Examen 3 - Approche biologique Flashcards

1
Q

Comment Hippocrate interprétait la personnalité?

A
  • Il existe quatre humeurs biologiques dans le corps humain, chacune correspondant à un tempérament
    • Les différences de tempérament sont en lien avec la prédominance de l’une ou l’autre des humeurs biologiques
  • Les 4 grandes substances à l’intérieur de nous influence le développement de la personnalité (selon celle présente en plus grande quantité)
  • Tempérament sanguin = extravertie
  • Tempérament mélancolique (bile noire) = introvertie, instable émotionnellement
  • Tempérament colérique (bile jaune) = extravertie, instable émotionnellement (susceptible, agressif)
  • Tempérament flegmatique (lymphe ou phlegme) = introvertie, stable émotionnellement (calme, réfléchie)
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2
Q

Qu’est-ce que la phrénologie de Franz Joseph Gall?

A

Certaines zones du cerveau sont responsables de fonctions émotionnelles et comportementales très spécifiques

  • Si la zone de cerveau est développée
    1) La caractéristique associée à cette zone est fortement présente chez la personne
    2) Il y aurait une bosse sur le crâne de la personne

Initialement très populaire, est rapidement tombée en désuétude et perçue comme des superstitions et du charlatanisme
- Théories contemporaines : fonctions émotionnelles et comportementales sont l’action synchronisée de plusieurs régions interconnectées du cerveau
* Phrénologie n’est dont pas cohérent avec les théories récentes : on ne peut pas dire qu’une zone du cerveau s’occupe d’une seule fonction.

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3
Q

Qui a permis une avancée majeure en biologie et génétique au milieu du 19e siècle?

A

Charles Darwin : pour le fondement de la biologie moderne, l’ÉVOLUTION

George Mendel : s’est plus intéressé à la GÉNÉTIQUE

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4
Q

Quel est le cas de Phineas Gage?

A
  • Accident : destruction d’une bonne partie du cortex frontal * Gravement blessé, mais peut marcher, parler, décrire l’accident de manière rationnelle et en détail
    • Mais (!) ce n’était plus le même homme : « Son caractère, ses goûts et ses antipathies, ses rêves et ses ambitions, tout cela va changer. Le corps de Gage sera bien vivant, mais c’est une nouvelle âme qui l’habita. Gage n’était plus Gage. »
  • Conclusions :
    1) Interconnexions profondes entre le fonctionnement cérébral et le fonctionnement de la personnalité
    2) Lien clair entre la perte du tissu cérébral au niveau du lobe frontal et le changement de la personnalité
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5
Q

Quels travaux ont réalisé Ernst Kretschmer et William Sheldon? Quels sont leurs limites?

A

Analyse des liens potentiels entre le type physique (body type) et la personnalité
- Chaque type physique serait associé à des caractéristiques de personnalité particulières

  • Cela a mené à la création de somatotypes : type de corps qui s’accompagne de certaines caractéristiques de personnalité.

Limites :
1) Problèmes méthodologiques ont empêché de tirer des conclusions valables des travaux
- Subjectivité : différents observateurs peuvent classer une même personne dans différents endroits
- Rôle de plusieurs facteurs : présenté comme si notre personnalité est totalement déterminée par notre type physique, alors que d’autres facteurs ont un rôle à jouer.

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6
Q

Qu’est-ce que le tempérament?

A

L’ensemble des tendances émotionnelles d’origine biologique qui apparaissent tôt dans la vie de l’enfant.

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7
Q

Qu’est-ce qu’un étude longitudinale?

A

Méthode de recherche qui permet d’étudier un même groupe de personnes sur une longue période.

  • Dans le cas du tempérament :
  • Si des caractéristiques psychologiques sont présentes très tôt dans la vie
  • Si ces caractéristiques psychologiques persistent tout au long de la vie.
    –> Hypothèse de ces études : alors, ces caractéristiques pourraient avoir un fondement biologique
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8
Q

Quelles sont les premières études longitudinales réalisées sur le tempérament?

A

[Travaux d’Alexander Thomas et de Stella Chess (1977)]
* Ont suivi plus d’une centaine d’enfants de leur naissance jusqu’à l’adolescence
* Comptes rendus parentaux des réactions de leur enfant dans diverses situations
* Mesures en lien avec : niveau d’activité, humeur générale, durée d’attention, persévérance

  • Trois types de tempérament infantiles :
    1) Bébé facile : enjoué, s’adapte facilement
    • Plus tard dans la vie : moins de difficulté d’adaptation
    • Humeur globalement positive face à un stimulus nouveau, tolère bien la frustration

2) Bébé difficile : négatif et s’adapte difficilement
* Plus tard dans la vie : plus de difficulté à d’adaptation
* Attitude négative ou de retrait face à un stimulus nouveau, ne tolère pas bien la frustration

3) Bébé lent à démarrer : faible degré d’activité et réagit lentement
* Réagit négativement à la nouveauté (pas autant que difficile), réaction sans intensité (positive ou négative)

[Travaux de Buss et Plomin (1975, 1984)]
* Évaluations parentales du comportement de leur enfant pour dégager les dimensions du comportement, qui englobent :
1) Émotivité :
* Excitabilité et détresse dans des situations perturbatrices (colère, peur, détresse)
2) Activité :
* Vigueur et rythme des mouvements moteurs, dynamisme, nervosité
* À quel point l’enfant bouge vite, parle fort
3) Sociabilité :
* Ouverture vers les autres, facilité à se faire des ami.e.s (par opposition à la timidité)
* Regarde : tendance à inhiber contacts avec les autres, temps que l’enfant passe avec d’autres personnes, le nombre d’amis

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9
Q

Quels sont les limites des premières études longitudinales sur le tempérament?

A

1) Reposent sur les évaluations parentales
* Biais en lien avec leur jugement = pas très objectif

2) Ne permettent pas d’établir les systèmes biologiques sous-jacents aux caractéristiques de tempérament observées
* Ne peut pas voir si les catégories sont associées à des fondements biologiques.

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10
Q

Quelle est la réponse fournie aux limites des premières études longitudinales sur le tempérament?

A

Travaux sur les assises biologiques du tempérament de Kagan
- Méthode utilisée par Kagan :
* Utilisation d’outils de mesure directe et objective du comportement
* Au lieu de demander aux parents d’évaluer leur enfant : observer les enfants directement dans l’environnement du laboratoire

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11
Q

Quels sont les résultats obtenus par Kagan?

A

Deux profils comportementaux chez les enfants :
- Enfant inhibé (réaction assez négative face à la nouveauté):
* Personnes ou événements qui ne lui sont pas familiers :
réserve, évitement, détresse
* ↑ du temps à se détendre dans des situations nouvelles
* ↑ peurs, phobies inhabituelles
* Timide et extrêmement prudent
* Première réaction à la nouveauté : se taire et à chercher du réconfort auprès de ses parents ou s’enfuir/se cacher

  • Enfant non inhibé :
  • Prend du plaisir aux situations qui sont stressantes pour l’enfant inhibé
  • Réagit avec spontanéité
  • Facilement enjoué et souriant
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12
Q

Quels sont les hypothèses de Kagan face à ses résultats?

A

Enfant inhibé :
* Caractéristiques biologiques innées qui les rendent hautement réactifs à la nouveauté
* Ces caractéristiques resteraient stables au cours du
développement

Enfant non inhibé :
* Caractéristiques biologiques innées qui les rendent faiblement réactifs à la nouveauté
* Ces caractéristiques resteraient stables au cours du
développement

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13
Q

Comment les hypothèses de Kagan ont-elles été testées?

A

1) Est-ce qu’il y a des différences biologiques entre les enfants?
* Évaluation des comportements en présence de stimuli familiers (visage de leur mère) vs. non familiers (personne étrangère qui parle)
* Résultats :
a) 20% des bébés : hautement réactifs : en présence de stimuli nouveaux : arquent le dos, pleurent très fort, visage
montre mécontentement –> Enfant plutôt inhibés
* Suggère que ces bébés étaient surexcités par les stimuli nouveaux, car : une fois retirés, les bébés retrouvaient leur calme
b) 40% des bébés : faiblement réactifs : restent calmes et décontractés en présence de nouveaux stimuli –> Enfant plutôt non inhibés
c) 40% restants des bébés : combinaison de réactions –> Enfants ne tombent pas dans catégorie précise, ils prennent des deux caractéristiques = supporte son hypothèse

2) Est-ce que les caractéristiques du tempérament restent stables au cours du développement?
* Les mêmes enfants sont étudiés à 14 mois, 21 mois, 4,5 ans, 8 ans
* Soumettre les enfants à des situations nouvelles aux différents temps de mesure (jeu de lumière, rencontre avec des personnes inconnues…)
* Observations comportementales + Mesures physiologiques (fréquence cardiaque, pression artérielle, …)
* Résultats : confirment la continuité du tempérament
a) 14 et 21 mois : manifestent davantage de crainte, une plus grande accélération des battements cardiaques et une plus grande élévation de la pression artérielle (comparativement aux enfants non réactifs)
b) 4,5 ans : sourient moins, parlaient moins dans les situations d’interactions sociales (vs les enfants non réactifs)
c) 8 ans : constance du tempérament : la majorité des enfants appartiennent au groupe dans lequel on les a classé à 4 mois

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14
Q

Quels sont les régions du cerveau responsables des tendances à l’inhibition et à la non inhibition?

A

Plus d’une région est mise en œuvre; les tendances comportementales reflètent les interactions entre les différents systèmes neuronaux
* Amygdale : joue un rôle central dans la réponse de peur
* Rôle de l’amygdale chez l’enfant avec un tempérament inhibé vs. enfant avec un tempérament non inhibé
* Étude sur un groupe de jeunes adultes qui à l’enfance avaient été classés comme inhibés ou non inhibés :
différences dans le fonctionnement de l’amygdale
- Plus grande réactivité de l’amygdale avec des nouveaux visages pour les personnes considérées comme des enfants inhibés et vice-versa

  • Cortex cérébral : régulation de la réponse émotionnelle (en partie parce qu’il agit sur le fonctionnement de l’amygdale)
    • Plus précisément : cortex frontal lié au contrôle de la réponse émotionnelle
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15
Q

Comment les travaux de Kagan interprète le changement possible du tempérament?

A

« Une prédisposition conférée par notre bagage génétique est loin d’être une sentence à vie; le tempérament d’un bébé ne signifie rien d’inévitable pour l’adulte qu’il deviendra »
MAIS
« Il est difficile de changer complètement une prédisposition innée »

DONC : possible que le tempérament change jusqu’à un certain point, MAIS dans les expériences faites, jamais vu un enfant complètement inhibé devenir complètement non inhibé et vice versa –> Penchant initial reste présent, aucun changement radical.

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16
Q

Comment la biologie évolutionniste s’appuie sur la sélection naturelle?

A
  • Certaines caractéristiques biologiques sont plus adaptées que d’autres
  • Organismes avec ces caractéristiques = ↑ susceptibles de survivre que les autres et ↑ susceptibles de se reproduire
  • Organismes sans ces caractéristiques = ↓ susceptibles de survivre que les autres et ↓ susceptibles de se reproduire
  • Appliqué à la psychologie : mécanisme psychologique évolué :
    • Mécanisme psychologique fondamental qui serait le résultat de la sélection naturelle, c’est-à-dire qu’il favorise la survie et la reproduction
17
Q

Met en contexte la différence entre les sexes.

A

Puisque les hommes et les femmes auraient eu à surmonter des épreuves différentes au cours de l’évolution humaine, leurs cerveaux devraient être différents, et donc, chaque sexe aurait une prédisposition à penser, ressentir et agir différemment de l’autre sexe

  • Idée défendue particulièrement par David Buss, qui a étudié deux aspects des relations hommes—femmes :
    • Le choix d’un partenaire
    • La jalousie
  • Deux facteurs sous-jacents à ces différences entre les hommes et les femmes (qui expliquent ces différences) :
    • La théorie de l’investissement parental
    • La parentalité (le fait d’être parent)

–> Quelque chose d’adaptatif pour un homme sera différent pour une femme sur le plan psychologique

18
Q

Explique les facteurs sous-jacent x aux différences entre les hommes et les femmes.

A

LA THÉORIE DE L’INVESTISSEMENT PARENTAL
* Les H et les F ont investi différemment dans leur progéniture au cours de l’histoire humaine
- Investissement des femmes > Investissement des hommes –> Plus précieux pour les femmes d’avoir un enfant, de le perdre serait plus coûteux.

  • Il en est ainsi car :
    • Les femmes peuvent transmettre leurs gènes à ↓ de descendants que les hommes –> Périodes de fertilité moins nombreuses et elles vont arrêter d’être fertile plus tôt
    • Les hommes n’ont pas à vivre ces conséquences
      biologiques de la grossesse et peuvent être engagés dans plusieurs grossesses à la fois
  • Ceci influence la sélectivité des partenaires :
    • Femmes : ↑ sélectives, recherche d’un partenaire qui les soutiendra pendant la grossesse et dans les soins donnés à l’enfant –> apporte des ressources, de la protection
    • Hommes : potentiel reproducteur de leur partenaire, jeunesse, indicateurs d’une capacité reproductrice

LA PARENLITÉ
* Femmes : comme les femmes portent l’ovule fécondé, elles ont toujours la certitude que leurs enfants sont les leurs
* Hommes : n’ont jamais la certitude de leur paternité et veulent s’assurer que leur investissement va à leur enfant et non pas à celui d’un autre

19
Q

Explique les deux différences entre les hommes et les femmes en lien avec la théorie de l’investissement parental et la parentalité.

A
  • Choix d’un partenaire :
    • Femmes : la valeur de l’homme en tant que partenaire = fonction des ressources qu’il pourra fournir (évaluées selon sa capacité à gagner de l’argent, son ardeur au travail, son ambition)
    • Hommes : la valeur de la femme en tant que partenaire = fonction du potentiel reproductif tel que dénoté par la jeunesse et la beauté physique et de la chasteté pour augmenter la probabilité de paternité
  • Jalousie :
    • Femmes : plus touchées par l’infidélité émotionnelle et la perte de ressource (en raison de la fin de relation)
    • Hommes : plus touchés par l’infidélité sexuelle qui nuit à la probabilité de paternité

BREF : la dynamique relationnelle serait influencée par l’évolution

20
Q

Qu’est-ce que la génétique comportementale?

A
  • Tente de déterminer la part génétique dans les comportements
    • Utilisation de diverses techniques pour déterminer dans quelle mesure les caractéristiques psychologiques des individus sont dues à des facteurs génétiques
      • Pour ce faire : trois méthodes de recherche :
        1) Études des croisements sélectifs
        2) Études sur les jumeaux
        3) Études d’adoption
21
Q

Dans les techniques de la génétique comportementale, qu’est-ce que les études des croisements sélectifs?

A
  • Principe :
    • Accoupler des animaux présentant un trait donné
      • Processus sélection par accouplement sur plusieurs générations
    • Continuer jusqu’à ce qu’on obtienne une lignée d’animaux stables quant à la caractéristique désirée
    • Une fois qu’on a créé une lignée d’organismes par croisement sélectif :
      • Observer leurs comportements et leurs caractéristiques
      • Soumettre les organismes à diverses expériences développementales dans un environnement contrôlé –> pour voir comment l’environnement influence ces caractéristiques.
22
Q

Dans les techniques de la génétique comportementale, qu’est-ce que les études sur le jumeaux?

A
  • Principe de base :
    • Les jumeaux monozygotes (« vrais jumeaux ») ont un bagage génétique identique, alors que les jumeaux dizygotes (« faux jumeaux ») partagent 50% de leur bagage génétique
  • Mise en application :
    • Comparer des jumeaux monozygotes
      • Toutes les différences entre les deux : facteurs environnementaux (puisque leurs gènes sont identiques, moindrement qu’il y a une différence = dû à l’environnement)
    • Comparer la similarité entre les jumeaux monozygotes et la similarité entre les jumeaux dizygotes
      • Jumeaux monozygotes devraient être plus similaires que jumeaux dizygotes –> Pour confirmer la part des gènes dans la personnalité
23
Q

Dans les techniques de la génétique comportementale, qu’est-ce que les études d’adoption?

A
  • Principe :
    • Les parents biologiques n’ont aucune influence environnementale sur l’enfant, mais ils ont des gènes en commun
    • Les parents adoptifs ont une influence environnementale sur l’enfant, mais ils n’ont aucun gène en commun.
  • Donc :
    • Similarité entre l’enfant et les parents biologiques : influence des gènes
    • Similarité entre l’enfant les parents adoptifs : influence de l’environnement

BREF : permet de voir le rôle de la génétique vs l’environnement dans le développement de la personnalité.

24
Q

Sur quoi repose les études des croisements sélectifs, les études sur les jumeaux et les études d’adoption?

A

Sur le coefficient d’héritabilité (H2)
* Estimation de la part de variance qu’on peut attribuer aux déterminants génétiques pour une caractéristique donnée, mesurée de façon particulière, dans une population donnée
- Variance = pour une caractéristique donné, tout le monde est un peu différent
- Ce qui nous intéresse : facteurs de cette variance, ce qui la cause –> De toutes ces causes associées à la variance, quel est le pourcentage associé à la génétique?

  • H2 = à quel point la variance sur l’introversion-extraversion est attribuable à la génétique?
25
Q

Quels sont les deux constats faits sur l’héritabilité de la personnalité?

A

1) « Il est difficile de trouver des traits psychologiques dont on puisse prouver de manière irréfutable qu’ils ne subissent aucune influence génétique » –> pas vraiment de trait qui n’a aucune influence génétique

2) « Pour presque tous les traits étudiés (…), une part importante des variations entre les individus est liée aux
variations génétiques; ce fait n’a plus à être démontré » –> elle a même un rôle assez important

  • Héritabilité des traits du Big Five : en moyenne 40.0%
26
Q

Qu’est-ce que la génétique moléculaire?

A
  • Vise à déterminer quels gènes sont associés aux traits de personnalité des êtres humains
  • Comment?
    • Examiner le bagage génétique de diverses personnes avec l’objectif :
      • De montrer comment les variations génétiques (les allèles) sont liées aux différences dans le fonctionnement de la personnalité
      • De montrer comment ces variations génétiques modifient une substance ou un système biologique pour produire à son tour des effets psychologiques

–> Cible des gènes spécifiquement pour tenter de les mettre en lien directement avec des caractéristiques
- Ex : certains gènes rendent plus résilient à la maltraitance à l’enfance = en lien avec la production d’enzymes qui permettent d’être moins agressif.

27
Q

Donne les généralités du rôle de l’acquis (culture).

A

Variance de la personnalité = facteurs génétiques (40.5%) + facteurs environnementaux + erreur de mesure

  • Paradoxalement, les travaux en génétique comportementale constituent la meilleure preuve de l’importance des facteurs environnementaux
    –> En étudiant les facteurs génétiques, on remarque ses limites et l’entrée de jeu de d’autres facteurs, dont l’environnement
28
Q

Quels sont les environnements partagés VS les environnements non partagés?

A
  • Effets des environnements partagés : comparaison entre les familles
    • Expériences qu’ont en commun les frères et les sœurs qui grandissent dans la même famille et qui font qu’ils
      présentent des similitudes (comme c’est commun, ça devrait amener des similitudes)
    • Effets négligeables (pas beaucoup d’effet sur le développement de la personnalité)
  • Effets des environnements non partagés : comparaison au sein des familles
    • Expériences propres à chaque membre d’une fratrie qui font que les frères et sœurs qui grandissent dans une
      même famille présentent des différences
    • Effets importants : 40% de la variance dans les traits de personnalité (expériences uniques à chaque enfant expliquent 40% de la variance)
      • En lien avec la relation singulière entre les parents et chacun de leurs enfants
        • Les enfants ont des particularités génétiques qui amènent les parents à les traiter différemment –> De telle sorte qu’en vieillissant, les enfants ne sont pas pareils les uns des autres (amène des différences dans leur personnalité)
29
Q

Quelle est l’interaction entre l’inné et l’acquis?

A

1) Les mêmes expériences environnementales peuvent avoir des effets différents sur des individus au bagage génétique différent –> Expériences peuvent allumer/éteindre des gènes
2) Des individus au bagage génétique différent peuvent susciter des réactions différentes dans un même environnement
3) Les individus aux constitutions génétiques différentes choisissent et créent des environnements différents
- Individu comme agent actif dans son environnement ; tendance à choisir des environnements selon nos caractéristiques/traits
* Ex : introverti avec moins d’amis et domaine professionnel sans beaucoup d’interaction.

30
Q

Parmi les trois superfacteurs similaires à ceux proposés par Eysenck par le modèle de Clark et Watson, quel est l’affect négatif?

A

Correspond à la stabilité-instabilité émotionnelle d’Eysenck
* Élevé : ↑ émotions négatives, monde perçu comme menaçant, problématique et pénible
* Faible : individus calmes, émotionnellement stables, contents d’eux-mêmes
* Implication postulée de…
- La sérotonine –> Impliquée dans la régulation de l’humeur = baisse de sérotonine amène de l’anxiété et de la détresse
- L’amygdale –> si sensible, plus d’anxiété et de détresse
- L’hémisphère droit –> si activé, rôle dans le fait de vivre des émotions négatives.

31
Q

Parmi les trois superfacteurs similaires à ceux proposés par Eysenck par le modèle de Clark et Watson, quel est l’affect positif?

A

Correspond à l’extraversion-introversion d’Eysenck
Lié la tendance de l’individu à interagir avec l’environnement
* Élevé : gens qui apprécient la compagnie d’autrui, actifs, énergiques, enthousiastes, joviaux
* Faible : gens réservés, distants, manque d’énergie et de confiance
* Implication postulée de…
- La dopamine
–> si élevée, face à un stimulus positif, tendance à s’en approcher
–> si bas, moins tendance à aller vers ce stimulus
- L’hémisphère gauche –> si activé, associé aux affects positifs

32
Q

Parmi les trois superfacteurs similaires à ceux proposés par Eysenck par le modèle de Clark et Watson, quel est la désinhibition vs inhibition?

A

Correspond au psychoticisme d’Eysenck
Mode de régulation des émotions
* Élevé : impulsivité, témérité, recherche de sensations, axés sur les émotions du moment
* Faible : prudence, évaluation des risques et des conséquences (à long terme), fuite devant le danger
* Implication postulée de…
- La sérotonine –> si bas, tendance à être plus agressif
- La dopamine –> si élevé, recherche d’émotions fortes, plus impulsif et plus désinhibé
- La testostérone –> si élevé, plus compétitif et agressif