Examen 2 Flashcards
(136 cards)
Quelles sont les variables desquelles dépend la tension artérielle
- le débit cardiaque (fréquence cardiaque x volume systolique)
- la résistance vasculaire périphérique
qu’est-ce qui influence la RVP
- la longueur des vaisseaux, plus ils sont long, plus il y a de résistance
- la viscosité du sang
- le diamètre des vaisseaux (vasoconstriction-vasodilataton)
Explique la façon de le SRAA est activé, sans parler de ses effets.
- l’activation du système RAA débute par un déséquilibre de volume ou de TA
- Les cellules juxtaglomérulaires des reins vont capter une diminution de la pression dans l’artère rénale et vont réagir en sécrétant la rénine, une hormone.
- Le foie quant à lui synthétise continuellement une hormone inactive nommée angiotensinogène.
- En contact avec la rénine, l’angiotensinogène devient l’angiotensine 1, qui est également une hormone inactive.
- Pour activer l’angiotensine 1, le poumon libère l’ECA dans la circulation sanguine. C’est alors en couplant l’angiotensine 1 et l’ECA qui laissera place à l’hormone active nommée angiotensine 2.
Suite à l’activation du SRAA, quels seront les effets sur le corps?
L’angiotensine 2 permet l’enclenchement de plusieurs processus ayant pour finalité l’augmentation de la TA.
- D’abord elle stimule les glandes surrénales à sécréter de l’aldostérone qui permet la réabsorption du Na et de l’eau a/n des reins. Cela augmente le volume sanguin (précharge).
- Elle stimule également la neurohypophyse afin qu’elle augmente sa sécrétion d’ADH, qui d’abord provoque une vasoconstriction augmentant ainsi la RVP (post-charge), puis une rétention d’eau par diminution de la diurèse. Elle a également un effet sur le centre de la soif. Tout ça augmentant ainsi le volume sanguin (précharge)
- Finalement, elle provoque la vasoconstriction rénale, qui diminue le débit sanguin au rein, diminuant ainsi la filtration glomérulaire. Cela a pour but de conserver un volume suffisant dans les vaisseaux (précharge)
- La vasoconstriction est également systémique a/n des artères et des veines par l’action de l’angiotensine 2, ce qui augmente la RVP (postcharge)
Pour ce qui est du stress, nomme la phase 1
La phase d’alarme (voie nerveuse, axe sympathique et rapide qq minutes):
En réponse à un stress, une stimulation de la médullosurrénale va entrainer la libération d’adrénaline (80%) et de noradrénaline (20%).
- L’adrénaline va stimuler les récepteurs B1 qui augmentent la FC, et la force de contraction ce qui augmente la TA.
La stimulation des B1 va également stimuler la sécrétion de rénine par les reins et ainsi activer le SRAA. L’activation du SRAA entraine une vasoconstriction, une augmentation de la RVP et de la TA.
Leur stimulation entraine également une sécrétion accrue d’ADH ce qui va diminuer la production d’urine. Le sécrétion d’aldostérone va également augmenter l’excrétion de K+ et de H+ et va favoriser la rétention de Na+ ce qui va permettre une rétention hydrosodée entrainant une augmentation de la TA.
- l’adrénaline stimule aussi les récepteurs B2 qui vont dilater les bronches afin de permettre une meilleure oxygénation.
- L’adrénaline stimule également la glucogénèse ce qui permet une augmentation de la glycémie.
- l’adrénaline stimule aussi les glandes sudoripares qui provoquent la sudation
- La noradrénaline stimule les récepteurs alpha qui vont permettre une dilatation des pupilles et une augmentation de la vigilance. Ils vont également provoquer une vasoconstriction a/n du système digestif, inhibant ainsi ses activités. Finalement, une vasoconstriction entraine une augmentation de la RVP puis de la TA
explique la phase de résistance
Voie endocrinienne, s’activant après une exposition de quelques heures au stress via le cycle hypothalamo-hypophysaire.
- en réponse au stress, l’hypothalamus libère la CRH (corticolibérine), qui va stimuler l’adénohypophyse à libérer l’ACTH qui elle va stimuler la libération de cortisol et d’aldostérone par le cortex surrénal.
- le cortisol va stimuler le foie à faire de la glycogénolyse et de la néoglucogénèse pour produire de l’ATP. Cela entraine des risques d’insulinosésistance à long terme. La lipolyse et la dégradation des protéines surviennent également pour la même raison.
- L’aldostérone va augmenter la rétention de sodium et d’eau par les reins afin d’augmenter le volume sanguin et la TA
explique la phase d’épuisement
qq semaines à qq mois, survient en réaction à un stress prolongé
l’exposition prolongée à des concentrations élevées de cortisol mène à la perte musculaire et l’affaiblissement r/a la dégradation des protéines. On remarque également une inhibition du système immunitaire, une insulinorésistance
explique la dysfonction endothéliale
La dysfonction endothéliale provient d’un déséquilibre entre les mécanismes protecteurs de l’endothélium (monoxyde d’azote et prostacycline) et ceux qui favorisent les dommages vasculaires (angiotensine, endothéline).
Elle met en branle des processus pro-thrombotiques, pro-inflammatoire, pro-athérogène, pro-adhésion.
Cela favorise l’inflammation, la perméabilité, la coagulation, la vasoconstriction
quels sont normalement les rôles de l’endothélium
- régulation du tonus vasculaire: vasodilatation grâce à la prostacycline et au monoxyde d’azote. Le NO réagit en inhibant la contractilité des vaisseaux provoquée par la NA, l’angiotensine 2 et l’endothéline.
- Le contrôle de l’hémostase: prédominance antiagrégante plaquettaire.
- la régulation des monocytes (rôle important dans la pathogenèse de l’athérosclérose) vers la paroi vasculaire (inhibé par le NO)
- la régulation de la prolifération et de la migration des cellules musculaires vers l’intima (inhibé par le NO)
nomme la pathogenèse de la dysfonction endothéliale
L’HTA, le diabète, l’obésité, le tabac, l’âge etc. entraine des lésions à l’endothélium qui entraine une diminution de la biodisponibilité du monoxyde d’azote.
- la vasoconstriction:
Le NO permet normalement d’inhiber la réponse vasoconstrictive de l’épithéline et de l’angiotensine. Donc pas de NO = vasoconstriction - l’agrégation plaquettaire:
La diminution de NO, de tPA et de la prostacycline + lésions aux vaisseaux entraine la formation de thrombus accrue. Diminution de la libération de tPA = moins de plasmine = moins de thrombolyse. (augmentation de la coagulation, de l’agrégation plaquettaire, donc risque de thrombose) - L’inflammation:
Les monocytes jouent un rôle important dans le développement de l’athérosclérose. Lorsque le monocyte est localisé dans l’intima, il a la capacité de se lier à plusieurs molécules de C-LDL oxydés en raison de ses nombreux récepteurs qui sont normalement inhibés par le NO, si pas de NO, les monocytes se lient aux molécules de C-LDL oxydés et se transforment en cellules spumeuses, adhérant ainsi à la paroi endothéliale et augmentant la plaque athéromateuse. La réaction inflammatoire déclenche ainsi une augmentation de la perméabilité. - migration des cellules musculaires dans l’intima:
Le NO inhibe la prolifération et la migration des cellules musculaires lisses dans l’intima, donc s’il y a moins de NO, les cellules migrent dans l’intima et réduise la lumière et contribue au développement de lésions d’athérosclérose. (Hypertrophie et remodelage)
nomme les effets de la dysfonction endothéliale
- augmentation de l’HTA (vasoconstriction)
- athérosclérose (lésions endothéliales = perméabilité accrue = inflammation = mobilisation des monocytes sur le site = apoptose des C-LDL oxydés= adhésion leucocytaire + prolifération cellulaire)
- Risque d’évènement thromboembolique (augmentation de la coagulation, agrégaétion plaquettaire, diminution de la thrombolyse)
nomme la physiopathologie de la dyslipidémie
Des facteurs génétiques, des causes dites primaires, un style de vie sédentaire avec un apport alimentaire excessif en calories, en graisses saturées, en cholestérol et en graisses trans, aussi bien que le diabète, soit des causes dites secondaires, sont responsables d’une augmentation des acides gras libres, circulants ce qui provoque une augmentation de la production des C-LDL et entraine leur augmentation dans les vaisseaux.
Normalement les HDL récupèrent l’excès de LDL pour les ramener a/n du foie, mais dans le cas d’une dyslipidémie, le taux de HDL est bas, donc il y a accumulation dans les vaisseaux. Lorsqu’ils sont en excès, les LDL s’oxydent et déclenchent une réaction inflammatoire dans la paroi des vaisseaux, ce qui contribue à former des plaques d’athérome.
Ces plaques obstruent et rétrécissent la lumière des vaisseaux, ce qui augmente la résistance au flux sanguin vers l’aorte et le tronc pulmonaire, ce qui augmente la post-charge et contribue ainsi à l’HTA
quelle est la physiopathologie de l’athérosclérose
- Lésion de l’épithélium par HTA par exemple.
- Adhésion des GB et des plaquettes sur les lésions
- réaction inflammatoire
- LDL et VLDL qui s’engouffrent dans la lumière des vaisseaux
- oxydation des LDL qui s’accumule dans la paroi qui s’agrandit.
- rétrécissement de la lumière = diminution de la circulation = ischémie
- plus que la plaque augmente, plus les cellules meurent, et du calcium s’y dépose
- la paroi devient ulcérée et rugueuse, favorisant ainsi l’accumulation de sang et l’adhésion des plaquettes.
- des caillots se forment
- ischémie
nomme les trois processus physiologique associé au développement de l’HTA
Souvent associé à une augmentation de la résistance vasculaire périphérique
- Stimulation excessive du SNS:
- augmentation de la force de contraction et de la FC
- vasoconstriction augmentant la résistance vasculaire. - Activation inappropriée du SRAA:
- vasoconstriction systémique et rénale
- aldostérone + ADH = augmentation du volume sanguin - altération des vaisseaux:
- DLP, athérosclérose
- dysfonction endothéliale (diminution des facteurs vasodilatateurs comme le NO et la prostacycline vs augmentation de l’endothéline. - Une diminution de l’excrétion rénale de sodium
qui on dépiste pour la DLP
- Homme et femme > 40 ans ou ménoposée.
- avant cet âge (1 ou plusieurs facteurs de risque):
- présence d’athérosclérose démontrée (AVC, IM, angine, MVP
- ATCD familiaux de maladie cardio précoce chez une proche du 1er degré avant 55 ans chez l’homme et 65 ans chez la femme
- Hx familiale de DLP
- dysfonction rénale modérée (DFGE < 60 ou microalbuminurie)
- tabagisme
- diabète 1-2 ou de grossesse
- HTA, obésité (IMC > 30 et TT > 88F et 102H)
- anévrisme de l’aorte > 3 cm ou chx anévrisme aortique dans le passé
- manifestation d’une hyperlipidémie (xanthélesma, xanthome ou arc cornéen)
- maladies inflammatoires tels que MII, lupus, PAR
- VIH
- MPOC
- dysfonction érectile
- HTA de grossesse
- ménopause précoce avant 40 ans
- premières nations, asiatiques
chez qui on fait un bilan lipidique à jeun?
les individus ayant un taux de triglycérides > 4,5
comment estimer le risque cardiovasculaire sur 10 ans
avec le score de Framingham
*ne sert à rien dans un contexte de risque déjà élevé
*permet de prédire le risque cardiovasculaire total (coronarien, cérébral, vasculaire périphérique et insuffisance cardiaque) sur 10 ans
*le risque doit être doublé en présence d’ATCD familiaux de MCV précoce chez un parent du premier degré avant 55 ans pour l’homme et 65 ans chez la femme
*calculer q. 5 ans si score <5% et annuellement si score >5%
risque faible (de 0 % à 9 %) ;
risque modéré (de 10 % à 19 %)
risque élevé ( 20 %).
de quoi est constituer l’échelle de Framingham
- l’âge
- Taux de HDL (plus il est haut mieux c’est)
- Cholesterol total (plus il est bas mieux c’est)
- TAs (traitée vs non-traitée)
- diabète oui ou non
- fumeur oui ou non
diabète = traitement indiqué avec statine
*on compare homme-femme
comment expliques-tu que la DLP soit un facteur de risque de l’HTA?
La DLP fait des plaques lipidiques a/n des vaisseaux et crée une certaine obstruction. Donc, il y a une augmentation de la résistance vasculaire périphérique, augmentant ainsi la post-charge et la TA. le cœur peut compenser en augmentant la force de contraction pour maintenir un débit cardiaque suffisant, ce qui peut éventuellement mener à l’HVG
Pour évaluer le risque global de maladie cardiovasculaires, on doit rechercher des lésions a/n des organes cibles, quels sont ces organes cibles?
- Cerveau (maladies vasculaires cérébrales)
- accident ischémique transitoire
- AVC ischémique ou hémorragique
- démence vasculaire - Rétinopathie hypertensive (dépister chez l’optométrice)
- dysfonction ventriculaire gauche
- hypertrophie ventriculaire gauche
- coronaropathie:
- IM
- angine
- insuffisance cardiaque congestive - maladie rénale chronique
- néphropathie hypertensive (DFGE < 60)
- albuminurie - maladie vasculaire périphérique:
- claudication intermittente
- ITB < 0,9
qu’est-ce que le syndrome métabolique
positif si > 3 facteurs suivants
- obésité abdo: TT > 88F et 102H
- HTA (TAs > 130 ou TAd > 85 ou Tx HTA)
- hyperglycémie (> 5,6 ou DB2 déjà dx)
- hypertriglycéridémie (> 1,7ou traitement)
- HDL bas (H < 1,03 F < 1,29 ou Tx)
causes: hormonale, obésité, MCAS, sédentarité, DB2, vieillissement
nomme les facteurs de risque cardiovasculaires non-modifiables
- > 45 ans homme et > 55 ans femme ou post-ménopause
- ATCD père-frère < 55 ans ou mère-soeur < 65 ans
- ethnie: africaine et asiatique
nomme les facteurs de risque cardiovasculaires modifiables
- sédentarité: moins de 3x30 min d’activité physique par semaine
- faible capacité à l’effort < 5 METs: coeur moins performant
- Alimentation: riche en sel, en lipide et en sucre
- obésité abdominale
- LDL élevé (amène les graisse du foie vers les artères
- HDL bas
- diabète: favorise lésions endothéliales et la formation de plaque
- HTA (135/85): durcissement/rupture de la plaque et augmente la pression contre laquelle le coeur doit forcer pour faire circuler le sang
- ROH: r/a HTA, prise de poids, arythmies et affaibli le muscle cardiaque.
nomme les constituants du bilan lipidique
CT: le risque cardiovasculaire croit de façon linéaire à partir de 5,0 mmol (N = < 5)
C-LDL: indice le plus utilisé tant dans la décision de traitement que dans le suivi des hyperlipidémies. On vise < 2 mmol pour les pt à risque et < 1.8 chez les pt très à risque
C-HDL: réduit le risque de MCV, on vise > 1,6
Triglycérides: la présence
d’une hypertriglycéridémie est fortement associée au syndrome métabolique et peut être un indice précurseur de l’arrivée d’un diabète de type 2 (N < 1,7)
Apo B: Reflète le nombre de particules athérogènes et peut prédire avec plus de précision le
risque de maladies cardiovasculaires que le taux de C-LDL.
Les taux d’Apo B ou de C-non-HDL (C-total - HDL) devraient être utilisés plutôt que le taux de
C-LDL si les taux de triglycérides sont ≥ 1,5 mmol/L.