Examen 2 Flashcards

(34 cards)

1
Q

Quand et pourquoi la grammaire a-t-elle été inventée?

A

Au 3ème siècle et c’était pour expliquer les textes anciens tels le Sanskrit et les textes d’Homère
** le cadre et la terminologie ont survécus jusqu’à de nos jour (verbe, adverbe, nom, etc.)

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2
Q

En quoi consistaient les premières grammaires?

A
  • Des manuels d’apprentissage du français pour les étrangers, EXEMPLE: Palsgrave (1530) : Lesclarcissement de la langue francoyse
  • Des ouvrages scolaires préliminaires à l’étude du latin
  • Des ouvrages visant à enseigner l’art d’écrire et de parler correctement, EXEMPLE : Vaugelas (1647) : Remarques sur la langue française, utiles à ceux qui veulent bien écrire et bien parler

Elles avaient des vocations pédagogiques, historiquement normative, et elle voulait fixer le bon usage.

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3
Q

La grammaire était l’instrument de diffusion de la norme. Au XVI siècle, elle se limitait à :

A
  • ouvrages savant en latin
  • des variations du français écrit à l’oral
    EX: je vas –> je vais, fillol–> filleul, je croudrai –> je couserai, j’avons–> nous avons.
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4
Q

En quoi consiste l’ordonnance royal de Villers-Cotterets (François 1er) en 1539?

A

Le français devient la seule et unique langue de l’état.
Ce qui engendre:
- Début de la recherche de la meilleur langue française
- Inspiration : Dante (1529) de vulgari eloquencia

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5
Q

En XVII commence l’épanouissement de la doctrine du bon usage. En quoi consiste-t-elle?

A
  • Contexte de l’idéologie de cour qui jouit d’un grand prestige linguistique
  • Vaugelas 1647 : Le bon usage est “la façon de parler de la plus saine partie de la cour conformément à la façon d’écrire de la plus saine partie des auteurs du temps”.
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6
Q

Quelles sont le prééminences linguistiques de Paris?

A
  • Capitale politique
  • Adoption spontanée de la langue centrale par ceux proche des lieux du pouvoir royal
  • Reconnue à l’étranger comme lieu où le français est le plus pur
  • Développement d’une norme spontanée : association entre qualité de la langue et prestige social
  • Norme spontanée, fondée sur des motifs extralinguistiques.
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7
Q

Que recherchaient les grammariens avant Vaugelas? (Avant 1647)

A

Ils n’ont pas toujours recherché le bon usage. Il s’intéressent à l’origine du français qui aurait perdu sa pureté de jadis.

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8
Q

Goeffroy Tory 1529

A

Il a écrit un traité de typographie : l’auteur alerte la corruption qui menaçait le français.

Les critiques :

  • variation phonétique : identification de la prononciation idéale (correspondance de la lettre écrite et de la lettre prononcée)
  • Innovations lexicales
  • Périphrases employées par les précieux, courtisants, etc., au lieu d’un mot existant.

Son oeuvre défend “l’honneste” langage et les dialectes.

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9
Q

Jacques Dubois 1532

A

Auteur de la première vraie grammaire publiée en France mais écrite en latin intitulée : Introduction à la langue française suivie d’une grammaire latino-française.
- Inauguration de la tradition des ouvrages bilingues (latin-français)
- Ni la langue de Parisiens, ni celle de la cour ou des écrivains ne représentent la pureté antique du français.
- Conscient de la diversité de langues régionales
- Dans les dialectes, il est privilégié tout ce qui lui semble se rapprocher le plus de latin pour ramener la langue française sa pureté primitive
EXEMPLE:
picar pel, bel et cat au lieu de peau et beau, beau et chat parce que plus proche des éthymons latins pellis bellum et cattum.

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10
Q

Les plus importants traité du XVI sont attribuables à qui?

A
  • Robert Estienne : Dictionnaire franco-latin , contenant les mots et manière de parler françois
  • Henri Estienne : Hypomneses de Gallica lingua, peregrinis eam discentibus necessariæ: quædam vero ipsis etiam Gallis multum profuturæ

Maitre de langues = l’usage : le pur français en île de France et de Paris, la cour –> mais corruption de la pureté par des nouvelles modes langagières.

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11
Q

De quoi est composé le français? (sur quelles langues anciennes se base-t-il?)

A

Le français est une langue riche, qui a tiré du latin la plupart de ses mots et du grec ses meilleures constructions de phrase ; langue susceptible encore de s’enrichir par des emprunts faits à divers dialectes de France.

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12
Q

Que peut-on dire des trois auteurs Tory, Dubois et Estienne?

A

Ces auteurs refusent d’enfermer la langue française dans le cadre étroit de la ville de Paris ou de l’élite sociale ; ils rejettent dans une certaine mesure la justification sociale et politique de la norme.

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13
Q

Quels sont les points importants du 17ème siècle?

A
  • C’est le siècle de la création de l’Académie de la langue française
  • On cherche à purifier la langue:
    –> rejet de la synonymie
    –> Élimination des variantes au profit d’un modèle unique (ou les motiver)
    –> recherche de clarté:
    => limitation des conditions d’omission des mots-outils (arcticle, pronom)
    => condamnation des équivoques

Il s’agit d’un siècle marqué par le souci d’unification et de codification, par les prescriptions

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14
Q

Explique moi l’usage commun de Malherbe.

A

Objectif:
- donner à la littérature une langue commune comprise par tous.

D’où proviennent les règles:

  • Paris –> la partie de la cour où l’on parle bien et qui se fait comprendre par une majorité
  • Proscription des fantaisies individuelles, des tournures de mots et d’usages à restrictions géographique ou sociolinguistique, etc.

Au nom de la pureté contre:

  • emprunts au latin ou aux dialectes régionaux
  • néologismes de formation française
  • adjectifs construits avec -eux et diminutif -et(te)
  • Archaïsmes
  • Mots techniques
  • Mots bas et sales

Au nom de la clarté il exige:
- L’utilisation d’expressions justes non équivoques, bien définies et respectant la grammaire

Le bel usage littéraire et la langue parlée doivent être en conformité. Inauguration d’une longue tradition qui est , encore aujourd’hui, au centre du travail normatif des dictionnaires, des grammaires normatives et des chroniques sur le langage.

Le public cultivé commence à prendre plaisir à discuter de la valeur des mots. Plus tard l’élite revendiquera la propriété du bon usage

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15
Q

Parle moi de l’usage commun de l’Académie française

A

Vers 1625:
- rencontre secrète de quelques hommes de lettre chez Valentin Conrart –> qualité littéraire et linguistiques des oeuvres

1634:
- Naissance de l’académie française selon le modèle de l’academia della crusca de Florence

  • Élaboration d’uni dictionnaire monolingue
  • Élaboration d’autres ouvrages de référence : rhétorique, poétique, grammaire
  • Nettoyer la langue ; découvrir l’usage présent commun (aucun groupe social n’était encore désigné comme utilisant le bon usage).
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16
Q

Quels sont les principes du premier dictionnaire de l’académie?

A
  • Décrire le bel usage (la cour et des meilleurs auteurs du temps)
  • Présentation des mots par famille en commençant par mots “primitifs”, suivi des dérivés et composés;
  • Forger des exemples illustrant chaque définition et exclure toute citation
  • Éliminer les mots hors d’usage
  • Ne pas inclure les “termes des Arts et des Sciences”, qui feront l’objet d’un ouvrage séparé.
17
Q

Quelle est la doctrine du bon usage selon Vaugelas?

A
  • Remarques sur la langue française à ceux qui veulent bien parler et bien écrire.
  • Simple témoin
  • Précision du concept d’usage –> bon ou mauvais usage
  • Usage actuel : imposer un modèle fixe une fois pour toutes

Problème:
Après Vaugelas, l’usage codifié ne reposera plus totalement sur le présent ; rejet de l’évolution linguistique –> écart entre l’écrite et l’oral

18
Q

En quoi est-ce que la distinction entre le bon et le mauvais usage reflète une hiérarchie sociale et politique?

A
  • Rejet de l’approche statistique
  • Bon usage = apanage de l’élite
    «C’est la façon de parler de la plus saine partie de la Cour, conformément à la façon d’écrire de la plus saine partie des Auteurs du temps. Quand je dis la Cour, j’y comprends les femmes comme les hommes, et plusieurs personnes de la ville où le Prince réside (le jeune Louis XIV) …»

Supériorité de la cour confirmée

19
Q

Explique moi la grammaire de Port Royal (Arnaud/Lancelot 1660.

A
  • Application de la pensée cartésienne à l’analyse du langage; devenait au XVIIIe s. la théorie linguistique de l’Encyclopédie
  • Reconnaissance de l’usage comme “maître”

Objectifs:

  • chercher les raisons; expliquer l’usage; y mettre de l’ordre
  • trouver sous la structure superficielle des phrases les différentes pensées, les différentes idées qu’elles véhiculent
20
Q

Quels sont les 7 types de dictionnaires possibles?

A
  1. dictionnaire complet de la variante A (FF) : A compl. = 1+2
  2. dictionnaire complet de la variante B (FQ) : B compl. = 1+3
  3. dictionnaire complet des deux variantes A + B : A + B compl. = 1+2+3
  4. dictionnaire différentiel de la variante A : A diff. =2
  5. dictionnaire différentiel de la variante B : B diff. = 3
  6. dictionnaire différentiel des deux variantes A + B : AB diff. = 2+3
  7. dictionnaire intersectionnel des deux variantes A + B =1
21
Q

Quel est le classement des dictionnaires selon leur normativité?

A
  • dictionnaire normatif
  • dictionnaire descriptif
  • dictionnaire implicitement normatif
22
Q

Que sont les marques d’usage (ou niveau de langue/stylistiques/sociales)?

A

Objectif:
Régulariser et gouverner l’emploi lexical; d’expliciter des écarts par rapport à un usage «neutre», par rapport à un modèle normatif

Les plus importants marques sont:

  • les marques diastratiques
  • les marques diachroniques
  • les marques (dia)normatives
23
Q

Parle moi de l’histoire de la lexicologie québécoise.

A
  • Lexicographie québécoise influencée par la relation avec la France et la définition identitaire des Québécois
  • 275 dictionnaires
  • Jusqu’aux années 1980 ouvrages différentiels, listes de canadianismes et d’anglicismes
  • Révolution tranquille  changement de la conscience linguistique ; plus grande autonomie du FQ
24
Q

Quels sont les 3 approches possibles pour un dictionnaire?

A
  • puriste
  • pédagogique
  • glossariste
25
Que s'est-il passé pendant la révolution tranquille dans le monde des dictionnaires?
- Distance par rapport aux Français dans la littérature, la chanson et le cinéma - Émancipation lexicographique : féminisations et néologismes sans se soucier de l’avis des Français dans la terminologie savante - MAIS moins de tolérance en ce qui concerne la langue - Années 1980 : effervescence de la lexicographie au Québec - Contexte de la « francophonie » - Léandre Bergeron (1980) : Dictionnaire de la langue québécoise
26
Quelles sont les caractéristiques du dictionnaire du français plus?
- Contenu québécois encore modeste - Débat autour de l’identification des québécismes  - N’a pas été admis dans les écoles - Problème de la liberté de manœuvre du lexicographequébécois par rapport aux dictionnaires de France - Degré de normativité : Nous croyons maintenant en publiant ce dictionnaire avoir réussi à présenter une image assez précise de ce qu’est le standard québécois, ce nouveau standard, à mi-chemin entre le modèle européen et le vieux modèle québécois, qui constitue l’usage de la nouvelle classe moyenne québécoise assez fortement scolarisée » (DFP, p.x).
27
Quelles sont les caractéristiques du dictionnaire québécois d'aujourd'hui?
- Objectif : ouvrage descriptif; tenir compte d’une norme sociale. Nombreuses critiques violentes et très médiatisées : - Non identification des québécismes; « France »/« surtout en France » - Traitement des anglicismes et des québécismes familiers - Contraire à la conscience linguistique de certains Québécois - Degré de normativité : Certes, dans un dictionnaire du bon usage, un purisme trop exigeant irait à l’encontre des buts qu’il se propose, en creusant le fossé qui existe entre la langue réelle et celle que l’on souhaite enseigner. Mais inversement, une description objective et sans contrôle normatif de l’usage, nécessaire dans un dictionnaire scientifique de la langue, correspondrait dans ce type d’ouvrage à un laxisme incompatible avec la pédagogie, et qu’il n’était pas question de cautionner. » (DQX, 2003, p. XIX) « Les lexicographes ont donc insisté sur la norme du français au Québec au détriment de la description fidèle, totale et sans nuance des usages fautifs, toujours dangereuse lorsqu’elle tombe dans les mains de ceux à qui l’on doit enseigner un modèle de langue qu’ils maîtrisent mal. » (1992, p. XIX) Le DFP et le DQA ont été retirés du marché et n’ont pas reçu l’agrément du ministère de l’Éducation!
28
Quelles sont les caractéristiques du Multidictionnaire?
- MAIS n’est pas un véritable dico différentiel (b,f,g) ; beaucoup d’articles non normatifs - Dans les textes devant la macrostructure  aussi attitude descriptive : « le souci est de fournir à l’usager les renseignements les plus sûrs, de lui proposer une solution quand les avis sont partagés, non sans savoir qu’il demeure libre de faire ses propres choix, à ses risques et périls, mais, cette fois, en connaissance de cause. » (p. XII) « il décrit cet usage sous toutes ses facettes » (ibid.) « un mode d’emploi complet et actuel de la langue française dans toutes ces facettes » (p. XIII) - Intégration des québécismes selon trois classes : - québécismes originaires des provinces de France - québécismes de création - québécismes d’emprunt
29
Quelles sont les caractéristiques du dictionnaire québécois-français?
- Réactions hostiles - Critiques surtout en lien avec la norme du FQS - Dictionnaire bilingue unidirectionnel FQ > FF - Suggère que le FQ est une langue inaccessible aux locuteurs français. Macrostructure : - basé sur des textes québécois authentiques, mais sans critères - Analytique, c'est-à-dire articles dégroupés - Relevé détaillé des québécismes, mais sans marques d'usage; traités comme des écarts. 4 catégories de québécismes selon la présentation: - Inconnu du FS - "présents en français" mais ayant un autre sens - présent en FS mais ayant une fréquence d'emploi différente - souvent critiqués au Québec, mais ayant aussi une diffusion en France À ces catégories de québécismes on peut ajouter: - les mots qui désignent des réalités exclusivement québécoises, ex: achigan, acadie. - des formes qui ne diffèrent du FS que par l'orthographe pour donner une idée de la prononciation québécoise, ex: capabe, capable - d'autres formes qu'on ne comprend pas ce qu'elles font là, ex: anglophone Ce qui n'a pas été utilisé dans sa sélection de québécismes: - pas de critères de bien séance - pas de critères géographique - pas de critères de fréquence ou d'actualité Microstructure: - Québécismes rarement avec marques d'usage, contrairement aux équivalents - Non reconnaissance d'une norme pour le FQS - Comparaison de choses qui ne sont pas comparables - MAIS d'apparence non formatif
30
Donne moi quelques marques d'usage.
Marque diaphasique: - familier - grossier - littéraire - poétique - trivial - vulagaire Marques diastratiques: - argot(ique) - populaire Marques diachroniques: - anciennement - archaïque - aujourd'hui - autrefois - néologisme - vieilli - vieux Marques dianormatives: - abusivement - manque : anglicisme - correct - impropre - incorrect - forme fautive
31
Après avoir comparé 4 dictionnaires, quelle en est la conclusion?
- Le Multidictionnaire est plus normatif - À première vue, le Dictionnaire québécois-français ne semble pas formatif, mais il l'est implicitement - Les commentaire signalant un emploi critiqué sont rares, mais repérables dans tous les dictionnaires: - -> Renvois à des recommandations officielle fréquents dans le Multidictionnaire, quelque fois dans DQA et rarement dans le DFP - -> Indication à propos des préférences sont d'une normativité indirecte. - Marques relatives aux emprunts à l'anglais très diversifiées - Sélection des anglicismes aléatoire; marquage inconscient; même le DQA et DFP sont très normatifs en ce qui concerne les anglicismes. Attitude problématique de Québécois par rapport aux angliscismes.
32
Comment expliquer que, dans un contexte d'affirmation culturelle, on ait rejeté deux dictionnaires fondés sur la reconnaissance du FQ (DFP, DQA)?
- Conflits personnels, les intérêts des uns et des autres, hésitation politiques - Inquiétudes concernant l'avenir du français au Québec - L'idée que les caractéristiques du FQ étaient surtout "populaires". - Attentes élevés ; la langue au coeur du projet collectif québécois - Défi : Jusqu'à quel point un dictionnaire général destiné au public québécois peut-il se permettre d'être québécois? - Attentes du public : dictionnaire correctif - La question de l'anglicisme reste difficile à traiter objectivement.
33
Quel est le sytème de marque du dictionnaire d'usito?
- Les formes "standard", "neutre": aucune marque d'usage, ex: érablière, neutre - soutenu: peu courant, utilisé dans des contextes où on veut fair preuve d'une grande maîtrise de la langue: jactance - Le registre familier: emploi familier bien attestés (FAM.) ; certains comportent, en plus, une marque géographique, ex: tuque, moufle - Marques expressives : connotation, ex: Dans le langage enfantin, par plais (par plaisanterie) - Marque normative: emplois critiqués et recommandations d'organismes officiels (proposition d'équivalents Critiqué : souvent emprunts à l'anglais ex: back up
34
Quels sont les aspects inovateurs du dictionnaire Usito?
- enrichissement des rubriquesétymologiques - adaptation de certaines prononciations - féminisation des titres - rectifications de l'orthographe - grammaire nouvelle - abréviation - sigles et acronymes - gentilés - une centaine d'articles encyclopédiques