Examen intra Flashcards
(159 cards)
Quelles sont les caractéristiques des approches non-validées, pourquoi c’est populaire?
Meilleures pratiques
▪ Efficacité incomplète
▪ Peuvent être dispendieuses
/ désagréables
Traitements alternatifs
▪ Idéologie
▪ Argument d’autorité
▪ Ténacité des groupes de pression /
militants
▪ Critiques erronées des autres approches
▪ Jargon scientifique
▪ Beau site web / marketing
▪ Efficacité complète/sans nuances / pour
plusieurs troubles / conditions
▪ « Preuves » subjectives
Comment les personnes autistes veulent être nommés?
- Personne autistes
- autiste
- personne ayant un TSA
Qu’est-ce que la neurodiversité?
Les différences neurologiques chez les humains. Neurotypique, TDAh, TSA, DI etc.
Quel est l’historique de l’autisme?
Haslam (1809)
▪ Description d’un garçon de 7 ans au profil atypique
Bleuler (1911)
▪ Premier à utiliser le terme «autiste»
Lien étroit entre autisme
et schizophrénie
▪ Moment de délire et égocentrisme
Kanner (1943)
▪ Observation de 11 enfants, premier à distinguer autisme et schizophrénie
Asperger (1944)
▪ Étude de 200 familles avec enfants ayant mêmes particularités que ceux
de Kanner
Comment a été l’évolution du diagnostic dans le DSM?
- DSM-I (1952) : Réaction schizophrénique, type enfance
- DSM-II (1968) : Réaction schizophrénique, type enfance
– Comportements autistiques / atypiques / isolement - DSM-III (1979)
– Classification des troubles de façon «athéorique» et multiaxiale
– Axe 2 : désordres du développement et de la personnalité - Trouble envahissant du développement et TEDS-NS
- DSM III-Révisé (1988)
▪ Apparition des critères tels que nous les connaissons (seulement TED et
TED-NS)
*DSM-4
Critères des TED
1. Altération qualitative des interaction sociales
2. Altération qualitative de la communication
3. Comportements stéréotypés / intérêts restreints
En fonction du nombre de symptômes présents dans
chaque critère, on émettait l’un ou l’autre des diagnostics
*TSA (DSM-5)
A. Déficits persistants de la communication et des interactions
sociales observées dans des contextes variés (au cours de la période
actuelle ou dans les antécédents)
1. Réciprocité sociale ou émotionnelle
2. Comportements de communication non-verbaux
3. Développement, maintien et compréhension des relations
** Spécifier la sévérité actuelle**
B. Caractère restreint et répétitif des comportements, des intérêts ou des
activités (au moins 2 des éléments suivants, au cours de la période actuelle ou
dans les antécédents)
1. Caractère restreint et répétitif des mouvements, de l’utilisation des objets
ou du langage
2. Intolérance au changement, adhésion inflexible à des routines ou à des
modes comportementaux verbaux ou non verbaux ritualisés
3. Intérêts extrêmement restreints et fixes, anormaux soit dans leur intensité,
soit dans leur but
4. Hyper ou hypo réactivité aux stimulations sensorielles ou intérêt inhabituel
pour les aspects sensoriels de l’environnement
Spécifier la sévérité actuelle
C. Symptômes présents dès la petite enfance
D. Symptômes occasionnent une altération
cliniquement significative du fonctionnement actuel
social, scolaire/professionnel ou dans d’autres
domaines importants
E. Pas mieux expliqué par une déficience intellectuelle
ou un retard global de développement
Quels sont les deux domaines principaux du TSA dans le DSM-V?
▪ Déficits dans les interactions
sociales et la communication
▪ Présences d’intérêts restreints
et de comportements répétitifs
Quels sont les critères diagnostics?
A. Déficits persistants de la communication et des interactions
sociales observées dans des contextes variés (au cours de la période
actuelle ou dans les antécédents)
1. Réciprocité sociale ou émotionnelle
2. Comportements de communication non-verbaux
3. Développement, maintien et compréhension des relations
B. Caractère restreint et répétitif des comportements, des intérêts ou des
activités (au moins 2 des éléments suivants, au cours de la période actuelle ou dans les antécédents)
1. Caractère restreint et répétitif des mouvements, de l’utilisation des objets
ou du langage
2. Intolérance au changement, adhésion inflexible à des routines ou à des
modes comportementaux verbaux ou non verbaux ritualisés
3. Intérêts extrêmement restreints et fixes, anormaux soit dans leur intensité,
soit dans leur but
4. Hyper ou hypo réactivité aux stimulations sensorielles ou intérêt inhabituel
pour les aspects sensoriels de l’environnement
C. Symptômes présents dès la petite enfance
D. Symptômes occasionnent une altération
cliniquement significative du fonctionnement actuel
social, scolaire/professionnel ou dans d’autres
domaines importants
E. Pas mieux expliqué par une déficience intellectuelle
ou un retard global de développement
Quelle est la prévalence des TSA?
▪ Au Québec: 1,4% de la population (2015-2016; Noiseaux, 2017)
▪ 1 enfant ayant un TSA sur 70 à la formation générale (14 429 élèves)
▪ En 2010-2011 : 8318 élèves ayant un TSA
▪ La catégorie d’élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage
(EHDAA) la plus représentée
▪ Au Canada: 1 sur 50 enfants (Agence de santé publique du Canada, 2019)
▪ Prévalence globale : 1 / 100 en moyenne (Zeidan et al, 2022)
▪ Dans le monde: entre 90 et 120 individus sur 10 000 (environ 1%)
▪ 32% aurait une DI
▪ 25% aurait une intelligence limite
▪ 44% aurait une intelligence moyenne ou supérieure à la moyenne
Quelles sont les différences sexuelles?
Différences sexuelles
▪ Près de 4-5 garçons pour une fille ont un diagnostic d’autisme
et du Syndrome d’Asperger (Fombonne, 2011; Lai et al., 2014)
▪ Filles rencontrent « différemment » les critères diagnostiques
▪ Capacités d’expression
▪ Différents types d’intérêts restreints
▪ Diagnostic chez les filles serait plus tardif
▪ Échantillon majoritairement masculin des études
▪ Portrait plus masculin, incluant les critères diagnostiques.
Chez les filles, on noterait:
▪ Moins de comportements répétitifs et stéréotypés
▪ Fonctionnement intellectuel et adaptatif plus faible
▪ Moins de signes évidents dans les contextes sociaux
▪ Plus haut risque d’épilepsie
▪ Bas niveau: moins de problèmes de comportements
▪ Hypothèse du « camouflage » (ang. Masking)
▪ Circonférence de la tête
Quelle est les différences/prévalence selon la fratrie?
▪ Le TSA chez les jumeaux:
▪ Jumeaux identiques ou monozygotes : 60 à 90%
▪ Jumeaux non-identiques ou dizygotes : 0 à 20%
* Le TSA chez la fratrie:
– Dans certaines études, le risque d’avoir un 2e enfant TSA est de 3 à
10%
* Plusieurs lacunes méthodologiques
– Le risque serait véritablement autour de 18%:
* Prédicteurs d’avoir un TSA: le fait d’avoir un garçon (25,9% de
risque) et le nombre de frères/sœurs aînés atteints (32,2% pour
familles multiplex VS 13,5% pour familles simplex)
Quelles sont les bases et aspects génétiques et biologiques du TSA?
▪ Chromosomes:
▪ Contient des gènes (ADN)
▪ 23 paires au total (22 homologues et 1 paire sexuels)
▪ Gènes:
▪ Séquence/portion d’ADN
▪ Génotype VS phénotype
▪ Ensemble du matériel génétique: génome
▪ Délétion: perte du matériel génétique sur un chromosome
▪ Duplication: doublement du matériel génétique sur un chromosome
▪ Mutation: héréditaire ou acquise
▪ Mutation De Novo: nouvelle
▪ 25% (génétique) VS 75-80% (inconnue);
▪ Près de 200 gènes potentiels ont été
identifiés;
▪ Des études génétiques révèlent que:
▪ Environ 5% des TSA ont des anomalies
chromosomiques;
▪ Environ 10-20% ont des variantes dans le
nombre de copies de chromosomes
(délétions et duplications);
▪ Environ 5% ont des troubles génétiques.
▪ Étiologie peut-être différent selon les
individus
▪ pas une cause unique
▪ Un gène peut entraîner différents
phénotypes
▪ Plusieurs gènes peuvent entraîner un
même phénotype
▪ Épigénétique
▪ Interaction entre gènes/environnement
qui modifie l’expression des gènes sans
modifier l’ADN
Quels son les aspects environnementaux de l’étiologie TSA?
▪ Âge des parents
▪ Médication épilepsie et dépression (ex:
valproate, misoprostol)
▪ Complications périnatales (hypoxie)
▪ Infections chez la mère durant la
grossesse
▪ Bébés prématurés / Accoucher en été
▪ Exposition à la pollution (particules +
pesticides)
▪ Dépression de la mère durant et après la
grossesse
▪ Immigration parentale (?)
▪ Acide folique (2 études)
Quels sont les diagnostics différentiel-TSA?
▪ Surdité
▪ Troubles graves du langage expressif et réceptif
▪ Déficience intellectuelle
▪ Troubles obsessionnels et anxieux graves
▪ Troubles graves de l’attachement
▪ Psychoses
▪ Mutisme sélectif
▪ Schizophrénie
Quels sont les troubles associés?
▪ Déficience intellectuelle (26 à 68%, Fombonne,2005)
▪ Conditions médicales (25 à 30%)
▪ Troubles gastro-intestinaux ***
▪ Épilepsie
▪ Syndrome du X fragile
▪ Trouble de l’attention avec ou sans hyperactivité
▪ Syndrome de Gilles de la Tourette
▪ Santé mentale et psychiatrie
▪ Trouble obsessif compulsif
▪ Anxiété et phobies
▪ Dépression
▪ Schizophrénie
Explique la théorie de la faible cohérence centrale
Cohérence centrale : Capacité à traiter les stimuli en collectant les diverses
informations afin de construire une signification globale dans un contexte
particulier
Habileté absente ou lacunaire chez les personnes autistes
– Elles sont en possession d’un ensemble complexe d’informations isolées, mais le
mécanisme sensé les regrouper en une théorie cohérente ne «fonctionne» pas.
Préférence pour le traitement local (ou périphérique)
Les personnes autistes traitent les infos pas global et fait pas les liens.
* Évalué à l’aide de stimuli hiérarchiques (mesures de processus global et
de processus local)
Épreuve d’identification de la silhouette Épreuve de lettres intégrées VS isolées
Personne ayant un déficit sur la cohérence centrale, pas en mesure de trouver quelle est la silhouette.
Quels sont les avantages des désavantages de la théorie de la faible cohérence centrale
Avantage : Permet de comprendre certaines forces et faiblesses
présentes chez une grande proportion des personnes autistes
Désavantage : Ne permet pas d’expliquer plusieurs autres
caractéristiques associées à l’autisme
Explique la théorie du cerveau mâle extrême
Postulat de base : les styles cognitifs des individus se situent sur un
continuum opposant deux pôles :
Empathisation à Systématisation
Empathisation : capacité à comprendre ce que vivent les autres
Systématisation : capacité à déceler les règles / les répétitions
Sx autistiques seraient le résultat du surdéveloppement du pôle
systématisation au détriment du pôle d’empathisation
Explique la différence entre systématisation et empathie
Garçon systématise plus spontanément
Analyser les variables d’un système
Pour en dériver des règles: « Si…donc »
Très scientifique comme processus
6 types de systèmes: Techniques, naturels,
abstraits, sociaux, organisationnels et moteurs
Liens causaux
Prédiction p/r au monde physique (inanimé)
Filles emphatisent plus spontanément
Attribuer un état mental à un autre individu
Fournir une réponse affective adaptée
Inclue les mots « empathie » et « sympathie »
Absence de liens causaux (peut-être…)
Prédications p/r au monde social
Tenter de faire un sens en l’absence de
données
Qu’est-ce qui est commun entre les deux pôle du cerveau mâle extrême?
Processus qui nous permettent de tirer un sens de différentes situations
Processus qui nous permettent de faire des prédictions
Malgré ces similitudes, ils sont quasi opposés!
Théorie de la faible cohérence centrale
vs
Théorie du cerveau mâle extrême
- Faible cohérence centrale:
– En possession d’un ensemble complexe d’informations isolées, mais le
mécanisme sensé les regrouper en une théorie cohérente ne «fonctionne»
pas. - Cerveau mâle extrême VS cohérence centrale:
– Attention aux détails : Meilleure stratégie pour systématiser;
– Comprendre un système dans son ensemble? - Cohérence centrale: Non!
- Cerveau mâle extrême: Oui! Contradiction entre les 2 théories.
Mâle extreme : les personnes autistes observent les détails et savent en faire un sens.
Cohrence dit que les personnes autistes ne savent pas en faire de sens
Définit la théorie de l’esprit et explique
Définition: capacité qu’a une personne de développer une compréhension
des actions, des désirs, des intentions, des émotions et des croyances
d’autrui;
* Relève de la métacognition
* Capacité mentale complexe, se développant par stades chez les enfants
(différences sexuelles et individuelles dans l’acquisition de la théorie de
l’esprit);
* Joue un rôle important dans la régulation des conduites et des interactions
* Évaluée à partir du test de Sally & Anne
Comprhension que tes comportements ont une influence sur les autres, donc ont plus de comportements prosociaux.
Quel(s) lien(s) voyez-vous entre la théorie de la faible cohérence centrale et la théorie de l’esprit ?
Déceler
Généraliser et faire sens de plus d’un contexte
Pas être en mesure de faire les inférences
Façon de traiter l’information qui sont mis en cause.
Vrai ou faux :La théorie de l’esprit stipule que les personnes autistes n’ont pas d’empathie.
Faux. Les autistes peuvent avoir de la sensibilité et de l’empathie, ils essaient de se mettre à la place des autres, c’est juste erroné. Elles font preuve d’empathie avec inférences, c’est seulement pas les bonnes.
Explique la théorie de la double empathie
Réaction au modèle médical et rejet de la vision unilatérale des déficits
Fondements :
* Autistes et non-autistes ne perçoivent pas les choses de la même façon
* Discordance dans les codes sociaux / les attentes / les modes de communication
* Incompréhension est donc MUTUELLE (les deux parties jouent un rôle)
Argument appuyant la théorie :
* Les personnes autistes communiquent mieux entre eux, soulignant que leur
communication n’est pas déficitaire, mais différente
Implication:
* Chercher une compréhension mutuelle entre neurotypes et non une
normalisation des personnes autistes