examen 1 révisé Flashcards
(112 cards)
Nomme la formule qui contribue à la régulation de l’équilibre acidobasique
CO2 + H2O = H2CO3 = H+ + HCO3-
comment les reins agissent-ils afin de compenser une baisse ou une hausse de pH?
les reins vont agir en augmentant l’excrétion de H+ dans l’urine afin de compenser une acidose et vont rétentionner le HCO3-
quelles sont les valeurs de pH normales
pH: 7,35 à 7,45
PO2: 80-100 mmhg
PCO2: 35-45
HCO3-: 22-26
comment le système respiratoire compense-t-il les modifications de pH à la baisse
si le pH baisse, il y aura une augmentation de la FR et de l’amplitude afin d’éliminer le CO2 de façon accrue.
nomme les effets du tabac sur le système respiratoire
A) La nicotine provoque une constriction des bronchioles terminales qui limite l’entrée d’air dans les poumons et sa sortie.
B) Le monoxyde de carbone se lie à l’hémoglobine et en diminue donc la capacité de transporter l’O2.
C) Les irritants contenus dans la fumée augmentent la quantité de mucus par les muqueuses de l’arbre bronchique et font enfler le revêtement de ces muqueuses.
D) Les irritants détruisent les cils qui tapissent les parois des conduits du système respiratoire. L’excès de mucus et de débris ne s’élimine pas facilement, ce qui accroit la difficulté à respirer. C’est ce qui explique la toux des fumeurs et qu’ils soient plus souvent malades.
E) Les irritants peuvent aussi convertir l’épithélium normal en épithélium squameux stratifié, lequel est dépourvu de cils et de cellules caliciformes. (infection, accumulation de mucus)
F) Avec le temps, le tabagisme entraine la destruction des fibres élastiques des poumons et est la principale cause de l’emphysème. **
G) Ces changements finissent par provoquer l’affaissement des petites bronchioles et l’emprisonnement de l’air dans les alvéoles à la fin de l’expiration, avec pour résultat des échanges gazeux moins efficaces.
définie la MPOC
la MPOC est une maladie chronique caractérisé par des symptômes respiratoires chroniques tels que la dyspnée, la toux et les expectorations causés par des anomalies des VR et/ou des alvéoles (emphysème) causant une obstruction progressive et chronique.
nomme les symptômes suggérant un diagnostic de MPOC
- une dyspnée progressive, pire à l’effort et persistante.
- une respiration sifflante
- des infections respiratoires fréquentes
quelles sont les deux présentations clinique de la MPOC
- bronchite obstructive chronique: caractérisée par une toux productive qui dure plus de 3 mois et qui survient au cours de 2 années consécutives. Se confirme par un indice de Tiffeneau de < 70%
- l’emphysème: caractérisée par la dilatation et la destruction des alvéoles au dela des bornchioles terminales. L’air reste emprisonné dans les alvéoles et augmente le volume résiduel, diminuant l’efficacité des échanges gazeux.
quels sont les critères suggérant la nécessité d’un dépistage de la MPOC
- symptômes (toux, dyspnée, expecto, wheezing, infections respi. fréquentes et persistantes)
- présence de facteurs de risques
- histoire familiale de MPOC
quels sont les outils diagnostiques de la MPOC
- spirométrie:
- VEMS renseignant sur la sévérité/degré d’obstruction. Indice de Tiffeneau (ratio VEMS/CVF) de < 70% - Échelle de la dyspnée mMRC
- impact fonctionnel de la maladie au quotidien: CAT test
qu’est-ce que l’indice de Tiffeneau
sert à établir le degré d’obstruction des VR
VEMS: volume expiratoire maximal en 1 secondes (le + vite)
CVF: la quantité maximale d’air que vous pouvez expirer après avoir inspiré le plus profondément possible (le + plus longtemps)
à quoi ressembleront les résultats de spirométrie d’un pt MPOC
VEMS < 80% de la valeur prédite
CVF normal ou près de la normale, mais en diminution progressive
VEMS/CVF < 70% de la VP
forme de la courbe débit-volume concave (grompe lentement au début avant d’atteindre le plateau
quels sont les traitements de la MPOC
- si plus ou égale à 2 exacerbations ou plus ou égale à 1 hospitalisation ou mMRC > 2 et CAT > 10 = BALA (B2 agonistes longue action: améliore VEMS, volumes pulmonaires, dyspnée et nombre d’exacerbations) et/ou ACLA (anticholinergique longue action: améliore les symptômes, l’état de santé et l’efficacité de réadaptation.)
- si 0 ou 1 exacerbation sans hospit = bronchodilatateur (BACA ou BALA)
nomme les bronchodilatateurs
- BACA (agonistes B2 courte action:
- sulfate de salbutamol (ventolin)
- sulfate de terbutaline (Bricanyl) - BALA (longue action):
- formotérol (oxeze)
- salmétérol (serevent)
tous sauf serevent = début d’action de 5 min, serevent = 5-20 min
nomme le mécanisme d’action et les indications des BACA
Se lient aux récepteurs B2, qui par la bande de réactions chimiques diminuent les concentrations de calcium sérique et inhibent la phosphorylation de la myosine nécessaire à la contraction musculaire des muscles lisses des bronches, ce qui favorise la bronchodilatation
- améliore le VEMS et la dyspnée
- utiliser en traitement d’urgence
- parfois utilisé en monothérapie lorsque dyspnée occasionnelle
- 1-2 inh q. 4-6h
nomme les anticholinergiques en inhalation
- longue action (AMLA)
- bromure de tiotropium (spiriva) 1ère ligne pour MPOC léger à modéré.
- bromure de uméclidinium (incruse)
- courte action (ACCA)
- bromure d’ipratropium (atrovent) agit en 30 min et dure de 6-8h (1 à 6 inh. QID)
nomme le mécanisme d’action des AMLA + les indications
antagonistes des récepteurs muscariniques ce qui empêche l’excitation des muscles lisses des bronches par l’acétylcholine, ce qui favorise la bronchodilatation.
- réduit davantage le risque d’exacerbation p/r aux BALA
- améliore aussi la fonction pulmonaire et la dyspnée
nomme le mécanisme d’action et les indications des BALA
IDEM à BACCA excepté durée d’action.
- améliore la fonction pulmonaire, la dyspnée, l’état de santé et diminue les exacerbations (moins que AMLA)
- préférables au BACA en monothérapie surtout si présence d’atteinte AVQ
- peut être utilisé en monothérapie si mMRC >2 et CAT > 10 si bon contrôle des symptômes.
nomme les combinaisons BALA + AMLA
- Duaklir (bromure d’aclidinium + formotérol)
- Ultibro: Bromure de glycopyrronium + indacatérol
- Inspiolto: Bromure de titropium + olodatérol
- Anoro*: bromure d’uméclidinium + vilantérol
nomme les indications des BALA + AMLA
effet bronchodilatateur en agissant à la fois sur les récepteurs B2 et muscarinique inhibant la contraction musculaire. Plus efficace pour à l’amélioration du VEMS, à la diminution des symptômes et à la diminution des exacerbations p/r à la monothérapie
- si mMRC > 3 ou CAT > 20 ou mMRC > 2 ou CAT > 10
- augmente la VEMS
- diminue les exacerbations
nomme la combinaison ACCA + BACA
combivent: Bromure d’ipraptropium (serevent) + Salbutamol (ventolin) double action bronchodilatatrice
dans quels cas envisage-t-on un traitement corticostéroïdes et dans quels cas ne l’envisage-t-on pas?
on l’envisage fortement: si hospitalisation r/a EAMPOC, si > 2 EAMPOC modérée par année, si eosinophiles > 300 et si atcd d’asthme.
on l’envisage si: 1 EAMPOC modérée par année et eosinophiles entre 100-300
on ne l’envisage pas si: pneumonies répétées, eosinophiles < 100, ATCD infection à mycobactérie
quels sont les corticostéroïdes de choix dans le traitement de la MPOC
La “trithérapie” qui combine un corticostéroïdes, un anticholinergique longue action et un agoniste B2 LA.
pertinent dans le cas d’une MPOC sévère non contrôlée par d’autres pompes et si les eosinophiles > 100
breztri, enerzair, trelegy
nomme la physiopathologie de l’emphysème associé à la MPOC
Les substances irritantes contenues dans le tabac entrainent une inflammation et détruisent la fibre élastique des voies respiratoires qui normalement empêche les VR de collapser. Cela entraine une destruction et une dilatation des bronchioles distales, puis une destruction des sacs alvéolaires. La perte d’élasticité entraine une fusion des alvéoles (gros sacs) et une diminution de la surface disponible aux échanges gazeux. Les alvéoles dilatées en permance entraine une rétention du CO2 et une hypercapnie. Cette rétention d’air entraine une augmentation du volume thoracique ce qui explique le thorax en tonneau. Le pt doit forcer pour expirer l’air piégé, ce qui explique la position tripode, la respiration à lèvres pincées, l’utilisation des muscles accessoires. Cet effort accru entraine une augmentation de la demande et de la perte d’énergie entraine une fonte musculaire, une dénutrition puis une cachexie.