examen 2 Flashcards

(244 cards)

1
Q

Sur quoi porte l’article de Van Veggel et al?

A

Sur l’intoxication au BCC et le manque de consensus sur la prise en charge thérapeutique.

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2
Q

qu’est-ce que le diltiazem?

A

Un inhibiteur calcique (IC) qui diminue la contractilité cardiaque, inhibe la conductibilité (dromotrope -) du noeud sinusal et du nœud AV et provoque une vasodilatation.

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3
Q

quels sont les effets d’une intoxication au diltiazem

A
  • Bradycardie
  • BAV ou bloc sinoauriculaire
  • Hypotension
  • insuffisance cardiaque
  • Choc cardiogénique
  • arythmies
  • Nausée
  • Hyperémèse
  • Hyperglycémie
  • Acidose métabolique
  • Convulsions
  • Hyperkaliémie
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4
Q

quel était le traitement de l’intoxication au BCC dans l’article de Van Veggel

A
  • solutés isotoniques
  • Inotropes (dobutamine, dopamine, adrénaline)
  • Vasopresseurs (levophed)
  • Perfusions de hautes doses de calcium
  • Insuline-glucagon
  • charbon activé
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Q

Quelle complication le patient a-t-il développé suite à l’administration de calcium à hautes doses?

A

Pancréatite nécrosante

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6
Q

quel traitement permettra d’éviter la morbidité associée à l’intoxication au diltiazem?

A

Le Gluconate de Calcium en perfusion, en raison de son action protectrice cardiaque.

  • augmente la contractilité et la pression
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7
Q

qu’est-ce que l’auteur recommande concernant la surveillance clinique en cas d’intoxication aux BCC

A

surveillance fréquente de la calcémie

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8
Q

vrai ou faux: le glucagon est le traitement de choix dans un cas d’intoxication aux BCC

A

Faux: il s’agit d’un choix de deuxième intention. Le glucagon pourrait augmenter les niveaux d’AMPc (adénosine monophosphate cyclique), favorisant ainsi l’influx de calcium intracellulaire. Il en résulte des effets cardiaques chronotrope et inotrope positifs.

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9
Q

quelle est la contre-indication à l’administration de gluconate de calcium en présence d’une intoxication aux BCC

A

la prise de digitale

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10
Q

à quoi sert l’insuline dans le traitement de l’intoxication aux BCC?

A

traiter l’hyperglycémie et l’hyperkaliémie, augmente la contractilité

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11
Q

quelle est la proposition de l’auteur pour éviter les complications de l’hypercalcémie dans le traitement de l’intoxication au BCC?

A

Dosage fréquent de la calcémie. Diminution graduelle du calcium pour éviter les effets de l’hypercalcémie

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12
Q

quel facteur limite l’utilisation du glucagon en présence d’intoxication aux BCC

A

l’instabilité du glucagon lorsqu’il est solubilisé

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13
Q

quelle est donc l’approche recommandée par l’auteur pour le traitement de l’intoxication aux BCC

A

une approche structurée et basée sur les meilleures pratiques afin de diminuer les écarts de pratiques, les complications, etc.

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14
Q

qu’arrive-t-il si on donne des doses trop élevées de gluconate de calcium

A

La mort provoquée par l’hypercalcémie iatrogène

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15
Q

quel est le message de l’article Sadler et al. concernant la prise en charge de l’intoxication aux BCC?

A

Une bonne stabilisation des patients avant le départ, une planification et anticipations des problèmes potentiels associés au transport peuvent aider à minimiser le stress et les risques associés au transport, améliorant ainsi le pronostic des patients extrêmement malades, même dans des circonstances difficiles.

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16
Q

nomme la conséquence de l’intoxication aux BCC dans l’article de Sadler et al.?

A

Choc cardiogénique qui a entrainé une hypoperfusion des tissus, une acidose métabolique et finalement une insuffisance rénale secondaire.

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17
Q

quel a été le traitement privilégié dans le cas de l’article de Sadler et al. ?

A
  • ventilation mécanique
  • 16L de NS
  • bicarbonate de Na
  • gluconate de calcium
  • lévo
  • insuline et DW10%
  • potassium r/a hypokaliémie causé par insuline
  • épi pour brady
  • chlorure de Ca
  • intralipide
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18
Q

nomme la différence entre les BCC dihydropyridiniques et non-dihydropyridiniques

A
  1. Dihydro:
    Agissent sur les CC du muscle lisse vasculaire entrainant la vasodilatation et une réduction de la RVP
  2. non-dihydro:
    Agissent sur les CC du myocarde en réduisant la contractilité, la conduction et l’activité du NS
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19
Q

pourquoi on donne des lipides lors d’une intoxication aux BCC?

A

À des niveaux suprathérapeutiques, les BCC peuvent perturber l’absorption myocardique de sa principale source d’énergie, les acides gras libres, ce qui entraîne une dépendance au métabolisme des glucides

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20
Q

pourquoi donne-t-on de l’insuline lors d’une intoxication aux BCC

A

le BCC va inhiber les canaux calciques présents dans les îlots pancréatiques, ce qui va induire un état hypo-insulinémique, diminuant ainsi l’utilisation du glucose par le myocarde malgré l’état d’hyperglycémie.

Sans glucose, la contractilité myocardique est altérée, ce qui contribue à l’hypotension.

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21
Q

nomme donc l’algorithme associées à l’intox. aux BCC

A
  1. soluté
  2. gluconate de Ca pour augmenter contractilité et TA
  3. levo pour augmenter TA
  4. épi pour augmenter FC et contractilité
  5. insuline pour augmenter TA et contractilité

PRN: dobutamine pour augmenter la contractilité en présence de choc cardio. Atropine si brady et trouble de conduction (bloc)

*si dysfonction myocardique à l’écho = perf de lipide et insuline à la hausse. Ecmo en dernier recours

*si brady ou bloc HD = cardiostimulateur, lipide

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22
Q

nomme l’action de la lévo

A

Augmente surtout les résistances vasculaires périphériques (TA), mais un
peu aussi la fréquence cardiaque et la contractilité, souvent utilisée pour les
chocs indifférenciés, les chocs vasoplégiques.

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23
Q

nomme l’action de l’épi

A
  • sympathomimétique
  • Augmente la fréquence cardiaque (chronotrope +), la contractilité (inotrope +), l’automaticité (bathmotrope +) et les résistances vasculaires périphériques, souvent utilisée pour les bradycardies, les chocs ayant une composante cardiogénique.
  • aystolie, activité électrique sans pouls, choc, FV
  • attention arythmie
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24
Q

nomme l’action de la dopamine

A
  • sympathomimétique
  • Augmente la fréquence cardiaque et la contractilité (inotrope +) de 3 à 10 mcg/kg/min, mais davantage les résistances vasculaires périphériques de 10 à 20 mcg/kg/min, surtout utilisée à faible dose pour les bradycardies symptomatiques et à plus haute dose pour les chocs avec composante vasoplégique
  • augmente le DC (dose B-adrénergique) et la RVP et TA (dose a-adrénergique)
  • brady réfractaire ou hypoTA sévère
  • *attention arythmie
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25
nomme l'action de la dobutamine
- augmente la contractilité (inotrope +) augmentant le DC sans trop affecter la FC - indiquée en présence de défaillance cardiaque et de choc cardiogénique - surveiller signes d'hypovolémie et arythmies reliées
26
nomme les 4 critères servant à la classification des blocs AV
1. la nature de la lésion: - dégénérescence fibreuse des voies de conduction r/a l'âge (His et branches) - lésion inflammatoire (moins fréquente et moins dommageables) - digitale, BB (dromotrope nég.) - lésions ischémiques 2. le siège (intra vs infra) et l'étiologie: - si noeud AV = manoeuvre vagale, fibrose du tissus de conduction, digitale, IM inférieur - si faisceau de His = fibrose du tissus de conduction - bloc de branche = IM antérieur, fibrose 3. le mécanisme: - Bloc AV physiologique: le noeud AV bloque les dépolarisations supraventriculaires excessives, protégeant ainsi les ventricules (ex. FA ou FLA). - Bloc AV pathologique: BAV 1, 2, 3, HD 4. le degré
27
nomme les causes des blocs AV aigus
1. hypertonie vagale 2. maladies cardiaque: angine, SCA, endocardite et myocardite. 3. médication: digitale, antiarythmique (BB, BCC), tricycliques 4. déséquilibre électrolytiques: hyperkaliémie
28
nomme les causes de blocs AV chroniques
1. maladie cardiaque: cardiomyopathie, maladie de Lenègre (bloc de branche bilat.), sténose aortique 2. hormonales: hypoT4 3. trouble de conduction: sarcoïdose et sclérodermie
29
définie le BAV 1er
- le BAV 1er est une prolongation du délai entre la dépolarisation des oreillettes jusqu'aux ventricules. Donc l'influx prend naissance a/n du NS et est retardé par le NAV. - Siège intranodal - PR > 0,20 - IM inférieur
30
définie le BAV 2 de type Wenckebach
Représente un allongement de l'intervalle AH (entre oreillette et le faisceau de His) ad une impulsion bloquée. - intranodal proximal (portion adjacente du faisceau de His) - bloc progressif - souvent r/a altération métaboliques comme médicamenteuses ou infectieuses ou IM inférieur (CD) ou inféro-postérieur (interventriculaire postérieur)
31
nomme les critères électro du BAV 2 de type Wenckebach
- intervalle PR allonge de façon progressive ad P bloqué. - toujours 1 p de plus que de QRS (2:1, 3:2, 4:3, 5:4, 6:5) - QRS souvent irréguliers - conduction fixe ou variable
32
définie le BAV 2 mobitz 2
- Blocage soudain et intermittent de la conduction AV au niveau du faisceau de His entrainant la loi de tout au rien (bloque ou bloque pas) - infranodal: partie basse du tronc ou à la naissance du faisceau de His (c'est pourquoi on voit souvent un aspect BBG ou BBD) - risque d'asystolie car son étiologie ressemble à celle du bloc complet - atteinte irréversible
33
nomme les critères électrophysiologiques du BAV 2 mobitz 2
- PR constant - PR pas nécessairement allongé - QRS peuvent être larges - toujours 1 p de plus que de QRS - conduction fixe ou variable
34
nomme la différence entre mobitz 1 et 2
mobitz 1 = PR progressif si conduction 2:1, PR N et QRS large = mobitz 2 si conduction 2:1, PR long et QRS fins = mobitz 1
35
Définie le BAV HD
- blocage AV qui empêche > 50% des impulsions de parvenir aux ventricules. - Se rapproche du bloc complet, donc symptômes similaires - infranodal
36
nomme les critères électro du BAV HD
- > 50% d'impulsions bloquées (3:1, 4:1, 5:1, 6:1) - PR N ou allongé - QRS N ou élargi
37
défini le bloc AV complet
- Interruption complète de la conduction AV qui amène l'indépendance complète des ondes P et des QRS (ce n'est pas le P qui conduit au QRS). - souvent r/a destruction complète du tronc du faisceau de His ou des ses branches (Lenègre) ou IM postérieur (IVP) ou IM antérieur (IVA) - Le siège du bloc peut être au nœud AV, au faisceau de His et dans les branches - Un influx sinusal active les oreillettes, mais le nœud AV bloque le passage à l’étage inférieur. Les ventricules sont alors dépolarisés par un autre centre d’automatisme situé au-dessous du nœud AV, soit la jonction du faisceau de His (EJ) ou le réseau de Purkinje (EV).
38
nomme les critères électro du BAV complet
- L’intervalle PR varie constamment r/a dissociation AV - La fréquence sinusale ou auriculaire (p-p) est plus rapide que la fréquence ventriculaire car les oreillette sont dépolarisées par le NS alors que les ventricules sont dépolarisé par les fibres du réseau de purkinje ou de His. - L’intervalle PP est régulier ou légèrement irrégulier. - Les QRS sont fins ou larges (selon si REV ou REJ) , réguliers - si FA fixe = bloc complet - IM postérieur = QRS fins et entre 40-60/min - IM antérieur = QRS large et < 40/min (pronostic sombre en raison d'une destruction des branches du faisceau de His r/a nécrose étendue)
39
nomme l'étiologie du BAV complet
- post-op chx cardiaque (régressif 3 semaines) - cardiopathie congénitale - insuffisance mitrale - sténose ou insuffisance aortique (plus fréquente) - digitale plus rare
40
nomme le lien entre la localisation du bloc complet et de la provenance du rythme d'échappement
Si bloc a/n du NAV (suprahissien): Le rythme d’échappement jonctionnel (REJ) est assuré par le centre d’automatisme jonctionnel (faisceau de His). Les complexes QRS sont fins, sauf si le bloc de branche est concomitant. La fréquence ventriculaire approximative se situe entre 40 et 60/min. Si bloc sous le faisceau de His (infrahissien): Le rythme d’échappement ventriculaire (REV) est assuré par le centre d’automatisme ventriculaire (réseau de Purkinje); le bloc est distal. Les complexes QRS sont larges et la fréquence ventriculaire approximative se situe entre 20 et 40 batt./min.
41
définie l'asystolie
absence de FC, complète ou seulement ventriculaire (bloc complet). Provient d'une stimulation vagale, BAV ou un problème lié à la phase 4 du potentiel d'action
42
nomme la surveillance associée au BAV complet
Surveiller les signes de bas débit La bradycardie sinusale et le bloc AV précoce, accompagnés d’une hypoten- sion et d’une baisse du débit cardiaque, tendent à augmenter la masse myocardique nécrosée, à créer une instabilité électrique myocardique et à occa-sionner une fibrillation ventriculaire, notamment lors d’un syndrome coronarien aigu.
43
comment traiter le BAV complet
*si REJ jonctionnel et fréquence entre 40 et 60 et pas de signes d'instabilité hémodynamique: observation et monitorage *si BAV complet avec REV: 1. atropine IV 0,5 mg q. 3-5 min max 3mg si inefficace 2. pace ou dopamine ou épi
44
nomme les signes de BAV 1er
- B1 plus faible - asympto - brady
45
nomme le traitement du BAV 1er
aucun sauf si brady sympto: atropine
46
pourquoi donner de l'atropine en contexte de BAV
Ce qui accélère la fréquence cardiaque, diminue la phase réfractaire associée au développement du noeud AV et normalise la conduction AV en rendant le bloc AV réversible.
47
nomme les signes cliniques du BAV 2 mobitz 1 et le traitement
- pouls légèrement irréguliers - s/s de brady si brady = atropine
48
nomme les signes cliniques du BAV 2 mobitz 2 et ses traitements
- pulsations régulières ou irrégulières - s/s du bloc AV complet si la fréquence est lente *si fréquence lente avec signes de bas débit: médication (atropine, dopamine ou épi) et l’installation d’un cardiostimulateur transcutané ou endoveineux, temporaire ou permanent
49
nomme les signes cliniques du BAV 2 mobz 2, du BAV HD et du BAV complet
Asymptomatique ou * Auscultation à l’apex: variation d’intensité des bruits cardiaques B1 et B2 * Dyspnée * Fatigue * Fréquence lente et régulière de 20 à 50 batt./min * Pulsations veineuses jugulaires brusques appelées «ondes de canon sur les jugulaires»; refet d’une oreillette droite qui se contracte sur une valvule tricuspide fermée, entraî­nant le phénomène de la dissociation auriculoventriculaire * Syndrome de bas débit * Syndrome de Stokes­Adams : lipothymies ou syncopes, conséquences de l’hypoperfusion cérébrale
50
si P-P régulier quelle est l'origine du P bloqué?
bloc AV du 2e ou 3e
51
si intervalle PP irrégulier quelle est l'origine du blocage
ESA bloquée
52
nomme le traitement en présence d'asystolie
- 2 minutes de massage/ventilations - épi
53
nomme les causes de l'asystolie
- acidose - arythmie (FV, TV sans pouls, arrêt sinusal, BAV complet) - hypoK, hyperK, hypoCa, hypoMg - embolie pulmonaire massive - choc - hypertonie vagale intense - hypothermie - intox - hypoperfusion coronarienne - SCA - tamponnade
54
nomme le mécanisme d'action de l'atropine
- parasympatholytique = accélération de la fréquence cardiaque et augmentation de la conduction AV - contre-indication: asystolie et activité électrique sans pouls - surveiller SV
55
qu'est-ce que l'isuprel
- sympathomimétique spécifique B-adérnergique - chonotrope +, dromotrope +, inotrope + - diminution de la RVP = hypoTA - indication: brady avec ou sans bloc avec atteinte hémodynamique et réfractaire à l'atropine
56
dans quelle dérivation doit-on interpréter un bloc de branche
V1
57
définie le bloc de branche
interruption de la conduction électrique d'une des branches du faisceau de His occasionnant un retard dans la dépolarisation ventriculaire. Le bloc de branche incomplet: QRS entre 0,10 et 0,12 sec Le bloc de branche complet: QRS > 0,12 sec onde T est contraire à l’onde terminale du complexe QRS.
58
Qu'est-ce que l'activité électrique sans pouls, quoi faire?
Activité électrique (tracé) à l'ECG, mais qui n'entraine pas de contraction, donc aucun pouls. 1. demander de l'aide et le DEA 2. manoeuvre de réanimation: massage 2 min avec ventilation. Considérer l'intubation et la capnographie. Traiter les causes. 3. épi IV 4. vérifier le pouls au deux minutes 5. traiter causes réversibles
59
qu'est-ce qu'un massage cardiaque efficace
- compressions thoraciques entre 5-6 cm à un fréquence de 100-120 - sternum revient en place après chaque compression - minimiser l'interruption des compression (10 sec max) - 10 ventilations par minutes si intub. - alterner aux 2 minutes l'intervenant au massage
60
nomme l'étiologie du BBD
- sténose pulmonaire - coeur pulmonaire - embolie pulmonaire - communication interauriculaire - HTA - IM - pontage - sténose valvulaire aortique et tricuspidienne - brugada
61
nomme l'étiologie du BBG
- cardiomyopathie - insuffisance cardiaque - HTA - maladies coronarienne - valvulopathie aortique
62
classe les blocs AV selon leur localisation
- BAV 1er: NAV - BAV2 mobz 1: NAV - BAV2 mobz 2 et BAV HD: jonction du faisceau de his ou a/n des branches - BAV complet: partout
63
nomme l'algorithme de la bradycardie
1. FC < 50 2. identifier et traiter les causes réversibles 3. maintenir les voies respi. perméables, administrer O2 si sat. < 94%, ECG, monitoring, accès IV 4. évaluer si condition clinique stable ou instable: - instable: hypoTA ou < 30 mmhg, DRS, dyspnée, diaphorèse, altération de l'état de conscience - risque d'asystolie: asystolie récente, BAV 2 mobz 2, BAV complet QRS large, pause > 3 sec 5. si instable: atropine 0,5 mg q. 3-5 min max 3 mg, si inefficace = pace pack ou dopamine en perf ou épi en perf
64
distingue les fibres à conduction rapide des fibres à conduction lente
les fibres à conduction lente sont les cellules automatique situées dans le noeud sinusal et dans le NAV (-50 à -60 mv). Elle se dépolarise grâce au courant calcique. C'est la phase 4 qui détermine la FC. Les fibres à conduction rapide, ou à courant sodique, sont celles qui se situent dans les oreillettes, le réseau His-Purkinje et dans les ventricules (-90 à -95 mv)
65
pourquoi les bloc AV survenant dans le noeud AV sont réversibles alors que ceux survenant dans le faisceau de His ou dans ses branches sont irréversibles?
Le noeud AV est richement innervés de cellule automatique, alors que dans le faisceau de His ou dans ses branches, les centres d’automatisme sont lents et moins fiables. Souvent, ce bloc progresse subitement d’une «conduction sans bloc» au bloc AV du 3e degré.
66
nomme la différence entre la défibrillation et la cardioversion
défib = choc non-synchronisé cardioversion = choc synchronisé
67
nomme les complications du cardiostimulateur
Les complications précoces: - l’hématome - l’infection - le pneumothorax causé par la ponction de la veine - la phlébite - l’embolie gazeuse - la perforation du muscle cardiaque - l’hémopéricarde - le déplacement de la sonde Les complications tardives: - l’infection, la septicémie sur endocardite - l’érosion cutanée par le boîtier - le déplacement du boîtier - la douleur - la thrombose sous-clavière - caillot de sang autour de la sonde - l’anomalie de stimulation et de détection de l’activité cardiaque spontanée - la fracture de l’isolant ou du fil électrique qui conduit l’influx nerveux - dérèglement du boitier de stimulation en raison des interférence.
68
comment reconnaitre un rythme de pace
- spicule auriculaire ou ventriculaire - si ventriculaire = QRS déformé et large, avec morphologie QS ou rS - onde T inversé (QT prolongé)
69
qu'est-ce que la cardioversion
La cardioversion, ou choc synchronisé, correspond à une décharge électrique transthoracique susceptible de dépolariser une masse myocardique suffisamment importante dans le but d’instaurer un rythme sinusal. Grâce à un dispositif de synchronisation, la décharge électrique survient 10 ms après le sommet de l’onde R. Cette décharge dépolarise et allonge la période réfractaire de tout le myocarde excitable, ce qui interrompt les circuits de réentrée et les foyers de décharge, et instaure une homogénéité électrique jusqu’à l’émergence d’un foyer automatique. Utile pour: TV, FLA, TSV, FA
70
nomme les conditions favorables à la cardioversion
* Absence d’intoxication digitalique * Antécédents pharmacologiques favorables * Anticoagulothérapie adéquate * Échographie transœsophagienne * Kaliémie normale * Monitorage cardiaque * Soutien anesthésique
71
nomme les complications de la CVE
* Arythmies transitoires (surtout si intoxication digitalique) * Bradycardie symptomatique par vagotonie et dépression médicamenteuse * Brûlures * Embolies systémiques (7%) (risque diminué par l’anticoagulothérapie) * Hypotension transitoire * Œdème pulmonaire
72
qu'est-ce que l'ablation par radiofréquence
L’ablation par la chaleur (thermoablation) ou par le froid (cryoablation) consiste en la créa- tion d’une lésion sur une zone précise du cœur par un cathéter déchargeant une énergie liée à la radiofréquence. utile pour: WPW, tachy par réentrée nodale AV, TSV, tachy auriculaire, FA, FLA, FAP
73
quelle est la différence entre un défibrillateur monophasique et bi-phasique?
Le défib monophasique envoie un choc dans une seule direction. Le biphasique décharge un courant qui circule dans une direction positive pendant une durée déterminée avant de prendre une direction inverse vers une direction négative pour le reste de la décharge électrique
74
nomme les manoeuvres vagales
* Application de glace * Élévation des jambes et compressions abdominales simultanément * Éternuement assez fort provoqué par le chatouillement de la muqueuse nasale * Immersion de la tête et du visage dans l’eau froide à la suite d’une inspiration forcée * Insertion d’un tube nasogastrique * Manœuvre de Valsalva (expiration forcée, à glotte fermée, pendant 10 à 20 s) * Position fœtale pendant 1 ou 2 min (position accroupie, bras bien croisés contre la poitrine, tronc courbé) * Position de Trendelenburg (stimulation vagale par remplissage de l’oreillette droite) * Réexe nauséeux provoqué par un abaisse-langue (surtout chez les enfants) * Réflexe oculocardiaque * Quelques très profondes inspirations forcées * Toucher rectal circulaire * Toux forte (comme dans une quinte de toux)
75
nomme l'effet de l'amiodarone
PO: elle bloque les canaux potassiques, ce qui ralentit la repolarisation et prolonge la période réfractaire, ce qui aide à interrompre l’arythmie. IV: Diminution de la conduction sino-auriculaire et auriculoventriculaire (bathmotrope -) et prolonge la période réfractaire du noeud AV. En prolongeant la repolarisation, elle contrôle la formation de circuits de réentrée. La durée du potentiel d’action étant augmentée, la répercussion électrocardiographique se fait principalement sentir sur l’allongement de l’intervalle QT Prolongation de la période réfractaire des voies accessoires en cas de WPW indications: *Seul antiarythmique recommandé si insuffisance cardiaque pour assurer le maintien du rythme sinusal après un épisode de fibrillation auriculaire * Tachycardie supraventriculaire réfractaire à toute thérapie conventionnelle * Dans les algorithmes de réanimation cardiaque avancée, l’amiodarone est indiquée après le choc électrique et l’adrénaline pour stabiliser le rythme en cas de TV sans pouls ou de fibrillation ventriculaire résistante.
76
nomme la surveillance de l'amiodarone?
* Monitoring et signalement des effets secondaires et de l’effet proarythmique (brady, QT long = torsade de pointes) * Risque de complications dans le cas de l’association amiodarone-dabigatran *surveiller hypoTA,
77
pourquoi les rythmes de relève sont-ils nommé passifs?
Les centres d’automatisme secondaire et tertiaire du cœur sont considérés comme passifs parce qu’ils entraînent le cœur à leur fréquence électro- physiologique respective. Ces centres d’automatisme, ou générateurs de relève, de- viennent actifs lorsque leurs fréquences accélèrent au-delà des fréquences naturelles.
78
qu'est-ce qu'un échappement ventriculaire?
L’échappement est un phénomène passif qui prend naissance dans le centre d’automatisme secondaire (His) ou tertiaire (Purkinje). Si le nœud sinusal tarde à activer la jonction auriculoventriculaire, le faisceau de His ou le réseau de Purkinje sont aptes à dépolariser les ventricules. si le noeud sinusal ne fonctionne pas, c'est le faisceau de His qui prend la relève, s'il ne fonctionne pas, c'est les fibres de Purkinje *peut parfois s'activer si le faisceau de His est plus rapide que le noeud sinusal *survient en présence de BS importante, BAV 2 et 3, bloc SA
79
nomme les critères électro de l'échappement jonctionnel et du REJ
- un seul QRS (EJ) - QRS fins ou identiques au QRS de base - sans onde p ou rétrogrades - p négatif en DII, DIII et AVF - si PR = très court - survient tardivement - entre 40-60/min, si > 60 = RJA
80
qu'est-ce qu'un échappement ventriculaire/REV?
- pas de P - QRS large ou différent du QRS de base car provient de sous le faisceau de His - 20-40/min
81
quels sont les symptômes des rythmes d'échappement
Le REJ est souvent sans symptômes, mais le REV puisque < 40/min = signes de bas débit: - hypoTA - no/vo - diaphorèse - lipothymie Signe d'arrêt respiratoire et/ou activité électrique sans pouls
82
D'où provient les rythmes actifs
Les rythmes actifs résultent soit d’une augmentation de l’automaticité de la jonction ou du réseau de Purkinje (RJA, RVA), soit d’une réentrée engendrée par une dualité potentielle de conduction (tachycardie jonctionnelle paroxystique: tachycardie par réentrée nodale AV ou tachycardie réciproque par voie accessoire.
83
qu'est-ce que le rythme jonctionnel accéléré
- augmentation progressive* de la fréquence cardiaque > 60/min (60-140). - captures - dissociation AV - PR très court qui ne conduisent pas Causé par un SCA, une défaillance cardiaque, l'intoxication à la théophylline ou à la digitale
84
qu'est-ce qu'une capture
une impulsion sinusale prématurée par rapport au QRS dissocié du complexe précédent ; - ressemble à une extrasystole auriculaire compte tenu de sa prématurité - intervalle PR de la capture plus long que le PR du complexe sinusal.
85
quelle est la particularité liée à la conduction dans le cas d'un RJA?
conduction rétrograde: dépolarisation auriculaire de la jonction AV jusqu'aux oreillettes. (D'où la présence de p dissocié dans les QRS ou après) et p ne conduisent pas Conduction antérograde: de la jonction AV au ventricule
86
qu'est-ce que le RVA?
une automaticité augmentée des cellules du réseau de Purkinje à une fréquence supérieure à 40 batt./min. Le RIVA est relativement fréquent lors d’un syn- drome coronarien aigu. Il s’agit d’un rythme actif similaire au rythme idiojonctionnel accéléré, et il est sans danger. Une phase 4 plus courte du réseau de Purkinje entraîne un rythme ventriculaire compétitif et dominant par rapport au rythme sinusal *arythmie de reperfusion - 41 à 100 (120 gros max) - fusion et capture - pas dangereuse a/n hémodynamique - parfois irrégulier - pas de p ou rétrograde - QRS > 0,12 - onde T opposé aux QRS
87
nomme 3 causes de RVA
- reperfusion - ischémie aiguë - hypoK
88
qu'est-ce qu'une fusion?
La fusion est une dépolarisation ventriculaire simultanée amorcée d’une part par une impulsion d’origine sinusale et, d’autre part, par le foyer ectopique ventriculaire. L’onde P précédant le complexe QRS de fusion est dissociée de l’activité ventriculaire.
89
nomme le traitement du RVA
L’atropine est parfois indiquée pour accélérer la fréquence sinusale et le rythme ventriculaire. Ce rythme actif est habituellement transitoire et bénin. Le traitement est limité aux tachycardies supraventriculaires symptomatiques.
90
nomme les tachycardies jonctionnelles paroxystiques?
La tachycardie jonctionnelle paroxystique est une arythmie généralement de courte durée et symptomatique dans sa phase rapide. Elle se divise en deux caté- gories, soit la tachycardie par réentrée nodale AV et la tachycardie réciproque orthodromique par voie accessoire.
91
qu'est-ce qui peut permettre de distinguer une tachycardie jonctionnelle d'une autre tachyarythmie?
- manoeuvre vagale - adénosine on pourra alors voir une fréquence régulière dans les environs de 160-230/min, avec des ondes P rétrogrades en DII, DIII et AVF, puis des QRS N
92
nomme les traitements de la TJP
- BCC - BB - adénosine - cardioversion si instabilité - ablation
93
quelles sont les complications des TJP
très rare, mais si FC > 150 = diminution des pressions de remplissage des ventricules, donc diminution du VES et du débit cardiaque
94
nomme le signe spécifique au TJP
le frog sign, caractérisé par une distension et une pulsation des jugulaires rappelant le mouvement rythmique de la respiration de la grenouille. Celui-ci apparait en raison de la contraction auriculaire dont le sang rebute sur les valves AV fermées.
95
qu'est-ce que la tachycardie auriculaire par réentrée nodale
- TSVP la plus fréquente - La voie à conduction lente a une période réfractaire courte, tandis que la voie à conduction rapide possède une période réfractaire plus longue - un influx reste bloqué dans la voie rapide en raison de sa période réfractaire plus longue, mais se propage dans la voie lente vu sa période réfractaire plus courte. Lorsque la voie rapide retrouve son excitabilité, elle est alors dépolarisée de façon rétrograde. Si le phénomène recommence en boucle, ça devient une tachycardie par réentrée. - survient lorsqu'une extrasystole auriculaire rencontre la voie rapide en phase réfractaire - 140 à 220/min - début et fin brusque
96
nomme l'étiologie de la TARN
- mal définie - jeune âge - femmes - BPOC - maladie coronarienne/valvulaire - insuffisance cardiaque - intox digitalique - Anxiété - Hyperthyroïdie - Stimulants exogènes (boissons énergisantes, caféine, nicotine) - WPW
97
qu'est-ce que la tachycardie réciproque orthodromique par voie accessoire?
Le syndrome de préexcitation consiste en une dépolarisation précoce du myocarde par une voie de conduction anormale, la plus souvent auriculaire, en compétition avec les voies normales de la conduction AV. Dans ce syndrome, l’impulsion emprunte une voie anatomique anormale et contourne la jonction nodohissienne pour atteindre les ventricules. La plus fréquente des variantes de préexcitation est celle du syndrome WPW
98
qu'est-ce que le syndrome de Wolff-Parkinson-White?
- présence d'un faisceau accessoire (Kent) auriculoventriculaire qui relie directement les oreillettes aux ventricules en outrepassant le NAV. - à risque de faire des tachyarythmie (FA, FLA, TARN) - à risque de complications en raison de ces arythmies car n'ont pas accès au rôle de blocage physiologique du NAV, donc la conduction direct AV occasionné par le faisceau accessoire peut mener à des tachycardie très élevée pouvant mener à un FV et des symptômes graves
99
quoi ne pas donner à une personne porteuse du WPW
BCC, BB, digitale et adénosine car on allonge le temps de conduction et la période réfractaire du noeud AV, donc favorise l'utilisation du faisceau de Kent qui a une période réfractaire plus courte = le pt va fibriller
100
nomme les deux mécanismes de tachycardie associé au WPW
1. Tachycardie jonctionnelle réciproque par réentrée orthodromique: le circuit de réentrée est initié par une impulsion en direction de l’oreillette, puis vers les ventricules par la voie nodohissienne normale. L’impulsion remonte ensuite vers l’oreillette par un faisceau accessoire avant de descendre à nouveau par la voie nodohissienne. *C’est le mécanisme le plus fréquent. Dans cette forme, l’onde delta n’est pas visible, et le complexe QRS est fin. 2. Tachycardie jonctionnelle réciproque par réentrée antidromique: l’impulsion emprunte le faisceau accessoire pour activer les ventricules, puis remonte vers l’oreillette de façon rétrograde par la voie nodohissienne. *plus rare
101
nomme l'arythmie la plus mortelle en contexte de WPW
FA
102
nomme les critères électro du WPW
- FC: 60-100 si rythme sinusale - onde P sinusale - PR < 12 (court) - QRS large - onde delta intermittente
103
nomme les deux autres faisceaux accessoires
1. faisceau de james (syndrome LGL): relie les oreillettes à la partie inférieur du noeud AV. Se reconnait par un PR court et un QRS N 2. faisceau de Mahaim: prend naissance à la partie inférieure du NAV. PR normal, petite onde delta et QRS plus large
104
nomme les 4 arythmies susceptibles de causer des échappements
1. Rythmes lents 2. Rythmes rapides 3. BAV des 2e et 3e degrés et bloc sinoauriculaire 4. Extrasystoles
105
En présence de quelles arythmies la digitale est-elle contre-indiquée lors d’un syndrome de préexcitation?
FA et FLA
106
Laquelle des arythmies suivantes est un exemple de dissociation AV: A. Tachycardie auriculaire à 180 batt./min B. Rythme idiojonctionnel accéléré C. Tachycardie par réentrée nodale D. Flutter auriculaire avec conduction variable
B. RJA Les autres arythmies avec dissociations AV sont: RVA, REV, REJ, tachycardie jonctionnelle, TARN, ESV et TV sauf si conduction rétrograde
107
Sur quoi porte l'article de Milhomme et Blais (2015)
sur le syndrome de Brugada: le syndrome de Brugada (SB) est une maladie génétique qui peut causer une mort subite secondaire à une tachycardie ou à une fibrillation ventriculaire
108
pourquoi le syndrome de Brugada est sous-diagnostiqué au Canada?
en raison d'une méconnaissance de ses caractéristiques
109
De quelle façon se transmet le syndrome de Brugada
Selon un mode autosomique dominant, c’est-à-dire que le gène anormal pourra être transmis à la descendance dans une proportion de 50 %, que les individus soient de sexe masculin ou féminin. Ainsi, les chercheurs ont identifié des mutations du gène SCN5A situé sur le chromosome 3 qui favorise l’apparition du syndrome
110
quelle serait l'explication physiopathologique la plus plausible du syndrome de Brugada?
Normalement, ce gène est responsable de la production d’une partie du canal sodique, sa mutation entraînerait donc une dysfonction. Les canaux sodiques jouent un rôle clé dans la dépolarisation des cardiomyocytes, c’est-à-dire lors de la phase 0 du potentiel d’action. Une dysfonction des canaux sodiques cardiaques entraîne un ralentissement de la montée rapide de la phase 0. Ainsi, un déséquilibre entre les courants ioniques entrants et sortants à la phase  1 du potentiel d’action modifierait la morphologie du potentiel d’action habituel
111
nomme les modifications visibles à l'ECG en présence d'un syndrome de Brugada
- un aspect de bloc de branche droit (BBD) avec une élévation du segment ST de V1 à V3 - aspect RSR en V1 - sus-décalage > 3 mm sur 2 dérivation - Le déplacement du point J au­-dessus de la ligne isoélectrique, c’est-­à­-dire l’intersection entre la fin du complexe QRS et le début du seg­ment ST, est d’au moins 2 mm Type 1: Une encoche appelée dôme apparait alors pendant la phase 1 du potentiel d’action sous l’effet du courant potassique sortant transitoire. Élévation ST convexe en aspect de dome, suivi d'une onde T nég. (seul reconnu) Type 2: élévation ST concave en selle de cheval, onde T ou biphasique. Élévation terminale du segment ST > 1 mm Type 3: élévation ST concave en selle de cheval. Élévation ST < 1 mm
112
qu'est-ce qui entraine la dangerosité de ce syndrome?
cette encoche ne se manifeste pas chez tous les myocytes de l’endocarde et de l’épicarde et c’est cette hétérogénéité qui augmente le risque d’arythmies ventriculaires
113
nomme le rôle de l'infirmière quant au dépistage du syndrome de Brugada
- identification des caractéristiques à l'ECG - identification des ATCD familiaux de mort subite - questionner sur les S/S de syncope
114
comment on diagnostique le syndrome de Brugada
on donne un bloqueur des canaux sodique (antiarythmique de classe I) comme l'ajmaline, la procaïnamide ou la flécaïnamide et on surveille l'apparition de l'élévation ST en dome sur > 1 dérivation.
115
quand les arythmies létales associées au SB surviennent-elle le plus fréquemment?
pendant la nuit, après un repas ou lors d'une sieste
116
nomme d'autres signes du SB
Respiration agonale nocturne, palpitations, syncope, tachycardie ventriculaire polymorphe ou fibrillation ventriculaire.
117
quel est le risque associé au test du SB
FV
118
quel est le traitement du SB
Le traitement comprend d’abord un dépistage électro­ cardiographique, électrophysiologique et pharmaco­ logique (ajmaline). Les antiarythmiques de la classe 1c sont contre­indiqués. Dans certains cas, la quinidine peut être justifée. Aucun traitement n’est indiqué si le syndrome de Brugada est asymptomatique et en l’ab­sence d’antécédent familial de mort subite. Le défibrillateur ventriculaire implantable consti­tue parfois une alternative thérapeutique dont voici les indications : antécédent familial de mort subite, prévention de mort subite réanimée et syncope avec syndrome de Brugada.
119
si un doute persiste à l'ECG concernant le SB, quoi faire
positionner les électrodes précordiales droites un peu plus haut que le deuxième espace intercostal droit
120
De quoi parle l'étude Veerakul et al. (2022)
défib = sympto et hypothèse de la pertinence de l'ablation en remplacement actuellement en cours
121
comment fonctionne un cardiostimulateur
il envoie un signal électrosystolique au coeur pour provoquer sa dépolarisation, puis la contraction du myocarde.
122
nomme les types de cardiostimulateurs
simple chambre: oreillette droite OU ventricule D double chambre: deux électrodes dont l’une est placée dans l’oreillette droite et l’autre dans le ventricule droit. triple chambre: trois électrodes, dont la première est placée dans l’oreillette droite, la deuxième dans le ventricule droit et la troisième dans une branche latérale du sinus coronaire (ventricule gauche)
123
nomme les types d'ESV
1. ESV ventriculaire droite: apparence de BBG (négative V1) 2. ESV ventriculaire gauche: apparence de BBD (positive en V1) 3. ESV septale: QRS fins r/a activation ventriculaire simultanée 4. ESV interpolée: s'intercale entre deux QRS sans briser le rythme 5. ESV télédiastolique: survient tardivement en diastole, P présent (PR plus court) 6. ESV R/T: dépolarisation prématurée d'un foyer ectopique alors que tout le myocarde est en période réfractaire (ESV à couplage long > 1,0 = ok ou à couplage court < 0,85 = critique) 7. ESV avec conduction rétrograde: p apparait après l'ESV 8. ESV polymorphe
124
nomme les deux mécanismes propres à l'ESV
1. automaticité augmentée: foyer ectopique pouvant être déclenché par des troubles électrolytiques, un étirement de la fibre ou un contexte adrénergique. 2. réentrée, ce qui est susceptible de provoquer de la TV
125
nomme les critères électrocardiographique de l'ESV
- pas de p - QRS large et déformé - pause compensatrice - complexe prématuré
126
comment calculer un phénomène R/T
R à R prime divisé par le QT
127
quel arythmie rend difficile la distinction entre une ESV et une CVA
la FA
128
qu'est-ce que la CVA
En présence de ce phénomène, l’impulsion auriculaire chemine par le nœud AV et les branches dont les périodes réfractaires sont inégales; elle est particulièrement allongée pour la branche droite
129
quelle confusion amène des complexes répétitifs de CVA?
Cela pourrait simuler un épisode de TV et influencer à tort le traitement.
130
si QRS monophasique, diphasique ou triphasique, CVA ou ESV?
mono et diphasique = ESV triphasique (rsR) = CVA
131
si QRS > 0,14 sec, CVA ou ESV?
ESV
132
si aspect QR ou RS en V1 ou aspect rS ou QS en V6, CVA ou ESV
ESV
133
si aspect BBD, ESV ou CVA?
CVA
134
si complexe différent des QRS sinusaux, ESV ou CVA?
ESV
135
si bigéminisme ESV ou CVA
ESV
136
qu'est-ce que la TV soutenue vs non-soutenue
non-soutenue: TS < 30 sec, débute par une ESV soutenue: > 30 sec
137
que signifie une capture en présence de tachycardie à QRS large
TV
138
nomme les signes cliniques de la TV
- ATCD de SCA - lipothymie - syncope - B1 dédoublé - souffle systolique - pulsation veineuse en canon (dissociation AV, résulte de la contraction de l'oreillette sur une valve tricuspide fermée. Non pulsatile)
139
nomme le traitement de la TV
- TV monomorphe stable = cardioversion 100 joules, adénosine - TV sans pouls = défib - TV polymorphe = 2g de Mg sur 10 min - amio, sotalol IV, procaïnamide
140
qu'est-ce que la torsade de pointes
La torsade de pointes est une tachycardie ventriculaire polymorphe avec une amplitude et une polarité variable. La particularité électrocardiographique repose sur les pointes des QRS qui se dirigent vers le haut et vers le bas. *fortement associé à la FV
141
nomme le processus d'apparition de la torsade de pointes
La torsade de pointes est souvent occasionnée par un rythme lent accompagné d’un intervalle QT allongé** (souvent causé par un désordre électrolytique tel que l’hypomagnésémie, l'hypokaliémie ou la médication).
142
quels sont les signes de torsade de pointes
Les signes et les symptômes sont associés à une diminution du volume d’éjection systolique en raison d’une diminution des pressions de remplissage. Il en résulte donc une diminution du débit cardiaque et de l’apparition de signes d’instabilité si bien que le rythme peut s’accélérer et amener une fibrillation ventriculaire. - syncope - 250/min
143
nomme le traitement de la TDP
Le traitement de la torsade de pointes repose d’abord sur le contrôle de l’arythmie maligne. - Mg IV - déterminer la durée de l’intervalle QT avant l’épisode - traiter l’ischémie au besoin - corriger le désordre électrolytique - atropine/isuprel pour augmenter la fréquence cardiaque - cardiostimulateur temporaire, CVE - administrer un antiarythmique (amio) - procéder à une défibrillation si hémodynamie instable
144
Qu'est-ce que le flutter ventriculaire
Le flutter ventriculaire est une tachycardie ventriculaire monomorphe très rapide et mal tolérée qui dégénère en fibrillation ventriculaire. Le flutter ventriculaire représente des ondes régulières, continues et élargies se succédant et arborant une fréquence à 200 à la minute (entre 250 et 300/minute). Il s’agit d’une tachycardie extrême caractérisée par un phénomène de réentrée au niveau des branches du faisceau de His. Ainsi, il se différencie de la fibrillation ventriculaire par sa régularité et le caractère visible des ondes QRS. De là, l’aspect en épingle à cheveux lui est propre. T + ST = onde sinusoïode mène à l'instabilité hémodynamique et l'arrêt cardiorespi
145
quel est le traitement du flutter ventriculaire
même que la FV, défib
146
nomme le processus d'apparition de la FV
altération du substrat ventriculaire qui mène à l'hétérogénité des périodes réfractaires, elle est précipité par l'ESV L'hétérogénité des périodes réfractaires entraine des impulsions asynchrones provenant de plusieurs foyers ectopiques ventriculaires. Comme de nombreux foyers différents émettent des impulsions électriques et que chacun provoque une contraction dans sa zone immédiate, cela entraîne des contractions désorganisées et localisées dans l’ensemble des ventricules, rendant impossible une contraction coordonnée du cœur. En conséquence, l’action de pompage du cœur s’arrête. En l’absence de circulation sanguine, le patient perd conscience et devient cyanosé. Si le rythme cardiaque n’est pas rétabli rapidement, la mort survient rapidement. Une défibrillation électrique (choc électrique) est utilisée pour éliminer la fibrillation et restaurer la fonction cardiaque. L’amiodarone peut aussi être utilisée comme ajuvant à la suppression de la FV.
147
qu'est-ce que la FV
La fibrillation ventriculaire est définie comme étant un rythme irrégulier et chaotique entraînant la mort dans l’espace de 3 à 5 minutes. De là, l’activité ventriculaire anarchique amène une perte de l’activité mécanique (pas de contraction = pas de pouls), et ce immédiatement après le début de l’épisode, précipitant ainsi en quelques secondes, la perte de conscience chez les individus. ACR
148
149
nomme la norme 1 de l'ACIISI
l'infirmière en SC utilise des compétences avancées et des connaissances spécialisées pour pouvoir évaluer, surveiller et assurer la prise en charge du pt de façon continue afin de favoriser un équilibre physiologique optimal. Ex. prend des décisions concernant les soins prioritaire en situations compromettant la vie de la personne et celles ne comportant pas de risques.
150
nomme la norme 2 de l'ACIISI
L'infirmière favorise et facilite le confort et le bien-être optimaux dans un environnement hautement technologique, souvent étranger aux patients et à leur famille. EX: organise l'environnement afin d'atténuer les effets de stimuli nocifs
151
nomme la norme 3 de l'ACIISI
L'infirmière en SC favorise des partenariats bénéfiques avec les patients et leur famille, basé sur la confiance, la dignité, le respect, la communication et la collaboration. La famille et le patient se voient comme une seule entité. Ex. sollicite, écoute et respecte les perspectives du pt et de la famille au moment de la planification et de la prestation des soins
152
nomme la norme 4 de l'ACIISI
l'infirmière en SC adhère aux principes directeurs factuels et aux normes et protocoles établis en matière de sécurité pour la prestation des soins dans les milieux à risque élevé. Ex. participe à l'identification des incidents et évènements indésirables, à la réaction à ces incidents, à leur divulgation, à leur signalement et à la prévention des récidives
153
nomme la norme 5 de l'ACIISI
Lorsque l'objectif de soins passe du maintien de la vie aux soins de fin de vie, l'infirmière en SC accompagne le patient et sa famille dans cette transition. Ex. collabore avec le patient, la famille et l'équipe afin de déterminer les volontés de fin de vie, d'identifier les ressources disponibles et de mettre en place des stratégies visant à promouvoir la dignité, le confort et des soins de fin de vie de qualité
154
nomme la norme 6 de l'ACIISI
l'infirmière en SC encourage une pratique collaborative au cours de laquelle l'apport des patients, de la famille et de chacun des intervenants est sollicité, reconnu et estimé. Ex. consulte les personnes appropriées pour établir ou réviser le plan de soins afin de favoriser la continuité des soins
155
nomme la norme 7 de l'ACIISI
l'infirmière en SC se sert de ses qualités de leader en encourageant une culture des soins critiques favorable à la collaboration, à l'amélioration de la qualité, à la sécurité, à la croissance professionnelle, au bien-être et à l'utilisation judicieuse des ressources. Ex. Agit comme personne ressource à l'égard des étudiants, des pairs et des membres de l'équipe interprofessionnelle
156
Définie le processus de surveillance clinique de Milhomme
Un processus de vigilance collective qui prend naissance à partir d’actions mentales et comportementales portant sur la collecte, l’analyse et l’interprétation des données, et qui vise à détecter précocement un problème chez un patient instable afin de prendre une décision qui aura pour effet de réduire le risque de complications
157
nomme les actions mentales issues de la théorie du processus de surveillance clinique en contexte de soins critiques
1. l'anticipation des évènements 2. le regroupement des données 3. la comparaison des données 4. la formulation d'un jugement clinique
158
nomme les 5 catégories du processus de surveillance clinique
1. gérer le risque de complication 2. collecter des données 3. détecter un problème 4. prendre une décision 5. travailler en synergie
159
Comment l’infirmière gère-t-elle le risque de complications ?
1. anticiper le danger: L’infirmière **reconnaît un patient à risque** en s’appuyant sur son expertise. Elle est en mesure **d’anticiper les événements**, ce qui la conduit à être** vigilante** à l’égard du risque de complications. 2. Détecter un danger: - Puisqu’elle est **sensible aux données** - Elle détecte **les changements dans le temps:** - Pour se faire, elle **regroupe et compare** (AM) les données issue de la recherche documentaire (AC), du questionnement (AC), de l'observation (AC), où de l'obtention spontanée d'information (AC). - Elle **tire des conclusions**, sous la forme d'hypothèse ou la prise de décision (AM). 3. Réduire les complications: - Elle **établit les priorités**, notamment par l'**observation** et en portant **un jugement clinique** à partir des données qu'elle obtient. - Elle **module sa vigilance** en augmentant le contact visuel par exemple. - Elle évalue la ** réaction du patient**, en observant, en **questionnant**, puis en **analysant** et en **comparant **les données avant et après. - Elle formule finalement **un jugement** concernant le risque encouru.
160
Comment l’infirmière collecte-t-elle les données ?
La collecte des données se déploie en trois temps. 1. organisation de la collecte de données: - organise sa collecte des données en **déterminant le profil **du patient à partir de l’information reçue au **rapport interservices** et lors du survol du **dossier médical**. - l’infirmière **façonne une image** du patient qui l’amènera à porter **un premier jugement** sur sa stabilité** en s’assurant de ** l’exactitude** de l’information et en **planifiant la surveillance clinique. ** 2. observer le patient dans le temps: - Elle observe le patient en **établissant un contact initial** (point de comparaison). - En **ajustant les alarmes** - En prenant les actions nécessaires pour ** garder contact avec lui** (intermittente = signes vitaux vs continue = monitorage). 3. identifier un problème grâce à des questions: Enfin, l’infirmière cherche un **nouveau problème** ou valide un problème qu’elle a identifié grâce à des questions.
161
Comment l’infirmière détecte-t-elle un problème ?
1. être sensible à une alerte: Pour détecter un problème, l’infirmière est sensible à une alerte (ex. forte douleur, alarme, donnée inhabituelle) et réagit à celle-ci en cherchant la cause. 2. analyser et interpréter les données: - elle s’assure de la conformité des données - elle utilise son observation - interroge le patient - cherche des données qui présentent des liens ou des relations - porte un jugement sur l’alerte. donc: regroupe et compare les données et formule des hypothèses. Elle est donc en mesure de se positionner quant à l’existence d’un problème, voire de supposer la nature de ce dernier. Elle s’affaire ensuite à prendre une décision.
162
Comment l’infirmière prend-elle ses décisions ?
La prise de décision se répartit en trois sous-catégories qui ont chacune un objectif bien précis. 1. Contrer l'instabilité: D’abord, l’infirmière décide de contrer l’instabilité lorsqu’elle a déterminé que le patient présente un problème qui est considéré comme un danger de complications. 2. Moduler la surveillance clinique: Ensuite, elle module la surveillance clinique en orientant la collecte des données, en modulant la fréquence de cette même collecte et en consignant ou non l’information. 3. Transmettre ou non l'information: Enfin, l’infirmière peut décider ou non de transmettre l’information, selon le risque qu’elle a déterminé.
163
Comment l’infirmière travaille-t-elle en synergie ?
Lorsqu’elle travaille en synergie, l’infirmière: 1. miser sur la vigilance du patient: pour être alertée de l’apparition d’une donnée qui lui est imperceptible. 2. Détecter une anomalie ensemble: l’infirmière peut aussi être alertée d’une anor malité p ar les personnes qui l’entourent, c’est-à-dire par la famille, les collègues infirmières ou les autres intervenants. 3. Être guidée dans ses actions: De là, elle est guidée dans ses actions mentales et comportementales, qui l’amènent à renforcer la surveillance.
164
Dans le processus de surveillance clinique, quelle est la place attribuée au jugement clinique?
lors du processus, l’infirmière émet des opinions, formule des conclusions (souvent sous forme d’hypothèses) et prend des décisions. Ces trois éléments se positionnent systématiquement à des endroits précis dans le processus de surveillance clinique, soit : 1) lors de la reconnaissance du patient à risque 2) lors de la détection d’un problème réel ou potentiel 3) lors de la prise de décision.
165
quels sont les éléments du triangle de Coumel
1. substrat arythmogène 2. facteur déclencheur (trigger) 3. facteurs modulateur
166
nomme les facteurs arythmogènes associés au substrat arythmogène
- facteurs anatomiques: cicatrices d'infarctus, cardiomyopathie structurelle ou fonctionnelle - facteurs électrophysiologiques: zone de conduction lente, zone de réentrée
167
nomme les facteurs arythmogènes associés aux facteurs modulateurs
- facteurs neurohumoral: stimulation sympathique - facteurs électrolytiques: déséquilibres électrolytiques - facteurs métaboliques: ischémie myocardique, acidose
168
nomme les facteurs arythmogènes associés aux facteurs déclencheurs
- extrasystole - bradycardie - décharge adrénergique
169
nomme des causes d'allongement du QT
- hypothermie - hypocalcémie - hypokaliémie - myocardite - IM - HVG - médicaments: quinidine, amiodarone, procaïnamide, tricycliques, digitale
170
au combien de temps mesure-t-on l'intervalle QT
q. 8h
171
dans quelle dérivation mesurer le QTc
V3
172
nomme les normales du QTc
H < 0,44 sec et F < 0,46 sec Si > 0,50 = danger car allongement de la zone de vulnérabilité de la zone réfractaire relative = risque de torsade de pointes
173
quelles sont les deux facteurs influençant le QT
La FC et le sexe
174
nomme les dérivations périphériques bipolaires du plan frontal
L'électrode capte la différence de potentiel entre les pôles positifs et négatifs des deux membres 1. DI: BG - et JG + 2. DII: BD - et JG + 3. DIII: BD - et BG +
175
nomme les dérivations périphériques unipolaires du plan frontal
1. AVR: BD - 2. AVL: BG + 3. AVF: JG +
176
quelle région du coeur est desservie par les dérivations V1 et V2
La paroi du ventricule D et au niveau de la partie haute et moyenne du septum interventriculaire
177
quelle région du coeur est desservie par les dérivations V3 et V4
la paroi antérieure du septum et pointe du ventricule G
178
quelle région du coeur est desservie par les dérivations V5 et V6
la paroi antérieure et moyenne du ventricule G en plan horizontale
179
quelle région du coeur est desservie par les dérivations DI et AVL
La paroi latérale du ventricule G, mais du plan frontale
180
quelle région du coeur est desservie par les dérivations DII, DIII et AVF
la paroi inférieure
181
explique l'activation septale
La dépolarisation des cellules myocardiques doit se faire de façon chronologique et se fait de gauche à droite r/a la prédominance du VG. L'activation septale se fait de l'endocarde vers le myocarde pour ensuite se propager vers les ventricules. Le cheminement de l'influx suit un vecteur principal qu'on appelle l'axe moyen du QRS, qui pointe la pointe du VG (DII), soit un un axe moyen de +40° (entre -30° et +120°)
182
Vrai ou faux: l'activation électrique enregistrée dans toute les dérivations est la même au même moment?
Vrai, sauf dans le cas d'un infarctus du myocarde, où l'occlusion de la coronaire D (infarctus inférieur) sera visualisable en en DII, DIII et AVF, et peut ne pas être visualisé dans les dérivations précordiales à l'exception des images en miroir. Si infarctus antérieur (occlusion IVA), ne se verra pas nécessairement en DII, DIII et AVF.
183
Qui suis-je: ma grandeur reflète la force électromotrice de l'activité septale et ventriculaire
le vecteur
184
qu'est-ce qu'un ECG 15D
il permet d'augmenter la sensibilité au sus-décalage du segment ST aux régions inférieures et ventriculaires D et par conséquent, mettre en évidence les infarctus associés à l'occlusion de la coronaire D. Les dérivations V4R, V8 et V9 s'ajoute et permettent de visualiser la région ventriculaire droite (4VR) et la région postérieure (V8 et V9)
185
nomme le mécanisme d'action de l'atropine
l'atropine est un parasympatholytique dont l'action vagolytique entraine une accélération de la fréquence cardiaque et une augmentation de la conduction auriculoventriculaire traite la bradycardie sinusale sympto, bradyarythmie
186
nomme les contre-indications de l'atropine
l'asystolie et activité électrique sans pouls
187
nomme le mécanisme d'action des bêtabloquants
bloque les récepteurs bêtaadrénergiques 1 et 2 et empêche donc leur stimulation allongeant ainsi le temps de conduction AV (allongement PR) et de la période réfractaire sino-auriculaire. La réduction de l'automaticité des fibres de Purkinje par l'aplatissement de la phase 4 du potentiel d'action entraine une diminution de la FC.
188
nomme les effets secondaires des bêtabloquant
- bradycardie - bloc AV - bronchospasme (non-sélectif) - insuffisance cardiaque - hypotension - étourdissement - fatigue - no/vo, dlr abdo, diarrhée, constipation
189
nomme le mécanisme d'action des bloqueurs des canaux calciques
Les BCC, des antiarythmiques de classe IV, incluant le diltiazem et le verapamil, ont un effet chronotrope, dromotrope et inotrope négatifs. - L'effet chronotrope négatif constitue un ralentissement de la fréquence. - l'effet inotrope négatif constitue une diminution de la contractilité - l'effet dromotrope négatif constitue une diminution de la conduction auriculo-ventriculaire (allongement PR) - à l'électro, on remarque une diminution de la FC du fait que les BCC agissent sur les cellules automatiques du nœud sino-auriculaire (SA) et du nœud auriculo-ventriculaire (AV), en bloquant les canaux calciques, la montée du potentiel d’action est plus lente (aplatissement de la phase 4), ce qui ralentit la conduction de l’influx électrique entre les oreillettes et les ventricules. - les BCC agissent au moment de la phase 2 du potentiel d'action. L’entrée du calcium en phase 2 est essentielle pour l’activation des myofilaments, donc pour la contraction myocardique. En bloquant cette entrée, les BCC diminuent la force de contraction (effet inotrope négatif)
190
nomme les effets à surveiller des BCC
- l'hypoTA r/a l'inhibition de l'entrée de calcium a/n des muscles lisses des vaisseaux, empêchant la vasoconstriction et favorisant la vasodilatation (diminution postcharge, RVP) - la bradycardie - les BAV on doit donc surveiller la tension et le pouls
191
comment on traite la tachycardie auriculaire?
- éviter que des stimulants induisent l'arythmie (drogue, boissons, tabac, décongestionnant) - corriger la cause - manoeuvre de stimulation vagale - adénosine - BB - BCC - CVE si hémonynamie instable - ablation
192
nomme les traitements du flutter
- manoeuvre vagale - massage sinus carotidien - BB, BCC pour contrôler la réponse ventriculaire - CVE pour convertir le rythme en sinusal - anticoagulant - corriger l'hypoTA, l'insuffisance cardiaque ou le déséquilibre électrolytique
193
comment la FA peut entrainer une hypotension?
la perte de contraction auriculaire entraine une diminution du volume d'éjection systolique par stase auriculaire. En effet, le kick auriculaire, qui se définie par une augmentation de la force de contraction des oreillettes, qui amène l'augmentation du remplissage du ventricule et une augmentation de la précharge et du VES. En l'absence de ce kick, le sang s'accumule dans les oreillettes, augmentant la précharge auriculaire, une augmentation de la pression a/n des veines pulmonaires pouvant mener à la surcharge pulmonaire et systémique
194
nomme les signes cliniques de la FA
- baisse du DC 20-30%** - altération de l'état de conscience - hypoTA - DRS - diaphorèse - diminution de la tolérance à l'effort - dyspnée, crépitants - fréquence irrégulière avec pouls déficitaire - lipothymie - palpitations - TA variable - fatigue - syncope - OMI, turgescence jug. - souffle r/a désynchronisation des valves
195
qu'est-ce qui entraine une augmentation du risque d'évènement thromboemboliques suite à une FA
Diminution de la contraction auriculaire = stase auriculaire
196
nomme le traitement de la FA
- BB, BCC, amiodarone (diminuer la FC) - prévenir la formation de thrombus (anticoagulant) - prévenir l'insuffisance cardiaque/crise angineuse r/a baisse du débit cardiaque - stabiliser l'état hémodynamique - si instable = CVE avec antico - si stable: BB, amio si FA mal contrôlée ou FEVG diminuée sévèrement (< 40%) - si FEVG > 40%: BB, diltiazem, verapamil - digoxine si FC > 110/min
197
nomme l'indication de l'amiodarone, ainsi que son mécanisme d'action, et la surveillance associée
il s'agit d'un puissant antiarythmique utilisé dans des cas de fibrillation auriculaire, surtout chez les insuffisants cardiaques, prolongeant la période réfractaire et la repolarisation de tous les tissus cardiaques (PO) et déprimant la conduction sino-auriculaire et auriculo-ventriculaire (IV) - ralentit la FC et allonge l'intervalle PR, QRS, mais surtout QT entrainant le risque de torsade de pointes - diminution de la TA et RVP - surveiller bradycardie, hypotension, site d'injection, risque de torsade de pointes
198
explique le mécanisme d'action de la digitale, son indication et la surveillance associée
- action inotrope + r/a augmentation du calcium intracellulaire (contractilité augmentée) - effet bathmotrope négatif a/n du noeud sinusal (diminution de l'excitabilité) - effet dromotrope nég. sur les oreillettes et a/n du noeud AV, ce qui régularise le rythme (diminution de la conduction) - PR allongé, augmentation du débit cardiaque - surveillance taux plasmatique car risque de toxicité accrue, dosages ioniques car risque de toxicité accrue en présence d'hypokaliémie, fonction rénale r/a risque de toxicité - surveiller l'apparition du bloc AV, bradycardie sinusale, BSA, FA - évaluer le pouls avant et pendant, signaler un pouls < 50 - signaler tout effet secondaire GI ou neuro indication: insuffisance cardiaque, FA, FLA avec réponse ventriculaire rapide, en association avec un BB ou BCC
199
nomme le mécanisme d'action de l'adénosine, l'indication et les surveillances associées
L'adénosine est utilisée principalement en cas de TSV (TA) et permet également de différencier les différentes TSV (TA vs TSV) Elle fonctionne par la dépression de l'automacité du noeud sin. et des fibres de purkinje, et par son effet dromotrope négatif sur la conduction AV. Ceci est attribuable à l'inhibition des courant calciques dans le muscle cardiaque. - diminution FC et conduction AV - surveiller l'apparition d'un bloc AV complet/asystolie ventriculaire transitoire, hypoTA et les paramètres respiratoire
200
nomme les conditions essentielles à la CVE
- mode synchrone - présence de QRS positif, car la décharge survient après le sommet de l'onde R.
201
nomme les conditions optimale de la CVE
- ETO ou anticoagulothérapie > 3 semaines - équilibre électrolytique - sédation si pt stable et conscient - pas d'intox. digitalique
202
explique l'algorithme de la BS
Si FC < 50 1. identifier la cause réversibles et traiter le cas échéant 2. - VR perméable - O2 si sat. <94% - identifier le rythme à l'ECG - monitoring continu - Accès IV 3. évaluer si condition instable: (signes de bas débit) - hypoTA ou chute > 30 mmh - DRS - dyspnée - diaphorèse - altération de l'état de conscience (risque d'asystolie) - asystolie récente - BAV 2e - BAV complet - pause > 3 sec 4. si stable = surveillance et monitoring. Si instable = atropine IV 0,5 mg q. 3-5 min max 3 mg. Si inefficace = pace pack, dopamine IV, épi IV
203
nomme les causes réversibles des arythmies
5H: - H+ (acidose) - hypoK/hyperK - hypothermie - hypovolémie - hypoxie 5T: - tamponnade - tension-pneumothorax - thrombose coronarienne - thrombose pulm. - toxine (intox.)
204
nomme l'algorithme de la tachycardie à QRS fins FC > 150
1. - O2, ventilation - SV - identifier et traiter les causes réversibles 2. condition stable vs instable: - altération EC - hypoTA - insuffisance cardiaque aiguë - malaise thoracique ischémique - signes de choc - syncope 3. si instable (hypoperfusion) = CVE et sédation à considérer 4. si stable = accès IV, monitorage du rythme, ECG 5. si rythme régulier = manoeuvres vagales + adénosine 6 mg IV + NS 20 ml + monitorage + ECG 6. si rythme irrégulier = proba. FA = BB, BCC, amio 7. si adénosine non-efficace = FLA probab. = BB pour contrôler la FC 8. si rythme sinusal restauré avec adénosine = TSVP prob. = ECG
205
effet des boissons énergisantes sur le développement d'arythmie
- taurine: effet inotropique positif en raison d'une augmentation de la sensibilité au calcium du myocarde - la caféine augmente l'activité du système nerveux sympathique, entrainant alors une hausse du taux de catécholamines (adrénaline, noradrénaline), et donc une augmentation de la contractilité du myocarde (effet inotrope positif), puis de la FC et de la TA - La caféine bloque les récepteurs de l’adénosine, empêchant son effet vasodilatateur et son rôle dans la réduction de la fréquence cardiaque. - En grandes quantités, pourrait aggraver les déséquilibres électrolytiques et favoriser les arythmies. - Plusieurs études montrent que la consommation de ≥ 1 L de BE allonge le QTc, ce qui augmente le risque d’arythmies graves comme la torsade de pointes. - L’excès de caféine entraîne une fuite de K⁺ extracellulaire, ce qui peut : Prolonger la repolarisation et favoriser l’activité déclenchée (post-dépolarisations précoces). *exacerbé en présence de consommation concomitante d'alcool
206
nomme les actions comportementales associé au processus de surveillance clinique
1. échange d'info pendant le rapport interservices 2. la consultation documentaire 3. l'observation 4. la formulation de questions 5. l'obtention spontanée de donnée par l'entremise de personne 6. les actions liées à la vérification et au réglage de l'appareillage 7. les actions liées à la mise en place de mesures de précautions 8. la transmission et la non-transmission des données 9. la consignation des données
207
différentie le STEMI d'un NSTEMI
1. STEMI - lésion sous-épicardique - inversion de l'onde T - sus-décalage ST 2. NSTEMI - lésion sous-endocardique - onde T proéminente - sous-décalage ST
208
la fusion peut être associée à quelles des arythmies suivantes? 1. Extrasystole télédiastolique 2. Rythme ventriculaire accéléré 3. Tachycardie ventriculaire 4. Rythme d’échappement ventriculaire
toutes ces réponses
209
Voici un critère able de l’extrasystole ventriculaire interpolée: A. Le PR du complexe faisant suite à l’extrasystole est égal ou inférieur au PR sinusal. B. L’onde P est peu prématurée, car l’extrasystole est tardive. C. Le PR du complexe postextrasystolique est plus grand que le PR d’un complexe sinusal normal. D. L’onde P survient après un QRS, et la pause est décalante.
C: le PR du complexe post-extrasystolique est plus grand que le PR sinusal
210
Le traitement d’une TV avec condition clinique instable chez un patient conscient est le suivant : A. Défibrillation B. Coup de poing précordial C. Cardioversion D. Amiodarone 150 mg par voie I.V. ou I.O.
CVE
211
L’ordre des interventions lors d’une fibrillation ventriculaire pour un patient avec télémétrie est le suivant : 1. Appel à l’aide 2. Choc à 200 joules 3. Demander un défibrillateur 4. Adrénaline 5. Réanimation cardiorespiratoire 30:2 durant 2 min
1. 3. 5.
212
Le traitement immédiat d’une fibrillation ventriculaire à «petites mailles» est le suivant : A. Adrénaline B. Cardioversion C. Amiodarone D. Défibrillation E. Réanimation cardiorespiratoire 30:2 durant 2 min
d. défibrillation
213
Un intervalle QT à 0,60 s peut favoriser l’arythmie suivante: A. Asystolie ventriculaire B. Rythme ventriculaire accéléré C. TV bidirectionnelle D. Torsade de pointes E. Flutter ventriculaire
D. TDP
214
Le ou les critères suivants favorisent la CVA lors d’une fibrillation auriculaire: 1. Absence de bigéminisme 2. Aspect rsR en V1 3. Réponse positive à la lidocaïne 4. Accélération du rythme cardiaque 5. Tracé archivé avec ESV sur une base de rythme sinusal
1. 2. 4.
215
Lorsqu’il y a une anomalie du magnésium, il y a association d’hypokaliémie dans plus de 60 % des cas
vrai
216
Le sus-décalage du segment ST lors du syndrome de repolarisation précoce est le critère le plus important.
faux, le critère le plus important de ce syndrome est l’élévation du point J non associée à l’élévation du segment ST.
217
Le syndrome de Brugada est d’expression purement électrique
vrai
218
Une onde R initiale dominante dans la dérivation aVR constitue un critère de certitude de la TV lors d’une tachycardie à QRS larges
vrai
219
L’infarctus du myocarde constitue la principale cause de l’arrêt cardiorespiratoire chez les survivants d’une mort subite.
faux, la fibrillation ventriculaire est associée à un infarctus du myocarde dans 20 % des cas et à une instabilité électrique dans le myocarde ventriculaire dans 80 % des cas
220
comment déterminer l'axe électrique?
1. vérifier si le QRS est positif en D1 et en AVF 2. si D1 + et AVF + = pas de déviation axiale 3. si QRS - en D1, mais + en AVF = déviation axiale D 4. si QRS + en D1, mais - en AVF = déviation axiale G 5. si QRS - en D1 et AVF = déviation axiale droite étendue 6. calculer l'axe en identifiant le QRS le plus équivalent en termes de longueur (si microvolté = meilleur choix) 7. Placer un trait gras sur l'axe (DI, DII, DIII, AVL, AVF, AVR) appartenant au QRS choisi, et placer un trait perpendiculaire à celui-ci et prendre le chiffre qu'il pointe dans la déviation identifier au début
221
Quelle caractéristique distingue la branche gauche du faisceau de His
elle possède deux faisceaux, soit le faisceau antérieur et le faisceau postérieur. Un hémibloc est un demi bloc de branche Un hémibloc antérieur gauche est plus fréquent qu'un hémibloc postérieur gauche car le faisceau antérieur est situé en superficie dans la partie antéro-supérieur du muscle papillaire, par rapport au faisceau postérieur qui est beaucoup plus pais et situé dans la portion postéro-inférieur du muscle papillaire.
222
qu'arrive-t-il en présence d'un hémibloc gauche associé à un bloc de branche droit?
il s'agit d'un bloc bifasciculaire, ce qui signifie que 2 faisceaux sont bloquées sur 3 et amène un risque de BAV complet, donc d'asystolie. l'hémibloc postérieur est plus dangereux
223
nomme les critères électrocardiographique d'un hémibloc antérieur gauche
- déviation axiale G (- 40° et - 90°) - un aspect qR en DI et/ou AVL - aspect rS en en DII et DIII - QRS < 0,12 sauf si BBD
224
nomme les critères électro d'un hémibloc postérieur gauche
- déviation axiale D (> 110°) - aspect rS en DI et AVL - aspect Rs en DII et en AVF - aspect qR en DIII - QRS < 0,12 sec sauf si BBD
225
Qu'est-ce que le SCA
Il se développe lorsqu'une plaque vulnérable se détache de son enveloppe fibreuse amenant une occlusion totale ou partielle d'une artère coronaire.
226
nomme les changements électrocardiographiques 1h post-infarctus
Apparition d'une onde T pointue et ample en raison de la perturbation de la repolarisation au niveau de la couche interne du myocarde (stade précoce)
227
nomme les changements électrocardiographiques 2-3h post-infarctus
Sus-décalage du segment ST en raison de l'ischémie transmurale (courant de lésion sous-épicardique)
228
nomme les changements électrocardiographiques 4-6h post-infarctus
Négativation de l'onde T en raison de la perturbation de la repolarisation (stade intermédiaire)
229
nomme les changements électrocardiographiques 6h post-infarctus
Apparition de l'onde Q pathologique témoignant de la nécrose Onde q ne devrait jamais apparaitre à l'ECG sauf en V5 et V6, sinon synonyme d'infarctus récent
230
Qu'est-ce qu'un infarctus inférieur
L'obstruction de l'artère coronaire droite, se répercutant sur les dérivations DII, DIII et AVF
231
Qu'est-ce qu'un infarctus latéral
L'obstruction de l'artère circonflexe, se répercutant sur les dérivations V5, V6, DI et AVL latéral haut = D1 et AVL
232
Qu'est-ce qu'un infarctus antérieur
Il s'agit d'une obstruction de l'artère IVA, se répercutant sur les dérivations V3 et V4.
233
qu'est-ce qu'un infarctus antérieur étendu
Il s'agit d'un infarctus de la coronaire gauche (circonflexe + IVA), se répercute dans les dérivations V1 à V6, DI et AVL
234
qu'est-ce qu'un infarctus septal
Obstruction de l'IVA irriguant la partie septale du myocarde, se répercutant dans les dérivations V1 et V2
235
qu'est-ce qu'un infarctus postérieur
Obstruction de la coronaire droite ou de l'artère circonflexe, se répercutant en V1-V2 et en V7, V8, V9 Sous-décalage car postérieur = à l'envers
236
qu'est-ce qu'un infarctus antéro-latéral
une obstruction de l'artère IVA et de la circonflexe, se répercutant dans les dérivations V3-V4-V5-V6, AVL et DI
237
comment témoigner d'un infarctus ancien?
Absence de la progression de l'onde R de V1 à V6
238
nomme les critères Dx de l'infarctus en plan frontal
modification de 1 mm dans au moins 2 dérivations d'un même territoire
239
nomme les critères Dx de l'infarctus en plan horizontal
modification de 2 mm dans au moins 2 dérivations d'un même territoire
240
qu'en est-il du BBG et de l'infarctus
Il est difficile d'identifier un infarctus en présence d'un BBG de novo car il entraine souvent un sus-décalage. En présence d'un BBG de novo et d'une DRS = angio stat
241
comment identifier un infarctus en présence d'un BBG concomitant?
Q: deux ondes Q pathologique > 5 mm en dérivation latérales (DI, AVL, V5, V5) R: Régression de l'onde R (V1 à V4), pas de progression négatif à positif S: Onde S crocheté dans au moins deux dérivations entre V3 et V5
242
Comment reconnaitre la péricardite à l'ECG
- sus-décalage ST concave (smiley pattern) témoignant d'une repolarisation précoce - spodick sign: sous ou sus-décalage du segment PR en début d'évolution de la péricardite - souvent perçu davantage en DI, DII, V5 et V6
243
qu'est-ce qui peut aider à différencier la CVA de l'ESV
CVA est moins large que l'ESV et souvent a un aspect rsR
244
nomme la classe 1 des classe de Vaughan Williams
Les médicaments de classe I bloquent les canaux sodiques cardiaques. Ce faisant, ils ralentissent la conduction influx dans les oreillettes, les ventricules et le système His-Purkinje. Il existe trois sous-groupes d'agents de classe I. Les médicaments des trois groupes bloquent les canaux sodiques. De plus, les agents de classe IA retardent la repolarisation, tandis que ceux de classe IB l'accélèrent. Les agents de classe IC ont des effets pro-arythmiques prononcés. Class IA Quinidine Procainamide Disopyramide Ajmaline Class IB Lidocaine [Xylocaine] Phenytoin [Dilantin] Mexiletine Class IC Flecainide Propafenone [Rythmol]