Exam 1 Flashcards

(61 cards)

1
Q

Exo darwinisme

A

l’homme évolue maintenant à l’extérieur de lui-même, soit par ses technologies, et non physiologiquement

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2
Q

marcel mauss

A

a créé le concept de technologie culturelle
= l’étude de l’activité matérielle des populations, donc leur facon de chasser, pecher, cultiver, s’habiller, se loger, se nourrir

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3
Q

5 composantes de fabrication des artefacts selon lemonnier

A

Matériau (ex bitume)
Énergie (déployée pour transformer le matériau en ratefact)
Outils (pour faciliter trasnfo du matériau)
Gestes (ou série = chaine op)
Connaissances (ou habiletés techniques)

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4
Q

Approche holistique

A

André Leroi-Gourhan en 1952-54
début = étude de la chaine opératoire (série d’opérations qui mène une matière 1e de son état naturel à un état manufacturé)

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5
Q

pierre taillée façonnage

A

opération de taille qui a pour but l’obtention d’UN SEUL objet, en sculptant la masse de matière première selon une forme désirée. (bloc initial devient outil)

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6
Q

pierre éclatée

A

préparation du bloc en nucléus, extraction des supports (lames, lamelles, éclats)
retouche ou utilisation

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7
Q

éclat

A

terme général qui désigne un fragment de roche détaché (ne présume ni de dimensions ni de morpho particulière)

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8
Q

lame

A

éclat 2x + long que large, dont les bords et les négatifs d’enlèvements montrent un certain parallélisme

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9
Q

outil

A

bloc façonné ou support modifié par retouches de façonnement, d’utilisation ou d’accomodation

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10
Q

retouche

A

enlèvement ou série d’enlèvements spécifiques pratiques dnas le but d’obtenir un outil
retoucher = aménager, sculpter, transformer intentionnellement

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11
Q

nucléus

A

bloc de matière 1e d’ou ont été extraits éclats, lames ou lamelles en vue d’obtenir des supports pour outils

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12
Q

support

A

tout objet à partir duquel on façonne un outil

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13
Q

plan de frappe ou plan de pression

A

partie du nucléus, aménagée ou non, sur laquelle on frappe

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14
Q

face supérieure

A

surface négative résultant de la fracture de la matière première

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15
Q

face d’éclatement ou inférieure

A

surface positive résultant de la fracture de la matière première

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16
Q

partie proximale

A

extrémité qui comporte la partie talon-bulbe

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17
Q

partie distale

A

partie opposée à la partie proximale d’un support

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18
Q

partie mésiale ou médiane

A

partie centrale d’un support

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19
Q

talon

A

partie du plan de frappe qui est détachée lors de l’enlèvement

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20
Q

bulbe (concoïde)

A

relief + ou - marqué qui se développe sur la face d’éclatement d’un support à partir du point de percussion ou pression

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21
Q

point D’impact

A

endroit ou le choc de percussion ou pression a été appliqué pour fracturer la matière 1e

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22
Q

ondulations

A

vagues concentriques de longueur et amplitude variables, se développant à partir du point d’impact (lisibles sur face d’éclatement orsque grain est fin, mais toujours là) en forme de U inversé

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23
Q

négatif d’enlèvement

A

empreintes observées sur les nucléus et sur la face supérieure des éclats

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24
Q

nervures (arêtes)

A

ligne formée par la rencontre des négatifs de 2 enlèvements

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25
brut
tout objet non façonné par l'homme (non retouché)
26
cortical
qui est fait de cortex (altération +ou- profonde de la partie externe d'un bloc
27
entâme
1er éclat enlevé d'un bloc de matière 1e (face supérieure et talon cortical)
28
esquillement
éclat parasitaire en forme de larme détaché au moment de l'mpact, à côté du bulbe. fragment détaché = esquille concentration d'esquilles sur un site implique endroit de taille
29
composition des assemblages de pierre
nucléus (a lames en ifn de vie peut donner éclats mais pas vice versa) débitage outils (sur éclats, lames, lamelles) retouches ou outiles sur lames : cant see s'ils ont été utilisés or not
30
Types de talons
cortical: nucléus brut (1er éclat) lisse: plan de frappe décortiqué dièdre: 2 talons lisses en forme de v inversé (un peu faceté simple) facetté: multiples facettes chapeau de gendarme aile d'oiseau éperon linéaire: extrêmement mince punctiforme: juste un petit point
31
lame à crêtes
face supérieure à des "écailleures" donne un guide sur comment enlever les lames du nucléus. 1e entièrement à crêtes, then partiellement. deviennent lisses après 1 tour
32
Méthode
L'agencement suivant une marche raisonnée d'un certain nombre de gestes exécutés chacun grâce à une ou des technique.s
33
méthode ad hoc
"De fortune" "semi improvisée" bloc frappe sur bloc. plus basic et stéréotypée
34
débitage levallois
dégage des éclats levallois suite à une grande préparation, semblables à des bifaces selon ses caractéristiques
35
technique
geste qui permet d'obtenir un support à partir d'un nucléus techniques sont les modes d'éxecution de la taille ou modalité de détachement d'un fragment de roche dure fait tjr appel à un outil animé par un geste dans une certaine position du corps
36
diagnostic d'une technique
obtenu en confrontant le matériel archéo avec des pièces obtenues expérimentalement nécessité de faire des expériences pour bâtir un référentiel (quand on est familier avec le sujet d'étude, pu besoin de référentiel) jamais de diagnostic avec juste 1 élément. besoin de connaître les stigmates pour les additionner
37
stigmates
toutes les traces laissées par le débitage. "cicatrices"
38
percussion directe au percuteur dur
critère pour id: grand talon lisse ou cortical (long et profond) pt d'impact souvent bien marqué (choc assez violent) bulbe prononcé (choc violent) esquillement ondulations très marquées quand grain le permet
39
percu directe au percuteur tendre
percuteur organique en bois de cervidé, bois végétal... critères id: talon réduit (facetté, lisse, punctiforme, souvent cassé) souvent casse car impact faible, donc bord visé pour détaché quoi que ce soit bulbe diffus (impact faible) souvent présence de lèvres absence de pt d'impact ou très discret (car on procède par arrachement et non eclatement) courbure globale nette de la lame 1Ma pour bifaces en afrique, 40ka pour europe laminaire
40
lèvre déf en pierre taillée
fine ligne retrouvée à la jonction entre le talon et la face d'éclatement
41
percution indirecte
ciseau ou punch intermédiaire en os ou bois de cervidé. surtout utilisée pour faire lames critères pour id: talons épais, lisse ou facetté, concave (pour recevoir punch) bulbe plutôt saillant esquillement très fréquent bords ou nervures réguliers mais moins que pour pression rides sur surface d'éclatement amorce de la courbure dès la partie mésiale, ou totalement arquée sur petits modules (pas idéal à l'utilisation) section (lame) souvent lourde, large et épaisse sur gros modules souvent talon aussi large que la lame (pour poser punch aussi)
42
pression à la béquille (technique pectorale)
lames très régulières, très fines, parfois très longues technique debout, tient béquille avec mains. difficile critères id: parallélisme des bords et nervures, tendent à être rectilignes pas ou peu d'ondulations marquées sur la fce d'éclatement talon + étroit que la largeur des produits pas de limite de longueur (mais difficile d'aller au delà d'une 20aine de cm) largeur max: 22cm slex, 26-28mm obsidienne talon punctiforme (ou linéaire ou mini lisse) profil rectiligne et courbure distale bulbe saillant, haut et court négatif d'enlèvement très rectiligne au néolithique pour lames, mais connu il y a 23ka
43
pression au levier
trou dans arbre, branche pèse en levier lames peuvent avoir 30cm de long aspect robuste de la percussion indirecte, mais rectiligne et régulier de pression à béquille "pression à béquille sur stéroides' critères pour id: - talon dièdre, facetté ou lisse. fisssure du talon (circulaire) pt de contact (d'impact. pl cuivre) (lèvre plbois) largeur max de 40mm bulbe saillant haut et court grande régularité des bords et nervures rectitude du profil et. courbure en distale seulement
44
apparition de la céramique
pendant préhistoire: nomades jomons japon 10e m au proche orien 8e m en afrique saharienne bcp discussion pour la dataion des 1es céramique
45
ofer bar yosef
tessons trouvés en chine datés à 20k par c14: 18av jc
46
rôle céramique pour anciens
contenants pour consommer aliments solides et liquides, préparer les aliments, conserver les aliments, (enterrer bébés)
47
rôle céramique pour archéo
Sur le terrain: sert à établir les chronologies relatives et à dater les niveaux d’occupation* Renseigne sur les technologies (savoir-faires) et les échanges Type d’artefact (souvent) trouvé en grande quantité mode de fab: Identifier des gestes du quotidien qui illustrent un comportement social Identifier des gestes qui résultent d’un processus d’apprentissage social Comprendre l’évolution de cette technologie
48
aspects anthropiques que révèlent l'étude de la technologie céramique
A - Organisation sociale Géographie: notion de territoire, lieu d’approvisionnement en argile Ateliers: travail en groupe et organisation Maisonnée: fabrication domestique privée, souvent forme simple et utilitaire ou Potiers: au service d’une population (palais par exemple) Caractérisation des savoir-faire de groupes culturels distincts B - Technologie Comment c’est fait? Qui possède les connaissances? Qui sait faire quoi? Caractérisation des savoir-faire de tel ou tel groupe culturel Émergence et développement des techniques C - Économie (comprendre les systèmes d’échanges) représente toutes les choses qu’on fait au quotidien Circulation des biens Les types de céramique et leur contenu Reconstituer les routes des échanges
49
pâtes tendres
cuisson à basse température poreuses - Terre cuite: - de 1000o, pâte grossière, très poreuse. - Poterie: 900-1200o, pâte non vitrifiée (demeure poreuse) plus poreuse = moins imperméable
50
pâtes dures
imperméables + résistantes - grès (stoneware): 1200-1350o, pâte partiellement vitrifiée, 1700 av JC, Chine et Japon - Porcelaine: 1400o, pâte vitrifiée avec glaçure, Chine, début de la dynastie Han (200avJC), Systématisation et exportation vers l’Europe (1300 ap JC)
51
argile
terre glaise molle, meuble (formation géologique dont les éléments ont peu ou pas de cohésion (vase, sable, cendres volcaniques)), imperméable, grasse au toucher et qui, imbibée d’eau, peut être façonnée Propriété plastique : conserve la forme qu’on lui donne
52
7 étapes de fabrication
1. Approvisionnement en matière première 2. Préparation du matériau (argile) 2.1. on doit obtenir une homogénéité parfaite avec le pétrissage par piétinement (ou marchage) ou battage 2.2. dégraissage à l’aide de matières minérales (sable, gravillons, coquilles pilées, ou argile cuite réduite en poudre), permet de durcir la consistance du mélange 3. Façonnage de la forme (3 techniques) 4. Finition 5. Décoration des objets (étape optionnelle) 6. Séchage 7. Cuisson
53
technique modelage
déformation à la main d’une balle d’argile qui est pincée et travaillée à la main sans autre support
54
technique moulage
de petites boules de terre sont appliquées sur un objet (calebasse, courges, ancien pot cassé, etc) qui sert de moule, la terre est ensuite lissée
55
façonnage à la main au colombin (boudins disposés en spirale) « colombinage »
pot est fait à partir d’un assemblage successif de boudins d’argile, chaque boudin (colombin) forme un anneau que l’on dispose ensuite en spirale , on réalise l’objet par superposition d’une succession d’anneaux qui sont ensuite lissés - technique rapide qui permet d’obtenir de très grandes pièces de formes très variées (technique utilisée chez les peuples traditionnels autant que chez les artistes) - pièces sont lourdes et c’est une technique qui utilise beaucoup de matière, *pas la plus économe* - *colombin pur = pas de rotation, de plaque qui tourne*
56
le tournage (technique la plus perfectionnée)
motte disposée au centre d’un plateau rotatif (girelle), le potier façonne la motte pendant qu’elle tourne - avantage : rapidité, efficacité, régularité et surtout pièces plus légères et formes circulaires plus régulières - invention (de la tournette) en Mésopotamie, IVe millénaire (*dans les années 3000 av jc*), observable sur céramique trouvée à Uruk - le tour sert à façonner un vase en imprimant à une masse argileuse un mouvement de rotation suffisant (au moins 100 tours à la minute *moins que ça c’est une tournette*) pour que la pression exercée par les mains permettre de faire monter la pièce - Composantes : plateau rotatif (girelle), base (maintient le tour au sol), « moteur » (volant actionné au pied ou manche ationné par un assistant ou pédale à partir du XIXe siècle ou moteur électrique et pédale au XXe siècle qui donne plus de contrôle sur vitesse rotatoire) - Tournette (tour lent) : *système assez semblable mais actionné simplement par le pied ou bien les mains*
57
cuisson céramique
- fours à aire ouverte pendant longtemps (jusqu’à la fin du Chalcolithique *jusqu’à genre 3200 av jc*) : 800 degrés max, céramique poreuse et pas uniforme (*implique souvent l’absence d’homogénéité*) - fours « construits » (à sole ou plancher et chambre ou voûte) apparaissent dès 4200 BC *ce n’est pas systématisé dès 4200* (ex : Iraq du nord) Avantage -> cuisson plus uniforme, pots plus solides, température mieux contrôlées et plus élevées DONC produits de meilleure qualité et qui existent dans une variété de formes (régionales) *formes qui varient selon la région*
58
contextes des figurines
“sanctuaires” interprétations peuvent être controversées. faut faire attention habitats tombes fosses à déchets = matériau qui se conserve bien et qui intéresse peu les pillards donc généralement encore dans les sites pendant longtemps n’ont pas intéressé les historiens et archéologues non plus :(
59
modelage figurines
technique la plus simple et la plus courante
60
moulage figurines
+ tard à partir de l’Antiquité. Permet une multiplication de la quantité des objets fabriqués (duplication, standardisation, réplication dans les pièces) Étapes: on fabrique un prototype ou archétype en premier comme celui qu’on veut obtenir. 1) on applique une couche de plâtre sur le prototype en bois ou en argile 2) on coupe le tout en deux: = moule en 2 parties 3) Remplir d’argile crue chacune des deux parties 4) Unir les deux parties du moule pour former la figurine (démoulage) 5) Retouche, jonction des 2 parties 6) Souvent on pratique une petite ouverture (appelée Trou d’évent) pour que la vapeur d’eau s’évapore à la cuisson et que ça n’éclate pas 7) Les abattis sont joints au corps par collage à la barbotine (argile délayée dans l’eau) ou encore par tenon et mortaise (tenon dans mortaise = saillie dans cavité) 8) Cuisson dans un four à céramique de 600 à 8000
61