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Victimologie > Examen intra > Flashcards

Examen intra Flashcards

1
Q

Définition: victimologie

A

Étude des victimes et des victimisation, des causes et des réaction par rapport à cette victimisation. Branche de la criminologie qui étudie le statut psychosocial des victimes de crimes et de délits.

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2
Q

Quelle était la première origine du mot victime

A

origine religieuse

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3
Q

Quand est apparu le sens moderne du terme victime?

A

1782

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4
Q

Qui sont les victimes?

A

La personne qui a subit la haine, les tourments, les injustices de quelqu’un.

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5
Q

Quels sont les types de victimes?

A
  1. Victime directe: objet de la victimisation
  2. victime indirecte: liées à la victime directe, et à cause de cette relation, elles souffrent aussi.
  3. Victime secondaire: celles qui ont souffert en aidant la victime directe ainsi que les témoins de la victimisation. Ce groupe peut aussi inclure des amis et des membres de la famille de la victime qui ont été témoin de la victimisation.
  4. Victimes tertiaires: D’autres membres de la communauté ciblé.
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6
Q
A
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7
Q

Quel est le rôle de la victime au sein du système pénal?

A
  • fait partie de la preuve contre l’accusé
  • considéré comme un témoin d’un crime contre l’état
  • ne choisit pas les étapes après la plainte
  • pas de contrôle sur le processus
  • ne décide pas si elle témoigne ou non, c’est le procureur qui décide
  • la partie oubliée du système de justice pénale
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8
Q

Le crime est perçu comme …

A

Une violation de la société, et non une violation des droits de la victime

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9
Q

Les trois acteurs au sein du système de justice pénale

A
  1. le juge
  2. l’accusé
  3. l’état
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10
Q

Qui est le procureur de la couronne?

A
  • avocat qui représente l’état au tribunal
  • doit prouver hors de tout doute raisonnable que l’accusé a bien commis le crime
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11
Q

Durant l’âge d’or des victimes, quelles étaient les trois acteurs du système de justice?

A
  1. le juge
  2. l’accusé
  3. la victime

Il n’y avait pas de distinction entre le droit civil et pénal contrairement à aujourd’hui

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12
Q

Les inégalités de pouvoir au sein du système de justice pénale proviennent de …

A
  • L’état au complet est contre l’accusé
  • l’état a plus de pouvoir et de ressources
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13
Q

Qu’est ce qui a été mis en place afin de contrer les inégalités de pouvoir dans le système pénal?

A
  • Introductions des droits pour les personnes accusées
  • tout le monde possède ces droits
  • présomption d’innocence
  • procès public et équitable
  • droit contre la détention arbitraire
  • protection contre les châtiments cruels
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14
Q

Les droits et les obligations des victimes

A
  • devoir de témoin
  • droit de porter plainte
  • droit de protéger sa personne
  • protection de la vie privée pour certains types de crime
  • peut demander une réparation, l’anonymat ou le huis clot mais il y a plusieurs limites et restrictions
  • obligation de se présenter devant la cour
  • obligation de répondre aux question posées
  • rétention des choses saisies
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15
Q

Qui a droit à un procès juste et équitable?

A

L’accusé

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16
Q

Qu’est ce qui arrive si l’accusé décide de se défendre par lui-même?

A
  • la victime peut être interrogée par son agresseur
  • Code criminel modifié en 2015, les victimes d’agression sexuelle ne peuvent pas se faire interroger par leur agresseur qui doit obligatoirement engager un avocat (toutefois encore possible pour tous les autres types de crimes)
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17
Q

Qu’arrive-t-il lors de la violation d’un des droits d’une victime?

A
  • Pas droit à une action civile
  • pas droit au dédommagement
  • pas droit d’interjeter appel d’une ordonnance ou décision
  • le statut des droits des victimes est toujours précaire
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18
Q

Définition criminologie

A

Étude scientifique du phénomène criminel

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19
Q

Est-ce que tous les actes qui engendrent des conséquences négatives sont criminels?

A

Non

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20
Q

Est-ce que tous les crimes sont reconnus par les victimes?

A

Non, par exemple les crimes environnementaux

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21
Q

Quel est le domaine de la victimologie?

A
  1. victimologie pénale
  2. victimologie générale
  3. violations des droits de la personne
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22
Q

La victimologie pénale

A
  • fait partie de la criminologie
  • Précurseurs: Von Hentig, Ellenberger, Fattah, Nagel, etc.
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23
Q

La victimologie générale

A
  • Science distincte de la criminologie
  • victimes d’accidents
  • victimes de désastres naturels
  • Précurseur: Mendelsohn
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24
Q

Définition traumatologie

A

Étude du stress post-traumatique

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25
Q

Branche de la Violation des droits de la personne

A
  • Inclut le génocide, la torture, l’esclavage, les abus de pouvoir, etc.
  • Exclut les victimes de désastres naturels
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26
Q

Les droits de la personne

A
  • droits fondamentaux qui sont
    inhérents dans la nature des personnes
    sans lesquels nous ne pouvons pas
    vivre comme des êtres humains.
  • Ils nous permettent de développer
    complètement et utiliser nos capacités,
    notre intelligence, et notre morale.
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27
Q

DUDH

A

Déclaration universelle des droits de l’homme

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28
Q

La typologie de Von Hentig

A
  1. Les types généraux
    - les jeunes
    - les femmes
    - les vieux
    - les malades
    - les immigrants
    - les minorités
  2. Les types physiologiques
    - les personnes de faible intelligence
    - les personnes déprimées
    - etc.
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29
Q

La typologie de Mendelsohn

A
  • la victime innocente
  • la victime légèrement coupable
  • la victime aussi coupable que le contrevenant
  • la victime plus coupable que le contrevenant
  • la victime copable
  • la victime imaginaire
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30
Q

La victimogénèse

A
  • facteurs qui mènent à la victimisation
  • introduit pas Ellenberger
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31
Q

Les théories de Fattah

A
  • Le criminel-victime
  • La victime latente (à risque de victimisation)
  • la relation spécifique entre le criminel et la victime (le criminel vise sa victime en fonction du typem de crime)
  • les victimes et les criminels ne sont pas 2 groupes distincts
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32
Q

Qu’est ce que la victime contrevenant?

A

par exemple, les enfants soldtats

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33
Q

Victim precipitation

A
  • La victime coupable
  • La victime a fait quelque chose pour inciter le crime
  • Introduit par Wolfgang
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34
Q

Types de prévention de la criminalité

A

Primaire: Éviter que la criminalité se produise (aucun délit n’a été commis mais il y a un avertissement pour les gens en général)

Secondaire: Cibler les groupes qui sont à risque de devenir criminels

Tertiaire: Réhabilitation et réinsertion des gens qui sont déjà criminels

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35
Q

La typologie de Schafer

A
  1. « Unrelated victims » Les victimes sans
    aucune relation avec le contrevenant
  2. « Provocative victims » Les victimes qui
    provoquent le contrevenant
  3. « Biologically weak victims » Les victimes
    qui ont une faible constitution physique
  4. « Socially weak victims » celles qui sont
    marginalisées
  5. « Political victims » celles qui sont
    victimisées par leur opposants politiques
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36
Q

Quand est né le mouvement en faveur des victimes d’acte criminel?

A

1970 aux USA

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37
Q

Les facteurs ayant contibués aux mouvement en faveur des victimes

A
  • le taux de criminalité
  • les politiques et la recherche (initiatives gouvernementales)
  • l’esprit du temps
  • le mouvement féministe
  • l’activisme pro-victime
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38
Q

L’importance des victimes

A

La police a besoin des victimes pour les dénonciations, sinon le chiffre noir est énorme

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39
Q

Les initiatives gouvernementales

A
  1. Indemnisation (IVAC)
  2. Programme de soutien des victimes d’acte criminels et des témoins (LEAA)
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40
Q

Comment l’esprit du temps a pu aider les victimes?

A
  • abolitionnisme
  • contestation des institutions sociales et judiciaires
  • contestation du statuquo
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41
Q

Comment le féminisme a pu aider la victimologie?

A
  • les féministes ont proposé de nouvelles explications à la victimisation
  • elles ont mis sur pied les premiers centres d’aide aux victimes
  • elles ont introduit les premiers changement législatifs en faveur des victimes (agression sexuelle, exploitation sexuelle des enfants, etc.)
  • elles ont incité la formation de centres pour victimes de viol
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42
Q

Comment l’activisme pro-victime a aidé les victimes?

A
  • Les mouvements des femmes
  • Les groupes de parents de victimes
  • les marches et manifestations
  • les services pour les victimes et pour les femmes
  • regroupements de victimes et de famille de victime
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43
Q

Les victimes sont utilisées par …

A

La politique conservatrice, les politiciens. Manipulation des victimes.

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44
Q

Avant les sondages de victimisation, on ne connait pas le nombre de victimes excepté lesquelles?

A

Homicide

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45
Q

Les statistiques avant les sondages de victimisation portent sur quoi?

A

Les délits et les délinquants, on ne connait pas le nombre de victimes

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46
Q

Pourquoi existe-t-il un chiffre noir de la criminalité?

A
  1. Une minorité des victimes portent plainte
  2. La police filtre les plaintes reçues (pouvoir discrétionnaire, plaintes non fondées)
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47
Q

Qu’est ce qui peut faire en sorte que la police refuse une plainte?

A
  • plainte considérée comme non-fondée
  • agresseur est connu comme un bon citoyen (ancien policier, soldat, etc.)
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48
Q

Les premiers sondages de victimisation

A
  • 1960 aux USA
  • incité par l’augmentation de la criminalité et la peur du crime
  • le chiffre noir pourrait s’avérer être 5x supérieur
  • observer la réaction du public
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49
Q

Les premiers sondages au canada

A
  • Enquête sociale générale (ESG)
    -1988
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50
Q

ESG (Enquête sociale générale)

A
  • enquête aléatoire sur la victimisation
  • répondants de 15 ans et plus
  • environ chaque 5 ans
  • le but est de recueillir des données sur la victimisation au Canada
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51
Q

Les types de crimes compris dans l’ESG

A
  1. Crimes contre la personne
    - agression sexuelle
    - vol qualifié et tentative
    - voies de fait (incluant la violence conjugale)
    - vols de biens personnels
  2. Crimes contre les ménages
    - vol de véhicule à moteur
    - introduction par effraction
    - vols de biens du ménage
    - vandalisme
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52
Q

Quels modules supplémentaires ont été ajoutés à l’ESG?

A

Cyber victimisation

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53
Q

Quelle est la période inclue dans le sondage de l’ESG?

A

L’année précédant l’enquête

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54
Q

Quels sont les avantages de l’ESG?

A
  • échantillon aléatoire
  • données filtrées par la police
  • permet d’analyser les facteurs de risque
  • les caractéristiques de la victime
  • permet de mesurer les perceptions
  • déclaration à la police (facteurs)
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55
Q

Les limites de l’ESG

A
  • les erreurs de mémoire et la volonté de répondre (exagération ou sous-estimation de la période de temps)
  • comprend uniquement 8 types de crimes
  • L’appréciation d’un comportement (subjectivité)
  • exclusion de groupes importants
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56
Q

les groupes exclus de l’ESG

A
  1. les enfants victimes (selon certains victimologues, leur victimisation serait supérieure à celle des adultes
  2. les institutions (centre de soins, résidence pour personnes âgées, prisons, etc.)
  3. Les territoires (Jusqu’en 2021, il n’y avait pas de publication qui comprenait également les données des territoires en plus de celles des provinces)
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57
Q

par qui sont surtout victimisés les enfants?

A

d’autres enfants

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58
Q

À quels endroits dans la Canada la victimisation est la plus élevée?

A

Le nord et l’ouest

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59
Q

Quels groupes canadiens sont plus susceptibles d’être victimisés et marginalisés?

A

Les autochtones

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60
Q

Il existe des données sur la victimisation des employés de prisons fédérales mais …

A

aucune sur les détenus

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61
Q

Qu’est ce que le taux de victimisation?

A

Le nombre de victimisation signalées divisé par le bombre de personne sondées de 15 ans et plus

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62
Q

L’augmentation de la criminalité dans les sondages canadiens pourrait être expliqué par:

A

L’inclusion des territoires dans les statistiques

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63
Q

Qu’est ce que le taux de prévalence?

A

Le nombre de personne victimisées au moins 1 fois divisé par le nombre de personnes sondées de 15 ans et plus

64
Q

Le taux de victimisation est toujours XXXXXX que le taux de prévalence

A

plus grand

65
Q

Comment explique une augmentation du taux de victimisation mais une diminution du taux de prévalence simultanée?

A

Un petit groupe d’individus a subi un grand nombre de victimisations

66
Q

la majorité des victimisations au Canada sont …

A

non violentes

67
Q

la taux de victimisation du Canada est XXXX que celui du Québec

A

Plus grand (possiblement expliqué à cause des territoires)

68
Q

Les hommes ou les femmes sont ils les plus à risque d’être victime de crime violent?

A

Les femmes

69
Q

Le risque de victimisation violente dépend-il de l’âge de la victime?

A

oui, les groupes plus jeunes sont plus à risque

70
Q

Quel est le groupe le plus à risque de victimisation violente?

A

Les jeunes femmes

71
Q

les personnes hétérosexuelles sont XXXX de victimisation que les membres de la communauté LGBTQ+

A

moins à risque

72
Q

Quels facteurs de victimisation à l’enfance augmente le risque de victimisation à l’âge adulte?

A
  1. violence sexuelle à l’enfance augmente le risque de victimisation violente adulte
  2. témoins de violence d’un parent envers un autre adulte augmente victimisation adulte
  3. pratiques parentales sévères augmentent victimisation adulte

En général, la victimisation antérieure est un facteur de risque

73
Q

L’ethnicité augmente-t-elle le risque de victimisation?

A

Non, ce sont d’autres facteurs de risque présent dans ces communautés qui augmentent le risque.

74
Q

La situation financière influence-t-elle le risque de victimisation?

A
  • revenue faible est un facteur de risque de victimisation violente
  • période d’itinérance augmente les risques
  • problèmes sociaux dans le voisinage augmente les risques
75
Q

de quelle façon le taux de signalement à la police a changé dans les dernières années?

A

-Il a diminué pour tous les groupes
- sutout pour les victimisations violentes
- manque de collaboration des victimes
- Réponse politique: Le rapport Rebâtir la confiance

76
Q

Les raisons énoncées par les victimes pour ne pas signaler leur victimisation

A
  • délit anodin
  • pas assez grave
  • pas blessé ni de perte financière
  • communiquer avec la police est embêtant
  • ne voulait pas être embêté par un processus judiciaire ou en avait peur
  • ne pensait pas pouvoir signaler
  • ressentait de la honte
  • craignait de ne pas être cru
77
Q

La dénonciation est-elle différente lorsque la victime connait l’agresseur?

A
  • dénonciation plus difficile
  • peur de porter atteinte à la carrière, la réputation, des conséquences familiales, etc.
78
Q

Les crimes sont plus susceptibles d’être dénoncés lorsque:

A
  • perte financière de 1000$ et plus
  • incidents ayant causé des blessures
  • incidents impliquant une arme
79
Q

Pourquoi les gens portent plainte?

A
  • devoir de citoyen
  • se protéger
80
Q

Les critiques des victimes qui ont porté plainte envers la police

A
  • absence d’intérêt
  • traite la victime comme si elle n’était pas importante
  • traite la victime comme si elle lui fait perdre son temps
  • n’offre pas d’informations
81
Q

Le sondage international

A
  • plus de 50 pays
  • permet des comparaisons entre les pays sur la victimisation et les attitudes des victimes
82
Q

Est ce que le sentiment de sécurité est lié au risque de victimisation?

A

non

83
Q

Les victime de la victimisation multiple ont XXXX signalés le crime que les personnes victimisées une seule fois

A

moins

84
Q

Les facteurs de risque de la victimisation des femmes?

A
  • la pauvreté
  • le niveau d’éducation
85
Q

Gallup World Poll (GWP)

A
  • sondage comprenant plus de pays
  • crimes non-courant comme la traite ou le mariage forcé
  • moins d’informations
86
Q

Les conséquences de la victimisation

A
  • conséquences physiques
  • économiques
  • psychologiques (ESPT, ESA, etc.)
  • sociales
  • existentielles

Ces conséquences peuvent être ressenties par tous les types de victimes

87
Q

Les conséquences physiques

A
  • blessures
  • réactions physiologiques
  • court terme
  • long terme
88
Q

Les conséquences économiques

A
  • pertes directes (biens volés)
  • indirectes (perte de revenue, frais de justice, etc.)
  • impact relatif des pertes financières
89
Q

Les conséquences sociales

A
  • isolement et peur de la criminalité
  • perte de confiance aux autres
  • fardeau émotionnel sur les proches
  • effets sur les relations intergroupe
  • modification du style de vie ou déménagement
90
Q

Les conséquences existentielles

A
  • nos valeurs (respect)
  • nos croyances (les gens sont bons, le monde est juste, je suis en sécurité, etc.)
91
Q

Les conséquences psychologiques

A
  1. À court terme
    - colère
    - choc
    - honte
    - peur
    - anxiété
    - dépression
  2. À long terme
    - anxiété
    - dépression
    - SSPT (plus fréquent chez les polyvictimes)
92
Q

Le terme SSPT n’existait pas avant …

A

La guerre du Vietnam. Avant appelé gross stress reaction, une maladit qui était déjà latente chez la personne et déclanchée par le stress.

93
Q

Le SSPT peut être présent chez:

A
  • Les victimes directes ou les témoins
  • les proches des victimes de crimes graves
  • les victimes secondaires
94
Q

Les syndromes du SSPT

A
  1. reviviscence
  2. évitement des stimulus associés au traumatisme
  3. altération négatives des cognitions et de l’humeur
  4. altérations dans l,activation et dans la réactivité
95
Q

reviviscence

A
  • sentiment de revivre l’évènement
  • souvenirs ou rêves répétitifs
  • flash backs
96
Q

Évitement persistant des stimulus associés au traumatisme

A
  • efforts pour éviter les pensées ou les rappels externes associés au traumatisme
97
Q

Altérations négatives des cognitions et de l’humeur

A
  • sentiment de détachement
  • restriction des affects
  • blâme, honte ou culpabilité
  • perte d’intérêt
98
Q

Altérations dans l’activation et la réactivité

A
  • hyper-réactivité
  • difficulté à dormir
  • irritabilité ou excès de colère
  • difficultés de concentration
  • hypervigilance
  • réaction de sursaut exagérée
99
Q

La durée necéssaire à un SSPT

A
  • Les symptomes doivent durer plus de 1 mois
  • Si moins de 3 mois: SSPT aigu
  • Si plus de 3 mois: SSPT chronique
100
Q

L’ESA (état de stress aigue)

A
  • Durée: minimum 2 jours et maximum 4 semaines
  • avant le SSPT
101
Q

SSPT chronique vs complexe

A

Chronique: plus de trois mois, plus difficile à traiter

Complexe: Pas encore dans le DSM, provient d’une victimisation complexe (victimisation qui a duré longtemps, qui est arrivé à un stade important de développement, etc.)

102
Q

la dépression

A
  • perte d’énergie
  • faible estime de soi
  • sentiment de culpabilité
103
Q

la toxicomanie

A
  • automédication
  • augmente de risque de revictimisation
104
Q

Le processus de guérison de la victimisation

A
  1. pré-victimisation
  2. victimisation
  3. transition
  4. réorganisation
105
Q

La victimisation multiple

A
  • certaines personnes sont plus à risque que d’autres
  • la victime d’un crime a une forte probabilité d’être victime à nouveau
106
Q

le risque de cambriolage

A

Après un premier cambriolage, une deuxième victimisation est 4x plus probable

107
Q

Est ce que la victimisation est un facteur victimogène pour tous les types de crime?

A

oui

108
Q

La victimisation multiple

A

comprend la victimisation répétée et la polyvictimisation

109
Q

Victimisation répétée

A

La même forme de victimisation plusieurs fois

110
Q

Polyvictimisation

A

Plusieurs formes de victimisations

111
Q

Le nombre de victimisation annuelle chez les enfants suivis par la DPJ est XXXXX aux enfants non suivis

A

supérieure

112
Q

Comment expliquer la victimisation?

A
  • victimisation multiple
  • vulnérabilité
  • surexposition
  • impact cumulatif du trauma
  • FLAG
113
Q

Théorie du flag (hétérogénéité du risque)

A
  • les caractéristiques de la cibles expliquent la victimisation
  • proie facile
  • les victimes sont distinctes des non victimes
114
Q

Théorie du Boost (dépendance de l’état)

A
  • Plus simple de retouner voler la même maison
  • moins de risque
  • explique la revictimisation
  • les victimes et non victimes sont dabord pareil mais la victimisation change l’individu et augmente son risque
115
Q

Théories de l’exposition

A
  • s’intéresse à l’environnement, situation de la victime
  • la victimisation est opportune et rationnelle
  • la délinquance n’est pas anormale ou illogique
  • Comprend la théorie du choix rationnel, de l’opportunité et des activités routinières
116
Q

Théorie du choix rationnel

A
  • s’intéresse à la perspective du délinquant
  • la victimisation est un comportement rationnel
  • rationalité subjective
  • les délinquants utilisent souvent des techniques de neutralisation
  • le délinquant choisit sa cible, ce n’est pas aléatoire
  • les personnes vulnérables sont des bonnes cibles
117
Q

Théorie de l’opportunité

A
  • L’accent est mis sur les opportunités à commettre un délit
  • la victimisation est en fonction des lieux fréquentés et habités par les gens (environnement social, style de vie, travail, etc.)
  • présence de points chauds (endroits géographiques avec une fréquence élevée de délits à cause d’une présence élevée de délinquants ou de cibles)
118
Q

Théorie de la victimisation socio-culturelle

A
  • ce sont également nos attitude par rapport aux groupes marginalisés qui les rendent plus vulnérables
  • facteurs environnementaux
  • inégalités sociales
  • racisme
  • être une bonne cible est en partie un construit social
119
Q

Théorie des activités routinières

A

3 facteurs sont nécessaire:

  1. délinquant motivé (délinquance juvénile, amis délinquants, etc.)
  2. bonne cible
  3. absence d’un gardien (personne, caméra, chien, etc.)
120
Q

Plus le temps passe depuis la 1ere victimisation …

A

plus les chances d’être victimisé de nouveau diminuent aussi

121
Q

Les polyvictimes ont XXXXX de symptomes de SSPT, anxiété, dépression et colère que les autres victimes

A

plus

122
Q

Théorie de la tension

A

L’accumulation des tensions augmente la
probabilité des sentiments comme la colère et
la frustration et ainsi le risque de la
délinquance

123
Q

Les soucres de tensions associées à la victimologie

A
  1. évènements aversifs
    - décès
    - chômage
    - maladie
  2. La victimisation
    - directe
    - indirecte
  3. L’injustice

La victimisation (injustice) provoque un sentiment de colère, d’anxiété ou de dépression. Si la colère est déclenchée, elle déclenche des tensions ce qui mène à la criminalité. La dépression et l’anxiété mènent quant à eux à la victimisation.

124
Q

Le stade du développement de l’individu lors de la victimisation

A

La victimisation durant l’enfance est très importante

125
Q

la théorie de la tension et les théories de l’exposition sont …

A

complémentaires

126
Q

Le flag et le boost sont des théories …

A

complémentaires, servant à expliquer la première victimisation puis les suivantes

127
Q

Victimologie développementale

A
  • étude systématique de la victimisation des enfants
  • étudie l’âge, le développement et l’impact
128
Q

Les jeunes enfants sont plus à risque de victimisation par …
Les adolescents sont plus à risque de victimisation par …
(Victimologie développementale)

A

Les jeunes enfants sont plus à risque de victimisation par les proches (maltraitance, négligence, inceste, etc.)

Les adolescents sont plus à risque de victimisation par des personnes à l’extérieur de la famille (homicide, vol, etc.)

129
Q

La théorie des trajectoires (Finkelhor, s’applique aux enfants)

A
  1. La communauté dangereuse
    - pauvreté, criminalité, manque de cohésion sociale
    - points chauds
    - corrélation entre revenu faible et victimisation violente
  2. famille dangereuse
    - violence dans la famille
    - témoin de violence
    - violence entre fréres et soeurs
    - met l’enfant à risque de victimisation à l’extérieur, comme à l’école
  3. famille problématique
    - chaos, problémes de santé mentale, toxicomanie, familles reconstituées
    - manque de supervision apporte un risque de victimisation
  4. L’enfant symptomatique
    - problèmes comportementaux
    - problèmes affectifs
    - handicap physique
    - handicap cognitif
    - problèmes d’apprentissage
130
Q

L’importance de la prévention

A
  • intervenir suite à une victimisation pour diminuer les chances de revictimisation
  • les jeunes victimes de violence doivent être des cibles pour les programmes de prévention
  • intervention dans l’environnement
  • aide et soutien aux victimes pour favoriser les stratégies d’adaptation positive
131
Q

Est-ce que les conséquences sont comme les besoins?

A

Non, les conséquences diminuent au fil du temps, certaines personnes on assez de ressources personnnelles pour ne pas avoir d’autres besoins

132
Q

Les besoins des victimes

A
  1. besoin de soutien psychosocial
  2. besoin de protection
  3. besoin d’informations
  4. besoin de réparation
  5. besoins partiques
  6. besoin de reconnaissance
133
Q

Besoin d’aide psychosocial

A
  • aide aux victimes
  • soutien formel ou informel
134
Q

besoin de protection

A
  • la victime ressent une crainte et se sent vulnérable
  • par exemple, dans les cas de violence conjugale
135
Q

97% des victimes d’homicide-suicide entre conjoints sont des …

A

femmes

136
Q

Le groupe le plus à risque d’homicide

A

Les autochtones de sexe masculin

137
Q

Besoin d’informations

A
  • un des besoin le plus souvent exprimé
  • veulent être au courant des changement et des procédures
  • veulent des informations sur le système, sur leurs droits, leur rôle, les services disponibles, les développements, etc.
138
Q

Besoin de réparation

A
  • indemnisation
  • restitution
  • satisfaction ou excuses
  • granties de non-répétition
  • prévention
139
Q

Les besoins pratiques

A
  • nettoyer la maison
  • ranger des papiers
  • se départir de certaines choses
  • réparations
  • faire des commissions
  • etc.
140
Q

Besoin de reconnaissance

A
  • au sein du système pénal
  • dans la société
141
Q

Les besoins des victimes ressemblent aux …

A

Besoins fondamentaux des humains

142
Q

Hiérarchie des besoins de Maslow

A
  1. besoin de s’accomplir
  2. besoin d’estime
  3. besoin d’appartenance
  4. besoin de sécurité
  5. besoin physiologique

Les besoins primaires doivent être comblés afin de pouvoir satisfaire les autres

143
Q

Les besoins selon Staub

A

Il n’y a pas de hiérarchie, sauf pour le besoin de sécurité qui est plus important

  1. besoin de sécurité
  2. besoin d’identité positive
  3. besoin d’un sens de l’efficacité et du contrôle de soi
  4. besoin de lien positif avec autrui
  5. besoin d’autonomie
  6. besoin de comprendre le monde et la place qu’on y occupe
144
Q

Besoins fondamentaux de l’être humain et des victimes (Boom et Kuijpers)

A
  1. besoins physiologiques
  2. sécurité
  3. appartenance et acceptation
  4. autonomie et réalisation de soi
  5. estime de soi et identité positive
  6. efficacité et maitrise
  7. compréhension de la réalité
  8. justice
145
Q

La seconde victimisation

A
  • Une perception de la
    victime, selon laquelle la
    victime n’est pas acceptée ni
    soutenue par les autres.
  • Peut être les proches, amis, collègues
  • souvent associée aux professionnels du système de justice
146
Q

Qu’est ce qui peut influencer sur la décision du jury en ce qui concerne l’honnêteté de la victime?

A

sa crédibilité

147
Q

Qui est le plus satisfait du système de justice?

A

Les contrevenants sont plus satisfaits que les victimes

148
Q

Loi C-127

A
  • Changements législatifs au Canada
  • le viol est reconnu comme l’acte d’agression
  • le viol dans le mariage est reconnu
  • certaines nouvelles mesures de protection des victimes et des témoins (anonymat dans le cas des agressions sexuelles)
149
Q

Est ce que la taux de dénonciation s’est amélioré avec les changements législatifs?

A

non

150
Q

Pourquoi développer une politique en faveur des victimes?

A
  • rebâtir la confiance
  • améliorer la collaboration
  • Exemple: tribunaux spécialisés en matière d’agression sexuelle et de violence conjugale
151
Q

Plus le nombre de plaintes faites par une personne augmente, plus …

A

cette personne est déçue par le système et risque de ne plus faire de dénonciations

152
Q

Les victimes sont plus satisfaites par leur traitement lorsque:

A
  • elles ont reçu des informations de la part de la police ou du procureur
  • la police ou le procureur a tenté d’obtenir un dédommagement (même si cela n’a pas fonctionné)
153
Q

Qu’est ce qui peut entraver le processus de guérison des victimes?

A

La seconde victimisation

154
Q

la justice procédurale

A
  • bon traitement par la
    police
  • surtout importante pour les
    victimes qui étaient fortement affecté par le crime
155
Q

La jurisprudence thérapeutique

A
  • les lois doivent tenir compte des conséquences de la victimisation sur les individus et doivent diminuer le risque de victimisation secondaire
  • Il faut créer un service pour
    répondre aux besoins pratiques et
    immédiats des victimes (dépannage financier, accessible pour tous, facilement)
  • Il faut qu’on développe un
    système pour offrir un soutien
    informatif, pratique et affectif aux
    victimes (directes et indirectes) (aide psycho-sociale, aide professionnelle, CAVAC)
  • Il faut donner un statut aux
    victimes au sein du système pénal (dans la charte par exemple, pour que leurs droits n’aient pas le choix d’être respectés)
  • Il faut créer un système qui
    pourrait agir comme filet de
    sécurité financier pour les cas dans
    lesquels le contrevenant est
    introuvable ou insolvable (IVAC)

Victimologie (2 decks)

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