examen 2 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que les maladies cardiovasculaires ?

A

ensemble de troubles affectant le cœur
et les vaisseaux sanguins, qui comprend:
*les cardiopathies coronariennes (touchant les vaisseaux sanguins qui alimentent le
muscle cardiaque)
*les maladies cérébro-vasculaires (touchant les vaisseaux sanguins qui alimentent le
cerveau)

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2
Q

Qu’est-ce que la prévention primaire ?

A

l’ensemble des mesures visant à:
- empêcher l’apparition d’une maladie dans une population saine
◦ que ce soit par des mesures sociales ou
◦ une prise en charge médicale individualisée

amorce d’une discussion sur la réduction des risques

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3
Q

Quels sont les facteurs de risque comportementaux des MCV et quels ce qu’ils peuvent engendrer ?

A

facteurs de risque : Une mauvaise alimentation. Un manque d’activité physique, Le tabagisme et
L’usage nocif de l’alcool

Effets:
Hypertension, Hyperglycémie, Hyperlipidémie, Surpoids et obésité = signe d’un risque accru d’infarctus, d’accident vasculaire
cérébral, de défaillance cardiaque et d’autres complications

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4
Q

Quelles sont les recommandations nutritionnelles pour le traitement de l’HTA ?

A

◦ Apport limité en sel
◦ Apport modéré ou restreint en alcool
◦ Apport énergétique pour atteindre un poids-santé
- patron d’alimentation faible en gras totaux et en gras saturés, mettant l’accent sur les fruits, les légumes et les produits laitiers maigres (pour apports élevés en K, Ca et Mg) = DASH

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5
Q

Pourquoi le sodium affecte la TA ?

A

Mécanismes pouvant contribuer à l’effet du sodium sur TA:
◦ suractivation du système nerveux sympathique (SNS), production
accrue d’adrénaline, constriction vasculaire
◦ rétention hydrosodée accrue (rétention d’eau ou état oedémateux avec infiltration des tissus), ↑ volume liquidien extracellulaire

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6
Q

Selon le Guide de pratique d’hypertension Canada quelles sont les lignes directrice pour le sodium ?

A

Pour prévenir l’hypertension et réduire la tension artérielle
chez les adultes hypertendus, envisager de réduire l’apport
en sodium à 2 000 mg (5 g de sel ou 87 mmol de sodium)
par jour (grade A)

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7
Q

Quelles sont les recommandations pour un régime à 2000 mg de sodium?

A

-Les aliments préparés et transformés sont éliminés.
-Les boissons/liquides élevées en Na sont déconseillées.
-Le sel est éliminé pour la préparation des aliments et à table.
-Les aliments commerciaux faibles en sodium sont conseillés.

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8
Q

Quels sont les impacts de l’alcool sur la TA ?

A

Consommation élevée et régulière d’alcool entraîne souvent une élévation de la TA (effet transitoire)
Chez les personnes hypertendues, une consommation élevée ↑ risque d’hémorragie cérébrale; à l’inverse une faible consommation est
associée à une ↓ risque d’AVC

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9
Q

Comment l’alcool affecte la TA ?

A

Suivant l’ingestion d’une boisson alcoolique, la TA diminue d’abord <12h suivant l’ingestion, puis augmente par la suite
>13h suivant l’ingestion. Mécanismes impliqués:
1- Au début (<12h)
◦ Augmentation de certaines molécules vasodilatatrices (taille vaisseaux augmente)
◦ Diminution de certaines molécules vasoconstrictrices (activation du SNC qui supprime effets vasodilatateur de l’alcool)
2- Par la suite (>13h)
◦ L’effet hypertenseur de l’alcool après 13 heures de consommation pourrait
être le résultat de l’augmentation des vasoconstricteurs (taille vaisseaux diminue donc TA augmente) et de la réponse homéostatique pour rétablir la pression artérielle

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10
Q

Selon le Guide de pratique d’hypertension Canada quelles sont les lignes directrice pour l’alcool ?

A

*Chez les adultes en bonne santé, recommandé de s’abstenir de consommer de
l’alcool ou de réduire la consommation d’alcool à 2 verres par jour ou moins pour prévenir l’hypertension
*Chez les adultes hypertendus qui boivent plus de 2 verres par jour, une réduction de la
consommation d’alcool est associée à une diminution de la TA et est recommandée. Chez
les adultes hypertendus qui boivent 6 consommations ou
plus par jour, une réduction de la consommation d’alcool à 2 consommations ou moins
par jour est associée à une diminution de la TA et est recommandée

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11
Q

Quels sont les liens entre l’obésité et la TA ?

A

Le risque d’hypertension augmente avec l’augmentation du
gras corporel.
Les mécanismes en cause comprennent :
◦ l’activation du SNS par l’insuline et la leptine (plus ↑ en cas d’obésité)
◦ entraine l’activation du système rénine-angiotensine-aldostérone
◦ qui entraine la stimulation de la réabsorption rénale du sodium : L’excès de
poids va favoriser une réabsorption rénale du sodium pour augmenter le contenu hydrique du corps afin d’irriguer le tissu adipeux.

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12
Q

Selon le Guide de pratique d’hypertension Canada quelles sont les lignes directrice par rapport au poids ?

A

*Il est recommandé de maintenir un poids corporel sain (indice de masse corporelle de 18,5 à 24,9 et tour de taille < 102 cm pour les hommes et <
88 cm pour les femmes) chez les personnes non hypertendues pour prévenir l’hypertension et chez les patients hypertendus pour réduire la PA. Il faut conseiller à tous les patients hypertendus en surpoids de perdre du poids.
*Les stratégies de perte de poids doivent utiliser une approche multidisciplinaire qui comprend l’éducation alimentaire, une activité physique accrue et une intervention comportementale pour changer les comportements à long terme.

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13
Q

Qu’est-ce que le régime DASH ?

A

Régime montrant une relation inverse entre la tension artérielle et certains nutriments (calcium, fibres, protéines, potassium, magnésium).
L’adoption du régime DASH (alimentation riche en fruits, en légumes, en produits laitiers à faible
teneur de matières grasses, en fibres alimentaires solubles, en grains entiers et en protéines de source végétale, pauvre en graisses saturées
et en cholestérol), combiné ou non à un apport restreint en sodium, diminuait de façon significative la tension artérielle chez les sujets hypertendus et non hypertendus

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14
Q

Quelles sont les recommandations pour l’HTA en ce qui concerne le sodium, l’alcool, l’obésité et l’alimentation ?

A

Na: 2000 mg/j
alcool: abstinence ou moins de 2 consommations/j
obésité: IMC entre 18,5 et 24,9
Tour de taille <88cm femmes
Tour de taille <102 cm hommes
Alimentation: DASH

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15
Q

Quelles sont les causes des dyslipidémies secondaires ?

A

La cause secondaire la plus importante de la dyslipidémie est un mode de vie sédentaire, un surpoids, avec une
alimentation riche en certaines matières grasses
Quelques autres causes :
- diabète (augmentation de LDL + petites et + denses = + facilement oxydées)
- consommation d’alcool excessive (augmente TG)
- hypothyroïdie (concentration en cholestérol augmentée)
- cirrhose biliaire
- certains médicaments

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16
Q

Que disent les lignes directrices sur les acides gras saturés (AGS), polyinsaturés (AGPI) et monoinsaturés (ACMI) ?

A

Comparativement
aux régimes riches en gras saturés, les régimes pauvres en AGS diminuent les lipides sanguins et le risque CV
- Le bénéfice semble limité au remplacement des acides gras saturés par des acides gras polyinsaturés (AGPI), en
particulier ceux provenant de sources mixtes oméga-3 / oméga-6.
Quant au remplacement des AGS par des AGMI ou des glucides, des sources de haute qualité d’AGMI de source végétale (huile
d’olive, huile de canola, noix et graines) et de glucides (grains entiers et faible indice glycémique)
sont associés à des avantages

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17
Q

Que disent les lignes directricespour la santé CV sur les acides gras polyinsaturés omega-3 ?

A

La supplémentation ne
semble pas offrir d’avantage clair sur la réduction du risque
cardiovasculaire.
Cependant, à doses élevées (2-4 g par jour), les AGPI ω-3 peuvent diminuer les TG sanguins de 25-30% chez des
patients hypertriglycéridémiques ce qui peut être utile pour
diminuer les risques de pancréatite (TG associés à pancréatite)

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18
Q

Selon les lignes directrices, quel est le meilleur régime alimentaire pour réduire les risques de MCV ?

A
  • offrir des conseils personnalisés sur l’alimentation et l’exercice
  • adopter le régime méditerranéen = régime qui a le + d’évidences
  • l’adhérence est un des déterminants le + important pour avoir les bénéfices de n’importe quelle diète. Il faut que le régime convienne aux valeurs et aux préférences pour une adhérence à long terme.
  • Portfolio, DASH (HTA), diète avec aliments à faible IG, végétarienne et régime élevé en noix, légumes, huile d’olive, fruits, légumes, légumineuses, fibres, grains entiers
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19
Q

Qu’est-ce que la diète portfolio ?

A

comprend:
- stérol végétaux (margarine enrichie)
- fibres solubles
- protéines de soya
- noix

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20
Q

Quelle est l’approche pour l’hypertriglycéridémie ?

A

Favoriser l’atteinte ou le maintien d’un poids santé et d’un tour de taille
souhaitable. La réduction du tour de taille =suffit parfois à elle seule à normaliser la valeur des TG plasmatiques
- Augmenter la fréquence et l’intensité de l’activité physique;
- Ne pas restreindre trop sévèrement le contenu en lipides du régime afin d’éviter un apport glucidique excessif chez les personnes pouvant présenter une hyperTG induite par les glucides.
- Encourager une alimentation faible en glucides raffinés et sucres ajoutés
- Limiter le plus possible la consommation d’alcool ou
l’éliminer chez les personnes dont le taux de TG plasmatique est influencé par
l’absorption d’alcool
- Chez les sujets atteints d’hyperTG sévère, des doses de 2 à 4 g d’AEP et d’ADH sont
recommandées, sous surveillance médicale

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21
Q

Qu’est-ce que le syndrome métabolique ?

A

trouble de santé qui, non
traité, peut augmenter grandement le risque de plusieurs maladies
chroniques dont les maladies cardiovasculaires et le diabète de type 2.
- Diagnostiqué quand le patient présente trois des conditions suivantes:
*Tension artérielle élevée
*Taux de glucose sanguin élevé
*Taux de triglycérides élevés
*Faible taux de cholestérol HDL
*Tour de taille élevé

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22
Q

Comment prendre en charge le syndrome métabolique ?

A

L’objectif principal est de réduire le risque de maladie cardiovasculaire et de diabète de type 2. Le choix et l’intensité des traitements
pour réduire les facteurs de risque dépendent du risque des individus.
- Axé sur: modification du régime alimentaire, une perte de poids, la pratique d’activité physique et l’arrêt du tabagisme
- consommation d’un régime méditerranéen est
associée à des améliorations des caractéristiques
cardiométaboliques du syndrome: tour de
taille, l’IMC, le profil lipidique, la tension artérielle et les
concentrations de glucose sanguin

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23
Q

Qu’est-ce qui est recommandé pour les personnes souffrant d’hypertriglycéridémie ?

A

des capsules
d’huile de poisson (2 à 4 g/jour d’EPA et de DHA) ou de niacine (1200 à 3000 mg/jour) prises sous la supervision d’un médecin
peuvent être efficaces pour réduire les concentrations sanguines de triglycérides

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24
Q

Qu’est-ce qui est recommandé pour les personnes ayant un faible taux de HDL ?

A

l’augmentation de l‘activité physique aérobique, l’arrêt du tabac et
la perte de poids sont les stratégies les plus efficaces pour
augmenter le HDL-C.

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25
Q

Quels sont les objectifs de la prévention secondaire ?

A

◦ Chez les personnes déjà atteintes de lésions
athéromateuses et/ou de MCV connues, vise à
ralentir la progression et à diminuer le risque de
récidive d’accidents vasculaires occlusifs
◦ Sur le plan nutritionnel, consiste à déterminer
l’alimentation équilibrée adaptée aux besoins
particuliers du patient/client, et qui favorise le contrôle de ses
facteurs de risque

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26
Q

Comment est traitée l’athérosclérose ?

A

Dès qu’un diagnostic d’athérosclérose a été posé, le patient
est d’emblée considéré à niveau de risque élevé de survenue
de MCV.
Cibles de traitement:
◦ LDL-Chol < 1.8 mmol/L, ou réduction d’au moins 50%
- Approche nutritionnelle: similaire à celle des
dyslipidémies (diète méditerranéenne, DASH, + de fibres, F/L, grains entiers, moins de gras saturés)

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27
Q

Qu’est-ce que l’angine de poitrine ?

A

douleur au niveau du cœur causée par un manque d’oxygène

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28
Q

Qu’est-ce qu’un infarctus du myocarde ?

A

se produit lorsque l’obstruction artérielle
est totale, c’est-à-dire que la circulation sanguine dans une artère
coronaire transportant le sang riche en oxygène vers le cœur est
complètement interrompue.
* l’apport de sang oxygéné est interrompu = toute l’épaisseur du muscle cardiaque qui est alimentée par cette artère
s’endommage, ce qui peut entraîner la mort de celui-ci

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29
Q

Qu’est-ce qui est recommandé sur le plan alimentaire lors d’une hospitalisation pour infarctus du
myocarde ?

A
  • À jeun post infarctus 4 à 12h en raison de la douleur, l’anxiété, la fatigue et l’essoufflement.
  • Régime liquide progressif (on peut débuter par des liquides clairs sans caféine pour prévenir les arythmies et diminuer le risque de vomissements ou d’aspiration) ou alimentation légère, faible en gras saturés et restreinte en sodium : aliments faciles à mastiquer et à des petits repas fréquents.
  • Le plan nutritionnel doit être adapté selon les facteurs de risque
    présents et selon les besoins (p. ex., insuffisance rénale aiguë,
    insuffisance rénale chronique, etc…).
  • Les taux sanguins de K et de Mg doivent être surveillés, pour
    prévenir l´hypokaliémie à cause du risque accru d’arythmie ventriculaire et de mort subite, et l’hypomagnésémie car elle
    augmente l´excrétion urinaire de K et contribue à l’aggravation de
    l´hypokaliémie
  • Lorsque le patient est stabilisé, on revient à une alimentation adaptée aux besoins et visant la
    réduction des facteurs de risque du patient.
  • À long terme: mêmes conseils qu’en prévention primaire, régime
    DASH ou diète méditerranéenne et/ou alimentation adaptée aux
    facteurs de risque et à la médication
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30
Q

Quelles sont les ressources possibles pour les personnes ayant vécu des épisodes d’angine ou un infarctus pour le changement des habitudes de vie et la
prévention secondaire des MCV?

A

Un programme gratuit : Traité Santé
Un programme payant : PPMC/IUCPQ

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31
Q

Qu’est-ce que l’AVC ischémique?

A
  • est la mort du tissu cérébral (infarctus cérébral) due à une insuffisance d’apport de sang et d’oxygène au cerveau qui est causée par l’obstruction d’une artère.
  • se produisent lorsqu’une artère cérébrale est
    obstruée par caillot sanguin et/ou d’un dépôt
    graisseux causé par l’athérosclérose.
    *Les symptômes apparaissent soudainement et peuvent inclure une faiblesse musculaire, une paralysie, une sensation anormale ou un manque de sensation d’un côté du corps, des troubles de
    l’élocution, une confusion, des troubles de la vision, des étourdissements et une perte d’équilibre et de coordination
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32
Q

Qu’est-ce qu’un accident ischémique transitoire (AIT) ?

A
  • altération de la fonction cérébrale qui dure généralement moins d’une heure et qui est due à une interruption temporaire de l’apport sanguin au cerveau.
  • peut être un signe prémonitoire d’un AVC ischémique imminent. Les patients qui ont fait un AIT sont exposés à un
    risque plus élevé d’AVC que ceux qui n’en ont pas fait. Le risque d’AVC est plus élevé au cours des 24 à 48 heures suivant l’AIT. - Reconnaître un AIT, en identifier la cause et la
    traiter peut contribuer à prévenir un AVC.
  • surtout observés chez les personnes d’âge
    moyen et plus âgées
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33
Q

Selon les lignes directrices de l’AVC Canada, qu’est-ce qui est encouragé comme alimentation saine et équilibrée pour les personnes victimes d’AVC ou d’AIT ?

A

◦ un grand nombre d’aliments naturels/complets à chaque repas
◦ moins d’aliments transformés (les friandises, boissons sucrées, viandes transformées et collations)
◦ un régime alimentaire riche en légumes et en fruits ; choisir des fruits frais ou surgelés non sucrés, ou des fruits en conserve dans de l’eau sans sucres ajoutés/libres ni édulcorants artificiels/non caloriques, des légumes frais ou
surgelés sans sauce, ou des légumes en conserve sans sel ajouté
◦ du lait écrémé et des alternatives, et des fibres alimentaires solubles
◦ des viandes maigres, des céréales complètes et des protéines végétales pauvres en acides gras trans et saturés, pauvres en cholestérol (< 200 mg par jour pour les patients plus exposés au risque de maladies cardiovasculaires) et pauvres en sodium
- Fournir des conseils et une éducation relative à l’adoption d’un régime méditerranéen
* régime alimentaire où la
quantité quotidienne de sucres libres absorbée ne dépasse pas 10 % de l’apport calorique total quotidien

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34
Q

Selon les lignes directrices de l’AVC Canada, qu’est-ce qui est encouragé par rapport au sodium et à l’alcool pour les personnes victimes d’AVC ou d’AIT ?

A
  • apport quotidien en sodium de toutes les
    sources d’un maximum de 2 000 mg par jour
  • Inciter à éviter la consommation
    élevée d’alcool, car la consommation excessive d’alcool augmente le risque d’AVC ischémique et d’hémorragie
    intracrânienne
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35
Q

Quels sont les conseils pour les personnes victimes d’AVC ou d’AIT qui n’ont pas la capacité de cuisiner, selon les lignes directrices de l’AVC Canada ?

A
  • les services communautaires de préparation de repas comme les popotes roulantes;
  • les épiceries et les traiteurs qui préparent des repas complets,
    sains et équilibrés;
  • les épiceries qui offrent un service de livraison par
    téléphone ou par commande en ligne;
  • les repas congelés d’une bonne qualité nutritive. (Lire les étiquettes, s’assurer qu’il contient des légumes et des protéines)
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36
Q

Pourquoi est-ce important d’évaluer la déglutition suite à un AVC ?

A
  • évaluation formelle visant à déceler des troubles de la déglutition dès qu’ils sont alertes et
    aptes à subir des essais par voie orale
  • résultats anormaux au dépistage initial ou subséquent de la
    dysphagie devraient donner lieu à une évaluation complète par
    un professionnel de la santé qualifié
  • elle est associée à des taux de mortalité et de complications
    plus élevés, notamment de pneumonie. Le risque de pneumonie est
    considéré comme étant trois fois plus grand en présence de
    dysphagie.
  • Autres conséquences de la dysphagie:
    ◦ Consommation insuffisante d’aliments → malnutrition
    ◦ Consommation insuffisante de liquides → déshydratation
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37
Q

Comment la vitamine K peut interagir avec les médicaments post-AVC ?

A
  • Essentielle à la coagulation sanguine
  • Principales sources alimentaires: légumes verts; constituent en moyenne 40-50%
    de l’apport quotidien total
  • Important pour les patients anticoagulés de maintenir un
    apport stable en vitamine K
  • La warfarine est un comprimé qui empêche la formation de caillots
    sanguins. = Elle ralentit la coagulation de votre sang.
  • La vitamine K a l’effet inverse de la warfarine et aide votre sang à
    coaguler plus rapidement.
  • Votre dose de warfarine sera adaptée à l’apport en vitamine K que
    vous procure votre régime alimentaire habituel afin que la coagulation de votre sang soit sécuritaire.
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38
Q

Comment les suppléments penvent interagir avec les médicaments post-AVC ?

A

Plusieurs suppléments/produits de santé naturels ont
des effets anticoagulants/antiplaquettaires:
◦ Extraits de thé vert, de soya ou d’ail; suppléments de vitamine E, de sélénium, d’acides gras oméga- 3
- Important de documenter la prise de ces produits chez
les patients recevant une médication anticoagulante,
antiplaquettaire ou thrombolytique

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39
Q

Quelles sont les caractéristiques du consentement aux soins ?

A
  • Libre: personne agit de son plein de gré, sans crainte, menace, ni pression d’aucune sorte
  • Éclairé
  • continu
  • spécifique
  • interactif
  • proportionnel
  • sensible au contexte
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40
Q

Qu’est-ce que signifie un consentement aux soins éclairé ?

A

la personne est informée et comprend les renseignements nécessaires à sa prise de décision.
comprend:
-diagnostic ou condition de santé.
- nature/objectif de traitement
- risques du traitement
- résultat escompté
- autres options possibles, dont le refus
- autre ressources/personnes impliquées dans le traitement si pertinent

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41
Q

Qu’est-ce que signifie un consentement aux soins continu ?

A

La personne doit avoir la possibilité de revenir sur sa décision, de changer d’idée en tout temps; le consentement est révocable et renouvelable.

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42
Q

Qu’est-ce que signifie un consentement aux soins interactif ?

A

Processus qui engage le partage d’informations sur la situation clinique et le
dialogue entre le professionnel et le patient (une absence d’objection ou de réaction ne suffit
pas pour consentir)

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43
Q

Qu’est-ce que signifie un consentement aux soins proportionnel ?

A

Plus une décision comporte des enjeux importants sur la santé, plus la quantité d’information, le temps accordé, le degré de compréhension et le caractère explicite de
l’approbation devront être élevés

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44
Q

Qu’est-ce que signifie un consentement aux soins sensible au contexte ?

A

L’aptitude de certaines personnes peut fluctuer au fil du temps (en
mois comme en heures) entre des périodes d’aptitude et d’inaptitude selon l’évolution clinique.
Il convient de tirer profit des périodes d’aptitude pour prendre des décisions avec le patient,
dans le mesure du possible, et d’éviter de «profiter» d’une période de vulnérabilité pour décider de choses sans que le patient puisse s’impliquer lui-même dans la décision

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45
Q

Qu’est-ce que l’aptitude décisionnelle ?

A

État psychique, appréciable sur le plan clinique, qui permet à la personne d’accomplir une tâche spécifique, à un moment précis en étant à même de la raisonner, de l’analyser et d’en comprendre les implications ainsi que les
conséquences de sa décision
- S’apprécie à chaque proposition de soin: valider à chaque étape/décision si la personne consent et peut démontrer sa compréhension

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46
Q

Quelle sont les caractéristiques de l’aptitude décisionnelle ?

A
  • N’est pas : une maladie en soi / déclarée automatiquement dû à
    certains diagnostics (TNCm, trouble mental, etc.) / permanente ou totale
  • Règle : la présomption d’aptitude=
    Considéré apte, jusqu’à la démonstration du contraire
  • Celui qui invoque l’inaptitude doit donc être à même de la prouver
    = Refus de traitement ≠ constat d’inaptitude
  • Constat d’inaptitude ≠ autorisation à effectuer unilatéralement des soins
    sans consentement
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47
Q

Quels sont les 4 habiletés cognitives évaluées pour évaluer l’aptitude ?

A
  1. Compréhension de l’information:
    - la personne comprend la nature de sa maladie;
    - la nature et le but du traitement;
    - les risques associés à ce traitement;
    - les risques encourus si elle ne subit pas le traitement;
    - la capacité à consentir de la personne est compromise ou non par la maladie.
  2. Appréciation de l’information sur le plan personnel:
    - La personne est-elle capable de s’approprier l’information reçue sur l’ensemble des options, de l’appliquer à sa propre personne et de faire preuve d’autocritique?
  3. Raisonnement sur l’information
    - La personne est-elle capable de comparer les risques et les bénéfices de
    chacune des options discutées, de peser le pour et le contre de chacune d’elles
    et de justifier son choix?
  4. Expression de son choix
    - La personne peut-elle communiquer un choix raisonné et constant?
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48
Q

Qu’est-ce que le refus de traitement ?

A

Si le patient est apte ou que la présence d’un consentement anticipé ou substitué est avérée, un choix de refus de traitement doit être respecté.
- La recherche du consentement substitué s’arrête aussitôt qu’on identifie quelqu’un
apte/compétent légalement à le donner, que cela mène à un accord ou un refus.
Refus de traitement ≠:
- Refus de soin
- Abandon de prise en charge / Congé d’hospitalisation
- peut amener une difficulté du professionnel à reconnaître des motifs de refus sensés et raisonnables
- Les explorer permet de démystifier des craintes infondées/inexactes, de rassurer, au besoin, pour mieux confirmer/infirmer le choix de consentir/refuser
- ne pas explorer les motifs avec une intention cachée de dissuader, critiquer, dévaloriser, moraliser, etc., pour obtenir un consentement par la force de persuasion
- Doit être fait dans un respect sincère de l’autre et des différences de culture, de valeurs,
de préférences de vie

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49
Q

Qu’est-ce qu’une valeur ?

A
  • posé comme vrai, beau, bien, d’un point de vue personnel ou
    selon les critères d’une société et qui est donné comme un idéal à
    atteindre, comme quelque chose à défendre
  • Éléments de rassemblement d’individus autour d’intérêts, d’objectifs,
    de fonctions et d’actions communes:
  • Groupe socio-culturel, doctrine religieuse, corps professionnel, raison d’être et mission d’entreprise, parti politique, groupe social d’entraide, etc.
  • Motifs (implicites) à la source de certaines actions et prises de décision
  • Contribuent à mieux comprendre le «pourquoi» de certains choix et en reconnaître le «bienfondé» intrinsèque (le sens)
  • Constituent nos critères personnels d’une action bonne versus mauvaise, et
    d’une vie qui vaut la peine d’être vécu
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50
Q

Qu’est-ce que l’insuffisance cardiaque ?

A

Survient lorsque le
cœur ne réussit pas, à cause d’une atteinte
du muscle ou des valves cardiaques, à pomper suffisamment de sang pour répondre à tous les besoins énergétiques
du corps

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51
Q

Qu’est-ce que l’insuffisance cardiaque avec dysfonction systolique ?

A

Le cœur se contracte moins vigoureusement et éjecte une quantité de sang réduite par rapport à celle qu’il reçoit (pompe
moins de 40-50 % du sang plutôt que 60 %). Par conséquent, une quantité plus importante de sang reste dans le cœur. Le sang s’accumule alors dans les poumons, les veines, ou les deux.

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52
Q

Qu’est-ce que l’insuffisance cardiaque avec dysfonction diastolique ?

A

Le cœur est rigide et ne se dilate pas normalement après sa contraction, ce qui nuit à sa capacité à se remplir de sang. Le cœur se contracte normalement, par conséquent il est capable d’éjecter une proportion normale de sang hors des ventricules, mais la quantité totale éjectée lors de chaque contraction peut être inférieure.

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53
Q

Quel est le mode d’action des médicaments diurétiques et quels sont les impacts sur le soin nutritionnel ?

A

Mode d’action: Diminuent la réabsorption du sodium à différents sites dans le néphron, augmentant ainsi les pertes urinaires de sodium et
d’eau. Ils ont la capacité de produire un équilibre hydrique négatif ce qui
est indiqué entre autres pour le traitement de l’œdème et HTA.
Impact sur le soin nutritionnel: Hypokaliémie, désordres
électrolytiques, déshydratation

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54
Q

Quel est le mode d’action des médicaments Entresto et quels sont les impacts sur le soin nutritionnel ?

A
  • Mode d’action: Facilite le travail du cœur en entraînant des effets physiologiques tels qu’une vasodilatation, une
    natriurèse (excrétion de Na sans l’urine), une diurèse (production et élimination d’urine augmentée) et l’inhibition de la libération de
    la rénine et de l’aldostérone qui diminue la tension artérielle
  • Impact sur le soin nutritionnel: Hyperkaliémie,
    néphrotoxicité toxique (augmente la creatine sérique) pouvant causer œdème, anorexie, vomissements,
    essoufflement
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55
Q

Quel est le mode d’action des médicaments inhibiteurs du cotransporteur sodium-glucose de type 2 (SGLT2) et quels sont les impacts sur le soin nutritionnel ?

A

Mode d’Action : Réduisent la réabsorption rénale
et diminuent le seuil rénal du glucose par un mécanisme
indépendant de
l’insuline. Permettraient de diminuer l’incidence de MCV et de décès. Effet néphro et cardioprotecteur qui rend ces molécules très populaires dans
le traitement de l’IC peu importe le statu de diabète
- impacts sur le soin nutritionnel : Incidence plutôt rare: Constipation, altération de la fonction rénale à l’amorce du
traitement, altération du bilan lipidique, nausée..

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56
Q

Quel est le mode d’action des médicaments anticoagulants oraux directs et antagonisme de la vitamine K et quels sont les impacts sur le soin nutritionnel ?

A

Mode d’action:
1- anticoagulants oraux directs: Inhibiteur direct du facteur
2- antagonisme de la vitamine K : Inhibiteur de la synthèses des
facteurs de coagulation
dépendants de la vitamine K et
des protéines anticoagulantes C et
S
impacts sur le soin nutritionnel:
1- Nausée, anémie
2-Nausée, Diarrhée.
Apport en Vitamine K. Effet
de l’alcool sur les paramètres de coagulation

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57
Q

Selon les lignes directrices, quels sont les 4 axes du traitement nutritionnel de l’insuffisance cardiaque ?

A

1- restriction hydrosodée (liquide et sodium)
2- assiette santé méditerranéenne
3- atteindre un poids santé
4- soins nutritionnels en 2e ligne:
- prévention des dyslipidémies/normalisation du bilan lipidique
- prévention du diabète type 2
- prévention insuffisance rénale

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58
Q

Quelles sont les nouvelles données sur la restriction hydrosodée ?

A
  • Une restriction hydrosodée pourrait avoir un impact
    négatif sur les paramètres nutritionnels des patients
    souffrant d’insuffisance cardiaque.
  • restriction liquidienne et sodée combinée mènerait à une réduction de l’apport calorique pouvant
    augmenter du fait même le risque nutritionnel.
  • une restriction sodée sévère (de moins 2000 mg/jour) aurait un effet potentiel de mener à une
    activation du système rénine-angiotensine-aldosterone ce qui peut altérer négativement
    l’excrétion de l’eau et mener à un gain de poids
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59
Q

Quelles sont les recommandations par rapport à la restriction sodée et l’insuffisance cardiaque, quels sont les enseignements à faire aux patients ?

A
  • Un apport excessif en sodium est associé au développement de
    multiples comorbidités incluant l’HTA, l’IRC et les MCV et peut augmenter le risque de
    décompensation cardiaque.
  • Les lignes directrices pour l’IC recommandent
    une restriction sodée modérée de 2-3g/jour.
    Enseignement:
  • Lecture des étiquettes face au
    sodium. Viser –6% de la
    VQ/portion
  • Choisir des assaisonnements sans
    sel. Éviter les ‘‘No salt’’ ou autres
    assaisonnements avec
    additifs contenant du potassium (plusieurs médicaments ont des effets sur le potassium)
  • Chez un pt présentant un risque de MCV mais n’ayant pas une
    insuffisance cardiaque. Viser –10%
    de la VQ/portion
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60
Q

Quels sont les risques de la restriction liquidienne ?

A
  • Peu d’étude ont été en mesure de confirmer l’efficacité d’une
    restriction liquidienne dans la stabilité clinique
  • Risque considérable de déshydratation chez les personnes âgées
  • Une restriction temporaire des liquides peut être utile par exemple
    dans un contexte: Hypernatrémie et
    hypervolémie (surcharge liquidienne; volume de sang trop élevé)/décompensation (perte d’équilibre d’un organe, système).
  • Une RL prolongée aurait l’effet inverse de promouvoir l’œdème et
    l’ascite (accumulation de liquide intra-abdominale) en augmentant la libération d’hormone anti-diurétique qui augmente l’absorption de l’eau
  • Une RL personnalisée basée sur le pds (20-30ml/kg/jour) serait le
    plus raisonnable et aurait le moins d’effet sur la soif.
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61
Q

Quels sont les enseignements à faire auprès du patient ayant une restriction liquidienne ?

A
  • méthode pratique: utilisation d’un pot gradué; mettre la qté exacte de liquide que vous pouvez boire dans une journée, quand vous consommez aliments liquides, mesurer le volume et l’enlever du pot
  • trucs pour diminuer la soif:
    consommer des fruits frais, fruits congelés, ajouter jus de citron à l’eau, se rincer la bouche, croquer de la glace (attention 1 cube = 30 ml), mastiquer gomme sans sucre, bonbons acidulés
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62
Q

Quel est le traitement nutritionnel pour la dyslipidémie ?

A

= augmente le risque s’athérosclérose donc le risque CV

TG: < 1.7:
- Viser une consommation régulière de poissons riches en omega-3
- Diminution de l’apport en sucre simples
- Modération de la prise d’alcool
- Atteinte d’un pds souhaitable
C-LDL (cible selon le risque CV)
- Augmentation consommation de fibres solubles
- Réduction de l’apports en gras saturés et trans
C-HDL (cible selon le sexe)
- Arrêt tabagique
- Viser un pds souhaitable
- Augmentation de l’activité physique

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63
Q

Pourquoi les risques de dénutrition est à surveiller chez les IC ?

A
  • 75-90% des patients avec
    insuffisance cardiaque sévère souffrent également de
    malnutrition et plus de 10-15% de ces patients vont souffrir
    de cachexie cardiaque.
  • Les patients souffrant d’IC sont à risque élevé de développer la malnutrition et de la cachexie cardiaque, ce qui s’explique par une augmentation d’environ 18% du
    métabolisme de base pour les classes plus avancées de l’IC
    et ce due à l’inflammation chronique et des troubles
    métaboliques.
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64
Q

Quels sont les facteurs de risque de la malnutrition chez les patients IC ?

A

 La dyspnée (difficulté respiratoire)
 L’œdème
 Les effets secondaires du traitement pharmacologique
(manque d’appétit, altération du sens du goût, nausée, vomissements)
 La diminution des capacités fonctionnelles (peut rendre
l’achat de nourriture et la préparation des repas très
difficiles.)
 Les hospitalisations fréquentes peuvent également
diminuer l’apport calorique

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65
Q

Qu’est-ce que la cachexie cardiaque ?

A

Condition multifactorielle caractérisée par une perte de poids (sans œdème) d’au moins 5%
dans les derniers 6-12 mois (dépendamment des
études) ou IMC < 20 kg/m2 et au moins 3 des critères
suivants (anorexie, fatigue, réduction de la force
musculaire, anormalités dans le bilan sanguin
(augmentation des facteurs inflammatoires, anémie,
hypoalbumine*) chez un patient souffrant d’un IC.
- Chez les patients avec IC, environ 10% d’entre eux souffrent de cachexie cardiaque.

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66
Q

Qu’est-ce que la sarcopénie ?

A

Perte progressive de la masse et de
force musculaire. Directement corrélée avec le vieillissement.
Pathogénèse complexe et multifactoriel:
- Dégénération neuromusculaire
- Changement dans le taux d’hormones et leur sensitivité
- Facteurs comportementaux et de mode vie (état nutritionnel, inactivité physique)
- Stress oxydatif
- Inflammation chronique

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67
Q

Quelle est l’approche nutritionnelle pour la dénutrition et la cachexie cardiaque chez les patients IC ?

A
  • Optimiser l’état nutritionnel:
  • Besoins énergétiques: 25-35kcal/kg/jour
  • Besoins protéiques:
  • Besoins minimaux pour maintenir
    la masse musculaire: 0.8-1.0g/kg/jour
  • Dénutrition: 1.2-1.5g/kg/jour,
    jusqu’à 2g/kg chez des patients
    présentant des maladies chroniques sévères hypercatabolique et pro-inflammatoire
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68
Q

Qu’est-ce que l’insuffisance respiratoire ?

A
  • Désordre fonctionnel, souvent chronique, caractérisé
    principalement par une hypoxémie (diminution de la qté d’O2 dans le sang)accompagnée ou non d’une hypercapnie (Pression partielle CO2 dans le sang trop élevée)
  • Peut nécessiter oxygénothérapie (canule nasale ou masque
    facial): permet de corriger taux de O2 trop bas
  • Si PaO2< 60 mmHg et PaCO2> 50 mmHg: insuffisance
    respiratoire aiguë, état grave, souvent recours à la ventilation
    mécanique assistée (intubation)
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69
Q

Qu’est-ce que le syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA) ?

A
  • État critique qui peut survenir très rapidement ou en quelques heures/jours
  • Caractérisé par un œdème aigu du poumon, non cardiogénique = les poumons se remplissent de liquide
  • Peut être la première étape d’une défaillance multiviscérale qui
    peut conduire au décès
  • Nécessite aussi la ventilation mécanique assistée (machine qui encourage l’air à entrer et sortir des poumons)
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70
Q

Que sont les maladies pulmonaires aiguës ?

A
  • Peuvent être dues à une infection localisée (ex: pneumonie)
    ou à un processus systémique menant à des dommages
    alvéolaires diffus (ex: œdème pulmonaire).
  • Surviennent souvent avec des troubles affectant d’autres
    systèmes = état hypercatabolique.
  • Maladies associées à des symptômes systémiques
    d’anorexie, de fatigue et de malaises.
  • Combinaison de ces symptômes avec toux et/ou dyspnée= apports alimentaires très faibles
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71
Q

Qu’est-ce que les maladies restrictives (maladies pulmonaires chroniques) ?

A

Le diaphragme ne parvient pas à s’abaisser suffisamment. L’individu a de la difficulté à respirer
profondément.

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72
Q

Qu’est-ce que les maladies obstructives (maladies pulmonaires chroniques) ?

A
  • Pathologies entraînant une obstruction chronique des voies respiratoires, ce qui gêne l’expiration de l’air des poumons.
  • Ces maladies incluent l’asthme ainsi que les maladies pulmonaires obstructives chroniques (MPOC)
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73
Q

Qu’est-ce que les MPOC ?

A

Peuvent être idiopathiques (cause inconnue) ou héréditaires, mais le
plus souvent elles sont causées par l’exposition prolongée à un irritant bronchique
- Comprennent:
Bronchite chronique: épisodes répétés d’inflammation des
bronches + hypersécrétion muqueuse liée ou non à une
infection (inflammation de la paroi)
- Emphysème pulmonaire : dilatation anormale et permanente des bronches distales + destruction des membranes alvéolaires (expiration + difficile)

74
Q

Quels sont les éléments importants du diagnostic et du suivi médical des MPOC ?

A
  1. Examen physique (observation, palpation, percussion, auscultation)
  2. Tests de fonction respiratoire
  3. Mesures des gaz sanguins
75
Q

Qu’est-ce que la spirométrie (test de fonction respiratoire) ?

A
  • étude des volumes d’air échangé au cours de la ventilation pulmonaire.
  • peut quantifier l’obstruction des voies aériennes et déterminer la réponse au traitement
    bronchodilatateur
  • Le patient respire dans un spiromètre et effectue une
    inspiration et une expiration forcées. Forme de la courbe =
    état des volumes pulmonaires et des voies aériennes pendant tout le cycle respiratoire.
  • Troubles obstructifs et restrictifs: si modifications observées à
    la lecture de la courbe
76
Q

Qu’est-ce que le test à l’effort (test de fonction respiratoire) ?

A

La répétition des tests respiratoires pendant ou après un exercice physique aide à évaluer la limitation
fonctionnelle et peut aussi servir à surveiller l’efficacité d’un
programme de réadaptation

77
Q

Qu’est-ce que la capacité de diffusion (test de fonction respiratoire) ?

A

Un échantillon de l’air en fin
d’expiration est analysé pour mesurer le taux de CO, après
que le patient ait inspiré une faible quantité connue de ce gaz et retenu sa respiration pendant quelques secondes

78
Q

En quoi consiste la mesure des gaz sanguins (pour la fonction respiratoire) ?

A
  • La mesure des gaz du sang artériel permet de confirmer une
    hypoxémie (↓ O2) et / ou une hypercapnie (↑ CO2).
  • Dans un échantillon de sang prélevé dans l’artère radiale
    (poignet), on mesure les PaO2 et PaCO2
  • À partir de la PaO2, on peut déterminer la SaO2 (exprimée en %), mesure directe de la saturation en oxygène des globules rouges
79
Q

Quelles sont les autres mesures biochimiques en lien avec la fonction respiratoire )

A
  • Le saturomètre (technique non invasive, sonde appliquée à
    une extrémité: doigt, lobe de l’oreille,..) permet de détecter
    une carence en oxygène par la mesure colorimétrique de la
    saturation en O2 des globules rouges. Mesure = SpO2
    (exprimée en %)
  • pH artériel
  • bicarbonates (HCO3)
80
Q

Quels peuvent être les causes de la perturbation alimentaire chez les patient atteints de la MPOC ?

A
  • plusieurs patients atteints de MPOC ont, en plus des difficultés respiratoires (dyspnée), d’autres symptômes qui peuvent perturber leur capacité d’ingestion alimentaire:
    ◦ Sécheresse de la bouche (xérostomie)
    ◦ Reflux gastro-œsophagien
    ◦ Douleurs abdominales
    ◦ Constipation
    ◦ Diarrhée
    ◦ Se sentent incommodés par l’odeur des aliments
81
Q

Quel est le mécanisme de la perte de poids chez les patients atteints de la MPOC ?

A

*La perte de poids très fréquente au stade grave (avancé), surtout avec
emphysème. Avec bronchite chronique: souvent IMC normal ou élevé, bien que perte de masse maigre fréquente
- Mécanismes de la perte de poids:
o Apports alimentaires inadéquats et insuffisants
o Fonction GI perturbée en raison de la mauvaise oxygénation
o augmentation de la dépense énergétique de repos due à une augmentation du travail ventilatoire
o Souvent état hypermétabolique (hypercatabolique)
o Glucocorticoïdes administrés peuvent diminue la masse musculaire

82
Q

Quelles sont les conséquences de la malnutrition chez les patients atteints de MPOC ?

A
  • prévalence de malnutrition: 20 à 60%,
    o Conséquence: assombrit le pronostic car perturbe le
    contrôle nerveux central de la respiration, nuit au
    fonctionnement des muscles respiratoires, perturbe les
    mécanismes de défense des poumons contre l’infection
83
Q

Quels sont les 2 outils utilisés pour le dépistage d’un risque nutritionnel ?

A
  • OCDN et le Mini Nutritional Assessment (MNA) version courte
84
Q

Quels sont les données pertinentes dans l’évaluation nutritionnelle des patient avec MPOC (collecte de données) ? (1ère étape)

A

*Mesures anthropométriques: poids, taille, IMC, histoire pondérale (1-3-6 mois), masse
maigre
*Données biochimiques: gaz sanguins artériels, pH, formule sanguine, albumine sérique;
protéines totales, vitamine D, Calcium
*Signes physiques : vérifier présence d’œdème, présence d’obésité, surpoids ou maigreur,
force musculaire, problèmes de mastication, dyspnée et autres résultats (ex. fonction
respiratoire).
*Histoire alimentaire : apports actuels, prise de suppléments, changements récents dans les
habitudes, aversions, présence de symptômes gastro-intestinaux, d’anorexie, de satiété précoce, de nausées, capacité à faire les repas (ex. si fatigue) etc.
*Médication: noter la prise de médicaments pouvant affecter l’état nutritionnel
*Antécédents : noter les ATCD qui peuvent affecter les apports alimentaires (diabète, MCV…)

85
Q

Quelles sont les interactions avec les médicaments broncho-dilatateurs pour le MPOC ?

A

En inhalation:
* Anticholinergiques (↓ contraction des voies aériennes, ↓ production mucus) : causent une sécheresse de la bouche et un goût métallique
* β2-agonistes (relaxants des muscles lisses): causent des
tremblements, des palpitations, de la nervosité et de l’insomnie
En comprimés:
* Théophylline: si trop forte concentration dans le sang: perte
d’appétit, diarrhée, nausées, vomissements.

86
Q

Quelles sont les interactions avec les médicaments corticostéroïdes pour le MPOC ?

A

En inhalation:
* peuvent causer une infection de la bouche et de la gorge et ↓ apport alimentaire
Comprimés ou i.v.:
* brûlures d’estomac,
* nausées,
* ↑ appétit et glycémie;
* selon la dose utilisée: gain de poids, ↓ densité minérale
osseuse, intolérance au glucose, rétention hydrosodée et bilan azoté négatif à cause du catabolisme des protéines

87
Q

Comment doit-on interpréter les données pertinentes dans l’évaluation nutritionnelle des patient avec MPOC (interprétation des données) ? (1ère étape)

A

*Évaluation des apports et besoins énergétiques et en macronutriments
*Évaluation du poids et de la dépense énergétique
*Évaluation du statut en vitamine D: surveiller dosages sériques, niveaux sériques inférieurs à 10ng/mL (carence) = supplémentation diminue les entraexacerbations/complications
*Présence d’interaction médicaments-nutriments

88
Q

Comment doit-on évaluer les apports et besoins énergétiques et en macronutriments d’une personne atteinte de MPOC ?

A

Plusieurs façons d’estimer les besoins énergétiques, il importe d’utiliser son jugement clinique
1- Formules de prédiction du métabolisme de base
◦ World Health Organization
◦ Harris-Benedict
2- Prédiction de la dépense énergétique totale par des formules

  • baser son estimation sur évaluation nutritionnelle, le poids et sur l’atteinte ou le maintien d’un poids optimal.
  • Peu d’évidences scientifiques : Les études ne permettent pas de
    déterminer que les personnes MPOC devraient avoir une
    distribution (%) en macronutriments différentes des personnes de la population générale.
  • tenir compte de la présence de comorbidités (MCV, diabète par exemple) et d’utiliser son jugement clinique.
89
Q

Comment pouvons nous évaluer les besoins énergétiques part rapport aux besoins des personnes atteintes de MPOC ?

A

Si possible, évaluer besoins énergétiques individuels par
calorimétrie indirecte (pour MB) plus estimation du niveau
d’activité physique. Le taux métabolique de base (MB) peut aussi être calculé avec équation utilisant masse maigre (FFM) et masse grasse (FM):

◦ Besoins énergétiques augmentés d’environ 20% en raison de
l’hypermétabolisme (résulte de l’inflammation chronique et du
travail accru des muscles respiratoires)
Coût énergétique de la respiration
- 430-720 kcal/j pour malade souffrant d’obstruction chronique
des voies respiratoires (supérieurs si infection) VS 36-72 kcal/j pour sujet normal

90
Q

Quellles sont les données recueillies pour le diagnostic de dénutrition pour les MPOC ?

A

Diagnostic de malnutrition si:
◦ Perte de 5% du poids en 3 mois ou 10% en 6 mois
◦Ou indice de masse corporelle (IMC) < 20 kg/m2
◦Ou indice de masse maigre (FFMI) < 16 kg/m2 pour hommes, < 15 kg/m2 pour femmes
◦ Des études ont démontré que ces seuils de coupure (pour IMC et FFMI) étaient associés à un degré élevé de sévérité et à un mauvais pronostic de la MPOC

91
Q

Quels sont les buts de l’intervention nutritionnelles pour les MPOC ?

A

◦ Maintenir un poids favorable à une bonne santé
◦ Reconnaître la dénutrition et en déterminer les causes
◦ Traiter ou prévenir la perte de masse maigre et de masse minérale osseuse
◦ Gérer, soulager les effets secondaires de la maladie et du traitement

92
Q

Quelles sont les composantes de l’intervention nutritionnelles pour les MPOC ?

A

◦ Assurer apport adéquat en énergie et nutriments.
◦ Au besoin, préconiser prise de suppléments oraux (300-1000 kcal/j). De petites quantités,
prises plus fréquemment (ex. 125 mL, 3x par jour) peuvent permettre d’éviter certaines complications (ex. dyspnée)
◦ Respecter recommandations pour
prévention/traitement de l’ostéoporose (apports adéquats en protéines, Ca, vit D; exercices mise en charge)
◦ Prescrire la vitamine D, au besoin
◦ Prodiguer des conseils pour minimiser les impacts des interactions médicaments-nutriments, et suggérer des stratégies en fonction des
symptômes rapportés

93
Q

Quelles sont les stratégies recommandées pour les patients MPOC ayant des symptômes d’anorexie ?

A
  • Débuter le repas par aliments riches en kcal
  • S’assurer que les aliments favoris sont disponibles
  • Essayer plusieurs repas/collations par jour
  • Ajouter corps gras et sauces pour ↑ kcal
94
Q

Quelles sont les stratégies recommandées pour les patients MPOC ayant des symptômes de satiété précoce ?

A
  • Débuter le repas par aliments riches en kcal
  • Limiter les liquides aux repas; boire une heure après les repas
95
Q

Quelles sont les stratégies recommandées pour les patients MPOC ayant des symptômes de dyspnée (sensation de manquer d’air, inconfort respiratoire)/fatigue ?

A
  • Se reposer avant les repas; prendre brochondilatateurs avant les repas (dyspnée)
  • Manger lentement, boire moins de liquides aux repas (dyspnée)
    *Acheter des plats préparés, traiteur, popote roulante (fatigue)
    *Demander à quelqu’un de vous aider (fatigue)
    *Cuisiner des repas simples et les congeler en petites portions (fatigue)
96
Q

Quelles sont les stratégies recommandées pour les patients MPOC ayant des symptômes de ballonnement ?

A
  • Consommer petits repas fréquents
  • Éviter aliments gazogènes, boissons gazeuses
  • Éviter la gomme à mâcher, l’usage de paille
97
Q

Quelles sont les stratégies recommandées pour les patients MPOC ayant des symptômes de constipation ?

A
  • Être physiquement actif (si possible)
  • Consommer aliments riches en fibres, bien s’hydrater
  • Suggérer au MD de prescrire médication si nécessaire
98
Q

Quelles sont les stratégies recommandées pour les patients MPOC ayant des symptômes de xérostomie (sécheresse bouche) ?

A
  • Éviter aliments secs/salés; utiliser sauces
  • Utiliser salive artificielle avant les repas, au besoin
99
Q

Quelles sont les stratégies recommandées pour les patients MPOC ayant des symptômes de reflux gastroœsophagien ?

A
  • Tenir un journal alimentaire pour identifier les aliments qui
    qui peuvent déclencher les symptômes de RGO (épices,
    menthe, chocolat, fruits citrins, sources de caféine, oignons,
    ail, tomates)
  • Modérer la consommation d’alcool
  • Atteindre et maintenir un poids santé
  • Éviter les gros repas/les repas riches en gras
  • Éviter de s’allonger dans les 2-3 h suivant un repas
  • Repas du soir tôt
  • Lorsque couché, élever la tête de lit de 15-20 cm
100
Q

Quel est le régime ou les nutriments d’intérêt pour les patients atteints de MPOC ?

A
  • modes d’alimentation à prédominance végétale (dont
    l’alimentation méditerranéenne) et certains nutriments (dont a. gras oméga-3 et micronutriments antioxydants, fibres, aliments IG faibles) étaient associés à
    une diminution du risque de MPOC, - À l’inverse une alimentation de type occidental riche en aliments transformés peut favoriser le
    développement et la progression des MPOC
101
Q

En quoi consiste l’évaluation et la surveillance de la nutrition pour les MPOC ?

A

Indicateurs de surveillance : le poids et la composition corporelle
*Un IMC entre 25 et 29.9 kg/m2 serait associé à un plus
faible risque de mortalité
*Une diminution de la masse maigre est associée à un taux
de mortalité plus élevé chez les individus MPOC (insuffisance pondérale et en surplus de poids)

  • Points importants:
    ◦ Surveiller les variations de poids, ajuster l’apport énergétique et fonction du gain ou de la perte de poids
    ◦ Surveiller la composition corporelle en évaluant l’indice
    de masse maigre et la densité minérale osseuse
102
Q

Comment se forme les tumeurs cancéreuses ?

A

*Multiplication anormale de cellules (provenant en général d’une seule cellule anormale).
*Ces cellules ont perdu leurs mécanismes normaux de
contrôle et sont donc en mesure de se multiplier en continu, d’envahir les tissus adjacents, de migrer dans des parties distantes de l’organisme et de favoriser la croissance de nouveaux vaisseaux sanguins d’où les cellules tirent les nutriments.
*Les cellules cancéreuses (malignes) peuvent se développer dans n’importe quel tissu de l’organisme.
*Au fur et à mesure que les cellules cancéreuses croissent et se multiplient, elles forment un tissu cancéreux, appelé tumeur, qui envahit et détruit le tissu sain adjacent.
*Le terme tumeur désigne une excroissance ou une masse
anormale. Les tumeurs peuvent être bénignes ou malignes. Les cellules cancéreuses initiales peuvent se propager (métastaser) depuis leur localisation primitive
dans tout l’organisme.

103
Q

Quels sont les facteurs de risque environnementaux (facteurs cancérigènes) pouvant être la cause de cancers ?

A
  • Aflatoxines (moisissures sur les arachides ou grains de céréales)
  • Arsenic
  • Asbestos (amiante = inhalation de fibres d’amiante peut causer des cancers)
  • Hormonothérapie de remplacement
    *Médicaments immunosuppresseurs
    *Infection au Helicobacter pylori
    *Infection à l’hépatite B ou à l’hépatite C
    *Infection au VPH
  • Éléments radioactifs (radon, isotopes radioactifs, etc.)
    *Rayons ultraviolets
104
Q

Quels sont les facteurs de risque liés aux habitudes de vie pouvant être la cause de cancers ?

A
  • Habitudes alimentaires: faible consommation de fruits et de légumes, alcool, consommation de viande rouge et de viande transformée)
  • Tabagisme
  • Surpoids et obésité
  • Inactivité physique
105
Q

Quels sont les résultats de l’étude ComPare concernant la prévention des cancers ?

A
  • environ 4 cas de cancer sur 10 en adoptant un mode de vie sain et des politiques qui protègent la santé des Canadiens.
    = Plus de 11 000 et 6000 cas de cancer pourraient être évités chaque année si l’on réduisait considérablement le tabagisme et l’excès de poids, respectivement.
  • Le tabagisme est la principale cause évitable de cancer (18% de tous les cancers), suivi par l’inactivité physique, l’excès de poids, la faible consommation de fruits et l’exposition au soleil.
  • Les cancers les plus évitables au Canada sont les cancers du col de
    l’utérus, du poumon ainsi que de la tête et du cou.
  • prévoit que l’excès de poids deviendra la deuxième cause évitable du cancer après le tabagisme d’ici 2042
106
Q

Quels sont les facteurs de risque nutritionnels pouvant augmenter le risque de certains cancers ?

A
  • alcool
  • surpoids et obésité
  • taille à l’âge adulte
  • prise de poids à l’âge adulte
  • charcuterie
  • aflatoxines (toxine produite par des champignons qui peut se retrouver dans certains aliments)
  • arsenic dans eau potable
  • supplémentation en bêta-carotène
107
Q

Quels sont les facteurs de risque nutritionnels pouvant diminuer le risque de certains cancers ?

A
  • activité physique = convaincant
    Probables:
  • allaitement
  • légumes et fruits
  • fibres, grains entiers
  • prise en charge de l’obésité
  • produits laitiers
  • supplément en Ca
    café
108
Q

Quelles sont les 10 recommandations pour la prévention des cancers ?

A

1- maintenir un poids santé
2- être physiquement actif
3- alimentation riche en céréales complètes, légumineuses, fruits et légumes
4- limiter le “fast-food” et autres aliments transformés riches en m.g., sucre
5- limiter la consommation de viande rouge et charcuterie
6- limiter boissons sucrées
7- limiter alcool
8- ne pas consommer de compléments alimentaires pour la prévention de cancers
9- allaiter si possible
10- si diagnostic de cancer, suivre les recommandations

  • ne pas fumer et éviter exposition au soleil
109
Q

Quels sont les éléments à considérer lors de la rencontre initiale (évaluation) dans le programme Traité Santé ?

A

1ère rencontre:
- L’approche nutritionnelle est d’abord expliquée, dire ce que fait une nutritionniste
- Créer un climat de confiance
- Évaluation du patient dans son ensemble (son histoire):
État de santé physique:
- avec le trouble de santé principal (MCV, diabète, maladie pulmonaire)
- ainsi que les maladies connexes (présence d’anémie, hypoglycémie
réactionnelle, restriction hydrique (FEVG), maladie rénale, maladie inflammatoire de l’intestin, perte de poids récente, trouble digestif, dysphagie, agueusie (perte de goût),
dysgueusie, etc

État psychologique
- état avec lequel le patient se présente (intéressé et ouvert, craintif, nerveux ou anxieux, dépressif, réfractaire…)

Situation sociale
- support familial, situation financière, proche aidant, état
d’isolement…
-Aversions alimentaires
- Niveau de motivation: valider avec le patient s’il a un objectif ou des objectifs particuliers en nutrition

  • journal alimentaire
110
Q

Qu’est-ce qui est évalué avec le journal alimentaire, quel est son utilité pour le suivi nutritionnel dans le programme Traité santé ?

A

Évaluons:
- la qualité alimentaire
- la fréquence de consommation
- les portions (utilisons des
modèles d’aliments ou mesures)

  • en complétant le journal alimentaire, les objectifs sont inscrits dans la note de suivi afin de couvrir tous les objectifs lors des prochaines rencontres.
  • Ces objectifs sont établis en collaboration avec le patient et un
    document est remis au patient avec les objectifs fixés
  • Lorsqu’un patient est moins motivé ou réfractaire:
  • on tente de comprendre son faible niveau de motivation
  • est-il d’accord pour effectuer certains changements
  • en discutant, permet de cibler si: faible niveau de confiance en ses
    capacités, faible niveau de conviction, fausses croyances, aversions alimentaires…
  • Mieux comprendre le patient permet une meilleure communication et une approche plus ciblée.
111
Q

Quels sont les éléments à considérer lors de la rencontre de suivi dans le programme Traité Santé ?

A
  • nous validons si le patient a pu intégrer les recommandations proposées.
  • Félicite le patient pour ses objectifs atteints
  • Tentons de lever les obstacles à certains objectifs non atteints = si patient évoque qu’il n’a pas atteint un objectif, on travail sur le/les obstacles rencontrés
112
Q

Quels peuvent être les obstacles au changement de comportements et les stratégies pouvant être mises
en œuvre pour les surmonter (programme Traité santé) ?

A

Si l’obstacle était lié à un manque d’habiletés ou de connaissances: (faible niveau de confiance):
- valide d’abord l’intérêt à apprendre quelques trucs de base: La majorité du temps, ils sont intéressés et intègrent
une bonne partie des recommandations proposées.
- On fixe quelques objectifs afin d’augmenter leur niveau de confiance
- Sinon, on peut regarder pour de bons choix de repas préparés (traiteurs)

Si l’obstacle était lié à un manque de conviction, on approfondira
l’enseignement.
- effet métabolique des aliments expliqué avec des exemples visuels
pour faciliter la compréhension (documents d’enseignements vulgarisés)

113
Q

Quelles sont les interventions nutritionnelles possibles pour tous les patients (programme traité santé) ?

A

Pour tous les patients
- Équilibre alimentaire
- Horaire des repas
- Qualité et quantité des liquides

Diabète
- La prévention et le traitement des hypoglycémies
- Qté et répartition des glucides
- les valeurs cibles des glycémies
- Les troubles digestifs et intolérances alimentaires qui pourraient exacerber l’effet de la médication (MTF, ozempic) utilisation de probiotique

114
Q

Quelles sont les interventions nutritionnelles possibles pour les patients atteints de diabètes de de MCV (programme traité santé) ?

A

Diabète
- La prévention et le traitement des hypoglycémies
- Qté et répartition des glucides
- les valeurs cibles des glycémies
- Les troubles digestifs et intolérances alimentaires qui pourraient exacerber l’effet de la médication (MTF, ozempic) utilisation de probiotique

Diabète et Maladies cardiovasculaires
- Augmenter l’apport en fibres solubles et insolubles
- Remplacer les mauvais gras par de bons gras
- Portions modérées – éviter une 2ème assiette
- Conseils pour limiter l’apport en sodium
- Offrir de meilleures alternatives aux sucreries
- Enseignement sur la lecture des étiquettes
- Limiter les aliments transformés et ultra-transformés
- Qualité et quantité des liquides (insuffisance cardiaque)
- Explication de l’effet des fibres sur le microbiote
- Conseils pour intégrer les produits céréaliers de grains entiers

115
Q

Quelles sont les interventions nutritionnelles possibles pour les patients atteints de MPOC (programme traité santé) ?

A
  • Prévenir la perte pondérale: pour éviter un IMC < 21
  • Condition qui exige une dépense énergétique plus élevée
  • perte d’appétit en présence d’une infection pulmonaire
  • difficulté à reprendre le poids perdu, ce qui n’est pas un bon pronostic
  • Poids souhaitable: IMC entre 21 et 30 - meilleure survie entre 25 et 30
  • Surveiller le poids au fil des rencontres
  • Assurer 3 repas par jour
  • Intégrer des suppléments au besoin afin de favoriser le maintien ou le gain du poids
  • Intégrer des collations nutritives entre les repas
  • Pour un IMC > 30: prévenir un gain pondéral puis éviter une perte pondérale rapide (↓ MM)
  • miser sur un équilibre alimentaire et non une restriction calorique.
  • Assurer une hydratation suffisante pour tous les patient
116
Q

Quelles sont les mesures de la fonction rénale ?

A
  • Créatinine sérique: résulte du catabolisme de la créatine phosphate dans les muscles squelettiques; Donne un indice d’une fct rénale altérée si valeur > 115-120 umol/L
  • Urée sérique (BUN): principal produit de dégradation des protéines :
     Entièrement excrétée par les reins
     Reflète les protéines de la diète et le fonctionnement des reins : augmentation si IRC
     Clairance rénale : volume de sang ou de plasma qui est
    complètement débarrassé d’une substance donnée en une minute
  • La fonction rénale mesurée par le débit de filtration glomérulaire (DFGe)
117
Q

Quels sont les clientèles à risque d’insuffisance rénale ?

A
  • Diabète
  • HTA mal contrôlée
  • Insuffisance cardiaque
  • MCV
  • ATCD familiaux IRC
  • Âge
  • Importance de modifier l’alimentation aux
    premiers stade pour ralentir la progression et prévenir les complications
  • Souvent aucun symptôme avant stade 4 = importance du dépistage précoce par le dosage du débit de filtration glomérulaire estimé (DFGe) et le dépistage de protéinurie
118
Q

Quelle est l’approche pour la prévention de la progression de la maladie rénale ?

A
  • Cessation tabagique
  • Modification de l’alimentation
  • Modification des habitudes de vie
  • Atteinte d’un poids santé
  • Contrôle du bilan lipidique
  • Maitrise de la TA
  • Optimisation du contrôle glycémique
  • Régression de la protéinurie
  • Traitement de l’acidose métabolique
    = travail multidisciplinaire
119
Q

Quels sont les aspects de l’alimentation à surveiller dans l’insuffisance rénale ?

A
  • Apports protéiques (qualité et quantité)
  • Apports énergétiques
  • Contrôle glycémique chez les diabétiques
  • Apports en sodium
  • Apports en potassium
  • Apports en phosphore et calcium
  • Apport liquidien
  • Acidose métabolique
  • Dyslipidémies
  • Dénutrition
120
Q

Quelles sont les 3 priorités d’intervention pour les IRC ?

A

1 Restriction en sodium

(pour tous les stades)
#2 Réduction progressive
des apports protéiques
#3 Traitement des
désordres métaboliques

121
Q

Selon KDOQI, quelles sont les indications générales pour le régimes alimentaires des IRC ?

A
  • Conseiller aux personnes atteintes d’IRC d’adopter une alimentation saine et diversifiée avec une
    consommation plus élevée d’aliments d’origine végétale par
    rapport aux aliments d’origine animale et une consommation plus
    faible d’aliments ultra-transformés.
  • fournir aux personnes atteintes d’IRC des informations sur les
    adaptations alimentaires concernant l’apport en sodium, en
    phosphore, en potassium et en protéines, adaptées à leurs besoins
    individuels et à la gravité de l’IRC et d’autres comorbidités, le cas échéant
122
Q

Quel est l’effet du sodium sur l’IRC ?

A

HTA présente chez 50%-75% des patients atteints d’IRC
- L’étiologie de l’HTA est souvent reliée à l’expansion liquidienne corporelle totale, même en absence d’oedème
- Sensibilité au sel ↑ avec ↓ de la fonction rénale
- Une alimentation riche en sodium
➢ AUGMENTE la PROTÉINURIE
➢ AUGMENTE les valeurs de PA
➢ DIMINUE l’effet protecteur des IECA /ARA (médicament contre HTA)
➢ Contribue à la rétention hydrosodée et augmente le recours aux diurétiques

123
Q

Quels sont les bénéfice d’un restriction en sodium chez les IRC ?

A

Plusieurs études ont démontré les impacts bénéfiques d’une restriction en sodium:
- ↓ de la PA
- ↓ de la protéinurie
- Effets bénéfiques SUPPLÉMENTAIRES aux Rx anti-HTA
- Souvent hypotensions nécessitant ↓ des Rx
- Effets rapides, en moins d’une semaine
- Apport recommandé en sodium en IRC = même que pour l’AMT
pour la population générale: 2300 mg / jour (100 mmol)
- La restriction en sodium est la pierre angulaire de l’intervention nutritionnelle en IRC

124
Q

Quelles sont les recommandations en sodium par rapport aux étiquettes nutritionnelles pour les IRC ?

A
  • Choisir de préférence les aliments qui contiennent moins de 140 mg de sodium par portion (6%)
  • Sans sel ou sans sodium = 5 mg par portion
  • Faible en sel ou en sodium = 140 mg par portion
125
Q

Comment fait-on le suivi des apports en sodium chez les patients IRC ?

A

Sodium urinaire:
- Natriurèse sur collecte urinaire de 24h= plus fiable que Spot urinaire
- En état d’équilibre: excrétas = ingestas
-Cible < 100 mmol /24h (2300 mg/jour)
-Consommation de sodium élevée se répercute sur la natriurèse pendant plusieurs jours

126
Q

Quelles sont les recommandation par rapport à l’apport en protéines selon le KDOQI 2020 pour l’IRC ?

A

-1- Restriction protéique, patients atteints d’IRC non dialysés et sans diabète:
Chez les adultes atteints d’IRC stade 3-5, métaboliquement stables, nous recommandons, sous surveillance clinique étroite, une restriction protéique pour réduire le risque d’insuffisance rénale terminale, de décès et améliorer la qualité de vie: un régime pauvre en protéines fournissant 0,55 à 0,60 g/kg de poids corporel / jour

2- Restriction protéique, patients atteints d’IRC non dialysés et diabétiques
- Chez l’adulte atteint d’IRC 3-5 et diabétique, prescrire, sous étroite surveillance clinique, un apport protéique alimentaire de 0,6 - 0,8 g / kg de poids corporel par jour pour
maintenir un état nutritionnel stable et optimiser le contrôle
glycémique

127
Q

Quelles sont les recommandation par rapport à l’apport en protéines selon le KDOQI 2023 pour l’IRC ?

A
  • maintenir un apport en protéines de 0,8 g/kg/jour adultes atteints d’IRC G3 à G5
  • Ne pas restreindre l’apport en protéines chez les adultes atteints de sarcopénie, de cachexie, ou des
    conditions qui entraînent la dénutrition.
    **Sous une supervision adéquate et une éducation des patients, les régimes pauvres en protéines n’ont pas entraîné de risque de malnutrition.
  • Éviter un apport élevé en protéines (>1,3 g/kg/jour) chez les adultes à risque de progression d’IRC.
    ** Il existe des preuves suggérant que les régimes plus riches en protéines au-delà de l’apport quotidien recommandé peuvent accélérer le déclin fonctionnel des reins chez les personnes atteintes d’IRC G1-G3
128
Q

Quels sont les bénéfices de la restriction protéique en IRC ?

A
  • Diminue l’hyperfiltration glomérulaire
  • Diminue la protéinurie
  • Diminue l’urémie (qté élevée de déchets dans le sang comme l’azote)
  • Limite les excès de potassium
  • Limite les désordres de l’axe phosphocalcique : 1 g de protéine = 13 mg phosphore
  • Améliore la pression artérielle : ↓ de 30% des protéines = ↓ de 28 % de l’apport en sodium
  • Améliore et prévient l’acidose: ↑ HCO3- en ↓ de 0,2 g/kg de protéines par jour
  • Améliore le bilan lipidique: ↓ apport en acides gras saturé
129
Q

Comment mettre en place une restriction protéique chez les IRC et déterminer les besoins protéiques?

A

Apports moyens >1,2-1,5 g / kg Poids idéal
- Viser un changement graduel
- Considérer le contrôle glycémique
chez le diabétique
- Faisabilité dans le quotidien
- Éviter la dénutrition
On vise donc une diminution
individualisée entre 0,6-0,8g/kg

Détermination des besoins
protéiques
- IMC 18,5 - 25 : utiliser le poids actuel
- IMC > 25: utiliser le poids idéal (PI):
IMC 25 si < 65 ans et IMC 27 si > 65 ans
- IMC > 35: on peut utiliser le poids ajusté(PA)

130
Q

Comment commencer une restriction protéique ?

A

1- Réduire les portions de viande, volaille et poisson
➢ viser graduellement 90-120 g ou 3-4 onces
2- Préférer les mets composés (ex: sautés, mijotés) plutôt que
les pièces de viandes entières
3- Éviter de dédoubler les protéines dans un même repas
➢ ex : mets de viande gratiné, soupe aux légumineuses
en entrée, fèves aux lards, jambon et cretons avec des œufs, etc
 Impossible d’avoir 2 repas de VVP par jour
4- Utiliser plus souvent des substituts de viande
➢ œuf, fromage, tofu, légumineuses, beurre
d’arachides ou de noix
5- Éviter les noix et le fromage en collation (ok si remplace la viande au repas)
6- Attention aux portions de produits laitiers
➢ Max 2 portions / jour
➢ Changer lait par versions végétales

131
Q

Comment fait-on le suivi des apports protéiques lors de l’IRC ?

A
  • Surveiller urée sérique
  • Urée urinaire = plus abondant composé azoté de l’urine (90%): À mesurer dans la collecte urinaire de 24h pour estimer les apports
  • Viser npna 0,6-0.8 g/kg/jour
  • Urée U (mmol) / Poids Idéal (kg) = Si > 5 = apport protéique > 1g/kg
    - Attention aux patients de petit poids: EXCES PROTEIQUE FACILE
132
Q

Quelles sont les recommandations pour les patients atteints IRC concernent l’énergie ?

A

apport énergétique de 25 à 35 kcal / kg de poids corporel par
jour en fonction de l’âge, du sexe, du niveau de l’activité physique, la composition corporelle, les
objectifs de statut pondéral, le stade de l’IRC, les
maladies concomitantes ou la présence d’inflammation, pour maintenir l’état nutritionnel normal.

133
Q

Doit-on restreindre les liquides en IRC ?

A
  • Dans les premiers stades d’IRC ou en présence d’une protéinurie, une hydratation élevée doit être
    encouragée.
  • Prioriser l’eau comme source d’hydratation.
  • Dans le cas de la maladie rénale polykystique, une hydratation très élevée (≥ 3-4L /jour) doit être
    encouragée pour limiter la croissance des kystes
  • La restriction en sodium doit être la priorité; la soif est dépendante de l’apport sodée
  • En diminuant le sel on diminue l’apport liquidien
  • La restriction liquidienne doit être amorcée seulement si:
    a) Œdème résistant aux diurétiques et à la restriction sodée
    b) Hyponatrémie
  • Souvent nécessaire dans les cas d’insuffisance cardiaque surajoutée (syndrome cardio-rénal)
  • Ne pas restreindre dans les cas de diabète insipide
  • Dans le cas d’une restriction liquidienne (varie entre 1,2 et 2L),
    tous les liquides comptent
134
Q

Quel est l’impact de la charge acide sur le risque d’IRC ?

A
  • Dans la population générale, une alimentation acidifiante est associée à un risque accru de développer une IRC
  • Charge acide de l’alimentation représente la balance entre l’apport en aliments « acidifiants » (de
    source animale) et l’apport en aliments « alcalinisants » (de source végétale)
135
Q

Quelles sont les causes de l’acidose métabolique ?

A

Bicarbonates sanguins (HCO3) <22mmol/L ou CO2** total < 24 mmol/L
Causes
* Diminution de l’excrétion des résidus acides
* Alimentation acidifiante riche en protéines animales et faible en
végétaux
* Consommation élevée de boissons gazeuses, d’aliments transformés et d’alcool
* Acidocétose diabétique
* Diarrhées sévères

136
Q

Quelles sont les conséquences de l’acidose métabolique ?

A
  • Catabolisme musculaire et diminution de la synthèse de l’albumine
  • Relargage du calcium et du phosphore de l’os et résorption osseuse
  • Calciurie et réabsorption du citrate (risque de lithiases)
  • Urémie
  • Hyperkaliémie secondaire (mécanisme tampon)
  • Diminution de la synthèse de vitamine D active
  • Accentuation de la perte annuelle de la fonction rénale
  • Augmentation des médiateurs inflammatoires
  • Résistance à l’insuline
  • Diminution de la contractilité du myocarde
137
Q

Selon les lignes directrices KDOQI, comment devrait on gérer la production nette d’acide (acidose) chez les patients IRC ?

A
  • Chez les adultes atteints d’IRC 1-4: réduire la production nette d’acide (NEAP) grâce à une augmentation de l’apport alimentaire en fruits et légumes afin de réduire le taux de déclin de la fonction rénale.
138
Q

Selon les lignes directrices KDOQI, comment devrait on gérer les bicarbonates (acidose) chez les patients IRC ?

A

Bicarbonates
- Chez les adultes atteints d’IRC 3-5D: réduire la production nette d’acide (NEAP) par supplémentation de bicarbonate ou de citrate afin de réduire le taux de déclin de la fonction rénale.
- Chez les adultes atteints de d’IRC 3-5D: maintenir le taux sérique de bicarbonates à 24-26 mmol /L.

139
Q

Selon les lignes directrices KDOQI, comment devrait on gérer l’acidose métabolique (acidose) chez les patients IRC ?

A
  • Chez les personnes atteintes d’IRC,
    envisager d’utiliser des traitements diététiques et/ou pharmacologiques pour prévenir l’acidose sévère
  • Surveiller les personnes atteintes d’IRC pour s’assurer de la correction de l’acidose n’entraîne pas de
    concentrations de bicarbonates supérieures à la limite normale et n’affectent négativement le contrôle de la tension artérielle, le potassium sérique ou l’état volémique
140
Q

Quelles sont les interventions pour l’acidose métabolique ?

A

intervention nutritionnelle:
- Réduire les apports protéiques:
a) Produits de digestion : acides aminés
- Protéines animales +
acidifiantes que végétales
- Augmenter ++ les apports en
fruits et légumes : Résidus alcalins
- Limiter les boissons gazeuses, le
café et l’alcool
- Limiter les aliments transformés
- Eaux minérales riches en HCO3 et
faibles en Na

Traiter l’acidose par les fruits
et légumes
▪ Aussi efficace que la “Ptite vache” pour:
- Traiter l’acidose
- Ralentissement de la perte de fonction rénale
▪ Moins de rétention hydrosodée
▪ Meilleur contrôle de la PA
▪ Diminution des dose d’IECA
▪ Pas d’augmentation d’hyperkaliémie

141
Q

Pourquoi porter attention au potassium en cas de IRC ?

A
  • Valeurs normales : 3,5 à 5,5 mmol/L**
  • Importance de comparer le patient avec lui-même et de suivre la tendance
  • Les dangers hémodynamiques (circulation du sang) liés à l’hyperkaliémie surtout dus aux variations subites et majeures du taux
  • Mécanismes d’adaptation en IRC :
    a) Augmentation de la sécrétion tubulaire
    b) Augmentation de l’excrétion intestinale
  • Hypokaliémie également fréquente chez les patients qui
    prennent des doses élevées de diurétiques

Aucune restriction en potassium n’est recommandée en IRC sauf si hyperkaliémie réellement en lien avec un apport excessif

142
Q

Selon les lignes directrices KDOQI 2020, quelle devrait être la quantité de potassium à consommer chez les patients IRC ?

A
  • Chez les adultes atteints de d’IRC 3-5D ou post transplantation, il est raisonnable d’ajuster l’apport
    alimentaire de potassium
  • On ne suggère plus de quantité de potassium à respecter
  • La restriction en potassium peut favoriser d’autres déficiences en nutriments (fibres, vitamines,
    antioxydants, protéines végétales)
143
Q

Selon les lignes directrices KDOQI 2023, quelles sont les recommandations pour le potassium à consommer chez les patients IRC ?

A
  • Pour les personnes atteintes
    d’IRC G3-G5 et d’hyperkaliémie, une approche individualisée qui comprend des interventions diététiques et pharmacologiques et prend en considération les
    comorbidités associées et la qualité de vie est conseillée. Évaluation et éducation.
  • Donner des conseils pour limiter
    la consommation d’aliments riches en potassium hautement
    biodisponible (ex. les aliments transformés) pour les
    personnes atteintes d’IRC G3 à G5 qui ont des antécédents
    d’hyperkaliémie.
144
Q

Quelles sont les causes d’hyperkaliémie en IRC ?

A

Principales causes d’hyperkaliémie en IRC :
- Diminution de l’excrétion urinaire
- Rx (ex: IECA, ARA, diurétiques épargneurs K)
- Acidose métabolique**
- Déshydratation
- Hypo-aldostéronisme
- Hyperglycémies
- Hypercatabolisme
- Constipation
- Apports alimentaires excessifs en potassium ? : Souvent apports insuffisants, Attention aux additifs de potassium

145
Q

Comment prendre en charge l’hyperkaliémie ( K plus élevé que 5,5 mmol/L)?

A

Valider avec le patient:
 Glycémies
 Constipation
 Changements RX
 Changements état général
 Prévoir dosage HCO3 ou CO2 total
 Alimentation: vérifier si excès de
potassium à haute biodisponibilité
(ex: additifs, jus)
 Évaluer la nécessité d’une restriction

146
Q

Quelles sont les sources alimentaires de potassium ?

A

Nutriment retrouvé naturellement dans tous les groupes d’aliments:
 Fruits et légumes
 Viandes, volaille, poisson
 Noix, légumineuses
 Lait, yogourt
 Grains entiers

Bénéfices supplémentaires des aliments de source végétale:
 Plus faibles en sodium (faible ratio Na:K)
 Sources d’autres nutriments bénéfiques pour la santé : magnésium, fibres, antioxydants…
 Source importante d’alcalins (citrate, bicarbonate)
 Taux d’absorption du potassium plus faible (moins d’impact sur kaliémie)

147
Q

Quelle est la biodisponibilité du potassium de source animal vs végétal ?

A

Les sources de K (animales, végétales, additifs) à teneur égale de K, peuvent influencer différemment la kaliémie
* Seulement environ 60% du K dans les aliments végétaux non
transformés serait absorbé.
* Le K végétal est principalement intracellulaire et les parois des cellules végétales sont plus difficiles à briser
* Peu d’impact sur la kaliémie, peuvent même prévenir l’hyperkaliémie en augmentant l’excrétion intestinale du potassium (fibres) et en diminuant l’acidose métabolique
* Jusqu’à 90% du K provenant des aliments végétaux transformés (tels
que les jus) et de source animale (VVP, PL) serait absorbé.
* Les rares rapports de cas d’hyperkaliémie reliés à l’alimentation dans la littérature sont en lien avec des aliments transformés (jus de fruits
ou légumes, sauces, substituts de sel)

148
Q

Quel est le lien entre potassium et additifs alimentaires ?

A

Taux d’absorption du potassium très élevé (près de 100%)

 Principaux additifs à haute absorption:
- chlorure de potassium, lactate de potassium , acétate de potassium, phosphate de potassium
- Peuvent doubler ou tripler la teneur en K d’un aliment
- Augmentent la teneur en K dans les produits de viandes transformés de 500 mg/100 g en moyenne
- 44 % plus de K dans les produits à teneur réduite en sodium
avec des sels de K

149
Q

Quel est le rôle de la nutritionniste dans le traitement de l’hyperkaliémie ?

A

Rôle important en 1ère ligne: lien avec l’équipe interdisciplinaire dans le choix des traitements
- Restriction des apports : si excès réel
- Ne pas restreindre les végétaux: viser l’atteinte des portions recommandées pour une bonne santé.
- Mettre l’emphase sur la restriction des additifs de potassium, les aliments transformés, les jus (fruits et légumes) et les excès de protéines animales.
- Optimiser le traitement nutritionnel de l’acidose, du diabète et de la constipation

150
Q

Qu’est-ce que l’insuffisance rénale aiguë ?

A

Diminution brusque de la fonction rénale qui se produit sur une
période de moins de sept jours Stade 1 :
- Augmentation de la créatinine de plus de 26 µmol en 48h ou
- Augmentation de la créatinine de plus de 50% en 7 jours
- Volume d’urine < 0,5 ml/kg/h
Stade 2 :
- Doublement de la créatinine avec une diurèse < 0.5 mL/kg/h
pendant plus de 12h
Stade 3 :
- Triplement de la créatinine ou valeur de plus de 354 µmol si aucune valeur antérieure connue

151
Q

Quelles sont les conséquences métaboliques de l’IRA ?

A

Accumulation:
- Déchets liés au catabolisme protéique: Urée, créatinine, acide urique
- Potassium: Hyperkaliémie parfois sévère
Ions H+: Acidose métabolique
- Eau: Hyponatrémie de dilution, OAP

152
Q

Quels sont les 2 types d’IRA d’un point de vue nutritionnel et quelles sont les causes ?

A

D’un point de vue nutritionnel, 2 types d’IRA:
1- Non catabolique
2-Catabolique
Causes d’IRA non catabolique:
- Déshydratation
- Certains médicaments
- Obstruction rénale
Causes d’IRA catabolique:
- Choc
- Sepsis (infection grave)
- Infection
- Traumatisme

153
Q

Quels sont les besoins nutritionnels en IRA ?

A

Calories:
- Besoins peu affectés par IRA en soi, mais selon les causes d’IRA et l’état catabolique
- 20-35 kcal/kg, éviter la suralimention aux USI

Protéines
- Besoins souvent surestimés en IRA: éviter suralimentation
- Catabolisme réel dépend de la sévérité de l’IRA

  • Si disponible, le poids corporel avant l’hospitalisation ou
    le poids corporel habituel est préférable au poids idéal.
154
Q

Quelle est la population à risque de lithiase urinaire ?

A

Chirurgie intestinale avec malabsorption:
* Chirurgie bariatrique
* Intestin court
Maladies intestinales avec malabsorption:
* MII
* Mx coeliaque
Obésité
ATCD personnels ou familiaux de lithiases
Acidose tubulaire rénale
Malformations rénales

155
Q

Quels sont les facteurs de risque de lithiases urinaires ?

A

En lien avec l’obésité:
* Diabète, syndrome métabolique, HTA, goutte
* Alimentation riche en protéines animales, sodium, fructose, faibles en fruits/légumes

Conséquences urinaires:
* Hyperuricosurie
* Hypercalciurie
* Hypocitraturie
* Hyperoxalurie
* Natriurèse ↑
* pH urinaire ↓

En lien avec malabsorption ou chirurgie bariatrique:
* Hyperoxalurie entérique causée par malabsorption
* Chélation préférentielle du calcium aux AG libres
* Hypocalciurie par malabsorption
* Concentration, solubilité et absorption ↑ des oxalates au
niveau du côlon
* Volume U ↓ : hydratation limitée et pertes digestives
* Hypocitraturie secondaire à l’acidose:
- perte d’alcalins (bile et suc pancréatique)
- ↓ pH urinaire
- consommation faible de végétaux
- consommation excessive de protéines

156
Q

Quel est le lien entre l’hydratation, le volume urinaire et les lithiases urinaires ?

A

Plus important facteur de risque de lithiases
* ↓ importante du volume urinaire = Sursaturation de l’urine
* Volume d’hydratation ≠ volume urinaire (pertes insensibles:
respiration, transpiration, pertes digestives)
* ↓ 13% du risque de lithiases pour chaque ↑ 200ml de liquides consommés

RECOMMANDATIONS:
● Boire régulièrement tout au long de la journée
● Boire en soirée et si possible la nuit
● Viser un volume urinaire de > 2,2 par jour
○ ↑ exponentielle du risque avec Vol U < 1,6L
○ Apport liquidien d’environ 3L par jour

157
Q

Quoi boire et ne pas boire en cas de lithiases urinaires ?

A
  • Éviter les breuvages acidifiants ou riches en fructose: Jus de canneberges, Boissons gazeuses ou énergisantes, Boissons sucrées riches en fructose
  • Favoriser le breuvages alcalinisant riches en citrates et/ou bicarbonates: Jus d’agrumes dilués* dans l’eau (citron, lime,
    pamplemousse, orange) * 60ml/L, Eau minérale riche en Ca, HCO3 et Mg
  • Éviter les breuvages riches en oxalates et en sodium: Chocolat chaud, Jus de carotte, jus de tomate, jus de légumes
  • Consommation modérée de café et alcool: Effet mitigé de la caféine ( ↑ diurèse mais ↑ calciurie)
158
Q

Quel est l’impact du sodium et quelles sont les recommandations pour les lithiases urinaires ?

A

Le sodium inhibe la réabsorption tubulaire de calcium et ↑ l’hypercalciurie
* Une restriction en sodium peut corriger ~ 30% des cas
d’hypercalciurie « idiopathique » (qté élevée de Ca dans les urines = héréditaire)
* Aliments riches en sel souvent riches en additifs= charge acide élevée, ↓ pH urinaire, ↑ phosphaturie
* Le sodium U dans la collecte devrait être ≤ à 100 mmol/24h.

RECOMMANDATIONS:
● Limiter l’apport à 100 mmol/jour (2300 mg)
● Limiter la salière et la restauration
● Rechercher aliments moins transformés et à faible teneur en sodium < 140 mg par portion (6%)

159
Q

Quel est l’impact des protéines et de l’urée et quelles sont les recommandations pour les lithiases urinaires ?

A

1- Consommation élevée de protéines animales =
* ↑ excrétion urinaire: calcium, urée, urates, phosphore, oxalates
* ↑ charge acide, ↓ pH U, ↓ excrétion citrates
* ↑ risque calculs d’oxalate de calcium et d’urate
2- Proportion protéines / végétaux souvent inadéquate = impact de la charge acide globale de l’alimentation

RECOMMANDATIONS:
● Apports recommandés idem aux ANR 0.8-1.0 g / kg PI
(minimum 60 g par jour), Viser urée urinaire de 24h < 5x poids idéal (kg)
o Restreindre les viandes, volailles et poissons à maximum 3-4 onces (90-120g) par jour
o Favoriser les protéines végétales
o Consommation de végétaux > protéines animales
o Les diètes protéinées sont à proscrire dans les cas de
lithiases

160
Q

Quel est l’impact des fruits, légumes, citrates et potassium et quelles sont les recommandations pour les lithiases urinaires ?

A
  • Citrates = plus importants inhibiteurs de la précipitation du
    complexe Calcium-Oxalates
  • Potassium = inhibiteur de la réabsorption des citrates
  • Risque de lithiases inversement proportionnel aux apports K
  • Principale source de citrates et potassium = Fruits et légumes
  • Diète végétarienne associée à une risque plus faible de lithiases
    malgré des apports élevés en oxalates

RECOMMANDATIONS:
● Augmenter les fruits et légumes (5 à 10 portions /jour)
● Consommation de végétaux > protéines animales
● Ajout de jus d’agrumes (citron, lime) dans l’eau (60 ml/L)
● Viser K urinaire > 50 mmol/j, citraturie > 1,7-1,9 mmol/j
● Au besoin, suppléments de citrates de potassium: tolérance digestive faible

161
Q

Quel est l’impact du magnésium et quelles sont les recommandations pour les lithiases urinaires ?

A
  • Inhibiteur de la précipitation du complexe Calcium-Oxalates
    et Calcium-phosphate, même si pH U ↓
  • Chélateur d’oxalates: oxalurie inversement proportionnelle à
    l’apport alimentaire en magnésium
  • Augmente la solubilité des oxalates
  • Favorise excrétion U de citrates
  • Déficience en magnésium possible si pertes digestives ou consommation insuffisante de végétaux
  • Effet bénéfique des aliments riches en magnésium malgré
    leur teneur en oxalates (grains entiers, graines, noix)

RECOMMANDATIONS:
o Atteindre les besoins quotidiens : 320 mg
o Mg U > 3 mmol/j
o Privilégier les grains entiers, noix/graines, légumineuses
o Eau minérale riche en magnésium

162
Q

Quel est l’impact d’une hypercalciurie et quelles sont les recommandations pour les lithiases urinaires ?

A

Des apports insuffisants ou excessifs en calcium sont tous les deux associés à un risque ↑ risque lithiases
Hypercalciurie:
* Primaire ou idiopathique (excrétion augmentée)
* Souvent 2° à des apports excessifs en protéines et en sodium
* Prise excessive de suppléments (calcium, vitamine D)

RECOMMANDATIONS
* Éviter prise excessive de suppléments (Ca, Vit D)
* Viser apport normal en calcium (1,0 – 1,2 g/j)
* Répartir la prise de calcium dans la journée
* Modérer la consommation de protéines (0.8-1g /kg PI/j)
* Limiter l’apport sodé à 2300 mg /j

163
Q

Quel est l’impact d’une hypocalciurie (faibletaux de Ca évacué dans l’urine) et quelles sont les recommandations pour les lithiases urinaires ?

A

Hypocalciurie (malabsorption)
* Perte de calcium due à la malabsorption
* Perte proportionnelle à la stéatorrhée (graisses dans les selles)
* Souvent associée avec hyperoxalurie (sécrétion urinaire d’acide oxalique) entérique

RECOMMANDATIONS:
* Statut en vitamine D à optimiser
* Besoins en calcium ≥ 1200-1500 mg /j
* Suppléments souvent nécessaires: Privilégier supplément de citrate de calcium car meilleure biodisponibilité et
effet inhibiteur des citrates sur la cristallisation.
* Répartir à chaque repas et collation pour chélater les oxalates
(Suppléments doivent être pris en mangeant)

164
Q

Quel est l’impact d’une hyperoxalurie entérique (sécrétion urinaie augmentée en acide oxalique) et quelles sont les recommandations pour les lithiases urinaires ?

A
  • causée par la malabsorption des gras et
    acides biliaires qui entraîne une ↑ de la disponibilité et de
    l’absorption des oxalates dans l’intestin
  • Oxalates U fortement corrélés avec gras fécaux
  • Chélation préférentielle du Ca aux acides gras libres dans l’intestin
  • Malabsorption des acides biliaires: ↑ solubilité des oxalates et ↑
    perméabilité du côlon aux oxalates

RECOMMANDATIONS:
● Traiter d’abord les causes métaboliques d’hyperoxalurie :
○ Modérer la consommation de gras (≤ 25% des calories) pour
permettre une meilleure efficacité du calcium
○ Chélateur d’acides biliaires utiles dans certains cas
○ Éviter les excès de protéines animales et les suppléments de
vitamine C

165
Q

Une restriction des oxalates est-elle nécessaire en cas de lithiase urinaire ?

A
  • Pas de bénéfices à une restriction trop sévère des oxalates
    ● Limiter seulement les aliments TRÈS RICHES en oxalates :
    Épinards, Rhubarbe, Amandes/cajous, Pelure pomme de terre (frites, chips), Betterave, Poudre de cacao, Grains de sarrasin, Okra
    ● ***Assurer une prise de calcium avec les sources d’oxalates
    ● Plusieurs végétaux contiennent des quantités variables d’oxalates MAIS sont également des sources importantes de
    citrates, magnésium, potassium, calcium ayant plutôt des effets
    bénéfiques sur le risque lithogène
166
Q

Qu’est-ce qui cause l’hyperuricosurie (faible taux d’acide urique dans l’urine) et quelles sont les recommandations pour les lithiases urinaires ?

A

peut être causée par:
* Consommation ↑ de fructose
* Diète riche en purines (molécule azoté) animales
Syndrome métabolique: ↓ pH urinaire et calculs d’urate

RECOMMANDATIONS:
● Éviter les boissons sucrées (boissons gazeuses et énergisantes,
jus, thé glacées et boissons sportives)
● Limiter les aliments transformés riches en fructose
● Limiter la consommation de purines animales (abats, gibiers,
viande rouge, fruits de mer)

167
Q

Quelles est l’intervention nutritionnelle générale pour tous les types de lithiase ?

A
  • Hydratation élevée
  • Éviter excès de protéines et sodium
  • Maintenir apport adéquat en minéraux
  • Consommation élevée de fruits et légumes

Attention de ne pas TROP alcaliniser les urines
* Carbapatite (phosphate-Ca)
* Certains calculs d’urates
* pH idéal 6 - 6.5

168
Q

Quelles sont les sources animales de phosphore ?

A
  • Viande, volaille, poisson, œuf, produits laitiers
  • Teneur dans la viande > volaille
  • Poisson gras (saumon, truite) > poisson blanc
     Fortement lié aux protéines
  • Peuvent aussi contenir des additifs phosphatés: Viandes et poissons surgelés, fromages
    transformés (fromages allégés en gras ou sodium sont plus riches en phosphore)
169
Q

Quelles sont les sources végétale de phosphore ?

A
  • Très peu dans les fruits et légumes
  • Beaucoup dans les noix, graines, légumineuses, grains entiers et cacao
  • Très faible biodisponibilité = Taux d’absorption faible
  • Moins d’impact sur la phosphatémie que le phosphore de source animale,
170
Q

Quelles sont les sources inorganiques de phosphore ?

A
  • Contenu dans les additifs phosphatés
  • Omniprésent dans l’industrie et les
    aliments transformés
  • Non liés aux protéines, facilement hydrolysés
  • Taux d’absorption 90-100%
  • Apports en augmentation
  • Impact majeur sur la phosphatémie et
    phosphaturie
  • Plusieurs effets néfastes reconnus
171
Q

Quelles sont les sources d’additifs phosphatés ?

A
  • Charcuteries
  • Repas congelés
  • Fromages transformés, en tranches, à tartiner
     Viandes et volailles assaisonnées, texturisées, panées
  • Boissons gazeuses (surtout brunes),
    certaines eaux aromatisées et thé
    glacés
  • Poissons et crevettes surgelées
  • Mélanges à gâteaux et pâtisseries du commerce
     Certaines céréales à déjeuner
172
Q

Quelles sont les recommandations pour le calcium pour l’IRC ?

A

adultes atteints d’IRC 3-4 ne prenant pas d’analogues actifs de la vitamine D, suggérons un
apport total de calcium de 800 à 1000 mg / j (incluant le calcium alimentaire et les suppléments) maintenir un équilibre calcique neutre

Suppléments de calcium de plus en plus controversés car incidence ↑ de calcifications vasculaires en IRC

Calcifications ↑ avec la diminution de la fonction rénale

173
Q

Quelles sont les recommandations pour la vitamine D pour l’IRC ?

A
  • Valeurs cibles en IRC: 80-125 nmol/L
  • Déficience en 25-OH fréquente
  • Diminution de l’activation rénale de la vitamine D
  • Souvent 2 types de suppléments requis:
    1- Vitamine D standard pour traiter les déficiences
    2- Vitamine D active pour traiter l’hyperPTH
174
Q

Comment se fait le suivi des apports en phosphore chez les patients IR ?

A
  • PO4 sérique reflète mal les apports
  • Demeure normal jusqu’à un stade avancé d’IRC
  • Doser phosphore urinaire dans la collecte de 24h: Reflète mieux les changements dans la diète
  • Doser la parathormone: S’élève avant que la phosphatémie augmente
175
Q

Pourquoi la parathormone est une hormone à double tranchant pour les patients en IR ?

A
  • Permet de maintenir Ca et P sériques normaux (mécanisme compensatoire)
  • Effets néfastes d’une hyperPTH:
    a) déminéralisation osseuse
    b) calcifications des tissus mous et vasculaires
    c) anémie
  • on tolère PTH plus élevée de 1 à 4x dans les stades 4-5
  • Si hyperPTH sévère en stade 4-5: ajout de vitamine D active
176
Q

Comment gérer l’hypocalcémie en IRC ?

A
  • Corriger pour l’albumine
  • Vérifier statut en vitamine D
  • Peu d’interventions nutritionnelles possibles : Sources de calcium = sources de phosphore
  • Suppléments au besoin, prise à jeun
  • Nouvelle recommandation : Tolérer hypocalcémie légère et asymptomatique pour éviter charge calcique chez l’adulte
177
Q

Comment traiter la dénutrition en IRC?

A
  • La surcharge en protéines au-delà des
    besoins n’améliore pas la synthèse protéique entraine:
    1- Accumulation de déchets azotés (urémie)
    2- Exacerbation de l’anorexie
    3- Acidose métabolique
    4-Toxines urémiques / inflammation
  • Si calories insuffisantes, bilan azoté négatif malgré un apport protéique adéquat
  • Avant d’augmenter les protéines:
    s’assurer que les besoins énergétiques sont comblés
  • seul supplément nutritif : suplena
177
Q

Comment gérer l’hypercalcémie en IRC ?

A
  • Cesser suppléments ou chélateurs calciques
  • Diminuer ou cesser suppléments de vitamine D
  • Attention à l’utilisation de la vitamine D active
  • Si hypercalcémie persiste, investiguer autres causes
178
Q

Comment prévenir la dénutrition en IRC?

A
  • un dépistage nutritionnel de routine au moins deux fois par an avec l’intention d’identifier les personnes à risque de malnutrition protéino-énergétique
  • une évaluation
    nutritionnelle complète: comprenant l’appétit, l’historique des apports, le
    poids corporel, l’IMC, les données biochimiques, mesures anthropométriques et l’examen physique axé sur la nutrition) au moins
    dans les 90 premiers jours suivant le début de la dialyse
  • outil de dépistage
178
Q

Quelle est l’intervention nutritionnelle efficace en IR ?

A
  • diminuer les protéines animales
  • diminuer les aliments transformés
    = permet de diminuer protéines, phosphore, potassium, sodium
  • augmenter F/L
  • toujours manger 2x plus de légumes que de protéines aux repas
  • 1 choix de protéines/repas
178
Q

Comment est évalué l’état nutritionnel chez l’IRC?

A
  • Le suivi évolutif permet de suivre la tendance
  • Valeurs normales individualisées pour chaque patient
  • Meilleurs indicateurs du risque nutritionnel :
    a) Baisse de l’appétit rapportée
    b) Nausées
    c) Diminution persistante des apports
    d) Diminution du poids sec
    e) Signes cliniques
    f) Force de préhension