Examen 1 Flashcards
(35 cards)
A priori, les FPS ne seront pas abusives si :
- L’agent agit dans le cadre de la loi
- La personne visée consent
Article 8 de la CCDL
“Chacun a le droit à la protection contre les fouilles, les perquisitions ou les saisies abusives”
Pour qu’une FPS soit légale, elle doit :
- être autorisée
- être non abusive (objet)
- être réalisée de manière non abusive (méthode)
Quel est le test pour savoir si on a attente de vie privée?
- Quelle est la chose en cause
- Est-ce que la personne possédait un droit sur cette chose
- Est-ce qu’il s’attendait subjectivement au respect de sa vie privée eu égard à cette chose
- Est-ce que cette attente était raisonnable
2 manières de procéder à une FPS :
- avec mandat : l’agent de la paix agit sous autorisation délivrée par une personne compétente
- sans mandat : l’agent de la paix intervient dans une situation subite, par hasard ou urgente
FPS avec mandat
- Sert à éviter de partir à la peche
- Besoin de motifs raisonnable de croire :
1. Qu’une infraction a été commise
2. Qu’une substance corporelle a été trouvée
3. Que la personne visée a participé à l’infraction
4. Que l’analyse de la substance génétique apportera la preuve que l’échantillon trouvé provient bien (ou non) de la personne)
**Les motifs raisonnable ne sont pas des soupçons, intuitions, rumeurs, racontars, préjugés, impressions….
2 types de mandat
- En principe, le juge délivre un mandat spécifique pour trouver une chose. Ce mandat est précis
- La juge peut exceptionnellement délivrer un mandat général, qui sert à obtenir des renseignements (mandat de perquisition) TRÈS RARE
Exécution du mandat:
- de jour, entre 6h et 21h
- devoir de prudence et respect de la part du policier
Le policier doit en tout temps :
- s’annoncer et décliner son identité
- exhiber le mandat sur demande seulement
- Cas exceptionnels seulement, il peut être autorisé à procéder autrement
FPS sans mandat
- FPS non consenties
- La fouille par d’autre personnes
- Les FPS consenties
- Les FPS non consenties mais légales
Les FPS non consenties
Le test des juges : les 5 éléments des arrêts Edwards, Tessling et Patrick
- Est-ce que l’intéressé est présent au moment de la perquisition?
- Avait-il le contrôle ou la possession du bien, régissait-il le lieu?
- Le bien, le lieu ou leur usage révèlent-ils un caractère privé?
- L’intéressé pouvait-il s’attendre sibjectivement au respect de sa vie privée?
- Cette attente était-elle raisonnable?
L’attente raisonnable, le test?
- La personne avait-elle une attente raisonnable en maitère de vie privée?
- Si oui, cette attente a-t-elle été violée par la conduite de la police?
La fouille par d’autres personne
Raisonnement ab intitio
L’expectative de vie privée ne fonctionne que pour les agents de l’état
-Professeurs, employeurs, caméras… pas de protection de la Charte
Les FPS consenties
- on ne peut pas fouiller une personne sans qu’elle le sache
- Il faut un consentement valable de la personne fouillée
*Toujours le droit de refuser si pas en arrestation
Les FPS non consenties mais légales
- La personnes est arrêtée : La police a un pouvoir de fouille sommaire
- La détention pour fins d’enquête
Les exceptions :
- La fouille incidente à l’arrestation - fouille ancillaire
* objectif de protection, devoir de préservation de la preuve
* fouille ne doit pas être abusive
* usage de la force ne doit pas être hors proportion - La règle du “plain view”
* l’agent de la paix est autorisé à saisir tout ce qui se trouve “bien en vue” de la même manière qu’il a le droit d’entendre tout ce qui est bien audivle, à sentir tout ce qui est odorant
Les FPS en milieu scolaire et éducatif
- Milieu hybride : à la fois vie privée et vie public
Les FPS surveillance électronique et vidéosurveillance
- C’est une infractions
- Communication privée : on pouvait raisonnablement s’attendre à ce qu’elle ne soit pas interceptée
- Interception : intervention d’un tiers entre deux personnes qui communiquent entre elles
Les conditions pour se voir autoriser une telle procédure :
- La nécessité pour fins d’enquête
1. Le juge est convaincu que d’autre méthodes d’enquête ont été essayées et ont échouées
2. Ou qu’il ne serait pas pratique de procéder par d’autres moyens - Le test : existe-t-il une autre méthode raisonnable d’arriver au même moyen?
1. L’écoute était une méthode plus efficace = pas valable
2. Valable : l’écoute était faite pour s’assurer de la fiabilité de la preuve au procès - L’écoute avec autorisation du juge doit faire état de :
1. l’infraction en cause
2. Genre et identité des personnes en cause
3. description des lieux
4. énoncé des modalités
5. durée maximum de 60 jours, sauf dans certains cas où on peut aller jusqu’à 1 ans (organisations criminelles) - Avec autorisation de l’intéressé ou interception consensuelle
1. l’écoute devient légale même sans autorisation du juge
2. Si la personne a consenti à l’interception avant l’écoute
Comment fonctionne la détention et l’arrestation?
- Une personne commet une infraction
- L’arrestation : -Souvent prrécédée d’une plainte formelle ou informelle - Ou alors le policier constate personnellement l’infraction
- Le policier interpelle le suspect
- Dès qu’il y a contrainte physique ou psychologique, le suspect est détenu (protection de la CCDL qui en découle)
- Le suspect se trouve alors automatiquement : en détention ou en détention pour fins d’enquête
- Par la suite, le policier pourra: ne pas l’arrêter, l’arrêter sans mandat ou l’arrêter avec mandat
L’arrestation :
Définition :
- Lorsque le policier déclare qu’il arrête une personne, ou se comporte en conséquence
- Il emploi alors la force (à ne pas confondre avec l’emploi de la violence) pour retenir la personne
- La personne est arrêtée dès lors que le policier lui fait comprendre qu’il emploiera la force
- L’arrestation est un processus continu : elle commence dès la première interaction et se poursuit jusqu’à la libération (ou devant juge)
Avec mandat : arrestation légalement autorisée
Sans mandat : arrestation légale à certaines conditions notamment les motifs raisonnables
La détention
- Le fait de se saisir d’une personne ou de la toucher dans le but de la détenir. De même, de simples paroles indiquant la restriction de liberté suffisent à constituer une arrestation si la personne démontre qu’elle se soumet au processus
- Une personnes arrêtée est toujours en détention. On dit que l’arrestation est un processus continu qui se termine : soit par le fait d’être relâché, soit de comparaître devant un juge, soit (dans le cas ou la personne est arrêtée par un citoyen) la personne est confiée à la police
Article 9 de la CCDL
Chacun a droit à la protection contre la détention ou l’emprissonement arbitraire
Article 10 de la CCDL
Chacun a le droit, en cas d’arrestation ou de détention :
- d’être informé dans les plus brefs délais des motifs de son arrestation ou de sa détention
- d’avoir recours sans délai à l’assistance d’un avocat et d’être informé de ce droit
- de faire contrôler la légalité de sa détention et d’obtenir, le cas échéant, sa libération
Qu’est-ce qu’une détention?
- Une contrainte physique = privation de liberté au moyen d’une sommation ou d’un ordre qui peut entraîner des conséquences sérieuses
- Si absence de contrainte phsique, une menace de contrainte physique ou une contrainte psychologique suffisent
Donc on considère les critères suivant:
- Une contrainte psychologique en vertu d’une contrainte légale. La détention est donc manifeste dans les deux situations suivantes, même si l’agent ne le dit pas ou si le contexte est flou
- Lorsqu’on est arrêté en voiture
- Quand la personne n’est pas détenue et pas obligée d’obtempérer mais qu’une personne raisonnable se trouvant dans la même situation se sentirait obligée de le faire