Examen final Flashcards

(174 cards)

1
Q

Le concept de localisation cérébrale inclus … (3)

A

– localisation des symptômes
– localisation des fonctions mentales
– localisation de processus cognitifs

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Qu’est-ce qu’un syndrome cognitif?

A

Symptômes cognitifs relevés associés à des dysfonctions dans les modules.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Qui est le père de la phrénologie ?

A

Gall

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Où se situait la mémoire verbale selon Gall ?

A

Dans les lobes antérieurs du cerveau
Une saillie des globes oculaires voulait dire une facilité à mémoriser les informations verbales

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Décris le patient de Broca

A

Leborgne ou tan : surnomé ainsi, car le langage du malade était réduit à cette stéréotypie

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

De quoi souffrait le patient de Broca ?

A

Aphasie motrice

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

De quoi souffrait le patient de Wernicke ?

A

Aphasie sensorielle

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Quelles sont les 2 types d’aphasies décrites par Wernicke ?

A

Sensorielle et motrice

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Quelles sont les régions cérébrales impliquées dans le langage ?

A

Lobe temporal gauche : Wernicke,
cortex frontal inférieur gauche : Broca,
faisceau arqué

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Quels rôles jouent l’hémisphère gauche du cerveau ?

A

Verbal, linguistique, analytique. Traitement séquentiel de l’information langagière, praxie et calcul.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Quels rôles jouent l’hémisphère droit du cerveau ?

A

Non-verbal, visuospatial et holistique
Reconnaissance des visages

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Qu’est ce que la méthode anatomoclinique ?

A

Relevé symptomatique et correspondance entre symptômes et lésion à l’autopsie

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Qui est le premier des globalistes ?

A

Jackson

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Comment les globalistes décrivent-ils un phénomène pathologique ?

A

La dissolution d’un comportement normal

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Que dit la théorie globaliste ?

A

Le traitement se fait en parallèle ou par réseau
Fonctionnement homogène

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Qu’est-ce que Jackson a découvert concernant la répartition hémisphérique du langage ?

A

Le langage n’est pas latéralisé

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Freud est-il localisationniste ou globaliste ?

A

Globaliste

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Comment Freud décrit-il l’aire du langage ?

A

Une aire corticale continue de l’hémisphère gauche

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Head est-il localisationniste ou globaliste ?

A

Les deux

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Que stipule la théorie de Head sur l’aphasie ?

A

C’est une perturbation de la formulation et de l’expression symbolique

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Que dit la notion de plasticité cérébrale ?

A

Le cerveau n’est pas une structure fixe. Il peut se réorganiser tout au long de la vie

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

Quelles sont les 4 caractéristiques de la neuropsychologie expérimentale ?

A
  1. Échantillons représentatifs de patients
  2. Épreuves standard
  3. La comparaison de la fréquence et de la sévérité des troubles dans des groupes de malades
  4. L’utilisation de techniques statistiques pour établir le risque d’erreur.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

Quel est l’objectif de la psychologie cognitive ?

A

Élaborer des modèles du traitement de l’information chez le sujet normal

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

Quelle est la différence entre la psychologie cognitive et la neuropsychologie cognitive ?

A

Neuro = patients atteints de lésions cérébrales
Psycho = patients sans lésions

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
25
Quels sont les 3 postulats principaux qui précisent une théorie du fonctionnement cognitif ?
1. Le principe de modularité : Plusieurs modules. Sous-systèmes associés à une architecture différente. 2. Le principe de transparence : si le module est lésé, on devrait observer l'incapacité à faire la tâche que celui-ci devrait normalement fonctionner 3. Le principe de fractionnement : Une lésion cérébrale peut causer l’atteinte d’un ou plusieurs modules cognitifs. Modules fonctionnent seul et ont une base de fonctionnement.
26
Quelles sont les limites du modèle cognitif ?
Si le trouble est neurodéveloppemental, le modèle cognitif n’existe pas Si le trouble est psychiatrique, les capacités sont présentes, mais différentes
27
Quel est l’objectif de la neuropsychologie fonctionnelle ?
Faire la relation entre un comportement (activité cognitive) et une activité cérébrale
28
Quels sont les 3 indices permettant de mesurer le fonctionnement du cerveau ?
Électrique (électroencéphalogramme) Magnétique (indice à résonnance magnétique) Physico-chimique (tomographie par émission de positons)
29
Qu’est-ce qu’a permis l’approche fonctionnelle ?
La fabrication d’images de l’activité fonctionnelle cérébrale Modélisation cognitive et explorations dynamiques précises du cerveau humain Mieux comprendre les phénomènes de compensation en cas de lésion
30
Quelle est la particularité de l’approche fonctionnelle ?
Applicable au sujet sain
31
Décrire l’indice électrique
EEG : électroencéphalogramme Bonne résolution temporelle Moindre résolution spatiale Limite : mesure seulement sous l’électrode donc face externe du cortex Mesure l’activité électrique qui part de la tête du neurone pour aller jusqu’à sa queue puis se rend jusqu’à l’autre neurone par les synapses et les neurotransmetteurs.
32
Décrire l’indice physico-chimique
TEP : tomographie par émission de positons Liguant radioactif qui se lie au glucose dans le système. On va mesurer post activation la consommation de glucose du neurone. Mesure indirecte Moindre résolution temporelle Bonne résolution spatiale : permet de voir les structures sous-corticales Limite : ne mesure que l’activité cérébrale et non l’activité cognitive
33
Décrire l’indice magnétique
IRM : imagerie à résonnance magnétique Mesure le champ magnétique des neurones post activation Mesure indirecte Irm morphologique : radiographie. Rend compte de l’hydrogène dans la boîte crânienne, Pas de champ magnétique Irm fonctionnelle : Rend compte de l’activité cérébrale, mesure la désoxygénation de l’hémoglobine. Lorsqu’elle est désoxyhémoglobine, devient positivement chargée. Bonne résolution temporelle Moindre résolution spatiale Limite : mesure sur la face externe du cortex seulement
34
En quoi consiste l’évaluation psychologique ?
Conditions claires Épreuves standardisées Mesure objective comparée à un groupe de référence
35
Quels sont les 3 types de tests psychométriques ?
Efficience intellectuelle Tests d’aptitude Tests de personnalité
36
Quels sont les 4 types d’évaluations psychologiques ?
Psychométriques Cognitives Comportementales Imagerie fonctionnelle
37
Décrivez les types d’erreurs (beta-alpha)
Beta : faux négatif Alpha : faux positif
38
En quoi consiste le syndrome amnésique ?
Lésion cérébrale dans le système de la mémoire empêchant la mémorisation après l’accident. Amnésie rétrograde et antérograde Gradient de ribot : Dans les années proches de la lésion on ne se souviens de rien, alors que dans celles éloignées on se souvient de tout. Entre les deux, mémoire graduelle.
39
40
Quelle est la plus importante différence entre l’amnésie fonctionnelle et psychogène ?
Psychogène = Pas d’amnésie antérograde ni de gradient de ribot. C’est uniquement un souvenir précis qui est inaccessible. La mémoire peut revenir.
41
Quelles sont les causes possibles d’amnésie hippocampique ?
Ischémie : plus d’irrigation de sang (avc) Anoxie : ne reçois plus d’oxygène (hémorragie) voie percée donc plus d’arrivée d’oxygène. Encéphalite herpétique : Virus détruisant la région où il s’établie causant une atrophie. Hippocampes très sensibles Alzheimer : Lésions cérébrales multiples surtout au niveau de l’hippocampe Lobectomie temporale
42
Expliquer le cas du patient H.M.
Pharmaco résistant Ablation du lobe temporal interne des deux hémisphères dont les deux hippocampes Syndrome amnésique massif au réveil Mémoire à court terme et de travail préservé p.ex. : numéros de téléphone
43
Quelle est la différence entre le patient H.M. et un patient souffrant du syndrome de Korsakoff ?
Mémoire sémantique préservée Fabulations et fausses croyances Origine des troubles : H.M. lobectomie, Korsakoff carence en B1 (thiamine) La région affectée : H.M hippocampes, Korsakoff corps mamillaires et thalamus
44
Décrire l’ictus amnésique ou amnésie globale transitoire
50 ans et plus Soudain, massif et isolé Moins de 24h Aucune lésion Pendant la crise : syndrome amnésique
45
Quelles sont les lésions pouvant causer un trouble acquis du langage ?
AVC Tumeur cérébrale TCC Infection Épilepsie Trouble neurocognitif
46
Comment une tumeur impacte-t-elle le langage ?
Appuie sur les régions autour les empêchant de fonctionner Si retiré à temps, les régions se revascularisent au bout d’une semaine
47
Expliquez le modèle cérébral du langage Wernicke-Geschwind
Chaine de connexions précise entre les modules : Centre auditif au centre conceptuel au centre moteur : permet la compréhension Centre auditif au centre moteur : permet la répétition p.ex. : apprendre une nouvelle langue Limite : Aires cérébrales impliquées sont beaucoup plus larges et étendues, lésions pas seulement sur l’air de Broca chez son patient
48
Expliquez le modèle cérébral du langage par réseaux distribués
Les fonctions cognitives sont distribuées sur des aires distinctes qui traitent l’information en parallèle. Pour entendre un mot : temporal – Wernicke s’active pour la compréhension Pour voir un mot : occipital – Région corticale visuelle près de Wernicke pour la lecture (compréhension visuelle des mots) Pour dire un mot : fronteau pariétal – Région de la répétition, air motrice pour l’articulation et prémotrice pour le langage Pour générer un mot : frontal – Fonctionnement exécutif
49
Pourquoi l’air de Broca est-elle plus grande que l’aire opposée ?
Spécialisation hémisphérique, on l’utilise plus tôt et le plus
50
Décrivez les tableaux classiques en aphasie
Arbre décisionnel pour qualifier le type d’aphasie en fonction des symptômes 1) Fluent vs non fluent: production préservée ou pas 2) Compréhension préservée ou pas 3) Répéter une info Limite : Ne prend pas en compte les niveaux multiples de la structure linguistique, basé sur l’absence ou la présence de symptômes, pas de niveau de sévérité, modèle pas assez complexe supposant des relations directes.
51
Quelles sont les 7 aphasies du tableau classique en aphasie ?
Transcortical sensorielle : Ne comprend pas, mais peut répéter. Difficulté à comprendre le message auditif Transcortical motrice : Comprend, mais ne peut pas parler. Répète ce qu’elle entend, car l’articulation est concervée Anomique : Reconnais, mais n’arrive pas à nommer certains mots. Conduction : N’arrive pas à répéter ce qui est entendu. La voie entre le cortex auditif et moteur est rompue. Va reformuler, car le peut plus retrouver la forme chronologique. Wernicke : Compréhension altérée, surdité verbale, jargon, paraphasies phonologiques, erreurs morphologiques, anosognosie Broca : Compréhension altérée pour les structures complexes, stéréotypies, anomie sévère pour les verbes, agrammatisme, apraxie Mixte ou globale : Ne parle pas, ne comprend pas et ne répète pas
52
Quelles sont les différentes étapes du traitement du langage selon le modèle d’architecture fonctionnelle du langage ?
Activation du concept Recherche de la forme sonore Maintien en mémoire à court terme Planification des mouvements articulatoires Production orale
53
Quelles sont les utilités cliniques du modèle de traitement du langage ?
Évaluations et interventions théoriquement appuyés Facilite l’identification des modules atteints Rééducation orthophonique
54
Décrire le chemin du mot écrit, celui du mot entendu selon le modèle de traitement du langage
Mot écrit : Analyse visuelle, lexique orthophonique d’entrée, système sémantique, lexique orthophonique de sortie, mémoire tampon orthophonique, production écrite Mot entendu : Analyse acoustique, lexique phonologique d’entrée, système sémantique, lexique phonologique de sortie, mémoire tampon phonologique, production orale
55
Quelles sont les 2 voies de la lecture selon le modèle du traitement du langage ?
La voie lexicale sémantique : récupérer le sens du mot La voie non lexicale : succession de graphène-phonème Fonctionnent en parallèle La voie lexicale est plus rapide que la voie non lexicale
56
Quels sont les types de mots ?
Mots réguliers : se lit dans les 2 voies Mots irréguliers : Ne répondent pas à la règle graphène-phonème. Se lit dans la voie lexicale sémantique Non-mots : n’existent pas dans la langue donnée. Se lit par la voie non-lexicale
57
Décrit le chemin emprunté par les 2 voie pour la lecture
Voie lexicale sémantique : Analyse visuelle, lexique orthophonique d’entrée, système sémantique, lexique phonologique de sortie, mémoire tampon, planification des gestes articulatoires, lecture Voie non lexicale : analyse visuelle, correspondance graphène-phonème, mémoire tampon, planification des gestes articulatoires, lecture
58
Quelles sont les 3 types de dyslexies acquises ?
De surface : n’a plus accès à la voie lexicale-sémantique (voie 1), n’accède plus à la mémoire sémantique, mais peut lire par l’autre voie. L’atteinte est lexico-sémantique, déficit dans les mots irréguliers. Erreurs de régularisation : appliquent la règle quand il ne faut pas. Phonologique : n’a plus accès à la voie non lexicale (voie 2), difficulté à lire des mots nouveaux. Erreurs de lexicalisation : va chercher dans son lexique d’entrée le mot le plus proche et va remplacer le mot non lu. Profonde : atteinte des 2 voies, n’est pas conscient qu’elle ne lit pas la bonne chose jusqu’à l’oral. Erreurs paralexiques : Ne récupère pas le bon mot. Verbales – mauvais mot, Visuelles – proche, Morphologiques – mauvaise terminaison.
59
Quels sont les 4 troubles de la communication chez les cérébraux lésés droit ?
Prosodie : Expressif : Les émotions ne modulent pas la voix et ne ponctuent plus, plus touchée. Réceptif : Difficulté à identifier l’émotion exprimée par l’autre. Troubles lexicosémantiques : Expressif : Discours imprécis, vocabulaire moindre et non-respect de la cohérence. Réceptif : Difficulté à comprendre les concepts abstraits, saisir le sens d’une phrase dans son ensemble. Pragmatique : Atteinte la plus frappante, règles du savoir-vivre en communication ne sont plus appliquées. Non-respect du thème et des tours de parole, augmentation du contact visuel Discours : Expressif : Discours désorganisé. Réceptif : Augmentation de la rétention et de l’intégration des informations entendues.
60
Quels sont les 4 autres troubles associés aux cérébrolésés droits ?
Anosognosie Troubles de l’attention Troubles des fonctions exécutives Troubles visuoperceptuels
61
Décrire l’agnosie
Perte de reconnaissance des objets suite à une lésion L’agnosie visuelle : la plus invalidante, car 80% du traitement se passe dans le visuel. Difficultés à l’arrivée de l’information par le nerf optique. L’agnosie auditive : Difficulté avec les sons associés à des significations p.ex. : ambulance. Prosopagnosie : Perte de la reconnaissance des visages suite à une lésion Ne voit pas le visage comme un tout cohérent, absence du sentiment de familiarité Anosognosie : La méconnaissance par l’individu de son état suite à une lésion Stratégie : Utiliser une autre modalité pour reconnaitre les objets
62
Comment évaluer les étapes de la reconnaissance visuelle d’objets ?
Analyse perceptive élémentaire Traitement sémantique Accès au nom
63
Décrire l’agnosie aperceptive
Peut nommer, mais pas reproduire Difficulté à identifier un objet à l’intérieur d’un contexte, comme si tout était lié sans profondeur. Débute dans les premières étapes du traitement : l’identification
64
Décrire l’agnosie associative
Peut reproduire, mais pas dénommer Identifie l’objet, mais n’accède pas a son sens.
65
Définir l’héminégligence
Trouble attentionnel en modalité spatiale Problème au moment du traitement de l’information Anosognosie S’applique à tout les sens Majoritairement du côté gauche, dû à la spécialisation hémisphérique. Le gauche traite l’information, le droit contrôle les infos visuelles pour les 2 côtés Stratégie : Levée de l’anosognosie, vision en phare
66
Quels sont les tests de dépistage de l’héminégligence ?
Barrage de lettre et de traits Entourer les cloches Copie du dessin Bisection des lignes
67
Définir l’apraxie
Trouble associé aux fonctions instrumentales Incapacité à réaliser un geste dans le but d’une action, sans atteinte au circuit neurologique Souvent pour les actions complexes qui demandent une séquence de gestes, mouvements volontaires seulement Peut atteindre les membres supérieurs ou inférieurs, pas forcément tout le corps Pas d’anosognosie
68
Décrire la fonction de praxie sur le plan anatomique
Lésions du lobe pariétal ou frontal, à droite et à gauche. Pariétal : capacité à se représenter un geste Frontal : planification du mouvement L’information passe du pariétal pour se faire la représentation du geste, pour aller au frontal où se trouve la planification du mouvement. Nous avons besoin des 2 pour effectuer une action
69
Quelles sont les différents types d’apraxie principales ?
Apraxie idéatoire : Manipulation d’objets. Type d’erreurs : omission : Séquence inadapté à l’objet Apraxie idéomotrice : Imitation ou commande verbale. Gestes arbitraires – reproduire des gestes simples. Gestes significatifs – mimer l’utilisation d’objets Apraxie motrice : Perdre la capacité à faire des mouvements harmonieux, répétitifs et fins. Moins visible donc souvent retard de diagnostic
70
Quelles sont les apraxies spécifiques ?
Constructive : Refaire des formes géométriques Habillage : Enfiler des vêtements De la marche : Membres inférieurs seulement Bucco-linguo-faciale : Peut exister sans aphasie, gestes volontaires articulatoires.
71
Qu’est-ce qui compose le lobe frontal ?
Cortex moteur, prémoteur et préfrontal Hypertrophie chez l’humain Se développe de l’enfance à la fin de l’adolescence selon l’individu
72
Décrivez le cortex moteur
À la fois sur la face externe et interne Le plus loin sur le dessus du crâne Associé à la motricité élémentaire de l’hémicorps controlatéral
73
Décrivez le cortex prémoteur
Donne l’information au cortex moteur Mouvements fins et séquentiels p.ex. : préhension Entre le moteur et le préfrontal
74
Décrivez le cortex préfrontal
Toutes les activités qui ne sont pas motrices À l’avant du crâne Gère le comportement social, la réalisation des activités quotidiennes, l’humeur et la personnalité N’a pas de connexion aux voies sensorielles et motrices, n’est donc pas lié aux fonctions de base nécessaire à la survie.
75
Quels sont les 3 cortex du préfrontal ?
Cortex préfrontal orbitofrontal : juste au-dessus des orbites des yeux, face interne et externe Cortex dorso latéral : le front, face interne et externe Cortex médial : seulement face interne, moins souvent atteint, car petit
76
Comment Luria a-t-il révolutionné l’étude du lobe frontal ?
Étudie les conséquences de l’ablation du lobe frontal. Premier à isoler les caractéristiques du syndrome frontal et à proposer la première grande théorie psychophysiologique du rôle des lobes frontaux.
77
Décrivez le cas de Phineas Gage
Lésion au lobe frontal, fonctionne bien au niveau moteur, mais désinhibition comportementale. Troubles cognitifs : planification et anticipation des conduites, résolution de problème Enjeux de cognition sociale
78
Décrire le syndrome frontal
Trouble de la personnalité et de l’humeur Trouble de l’exploration visuelle Trouble du comportement moteur Trouble des conduites verbales Troubles de la mémoire Trouble des fonctions exécutives Anosognosique La symptomatologie sera différente selon le cortex qui est atteint. Selon 2 profils : Pseudo-dépressif et euphorique
79
Décrivez les troubles de l’humeur chez le patient souffrant du syndrome frontal
Pseudo-dépressif : Dorsolatéral Apathie, manque de volonté et de présentation émotionnelle, incapable de se projeter dans l’avenir. Pseudo dépressif parce qu’il partage des symptômes avec la dépression, mais n’exprime pas de tristesse ou anxiété Euphorique : Orbitofrontal Semblable à une phase maniaque sans délire, intensité et impulsivité, grossièreté. Comportements inappropriés en société : gloutonnerie, addiction, décomplexé sexuellement.
80
Décrivez le trouble de l’exploration visuelle chez le patient souffrant du syndrome frontal
Chez les patients pseudo-dépressif, dorsolatéral Agrippement et distractibilité
81
Décrivez le trouble du comportement moteur chez le patient souffrant du syndrome frontal
Pseudo-dépressif : ralentissement Euphorique : excitation Les deux : persévérer sur les erreurs, stéréotypie, comportements d’imitation et d’utilisation.
82
Décrivez le trouble des conduites verbales chez le patient souffrant du syndrome frontal
Euphorique : logorrhée (ne s’arrête pas de parler) Pseudo-dépressif : réduction du discours
83
Décrivez les troubles de la mémoire chez le patient souffrant du syndrome frontal
Baisse des capacités en mémoire à court terme Difficulté d’encodage et de récupération dans la mémoire épisodique Différence avec les amnésiques : Ce n’est pas un trouble au niveau du stockage, mais bien au niveau de la récupération
84
Décrivez les troubles des fonctions exécutives chez le patient souffrant du syndrome frontal
Volition : Pseudo-dépressif, apragmatisme (incapacité à entreprendre des actions), apathie, manque d’intention, comportements d’errance Planification : Difficulté à choisir les bonnes stratégies et à anticiper et élaborer les étapes de l’action Action dirigée : Difficulté à mener a terme un but, persévérations d’erreurs Recontrôle : Ne détecte pas les erreurs et ne peut pas les corriger
85
En quoi consiste le syndrome dysexécutif ?
Lorsque la plupart des symptômes portent sur des difficultés exécutives. Difficulté à réaliser une action 2 types d’examens : Observation dans ses AVQ et tests d’évaluations des fonctions exécutives
86
Quels sont les tests d’évaluations des fonctions exécutives ?
Wisconsin card sorting test : On impose une règle sur les cartes qui change toutes les X cartes. Tour de Londres : Billes sur les tiges, règles de configuration à respecter. Test de Stoop : Activité de lecture où on nomme la couleur du mot plutôt que le mot. Test de Hayling : Compléter une phrase avec des mots qui n’ont aucun lien sémantique avec la phrase. Trail making test : Relier les lettres par ordre croissant et alterner avec une autre règle Dans tous les cas le patient atteint n’arrivera pas à changer la règle : Persévérations
87
Décrire les troubles de la cognition sociale
L’ensemble des aptitudes, expériences émotionnelles et sociales régulant les relations entre les individus. Transgression involontaire des règles sociétales à la suite d'une lésion. Faux pas : Les comportements exprimés ne seront pas toujours en adéquation P.ex. : interpréter des pleurs de joie comme de la tristesse. Les éléments de contexte ne seront pas pris en compte dans l’évaluation.
88
Décrire la théorie de l’esprit
Être capable de se représenter l’état mental et anticiper ses réactions, d’attribuer des états mentaux (intention, désir, croyance…) à soi-même ou à d'autres individus en fonction du contexte. Capacité nécessaire au vivre ensemble Utilisé pour la première fois par des primatologues : les chimpanzés identifiait une photo représentant la fin d’une histoire présentée. Capacité métacognitive : Produire une activité cognitive sur l’activité cognitive de l’autre. Métareprésentation de l’état mental d’une autre personne
89
Quelles sont les 2 composantes de la théorie de l’esprit ?
Composante affective : Se représenter l’état affectif d’autrui, déduire et comprendre ses émotions et intentions dans un contexte social. Composante cognitive : Comprendre, inférer ou raisonner sur les pensées croyances ou intention, sans l’aspect émotif. Les TSA compensent le manque de la composante affective par la composante cognitive : vont reproduire le comportement des autres même s’Ils ne le comprennent pas.
90
Comment fonctionnent les 2 processus des composantes de la théorie de l’esprit ?
2 réseaux différenciés : Voie dorsale – Haut du crâne vers l’arrière Voie ventrale – Sous les orbites, face interne vers l’arrière Décodage : Processus pré-conceptuels, quasi-automatiques et inconscients, peu d’énergie. P.ex. : contagion émotionnelle Raisonnement : Agit en parallèle, demande de l’analyse et de l’énergie. Processus contrôlés et conscients. Permet de nous juger pour savoir si le comportement que j’adopte est en accord avec mes valeurs. À l’adolescence, le processus de décodage fonctionne bien, mais le raisonnement est immature.
91
Expliquez le principe de récursivité
Pouvoir appliquer une même règle plusieurs fois en elle-même Exige de prendre plusieurs perspectives au même moment 1er ordre : Pierre pense que Paul pense que 2e ordre : Pierre pense que Paul pense que Julie pense Dans le syndrome frontal, le patient accèdera seulement au 1er ordre. Principe important et coûteux cognitivement.
92
Décrivez l’empathie
Compétence socio-émotionnelle permettant de former et de maintenir des liens sociaux. 3 composantes : Affective : partage d’affect avec l’autre Motivationnelle : désir de prendre soin d’autrui Cognitive : perspective émotionnelle d’autrui Différence avec la théorie de l’esprit : La théorie de l’esprit qui est indépendante des émotions et la composante motivationnelle ne sera pas présente
93
Que dit Dana Samson quant aux connaissances sociales ?
Les processus inférentiels sont guidés par des représentations stockées en mémoire à long terme sur la théorie de l’esprit et les connaissances sociales. Quelqu’un ayant une lésion à ce niveau peut perdre ses connaissances sociales même si la théorie de l’esprit fonctionne. Ses anticipations seront différentes puisqu’elles ne seront pas tintées de ses connaissances sociales
94
Quels sont les 2 types de connaissances sociales ?
Déclaratives : Tout ce que l’on sait des relations sociales et qu’on exprime à voix haute Procédurales : Qu’on applique sans s’en rendre compte Chez le patient, on peut voir l’une ou l’autre des connaissances être affectée.
95
Décrivez les paradigmes d’évaluation de la théorie de l’esprit pour la composante cognitive
Paradigme d’attribution d’intention : Présente en scénario et la personne doit le compléter. Paradigme des fausses croyances : Mesure les représentations de 1er et 2e ordre. Évalue la capacité à adopter la perspective d’autrui pour réaliser une tâche. Attention avec la déficience intellectuelle, car n’a pas accès au 2e ordre Test d’Ekman-Friesen : le patient identifie les expressions faciales correspondant aux différentes émotions. Limite : diversité culturelle, TSA
96
Quel test évalue la dimension affective de la théorie de l’esprit ?
Reading the mind in the eyes : lire l’émotion traduite par la lecture des yeux
97
Quelle évaluation de la théorie de l’esprit prend en compte les 2 composantes ?
Les faux pas sociaux Doit détecter les maladresses sociales et déterminer la réaction émotionnelle de la victime – La théorie de l’esprit cognitive intervient lorsque le participant doit comprendre que le discours est déplacé par rapport à la situation. – La théorie de l’esprit affective intervient lorsqu’il s’agit de saisir que le discours est blessant pour son interlocuteur
98
En quoi le modèle cognitif de l’enfant est différent de celui de l’adulte
Le modèle cognitif n’est pas construit chez l’enfant, ne sera pas opérationnel tout de suite, le développement des modules se fait par étape. Réorganisation du modèle cognitif en cas de lésion pour contourner la difficulté dû à la grande plasticité cérébrale et la récupération fonctionnelle. Les conséquences apparaissent bien longtemps après la lésion dû à la variabilité du moment de l’acquisition des modules.
99
Quels sont les types de troubles neuropsychologiques chez l’enfant ?
Troubles neurodéveloppementaux Troubles spécifiques des apprentissages Troubles neuropsychiatriques
100
Quel est l’objectif de la neuropsychologie de l’enfant ?
Élaborer des modèles spécifiques et de mettre au point des évaluations et des prises en charge adaptés à l’enfant lors de difficultés diverses. Pour comprendre comment l’enfant acquiert une fonction, il faut identifier les étapes, leur chronologie d’apparition et les contraintes dans leur construction.
101
Comment se développe le cerveau chez l’enfant ?
As un stock prédéterminé de neurones Va augmenter son arbre dendritique pour permettre la communication entre les neurones Toutes les neurones inutiles et non connectés sont éliminés Les neurones chez l’enfant vont se spécialiser pour créer l’efficacité neuronale L’environnement s’il est stimulant va favoriser ces connexions
102
Quelle sont les causes les plus fréquentes des troubles neuropsychologiques chez l’enfant ?
Lésions prénatales et périnatales comme l’anoxie de la naissance, la prématurité et les encéphalites bactériennes.
103
Décrivez le tableau clinique de l’aphasie acquise chez l’enfant
Compréhension du langage préservé Troubles prédominants de la production du langage : fluence réduite, troubles articulatoires, mutisme. Discours agrammatique
104
Qu’est ce qui différencie les patiente N.I. 15 ans et Anna 10 ans ?
Plus on avance en âge, moins il y a de plasticité cérébrale. Le cerveau d’Anna qui a eu l’accident à 6 mois a compensé la perte de neurone puisqu’elle avait encore des neurones indifférenciés. Elle a eu le temps de réorganiser son hémisphère droit alors que N.I. n’a pas eu autant de réorganisation dû à son âge plus avancé.
105
Décrivez le trouble neurodéveloppemental du langage
Incapable de développer correctement la capacité du langage. Va donc former son propre modèle cognitif pour compenser. Critère pour le diagnostic : Déficit durable (même domaine atteint, stable dans le temps) et s’assurer que l’origine n’est pas sensorielle
106
Décrivez la dyslexie chez l'enfant
Trouble sévère et durable de l’apprentissage de la lecture, sans causes particulière, avec un retard d’au moins 18 mois par rapport à l’âge scolaire.
107
Quelle est la limite du DSM-5 en ce qui concerne les troubles chez l’enfant ?
Basé sur la fréquence et non sur le contenu, le fait de poser un diagnostic ne veut pas dire que le trouble sera présent toute sa vie.
108
Quels sont les différents troubles de développement chez l’enfant ? (6)
Dysphasie Dyspraxies Dyslexie Dysorthographie Dyscalculies TDAH
109
Décrivez le syndrome amnésique chez l’enfant
Lésion claire expliquant le syndrome : atrophie des hippocampes Pas de mémoire épisodique : désorientation temporelle et environnementale A une mémoire procédurale et sémantique : peut apprendre des connaissances détaillées du contexte, mais ne peut pas se remémorer la scène. Vont utiliser le contenu sémantique et sémantiser leurs souvenirs sans leurs contextes. Pas de difficultés avec les compétences langagières
110
Quelle est la différence entre le patient H.M. et le syndrome amnésique chez l’enfant ?
L’enfant peut utiliser le contenu sémantique alors que le patient H.M. devait enregistrer l’information en mémoire épisodique pour ensuite l’enregistrer en mémoire sémantique.
111
Qu’est ce qu’a permis les études de cas de Vargha-Khadem concernant le syndrome amnésique chez l'enfant ?
Étude de 3 enfants qui ont souffert d’anoxie à la naissance et dont les hippocampes se sont détruits. Alors qu’ils ont un déficit dans leur mémoire épisodique, ils arrivent tout de même à acquérir de nouvelles connaissances sémantiques. Indique que la mémoire sémantique n’est pas seulement dans les hippocampes. Des circuits vont servir pour la mémoire épisodique alors que d’autres vont servir à la mémoire sémantique.
112
Pourquoi le trouble de l’attention est plus diagnostiqué en Amérique du Nord que dans le reste du monde ?
Le diagnostic donne un accès plus rapide aux ressources d’aide.
113
Décrivez le trouble visuo-attentionnel
On le remarque quand l’enfant apprend a lire. N’est pas en lien avec l’aspect de la lecture comme la dyslexie, mais plutôt sur l’attention portée aux lettres et aux mots. Ne focus pas sur la bonne ligne.
114
Quels sont les 2 tests évaluant les capacités attentionnelles chez l’enfant ?
Tea-Ch : attention sélective focalisée (mobilisation intense de l’attention. 2 dimensions : Soutenue (maintenir son attention à un degré léger) ou divisée (moduler son attention sur plusieurs tâches) Analyse parallèle pour l’effet test re-test Barrage de nounours : observe s’il y a héminégligence. Doit repérer tous les nounours de l’image. Permet la mise en évidence du trouble dès 2 ans.
115
Décrivez le trouble des fonctions exécutives chez l’enfant
Atteinte du fonctionnement exécutif 3 catégories de difficultés : planification, flexibilité mentale et inhibition
116
Quels sont les 2 tests permettant d’évaluer les fonctions exécutives chez l’enfant ?
BADS-C : Évaluation des différentes composantes par le jeu Zoo : Résolution de problème et planification en faisant un trajet en respectant les règles imposées. Doivent être ludique et dans des situations qui miment la vie quotidienne pour favoriser la motivation et l’intérêt de l’enfant
117
Décrivez la dyscalculie développementale
Le calcul n’est pas une capacité cognitive! Implique des difficultés en mathématique, ne spécifie pas l’origine du déficit. Inclue la capacité de représentation d’un chiffre et de mémoire de travail (accéder à la bonne procédure). L’enfant va développer des compétences dites holistiques qui vont lui permettre d’aisément contourner la difficulté.
118
Quel est l’outil utilisé pour mesurer les habiletés de calcul ?
Zareki-R : Établi un profil mathématique chez l’enfant de 6 à 11 ans
119
Décrivez la dyspraxie développementale
Difficultés dans la réalisation de gestes ayant un but déterminé : planifier la séquence de gestes et effectuer le geste. Trouble de la conceptualisation, de la planification et de la coordination volontaire des séquences de gestes. On doit s’assurer que ce n’est pas une atteinte du système nerveux périphérique. Est testé comme pour les adultes selon les différentes praxies. Se manifeste souvent lorsque l’enfant fait de la géométrie.
120
Quelle est la différence entre l’épilepsie chez l’enfant et l’épilepsie du patient H.M. ?
H.M. avait une épilepsie pharmaco résistante qui est resté à l’âge adulte, alors que pour la majorité des enfants l’épilepsie sera seulement transitoire et disparaîtra au début de l’âge adulte.
121
Quelles sont les types d’épilepsie ?
Symptomatique : Réactionnelle à une lésion, la plus facile à identifier et à comprendre. N’est pas développementale sauf si la lésion arrive au début de l’enfance. Cryptogénique : Pas de cause reconnue, peut apparaître à l’âge adulte Idiopathique : Fréquente à l’adolescence, s’arrête vers la fin de l’adolescence, serait d’origine génétique.
122
Quels sont les 3 types de trouble du déficit de l’attention ?
Impulsivité et hyperactivité Attentionnel Inattention et hyperactivité
123
Les enfants souffrants de TDAH ont-ils des difficultés d’apprentissage liés à leur trouble ?
70% non. 30% en auront, pour le quart d’entre eux ce sera une dyslexie-dysorthographie.
124
Décrivez le trouble du spectre de l’autisme
Restriction des comportements sociaux Restrictions de la communication Comportements répétitifs et intérêts restreints. Diversité importante des tableaux cliniques en particulier selon le niveau intellectuel et le degré d’autonomie.
125
Quels sont les profils de perturbation cognitive dans l’autisme ?
Fonctions exécutives Mémoire de travail Mémoire autobiographique Théorie de l’esprit
126
Quel est le seul trait commun entre les autistes ?
Le rapport à l’autre sera toujours affecté
127
Nommez les pathologies génétiques chez l’enfant
Syndrome de Turner : Filles seulement, troubles cognitifs modérés, maladie endocrinienne de la croissance, d’origine chromosomique Syndrome de l’X fragile : Garçons seulement, retard mental et troubles d’hyperactivité et d’attention, première cause de retard et 2e cause de déficience intellectuelle. Syndrome de Williams : retard mental associé à des troubles langagiers importants
128
Quelle est la différence entre retard et trouble neurodéveloppemental ?
Retard : Délai d’apparition de l’acquisition d’une habileté cognitive Trouble : L’organisation des étapes d’acquisition est perturbée
129
Quelles sont les spécificités de l’évaluation et de la prise en charge chez les enfants ?
L’examen neuropsychologiques : Faire la distinction entre retard et trouble neurodéveloppemental. NEPSY est l’outil qui permet un bilan complet de l’enfant de 3 à 12 ans abordant les difficultés d’apprentissage, les déficits attentionnels, le retard mental et les conséquences neuropsychologiques acquises. La prise en charge : Vise un changement tout en tenant compte de la plasticité cérébrale de l’enfant
130
Quelles sont les modifications cognitives liées au vieillissement normal ?
La mémoire épisodique est la plus sensible aux effets de l’âge La mémoire de travail est peu sensible Les mémoires procédurale, sémantique et perceptive sont relativement préservées.
131
Que se passe-t-il lors de l’encodage en mémoire épisodique avec l’âge ?
Stratégies sémantiques utilisées moins, entraînant un encodage moins précis et distinctif. Déficit d’encodage du contexte : Difficulté à mémoriser les informations contextuelles, limitant leur utilisation comme indices de récupération.
132
Que se passe-t-il lors du stockage en mémoire épisodique avec l’âge ?
À long terme, l’oubli est plus rapide chez les sujets âgés, possiblement lié à la diminution du sommeil lent profond, essentiel à la consolidation des souvenirs.
133
Que se passe-t-il lors de la récupération en mémoire épisodique avec l’âge ?
Rappel libre : Plus difficile pour les sujets âgés.
134
Quels sont les 2 types de processus de la reconnaissance ?
Des processus automatiques : sentiment de familiarité, je sais viens de la mémoire sémantique, plus stable dans le temps, augmente pour compenser la baisse des processus contrôlés Des processus contrôlés : sentiment de se souvenir, je me souviens viens de la mémoire épisodique, diminue avec l’âge
135
Que se passe-t-il avec la mémoire de travail avec l’âge ?
Préservation de la boucle phonologique et du calepin visuospatial. Diminution des capacités de l’administrateur central
136
Le langage est-il altéré dans le vieillissement normal ?
La production seulement au niveau du manque du mot surtout pour les noms de famille.
137
Les fonctions exécutives sont-elles affectées par le vieillissement normal ?
Oui, la flexibilité mentale, la mise à jour et l’inhibition.
138
Quelles sont les 2 approches qui expliquent le vieillissement normal ?
Approche globale et approche neuropsychologique
139
Que dit l’approche globale au sujet du vieillissement normal ?
Un facteur général explique l’ensemble des effets du vieillissement – Diminution des ressources disponibles pour le traitement de l’information. 3 hypothèses : Diminution de la vitesse de traitement de l’information Diminution des capacités de la mémoire de travail avec l’âge Diminution des capacités d’inhibition des informations non-pertinentes
140
Que dit l’approche neuropsychologique au sujet du vieillissement normal ?
L’atteinte sélective de certaines structures cérébrales est responsable du déclin des performances. Les effets sont liés à l’âge du cerveau, moins de neurones, moins de matière blanche et une moindre connectivité entre les neurones.
141
Quelle est la différence entre déclin et déficit ?
Déclin : N’est pas pathologique, par rapport à un état précédent, j’ai un changement descendant de l’état. Déficit : La personne devient pathologique si 2 écarts-types par rapport à la population de référence de son âge
142
Décrivez les effets du vieillissement normal (5)
Difficultés dans l’organisation du matériel Stratégies spontanées d’encodage et de récupération insuffisamment efficaces Difficultés d’inhibition et sensibilité aux interférences Problème de jugement temporel Amnésie de la source et risque accru de faux souvenirs
143
Quelle sont les principales caractéristiques déterminantes dans le déclin lors du vieillissement ?
Le niveau d’éducation (première) Une bonne santé générale Intégration sociale
144
Quelle est la proportion de personnes qui développeront un trouble neurodégénératif après 90 ans ?
50%
145
Définir la démence
Stade avancé d’une maladie neurodégénérative majeure Alteration progressive de la mémoire et de l’idéation Affecte les AVQ Apparue depuis au moins 6 mois, n’est pas soudain S’accompagne d’un trouble d’au moins une fonction instrumentale Diagnostic uniquement basé sur des résultats aux tests cognitifs et observations des AVQ. On ne peut en être sure avant l’autopsie.
146
Quels sont les stades de la maladie d’Alzheimer ?
1- Stade présymptomatique : La personne verbalise des difficultés 2- Stade symptomatique : Trouble cognitif léger 3- Stade démentiel : trouble cognitif majeur
147
Quelles sont les proportions de démences selon l’OMG ?
Alzheimer : 70% Démences fronto-temporales : 20% Démences sous-corticales : 10%
148
Quelles sont les modifications cérébrales associées à la maladie d’Alzheimer ?
Avec l’IRM : mesure du volume de la structure donc l’atrophie Avec le TEP : mesure l’hypométabolisme des régions Atrophie : la taille est différente due à la perte de matière grise et blanche sur l’ensemble du cerveau Gyrus : Vont être plus profonds Ventricules du liquide céphalorachidien : Élargis Modifications à l’intérieur du neurone : Protéines seront différentes et empêcheront la communication inter cellulaire Accumulation des dépôts à l’extérieur de la cellule.
149
Quelle est la différence des atteintes entre le cerveau d’un patient vieillissant normalement et un atteint de l’Alzheimer ?
Les régions les mieux préservées sont les régions de la mémoire dans le vieillissement normal alors que dans la maladie, l’atteinte est principalement à ce niveau.
150
Quel chromosome est impliqué dans la maladie d’Alzheimer ?
Le 21, tous les individus ayant la trisomie 21 vont souffrir de la maladie
151
Quel est le pourcentage de formes familiales de la maladie d’Alzheimer ?
5%, extrêmement héréditaires et vont débuter plus jeune à chaque génération jusqu’au décès du plus jeune porteur stoppant la chaîne.
151
Quelles sont les causes premières de l’Alzheimer ?
L’environnement : éducation, activité physique, alimentation, nicotine et alcool, sommeil.
152
Pourquoi les femmes sont-elles atteintes davantage de la maladie d’Alzheimer ?
Parce qu’elles vivent plus longtemps donc il y a plus de femmes que d’hommes de 90 ans et plus.
153
Décrivez les troubles de la mémoire dans la maladie d’Alzheimer
Premiers troubles cognitifs présents, existe plusieurs années avant le début de la démence Mémoire épisodique : syndrome amnésique progressif, reconnaissance des mots conservées Mémoire autobiographique : Va diminuer puis disparaître, atteignant le sentiment d’identité de la personne Gradient de ribot : présent, mais avec la progression, le passé lointain aussi est altéré. Désorientation temporospatiale : Ne peut plus se positionner puisqu’aucun souvenir ne le permettent. Mémoire de travail : Paradigme Brown-Peterson – déficit de l’administrateur central Mémoire sémantique : Altérée très tôt, se manifeste dans le langage spontané dû à l’appauvrissement du lexique.
154
Quelle sont les troubles du langage chez les Alzheimer ?
Troubles lexico-sémantiques L’exemplaire prototypique : le mot le plus proche Le manque du mot : va s’approcher du mot sans jamais employer le mot exact, stade léger Paraphasies et persévérations Le sens sémantique est présent donc emploiera la bonne catégorie du mot Compréhension orale déficiente Écholalies
155
Quelle est la différence entre le patient H.M. et le patient Alzheimer ?
Le syndrome amnésique sera progressif dans le cas de la maladie plutôt que drastique. Ce ne sont pas toutes les modalités de la mémoire épisodique qui sont touché contrairement à H.M.
156
Quels sont les autres troubles cognitifs présents autre que la mémoire dans la maladie d’Alzheimer ?
L’apraxie : utilisation et mime (idéatoire et idéomotrice), habillage (tardif), construction (précoce) Troubles gnosiques : Différencier 2 objets, reconnaître les visages (prosopagnosie) Troubles attentionnels : tâches divisées, modalité visuelle Troubles psycho-comportementaux : Apathie et perte d’intérêt
157
Quel est la particularité des symptômes dépressifs ou anxieux dans la maladie d’Alzheimer ?
Se résorbent dans l’année et sont suivis des symptômes cognitifs
158
Quelle est la différence entre ceux développant l’Alzheimer précocement et ceux tardivement ?
Lorsque tôt, plus de troubles du langage que de mémoire au début. Lorsque tard, la mémoire sera affectée en premier.
159
Expliquez la démence fronto-temporale en général
Corps de pick : protéine se déforme et s’amasse dans les tissus. Atrophie corticale : contrairement à l’Alzheimer, se situera au niveau frontal et temporal plutôt qu’aux hippocampes 2 atteintes : frontale et sémantique (ou temporale)
160
Décrivez la démence frontale
Syndrome frontal, expression comportementale de la maladie, profonds changements de personnalité et des conduites sociales Pronostic : 5 ans La plus fréquente 50 à 70 ans Troubles des fonctions exécutives et de la mémoire de travail Troubles modérés du langage et de la mémoire sémantique Difficultés à résoudre des tâches de théorie de l’esprit
161
Quels sont les troubles du comportement les plus fréquents dans la démence frontale ?
– une négligence physique précoce – une altération marquée des conduites sociales avec désinhibition comportementale – une rigidité mentale – des conduites stéréotypées – une hyperoralité et gloutonnerie – une augmentation de l’activité sexuelle avec parfois des conduites inadaptées, ne s’arrêtera pas au couple. – des comportements d’utilisation (ou tendances compulsives à utiliser les objets à portée de main) – une anosognosie précoce, caractéristique de la maladie
162
Décrivez le patient de Hodges souffrant de démence frontale
47 ans Troubles d’addiction Perte de la convention sociale Troubles du caractère Troubles du langage et mnésique Difficultés à résoudre des tâches de théorie de l’esprit
163
Décrives la démence sémantique
Troubles du langage, des fonctions exécutives, mémoire sémantique atteinte Pas de pronostic donc pas aussi sévère Progression lente Les aspects phonologiques et syntaxiques du langage sont préservés Altération des connaissances sémantiques et lexicales donc le concept et le mot vont disparaître. Pauvreté du discours dû à la perte du vocabulaire. Anosognosie présente rapidement Déficit dans la reconnaissance des visages, sons, goûts et odeurs, mais n’est pas prosopagnosique. Le visage n’est simplement pas récupérable dans les souvenirs. Va rester autonome longtemps, car moins d’influence sur ses AVQ que dans la démence frontale. Pas de gradient de ribot, perdra les connaissances anciennes et se souviendra des plus récentes
164
Quelles sont les différences majeures entre la démence sémantique et l’Alzheimer ?
L’anosognosie est présente rapidement dans la démence sémantique alors que dans l’Alzheimer, elle arrive à un stade avancé. Dans le déficit de la mémoire épisodique, le patient Alzheimer ne récupérera pas avec le rappel indicé alors que le patient atteint sémantiquement va récupérer. L’Alzheimer va réagir à l’émotion de l’autre par empathie alors que l’atteint sémantique ne réagira pas.
165
Quels sont les changements comportementaux chez les patients présentant une démence sémantique ?
Repli sur soi Manque d’intérêt pour les autres Réduction de l’empathie Difficulté à se comporter de manière appropriée lors des interactions sociales
166
Décrivez les démences sous-corticales
Présence de troubles neurologiques avant les troubles neuropsychologiques Troubles de l’humeur, de la personnalité et du comportement Syndrome dysexécutif : dans la planification Désactivation du cortex préfrontal : L’information passerait mal depuis le tronc cérébral donc difficile à solliciter
167
Quelles sont les différences entre les démences sous-corticales et la maladie d’Alzheimer ?
Pas dans les mêmes structures : tronc cérébral et structures diencéphaliques Ce ne sont pas tous les patients atteints de parkinson qui vont développer le stade démentiel Troubles de l’humeur, de la personnalité et du comportement plus précoces et marqués.
168
Quelles sont les structures cérébrales atteintes en cas de démence sous-corticale ?
Le tronc cérébral et structures diencéphaliques
169
Quelles sont les maladies pouvant amener à une démence sous-corticale ?
Paralysie supra nucléaire : rigidité du regard massif Maladie de Huntington Maladie de Parkinson : 50% vont développer la démence
170
Quels sont les 2 enjeux de la rééducation neuropsychologique ?
1. Réduire le plus possible les handicaps physiques et cognitifs et leurs impacts pour retrouver une autonomie 2. Favoriser l’intégration familiale et socioprofessionnelle
171
Quels sont les 3 facteurs dont le succès d’une réadaptation dépend ?
1. La qualité du programme 2. La motivation et la participation du patient 3. L’implication de l’entourage
172
Quelles sont les étapes de la rééducation neuropsychologique ?
1. Établir le diagnostic : quels processus sont déficitaires et lesquels sont préservés ? 2. Choisir l’objectif thérapeutique : pas nécessairement le plus important, mais celui qui nuit le plus à son autonomie 3. Définir les lignes de base pré-intervention 4. Mettre en œuvre l’intervention en fonction des buts et de la nature des déficits 5. Évaluer l’efficacité de l’intervention 6. Suivis
173
Quelles sont les 3 stratégies d’intervention neuropsychologique ?
Faciliter l’encodage et la récupération d’une information en apprenant au patient à utiliser plus efficacement ses habiletés mnésiques résiduelles Apprendre des connaissances spécifiques permettant d’être plus autonome dans la vie quotidienne Aménager l’environnement pour réduire l’impact des déficits sur le fonctionnement