Examen intra Flashcards
(108 cards)
1
Q
Qu’est-ce qu’une éthique principielle ?
A
Elle donne un principe général permettant de déterminer quelle action, loi ou politique est juste, morale.
2
Q
Qu’est-ce qu’une éthique conséquentialiste ?
A
C’est en examinant les conséquences des actions (et non l’intention des agents qui les poses) que les utilitaristes vont juger de leur moralité, de leur justesse.
3
Q
Quel principe éthique est rattaché à l’utilitarisme ?
A
Le conséquentialisme
4
Q
Qui est le fondateur de l’utilitarisme de l’acte ?
A
Jeremy Bentham
5
Q
Qui est le fondateur de l’utilitarisme de la règle ?
A
John Stuart Mill
6
Q
Selon l’utilitarisme conséquentialiste, qu’est-ce qu’une conséquence juste ?
A
Les conséquences justes sont celles qui produisent le plus de bonheur ou de plaisir.
7
Q
Selon l’utilitarisme conséquentialiste, qu’est-ce qu’une mauvaise conséquence ?
A
Les mauvaises conséquence sont celles qui causent du déplaisir, du malheur ou réduisent le bien bien-être.
8
Q
Pour l’utilitarisme conséquentialiste comment juge-t-on l’utilité d’une action ?
A
L’utilité d’une action est jugée d’après sa capacité à produire ou promouvoir le bonheur, diminuer la souffrance, le déplaisir.
9
Q
Sur quelle base Jeremy Bentham se pose pour avancer son idée d’utilitarisme de l’acte.
A
L’être humain est un être sensible, capable d’éprouver du plaisir et de la douleur. Autrement dit, puisque nous capable d’éprouver du plaisir, il faut le maximiser pour le plus grand nombre et puisque nous sommes capable d’éprouver du déplaisir, il faut le minimiser pour le plus grand nombre.
10
Q
Quel est le principe descriptif de l’utilitarisme ?
A
Le bonheur de chaque humain est sa seule fin réelle.
11
Q
Quel est le principe normatif de l’utilitarisme ?
A
Le plus grand bonheur pour le plus grand nombre est la seule fin universellement désirable (et non désirée).
12
Q
Quel est le principe de l’utilité de l’utilitarisme ?
A
L’action, la loi ou la politique la plus juste est celle qui produira le plus grand bonheur pour le plus grand nombre.
13
Q
Dans le calcul d’utilité de l’utilitarisme, quelle le fondement le plus important à appliquer ?
A
L’utilitarisme ne vise pas le plus grand bonheur ou plaisir pour soi-même, mais accorde, dans le calcul de l’utilité totale, un poids égal aux intérêts et plaisir de chacun.e.
14
Q
Quelle est la citation célèbre de Bentham à propos du calcul de l’utilité ?
A
Chacun compte pour un
15
Q
Commentez la phrase suivante : Dans la langue courante, «utilitariste» est une qualification plutôt péjorative qui, appliquée à une personne, signifie que celle-ci est calculatrice et égoïste.
A
Le calcul doit être mis au service d’une finalité purement altruiste, visant le seul bien commun, et jamais l’intérêt personnel. Autrement dit, la qualification dans la langue courante est erronée.
16
Q
Dans quel contexte historique voit-on l’émergence de l’utilitarisme ?
A
C’est une idéologie du 19e siècle ayant pour objectif de combattre le sexisme, le racisme, le spécisme, la pauvreté et surtout les conditions de vie et de travail misérables dans l’Angleterre de l’époque. Elle est perçue comme un théorie égalitariste radicale aux implications révolutionnaires.
17
Q
Quel est l’objection initiale à l’utilitarisme (acte) ?
A
L’utilitarisme ne prend pas suffisamment les droits au sérieux. (ex.: La possibilité du sacrifice de quelques-un.es pour le plus grand bonheur du plus grand nombre.).
18
Q
Quelles sont les principales différences entre l’utilitarisme de l’acte et de la règle ?
A
Le respect du droit individuel, le respect des morales fondamentales et la facilité avec laquelle les règles sont brisées (sauf dans les cas absolument exceptionnels).
19
Q
Quels sont les fondement de l’utilitarisme de la règle ?
A
Respecter et promouvoir le sens de la dignité; fournir une éducation qui permette aux individus de développer leurs facultés, se réaliser et goûter aux plaisirs d’ordre supérieur; respecter l’autonomie personnelle, leur conception de la vie bonne; laisser fleuri la diversité des idées, des expériences, des personnalités. Autrement dit, on désire protéger l’individu dans le calcul d’utilité pour éviter des choix qui seraient brutaux.
20
Q
Quels sont les objections à l’utilitarisme (règle et acte) ?
A
- Le calcul d’utilité est irréalisable, et les comparaisons interpersonnelles impossibles. 3. Les conséquences réelles d’une action/décision sont plus souvent imprédictibles.
21
Q
Qui est le fondateur du déontologisme ?
A
Emmanuel Kant
22
Q
Selon le déontologisme, quelle est la condition nécessaire a la moralité et pourquoi ?
A
C’est la liberté étant donné que sans celle-ci, nous sommes obliger de poser des actions qui peuvent être immorale pour survire. (Exemple: braquage)
23
Q
Selon le déontologisme quel est le rôle de la raison ?
A
La raison humaine est universellement partagée et elle peut déduire des principes éthiques ABSOLU: rationnels, objectifs, et valables en tout temps. Elle établit les lois morales auxquelles doit se conformer la volonté bonne.
24
Q
Au niveau du déontologisme, qu’est-ce qu’un impératif catégorique ?
A
Des règles valables universellement, en tout temps
25
Quelles est la différence majeure entre le déontologisme est les éthiques conséquentialistes ?
Le déontologisme consiste dans l'intention, quelles que soient les conséquences.
26
Le déontologisme dicte qu'il faut toujours traiter les individus en même temps qu'une fin, jamais comme un moyen, qu'est-ce que cela signifie et implique ?
Devoir de se considérer soi-même et les autres comme des êtres libres et capables de décider de leur avenir. Immoral = Utiliser les êtres humains sans leur consentement pour ses propres aspirations (les individus sont considérés comme capable de donner leur consentement).
27
Qu'est-ce que le principe d'autonomie ?
Les individus sont capables de découvrir leurs propres devoirs, et de s'auto-déterminer.
28
Quelle est la principale force du déontologisme ?
Emphase mise sur la dignité humaine et l'autonomie (qui peut fonder moralement la protection des minorités)
29
Qui est la fondatrice majeure de l'éthique du care ?
Carol Gilligan
30
Qu'est-ce que l'éthique du care vise à préserver et pour pourquoi ?
Elle vise la préservation des relations humaines authentiques et protection contre les abus face à nos vulnérabilités humaines parce que les humains sont fondamentalement dépendants (relation).
31
Quel est l'un des problèmes de l'éthique du care ?
Quelle est la position féministe requise dans un contexte X? (et
application difficile à des dilemmes éthiques)
32
Qui est l'éthique le fondateur de l'éthique de la vertu ?
Aristote
33
Est-ce que l'éthique du care est une éthique principielle ?
non
34
Est-ce que l'éthique de la vertu est une éthique principielle ?
non
35
Est-ce que l'utilitarisme est une éthique principielle ?
oui
36
Est-ce que le déontologisme est un éthique principielle ?
oui
37
Selon l'éthique de la vertu, qu'est-ce qui est moral ?
C'est ce qu'une personne vertueuse ferait.
38
Quelles sont les conséquences d'une vie vertueuse ?
En étant vertueux, on vie une vie bonne puisque l'on se conforme à sa raison et son excellence (aider les gens) et ainsi on est heureux.
39
Qu'est-ce que le charactère vertueux ?
C'est le juste milieu des vices (lâcheté, courage, témérité)
40
Au delà des actions, qu'est-ce que l'éthique concerne selon l'éthique de la vertu ?
Qui nous sommes.
41
Quelles sont les faiblesses de l'éthique de la vertu ?
Ne nous dit pas quoi faire (non principiel), difficulter d'identifier les vertus ( relativité culturelle des vertus), quoi faire en cas de conflit de vertus ? et caractère contextuel des vertus.
42
Quels sont les raisons qui justifient la nécessité de définir le concept de maladie ?
1. Ils peuvent contrer la surmédicalisation, 2. Ils peuvent déterminer l'accès au soin et le remboursement, 3. Les politiques publiques sont articulées autour de ces concepts, 4. Il jouent un rôle légal et civil et 5. Ils peuvent appuyer les groupes de pression.
43
Qu'est-ce que le mouvement antipsychiatrique (1960) ?
La lutte contre la psychiatrie en avançant que sous le couvert de l'objectivité médicale, la psychiatrie classe comme pathologique des états sains, mais qui ne sont pas valorisé au sein de la société comme par exemple la dissidence politique.
44
Comment était perçu la psychiatrie dans les années 1960 ?
On comparait les centre à des prisons et les traitements étaient inefficace.
45
Qu'est que le cas de l'homosexualité apporte au cas de la psychiatrie dans les années 1970 ?
Il apporte une questionnement sur la psychiatrie qui ne pouvait expliquer pourquoi l'homosexualité était considéré comme une maladie causant la perversion de l'instinct sexuel puisqu'il n'existait pas de définition du trouble mental. On remet le titre de la psychiatrie en question puisque des militants arrivent à faire changer les livres scientifiques (DSM).
46
Quels sont les impacts de la surmédicalisation aujourd'hui notamment sur les problèmes normaux de la vie ?
(1) D'une part, il n'y a pas de remise en question de l'existence des maladies mentales. D'autre part, (2) le concept est si inclusif que l'on diagnostique des individus en santé. (3) Il existe des problèmes de démarcation faisant en sorte qu'il est difficile de tracer la ligne entre en santé et malade.
47
Qu'est-ce que les Mad Studies et qu'ont-elles apporté au cas de la psychiatrie ?
Ce sont des études qui analysent le vécu des personnes atteintes de trouble et la relation qu'ils entretiennent avec la société (marginaux). Elles soutiennent que le problème c'est la définition de la dysfonction.
48
Qu'est-ce que le concept de neurodiversité ?
C'est l'acceptation du fait que les individus neurodivergeant ne sont pas nécessairement déficitaire et ainsi n'ont pas nécessairement besoin de soins.
49
Qu'est-ce que le mouvement de la culture sourde ?
C'est un mouvement provoqué par les personnes mal entendantes ou atteintes de surdités qui considère leur situation comme un part complète de leur identité et non comme un handicap. Ils considèrent que la surdité fait partie de leur identité comme la notre langue l'est pour nous ou notre histoire.
50
Quel est le fondement du naturalisme ?
La santé et la maladie réfèrent à des phénomènes naturels et indépendant des valeurs. La santé est le fonctionnement normal du corps.
51
Quels sont les trois critères du naturalisme de Boorse et la théorie biostatistique ?
Les fonctions naturelles, la classe de référence et la performance statistiquement normale.
52
Dans la théorie biostatistique de Boorse, qu'est-ce que le critère de la fonction naturelle ?
La contribution causale aux buts de l'organisme, la survie et/ou la reproduction. (Par exemple, le coeur)
53
Dans la théorie biostatistique de Boorse, qu'est-ce que le critère de la classe de référence ?
C'est d'analyser si le comportement physiologique de l'individu a l'étude coïncide avec celui des individus du même âge, sexe, etc. Un croissance rapide est normale et nécessaire chez l'enfant, tandis qu'il est anormal et dangereux chez l'adultre.
54
Dans la théorie biostatistique de Boorse, qu'est-ce que le critère de la performance statistiquement normale ?
On compare entre les individus l'efficacité d'une fonction physiologique ou d'une partie anatomique particulière pour savoir si le corps remplit sa fonction de façon satisfaisante. Par exmple, on regarde si le cœur pompe le sang trop vitre ou trop lentement, malgré qu'il soit nécessaire.
55
Chez les naturalistes, comment fait-on pour savoir qu'un individu est malade ?
Il faut que les 3 conditions de la théorie biostatistique de Boorse ne soient pas respectée.
56
Quel est l'opinion de Boorse et de la BST à propos des maladies mentales ?
La psychiatrie se base sur des critères normatif et des jugements de valeurs pour ses diagnostiques et devrait utiliser des concepts de santé et de maladie qui réfèrent au fonction normal mental (comme il a fait lui avec ses observations dans les livres de médecine).
57
Quels sont les trois critères du normativisme (constructivisme de Rachel Cooper)
(1) Une condition doit être jugée comme mauvaise par la personne affectée ; (2) La personne affectée doit être considérée comme malchanceuse, c'est-à-dire qu'il y a de bonnes raisons d'espérer de ne pas être atteint par ce trouble; (3) Un traitement existant ou potentiellement existant doit pouvoir être envisagé.
58
Selon le normativisme, quelle est la distinction entre le pathologique et le non pathologique ?
Un jugement de valeur, mais pas de négation de l'importance du biologique dans ce que sont les maladies individuelles.
59
Comment l'approche hybride définit un trouble mental ?
Une dysfonction préjudiciable
60
Quelle est la composante factuelle de l'approche hybride et qu'est-ce qu'elle signifie ?
Composante factuelle : la dysfonction d'un mécanisme sélectionné. Il ne fonctionnerait pas normalement (aucun avantage évolutif)
61
Quelle est la composante évaluative de l'approche hybride et qu'est-ce quelle signifie ?
Composante évaluative : Préjudice. Il faut que la condition soit jugée négative selon les normes individuelles, sociales et culturelles.
62
Pourquoi dit on que la médicalisation cause une expansion de l'action du domaine médical ?
Le problème n’est plus du domaine public, mais doit être traité par les expert.e.s médicaux.
63
Pourquoi dit on que la médicalisation cause une individualisation des problèmes sociaux ?
Le fait que le problème soit une maladie amène à penser que sa source est à l'intérieur de l'individu.
64
Pourquoi dit on que la médicalisation cause une dépolitisation du comportement ?
Cela porte à croire qu'un trouble de comportement n'est pas dû à l'environnement dans lequel un individu vit, mais est plutôt un trouble intrinsèque.
65
Pourquoi le fait que les morales religieuses prennent leur racine de paroles révélée pose problème à l'éthique ?
On considère que l’éthique peut être amenée par tous et forme une sorte de démocratie sur une morale à arborer.
66
Pourquoi le fait que les morales religieuses fournissent généralement un code moral rigide idéal et une série d'obligation morales à suivre pose problème à l'éthique ?
Il devient impossible de produire un processus de réflexion rationnel pour remitre en question de façon critique ces paroles en ce qui concerne la morale et les actions justes.
67
Pourquoi est-ce que l'éthique n'est pas la loi ?
Ce qui est légal ou illégal n'est pas forcément moral ou immoral. On peut penser à Rosa Parks (moral et illégal) ou à des multinationales (immoral et légal). Souvent, l'éthique se rapproche de la loi parce que l'on se base sur l'éthique pour codifier les consensus moraux.
68
Qu'est-ce qu'un ordre de réflexion descriptif ? Donnez un exemple.
L'ordre de réflexion descriptif fait part de ce qui est. Par exemple : Il fait chaud.
69
Qu'est-ce qu'un ordre de réflexion normatif ? Donnez un exemple.
C'est ce qui devrait être. Par exemple, il devrait faire plus frais.
70
Qu'est-ce qui différencie drastiquement la loi de l'éthique ?
La présence d'appareil coercitif.
71
Qu'est-ce qu'un appareil coercitif ?
L'utilisation de mesures exécutives tel des règles, normes, taxes, force policière pour promouvoir une façon d'agir.
72
Qu'est-ce que la déontologie professionnelle ?
La déontologie professionnelle réfère à l’ensemble des règles, inscrites dans un code, qui régissent les devoirs des professionnels d’une profession donnée.
73
Quels sont les deux buts de la déontologie professionnelle ?
Assurer la protection du public, la qualité des services rendus, et sauvegarder une bonne image de la profession.
74
Pourquoi est-ce que la déontologie professionnelle et l'éthique ne coïncide pas toujours ?
D’une part, les exigences éthiques peuvent dépasser les règles à ne pas enfreindre ou
auxquelles se conformer.
D’autre part, l’éthique requiert parfois une remise en question des règles en vigueur.
Enfin, la déontologie concerne le comportement individuel, et non l’organisation institutionnelle ou
les lois et politiques d’une société
75
Pourquoi est-ce que l'éthique est les politiques publiques sont différentes ?
Les politiques publiques ont non seulement des appareils coercitifs, mais en plus concerne les actions qui donnent des incitatifs au citoyen comme taxer les produits pétrolier par exemple.
76
Expliquez le conflit d'autonomie et du besoin de connaissances.
On veut respecter la dignité et la liberté des patients, mais il est nécessaire de prendre des risques dans le cadre de la recherche.
77
Expliquez la différence et le conflit du médecin comme thérapeute et du médecin comme scientfique/expérimentateur.
L'un doit assurer le bien être de sa.son patient.e malade, tandis que l'autre doit développer de nouvelles connaissances sur les futurs patient.e.s. (Produire des connaissances n'égale pas toujours prendre soin de ses patients)
78
Qu'est-ce que la recherche thérapeutique ?
C'est une expérience dans laquelle les participant.e.s sont aussi celleux qui bénéficient de la recherche.
79
Qu'est-ce que la recherche non thérapeutique ?
Un groupe de participant.e.s est sujet d'expérimentation pour qu'un autre groupe en bénéficie ? Exemple : recherche sur la famine par les nazis.
80
Qu'est-ce que le code de Nuremberg (1947) ?
Principe central : le consentement libre et éclairé. Il doit avoir la capacité juridique, le libre arbitre, un connaissance permettant la compréhension pour prendre une décision éclairée et compréhensible. Emphase sur les droits individuels par contraste avec les buts sociaux/scientifiques.
81
Qu'est-ce que le droit à l'autonomie ?
Nous devrions pouvoir décider pour nous-mêmes, peu importe quels sont ces choix, et peu importe ce que ce que les autres pensent de ces choix. Nous devrions pouvoir établir nous-mêmes les buts et valeurs qui guident notre vie et nos actions.
82
Qu'est-ce que l'autonomie nécessite pour être réalisée ?
(1) de comprendre les enjeux reliés à ces choix et les conséquences de ces choix. (2) d'avoir l'information nécessaire. (3) d'être dans des structures sociales qui permettent la réalisation de ses choix.
83
Qu'est-ce que demander le consentement dit par rapport à l'autonomie ?
Demander le consentement, c'est respecter l'autonomie de la personne.
84
Qu'est-ce que la transaction de consentement ?
Un agent A consent à ce qu'un agent B agisse d'une façon X avec/envers A.
85
Quels sont les critères important pour qu'un consentement soit valide ?
Libre, éclairé, donné par un sujet compétantq
86
Que signifie le critère de liberté dans le consentement ?
Pour être valide, le consentement du sujet doit avoir été obtenu en l’absence de coercition ou de contrainte (consentement libre). Par exemple, pas de pression du médecin.
87
Que signifie le critère éclairé dans le consentement ?
Le sujet doit connaître et comprendre ce à quoi il consent. Il s'agit donc d'un critère d'information : le consentement d'un individu est valide unique lorsque celui-ci possède, au moment de consentir, certains informations qu'on juge pertinentes dans les circonstances.
88
Qu'est-ce qu'une information pertinente dans le contexte de consentement éclairé ?
En principe, une information pertinente est une information qui, selon que le sujet la connaît ou l'ignore, pourrait faire une différence quant au type de décision qu'il prendra.
89
Donnez des exemples d'informations pertinentes dans le contexte de consentement éclairé.
Les objectifs de la recherche, sa durée, les risques et avantages, les mesures de confidentialité et son droit de retrait en tout temps.
90
Qu'est-ce que le critère de compétence dans le consentement ?
Le sujet doit démontrer un certain niveau de compétence psychologique qui lui permet de comprendre les conséquences pertinentes de son choix sur soi-même et les autres.
91
Vrai ou faux, il faut accepter la décision d'un potentiel sujet même si celle-ci va a l'encontre de ce que le.la médecin aurait recommandé, ou du consensus social/culturel ?
vrai
92
Que c'est-il passé pour Halushka à l'université de Saskatchewan en 1965 ?
Halushka a été un sujet d'étude pour tester un anesthésiant (fluroxene) et a été payé 50 $ pour sa participation. Celui-ci c'est fait assurer que la participation était sans risque alors que le médicament était testé pour la première fois. Il est ressort avec une fatigue persistente et une incapacité a se concentrer (après un arrêt cardiaque et un coma).
93
Quels sont les répercussions de l'accident de Halushka à l'université de Saskatchewan en 1965 ?
La cour juge que l'U. de Saskatchewan est coupable de négligence, car il n'y a pas eu de consentement libre et éclairé. Les chercheurs doivent informer les participants de manière raisonnable des étapes de la procédure et des risques encourus. Il y a un enjeu de confiance entre les participants et les cherhcheurs.
94
Qu'est-ce que l'étude de tuskegee ?
C'était une expérience dans le but d'étudier le développement naturel (sans traitement) de la syphilis. Le groupe a l'étude était une population d'hommes noirs et pauvres ayant peu accès à l'éducation. L'étude a été d'une durée de 40 ans et provenait de fonds gouvernementaux.
95
Pourquoi l'étude de tuskegee est maintenant répertorié comme ayant causé des abus ? Quelles ont été les représailles de l'étude ?
L'étude a été maintenue malgré la découverte de la pénicilline (facteur qui aurait pu faire en sorte que les sujets se désistent - consentement éclairé). Excuses publiques pour la violation des droits humains et compensation monétaire 20 ans après la découverte du médicament.
96
Qu'est-ce que MK-Ultra ?
C'était une étude dans le but de développer des techniques de lavage de cerveau en utilisant des drogues puissantes et des thérapies de choc. Les participants étaient principalement des personnes avec des maladies mentales. Ses fonds venaient de la CIA et du gouvernement Canadien.
97
Qu'est-ce qui s'est passé a l'université de Guelph et aux communautés autochtones s'y trouvant ?
La malnutrition dans les communautés autochtones (et dans certains pensionnats) était connue du gouvernement. Le gouvernement canadien autorise deux études sur les effets de la vitamine et la nutrition. Pour les besoins de l'étude, le maintient de la malnutrition constante est requise.
98
Qu'est-ce que MK-ULTRA, le cas de l'université de Guelph et l'étude de tuskegee ont en commun ?
Ils montrent que la recherche non éthique n'est pas propre aux régimes totalitaires, mais peut aussi être faite dans des démocraties libérales. Tendance à commenttre des injustices (et à ne pas respecter le consentement libre et éclairé) à l'égard des communaités vulnérables.
99
Quels sont les trois principes du rapport Belmont (1978) ?
Le respect des personnes, les principes de bienfaisances et de non malfaisance et le principe de justice.
100
Qu'est-ce le respect des personnes (autonomie) du rapport Belmont ?
On veut protéger les individus, leurs droits et leur dignité humaine sachant que les répercussions faites au corps sont parfois irréversible en recherche. On demande donc le consentement libre et éclairé avant de procéder aux tests.
101
Qu'est-ce que le principe de bienfaisance et de non malfaisance du rapport Belmont ?
Lorsque l'on fait une étude, il faut égaliser le coût et le bénéfice de la participation d'un individu. Une étude procurant un plus grand mal doit avoir une grande compensation comme le développement d'un traitement avantageant directement l'individu ou de l'argent par exemple.
102
Qu'est-ce que le principe de justice du rapport Belmont ?
Il ne faut pas exploiter certaines catégories sociales de sujets plus vulnérables que d'autres en raison de formes insidieuse de discrimination. Bref, on protège les populations vulnérable, on les utilise seulement lorsque l'on ne peu faire autrement et on s'adapte à leur besoins spécifiques.
103
Qu'est-ce qu'une population vulnérable ?
La vulnérabilité peut être définie comme l’incapacité pour une personne participante de se protéger et de défendre ses intérêts.
Elle peut entraîner une augmentation de la probabilité d’être recruté pour de mauvaises raisons avec un risque de préjudice plus élevé que pour des personnes participantes non vulnérables.
104
Qu'est-ce que la déclaration d'Helsinki (1964-2013) ?
Elle vise à guider les politiques officielles sur la recherche médicale impliquant des sujets humains, élaborée par la profession médicale. C'est le premier guide à suggérer l'existence de comités d'éthique indépendants responsables d'évaluer les protocoles de recherche. La version 2013 vient préciser l'idée de population vulnérable.
105
Quel est l'objection de la déclaration d'Helsinki ?
On désire protéger les populations vulnérables tout en les utilisant comme patients dans les études puisqu'on remarque un manque de connaissances sur ces populations depuis le rapport Belmont parce qu'ils sont utilisés dans de moins en moins d'études.
106
Est-ce que le consentement parental peut annuler le consentement d'un enfant ?
non
107
Si un enfant est capable de consentir, est-ce que ce consentement doit être obtenu en plus du consentement parental ?
oui
108
Quels sont les trois critères du guide canadien de la recherche médicale sur l'utilisation des enfants en recherche ?
Les enfants ne doivent pas être exclus seulement sur la base de leur âge et de leur stade de développement. Les chercheurs doivent prendre en considération l'âge pour assurer des protections appropriées au bien-être de l'enfant. Les recherches sur les enfants sont permises seulement si elles ne peuvent pas être menées sur les populations adultes.
