Examen sensitif Flashcards
Nommez les deux voies sensitives et leurs modalités
- Voie spinothalamique: tact léger, T, dlr
- Voie lemniscale: tact lger, vibration, proprioception
Décrire le trajet: Voie spinothalamique
nerf -> décussation 2-3 niveaux supérieurs -> ME controlatérale et antéro-latérale -> cortext sensitif controlatéral
Décrire le trajet: Voie lemniscale
nerf -> ME ipsilatérale et cordons postérieurs -> décussation bulbe inférieur -> cortext sensitif controlatéral
Nommez les étapes de l’Examen sensitif (12)
- Sensibilités:
- Voie spino-thalamique: tact leger, temp, dlr
- Voie lemniscale
- Vibration testée sur des proéminences osseuse
- Proprioception
- Cortext sensitif
- Stéréognosie, graphesthésie, discrimination entre 2 points (N< 5 mm)
- Négligence
- Épreuve cérébelleuses
- Nystagmus
- Dysarthrie
- Hypotonie
- Signes appendiculaire: Dysmétrie, tremblement d’intention, adiadococinésie
- Ataxie cérébelleuse: ataxie à la marche, ataxie tronculaire (observation patient en position asss)
- Démarche
- Normale
- Funambule
- Marche sur la pointe des pieds
- Marche sur les talons
- Tests spécifiques
- Signes méningés
- Radiculopathies: Signe Lasègue, Signe de Spurling
Comment évaluer la vibration? (2)
Vibration testée sur des proéminences osseuse (diapason 128 Hz)
- MS: IPD du 2e ou 3e doigt (N > 25 sec). Si non ressenti, faire la même chose avec l’IPP, puis la MCP et au poignet
- MI: tête du 1er méta ou IP de l’hallux (N > 12 sec). Si non ressenti, faire la même chose avec la cheville, puis genou.

Comment évaluer la proprioception? (3)
- MS: Mobiliser l’art IPD du 2e doigt (1 à 5 deg)
- MI: Mobiliser l’art. MTP de l’hallux (10 à 30 deg)
- Test de Romberg
Décrire test de Romberg dans l’évaluation de la proprioception (3)
- Demander au patient de se tenir debout, les talons collés et les pieds légèrement écartés. S’il réussit, lui demander de fermer les yeux. Attendre 20-30 sec et rechercher une perte d’équilibre ou une oscillation.
- Incapacité à rester debout les pieds joints (Atteinte cérébelleuse)
- Perte d’équilibre quand les yeux sont fermés, Romberg+ –> atteinte proprioceptive ou vestibulaire
Décrire comment évaluer la négligence (3)
- Rechercher une négligence à l’aide d’un stimulus double. Procéder en stimulant un côté, puis l’autre, pis les 2 côtés simultanément. Demander au patient d’identifier le côté stimulé.
- Non perception de la stimulation, généralement du côté gauche (atteinte du lobe pariétal non dominant, généralement situé dans l’éhmisphère droit)
- Ce test est fait à l’aide d’un stimulus tactile (tact léger). visuel (bouger les doigts dans le champ de vision) ou auditif (frotter les doigts ensemble près de l’oreille
Nommez les épreuves cérébelleuses (5)
- Nystagmus
- Dysarthrie
- Hypotonie
- Signes appendiculaires
- Ataxie cérébelleuse
Décrire les signes appendiculaires (3)
- Dysmétrie:
- MS: épreuve doigt-nez
- MI: épreuve talon-genou
- Tremblement d’intention (idem à épreuve doigt-nez)
- Adiadococinésie - Mvt alternés rapides
- Marionnettes, pince pouce-index, taper sur les cuisses, taper du pied
Une faiblesse à la marche sur la pointe des pieds nous indique quoi? (2)
- Faiblesse à la flexion plantaire
- Lésion S1
Une faiblesse à la marche sur les talons nous indique quoi? (2)
- Faiblesse à la dorsiflexion
- Lésion L4-L5
Décrire: La démarche parkinsonienne (6)
- Le signe le plus précoce d’une démarche parkinsonienne est la diminution asymétrique du balancement des bras.
- En phase plus avancée, la démarche parkinsonienne est une démarche ralentie dont le pas est court, mais habituellement symétrique.
- Les pieds traînent au sol
- le tronc est fléchi vers l’avant
- le polygone de sustentation est rétréci
- le balancement des bras demeure diminué, souvent de façon asymétrique.
Décrire: La démarche cérébelleuse (4)
- La démarche cérébelleuse est une démarche irrégulière
- avec un polygone élargi.
- Des déviations subites vers un côté ou l’autre peuvent survenir et sont habituellement rattrapées par le patient.
- Cette démarche s’apparente à une démarche ébrieuse.

Décrire: La démarche spastique (5)
- La démarche spastique peut être asymétrique (spasticité d’une seule jambe comme dans une hémiparésie spastique) ou symé- trique (spasticité des deux jambes comme dans une myélopathie).
- La jambe spastique paraît raide et fléchit moins bien.
- Le pied peut être en flexion plantaire et en inversion.
- On peut observer de la circumduction, c’est-à- dire que la jambe dévie sur le côté au lieu de se relever normalement.
- Dans le cas de spasticité bilatérale, on observe souvent une adduction excessive des membres inférieurs (scissoring), ce qui amène les jambes à se croiser – ou presque – lors de la marche.

Décrire: Le pied tombant (2)
- Une faiblesse de la dorsiflexion d’une cheville se manifeste par un pied tombant, qui a tendance à traîner au sol à la marche.
- Le patient peut compenser cette faiblesse en élevant le genou de façon excessive pour dégager le pied.

Nommez: Les racines les plus importantes (10)
- C2 = Cuir chevelu
- C5 = Peau sur le deltoïde
- C6 = Pouce
- C7 = Majeur
- C8 = Auriculaire
- T4 = Mamelons
- T10 = Nombril
- L3 = Genou
- L5 = Gros orteil
- S1 = Plante du pied