Examen final Flashcards
(237 cards)
Les problèmes émotifs et comportementaux peuvent varier d’un contexte à l’autre, parfois de façon importante autant chez les enfants que chez les adolescents et les adultes. Vrai ou faux ?
Vrai.
Les différents évaluateurs varient dans leurs capacités de bien observer les émotions et comportements, autant de façon _________ que__________.
Intra-contexte
Inter-contexte
À quoi ont recours les évaluateurs pour mieux comprendre la complexité des différentes présentations cliniques ?
L’évaluation multi-informateurs
L’évaluation clinique des clients adolescents ou adultes est en général très largement basée sur les autoévaluations, qu’elle se fasse par entrevues ou questionnaires. Est-ce suffisant ?
Non. Les autoévaluations sont souvent essentielles, mais non suffisantes
En fait, la pertinence des évaluations par des informateurs (autres que le client) – autant durant l’enfance, l’adolescence que l’âge adulte – est appuyée par de nombreuses études.
Il n’est donc pas étonnant qu’un modèle exhaustif d’évaluation recommande l’utilisation de plusieurs méthodes d’évaluation et plusieurs informateurs
Des méta-analyses suggèrent que les évaluations des informateurs procurent une ________________ significative au-delà des autoévaluations pour prédire différents critères tels que l’engagement et la performance au travail, différents problèmes d’adaptation et les troubles de personnalité.
Validité incrémentielle (prédictive)
Quelle est l’étape la plus facile pour l’interprétation des scores provenant de sources multiples ? La plus difficile ?
Plus facile = calculer les scores standardisés et les qualifier en fonction d’une norme est l’étape facile
Plus complexe = l’intégration de toutes les informations (différentes dimensions, contextes, informateurs) afin de répondre au motif de référence, porter un jugement clinique et proposer des pistes d’intervention
L’accord inter-juges est généralement fort avec les échelles d’évaluation comportementale. Vrai ou faux ?
Faux.
Quels sont les deux schémas (méthodes ou algorithmes) pour établir un statut ou diagnostic ?
- Schéma complexe : On donne un poids différent aux différents informateurs
P. ex., Donner plus de poids aux enseignants pour problèmes d’attention, aux parents pour problèmes extériorisés et plus de poids aux jeunes eux-mêmes pour problèmes intériorisés.
Peut être très subjectif et entrainer l’erreur. - Schéma simple : L’information des différents informateurs a le même poids (p. ex., la règle de «l’un ou l’autre»)
Un résultat est considéré significatif (on assigne un statut ou un diagnostic) si le critère est obtenu par n’importe quel informateur.
Attention à attribuer un diagnostic pour des comportements dus au contexte.
Quel schéma est en général préféré pour attribuer un diagnostic ? Pourquoi ? Quel est l’aspect négatif avec les schémas complexes ?
À l’heure actuelle, en dépit du fait que les études rigoureuses soient peu nombreuses, les schémas simples sont généralement préférés pour établir un statut ou un diagnostic parce que les schémas complexes procurent une «valeur ajoutée» assez limitée.
Si le clinicien n’a pas une excellente connaissance de la documentation scientifique, les schémas complexes sont toujours influencés par la théorie implicite et l’expérience clinique. peut être bon … mais peut être très négatif. Important d’aller vérifier dans la littérature quel observateur est le meilleur si on utilise un schéma complexe.
Pourquoi utilisent-ont les schémas simple malgré leur possibilité de faux positifs ?
On assume que les faux positifs (i.e., un diagnostic donné par un informateur alors qu’il n’y a pas de trouble en réalité) sont moins dommageables que les faux négatifs (i.e., un résultat d’absence de diagnostic alors qu’il y a un trouble en réalité)
Attention : les faux positifs signifient offrir des interventions non-nécessaires (étiquetage), mais les faux négatifs peuvent vouloir dire ne pas offrir une intervention à un individu qui en a besoin. Il faut cependant donner des services selon les besoins des personnes, sinon cela augmente son niveau de récidive. Ex. si trop grand niveau de service, plus de récidive pour les comportements violents.
Pourquoi l’accord inter-juge est-il faible pour les mesures comportementales ? (3)
- Différences réelles = les études suggèrent qu’il y a effectivement variabilité situationnelle des comportements, des émotions, des traits de personnalité, etc.
- Dépend du niveau d’analyse = l’accord est généralement plus élevé pour les traits généraux (cpts. extériorisés) que pour les comportements spécifiques (p. ex., opposition à l’école)
- Utilisation de méthodes d’évaluation semblables VS différentes = même avec des méthodes semblables, les items sont parfois différents (version parent vs enseignant du ASEBA)
Quels sont les facteurs clés qui peuvent faire varier l’accord inter-juge ? (3)
- Contexte d’observation
- Le type de problèmes évalués.
Habituellement, un meilleur accord pour les problèmes de comportements observables (extériorisés) que pour problèmes plus épisodiques (intériorisés) ou difficiles à observer (p. ex., pensées suicidaires)
Les adultes rapportent davantage de problèmes extériorisés que les enfants, alors que les enfants rapportent davantage de problèmes intériorisés. S’applique également à d’autres construits comme la personnalité. - L’âge des individus évalués
Niveau d’accord entre évaluations des informateurs diminuent avec l’augmentation de l’âge des jeunes évalués. Au contraire, la fidélité des autoévaluations des jeunes augmente avec l’augmentation en âge (meilleur introspection).
Signifie donc que l’accord inter-juges plus élevé en bas âge est possiblement en partie «contaminé» par la fidélité plus faible, du moins lorsque le jeune est impliqué
L’évaluation des traits de personnalité avec une moins forte ____________ (p. ex., liés aux pensées, aux affects) est plus valide par auto-évaluations, alors que l’évaluation des traits avec une forte ____________ (p. ex., Amabilité, Intellect) sera souvent considéré plus valide à l’aide d’informateurs
«observabilité»
«désirabilité sociale»
Dans le modèle pour interpréter les convergences / divergences entre informateurs, l’évaluateur doit se poser successivement les quatre questions suivantes =
- Variations réelles du comportement en raison des différents contextes ?
Est-ce qu’il est possible et explicable sur le plan conceptuel / théorique que le contexte cause des comportements différents ? (p. ex., pression env. pour attention à l’école)
Devraient être confirmées à l’aide d’autres méthodes d’évaluation
Ex. Des comportements extériorisés apparaissent plus au camp de jour en présence d’autre enfant (et donc de frustration) qu’à la maison ou il est enfant unique. - Variation de la sévérité clinique
Plus il y a convergence entre informateurs, plus cela représente la sévérité du problème - Spécificités de l’informateurs
- Erreurs de mesure
Erreurs liées à l’instrument de mesure, mais aussi erreurs liées aux conditions d’administration (p. ex., environnement physique inadéquat, fatigue du client due à une entrevue trop longue, des consignes non respectées, des caractéristiques de l’évaluateur, etc.)
Quels sont les spécificité de l’informateur qui peuvent faire varier l’interprétation des convergences/divergences entre informateurs ? (6)
- perception de la problématique
- motivations
- théories implicites
- biais socio-culturels
- styles de réponses
- psychopathologie
Comment déterminent-ont l’erreur de mesure ?
Une façon de le déterminer est d’examiner le chevauchement des IC entre les scores de différents informateurs
Le public a parfois l’impression que tous les instruments d’évaluation sont biaisés (p. ex., selon le sexe ou genre, selon le groupe ethnique)
C’est parfois le cas et c’est le devoir de_________ des tests d’en être informé
L’utilisateur.
Qu’est-ce qu’un biais ?
Biais = erreur systématique (n’est pas aléatoire)
Les différences de moyenne entre des groupes constituent-elles nécessairement un biais ?
Non.
P. ex., À l’adolescence, peu de différences de moyenne entre groupes ethniques pour problèmes de comportement, mais différences selon le sexe
P. ex., Différences sexuelles dans les traits de personnalité à l’âge adulte, pas à l’adolescence
Un instrument d’évaluation est biaisé si ______.
Les différences entre les membres de différents groupes sont identifiées sur la base de caractéristiques autres que celles que l’instrument prétend évaluer.
Il y a présence de biais pour un instrument si le contenu, la procédure ou l’utilisation ________________ les membres d’un groupe plutôt qu’un autre et si cette différenciation est __________ à l’objectif de l’instrument
Favorise ou défavorise systématiquement
Non pertinente
Comme nous l’avons vu, la fidélité des scores d’un instrument d’évaluation peut être compromise par différentes sources d’erreur de mesure. Nous avons aussi vu que les inférences et les interprétations permises avec des scores procurés par un instrument d’évaluation sont tributaires du degré de validité de ces scores. La présence de biais est une question cruciale, autant pour les concepteurs que les utilisateurs de tests.
La validité peut être affectée directement par deux choses. Quelles sont-elles ?
(a) biais de réponse aux items individuels
(b) biais des scores à une échelle
Les individus qui sont évalués et qui doivent répondre aux questions, que ce soit à propos d’eux-mêmes ou en tant qu’informateur pour un tiers, risquent toujours d’être en partie biaisés. Vrai ou faux ? Donnez un exemple.
Vrai.
Par exemple, lors d’une entrevue d’embauche où une personne doit répondre à un questionnaire de personnalité, est-ce qu’elle voudrait paraitre à son mieux ? Ou même mieux qu’à son mieux ?
Concernant les biais de réponse, même à un niveau de base, il est maintenant reconnu que le système cognitif de l’humain est «victime» de plusieurs ________ ou ________.
Heuristiques ou biais cognitifs