas avec l'inspection des lieux de travail et l'analyse de la sécurité des tâches. Elles permettent de mieux visualiser l'importance du problème dans le milieu de travail.
65
L'enquête et l'analyse des accidents devraient être faites non seulement pour tous les accidents majeurs, mais aussi pour les accidents mineurs qui n'entraînent pas de blessure.
VRAI. En fait, dans l'esprit du préventionniste, il est préférable de se pencher sur tous les accidents car certains d'entre eux auraient pu avoir des conséquences très sérieuses même s'ils n'en ont pas eues.
66
Quels sont les avantages et les inconvénients des techniques d'intervention préventive (formation, information, sélection, campagnes de sécurité, concours de sécurité) auprès des personnes?
Avantages : Peu coûteuses, faciles à mettre sur pied, respectent le droit des travailleurs de recevoir de la formation et des informations sur la nature, les effets, et les moyens de contrôler les risques auxquels ils sont exposés. Inconvénients : Peu efficaces car elles n'éliminent pas les risques. Leur effet ne dure pas longtemps (de 4 à 6 mois). Elles doivent être répétées continuellement et doivent atteindre toutes les personnes qui sont potentiellement exposées aux risques. Elles doivent aussi être répétées lorsqu'il y a des nouveaux.
67
Quels sont les indicateurs qui peuvent être utilisés par le préventionniste pour évaluer l'efficacité à long terme de ses actions préventives?
La fréquence (ou le taux de fréquence) des accidents et l'indice de gravité.
68
Les activités suivantes peuvent être utilisées pour faire le suivi des interventions : la compilation annuelle des statistiques
FAUX. La compilation annuelle des statistiques nous permet de contrôler le nombre et la gravité des accidents et d'identifier les départements et les postes de travail à risque. Pour évaluer l'efficacité de nos actions préventives, il faut pouvoir comparer ces statistiques d'une année à l'autre.
69
la correction de situations dangereuses peut être utilisées pour faire le suivi des interventions :
VRAI. Le fait de corriger les situations dangereuses lorsqu'elles ont été identifiées fait partie du suivi.
70
l'enquête et l'analyse des accidents peut être utilisées pour faire le suivi des interventions :
FAUX. Cette technique nous renseigne seulement sur les risques.
71
la comparaison des statistiques annuelles pour voir si le nombre et la gravité des accidents diminuent. peut être utilisées pour faire le suivi des interventions :
VRAI. La comparaison des statistiques nous permet de voir si la réalisation des activités de prévention porte fruits.
72
la contre-inspection (inspection refaite pour vérifier si des correctifs ont été apportés aux situations déjà identifiées comme dangereuses) peut être utilisées pour faire le suivi des interventions :
VRAI. La contre-inspection permet de s'assurer que les corrections des situations à risque identifiées sont faites et bien faites.
73
peut être utilisées pour faire le suivi des interventions :
74
Résumez brièvement, en trois étapes, la démarche de l'hygiéniste industriel.
1-identifier tous les contaminants et les agresseurs à chaque poste de travail. 2-mesurer ces agresseurs. Par exemple, mesurer l'intensité de bruit ou la concentration dans l'air du monoxyde de carbone à chaque poste de travail où ces agresseurs ont été identifiés. 3-faire disparaître ou à contrôler l'émission de ces contaminants.
75
De quelle façon l'hygiéniste procède-t-il pour faire l'évaluation des risques dans un milieu de travail?
1-mesure l'exposition du travailleur par l’utilisation de techniques appropriées 2- détermine le niveau et la durée de l'exposition du travailleur aux agresseurs 3-compare le niveau d'exposition du travailleur par rapport à une norme afin de savoir si l'ouvrier est sous- ou sur-exposé.
76
Quel est le but de l'hygiène industrielle?
Prévenir toute atteinte à la santé des travailleurs par l'élimination ou le contrôle des risques.
77
Quels sont les types de facteurs de risque ou agresseurs pouvant intéresser davantage l'hygiéniste industriel?
Les agresseurs physiques et chimiques.
78
Pourquoi l'hygiéniste s'intéresse-t-il à mieux comprendre les procédés lors d'une visite industrielle?
Il y a des risques physiques et chimiques qui ne sont pas perceptibles par les sens et permet de connaître à l'avance les contaminants chimiques qui vont être générés au cours du procédé de fabrication.
79
Quels effets négatifs les normes de valeur d'exposition de courte durée (VECD) et les normes de concentration plafond servent-elles à prévenir?
L'apparition des effets aigus.
80
Quand l'hygiéniste constate que l'exposition d'un ou de plusieurs travailleurs s'approche de la norme mais que cette dernière est respectée, il peut conclure que ces travailleurs sont suffisamment protégés.
Faux, on peut toujours éliminer à la source ou diminuer les valeurs
81
Des données sur les horaires de travail et le temps que passe chaque travailleur à chaque poste de travail ne sont pas vraiment nécessaires pour évaluer le danger pour la santé des travailleurs.
FAUX. L'hygiéniste a besoin de savoir combien de temps passe chaque travailleur à chaque poste de travail pour pouvoir estimer sa dose d'exposition. Par exemple, une exposition de 8 heures à 50 parties par millions (PPM) de monoxyde de carbone est plus nocive qu'une exposition d'une heure à la même concentration de ce contaminant.
82
Un bon programme de prévention des maladies professionnelles doit nécessairement tenir compte d'activités de surveillance environnementale.
VRAI. Quand le service de santé de l'entreprise met sur pied un programme de prévention des maladies professionnelles, il a besoin de savoir à l'avance quelles maladies sont susceptibles de se développer et donc de connaître quels sont les agresseurs chimiques et physiques présents dans le milieu de travail et en quelle quantité on les retrouve. C'est à l'hygiéniste que revient la tâche de trouver cette information par des activités de surveillance environnementale.
83
L'hygiéniste industriel doit travailler en étroite collaboration avec le service médical de l'entreprise.
VRAI. (Voir question 9). Le travail de tous les spécialistes en santé et sécurité du travail est complémentaire. Pour prescrire des examens médicaux aux travailleurs en fonction des risques auxquels ils sont exposés, le service de santé a besoin de la collaboration de l'hygiéniste. De même, quand le comité de santé et de sécurité procède au choix des équipements de protection individuels, il a besoin de connaître les mêmes informations.
84
Les agresseurs chimiques se retrouvent sous six formes. Identifiez-les.
Gaz Fumées Poussières Brouillard Vapeurs Liquide
85
Dans une buanderie où il fait très chaud et où le taux d'humidité est très élevé, quel pourrait être le moyen de diminuer la contrainte thermique à laquelle on expose les travailleurs, sans diminuer la charge et la durée de travail?
En diminuant le taux d'humidité dans l'air ambiant par l'installation d'un système de ventilation.
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Un peintre travaille au pistolet avec une peinture contenant du toluène. Sous quelle(s) forme(s) ce contaminant risque-t-il d'affecter le travailleur?
Brouillard: au moment de la vaporisation de la peinture. Vapeur: du toluène qui s'évapore. Liquide: au moment du nettoyage.
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À quels contaminants chimiques et physiques (3) un soudeur à l'arc électrique est-il exposé?
Bruit, radiations non ionisantes (ultra-violet), gaz et fumées de soudure.
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stress
à savoir qu'il s'agirait d'un état de tension produit par des événements ou des situations à caractère essentiellement négatif.
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