Expérience Flashcards
(20 cards)
Qu’avez-vous appris à SPo ? 4
- Culture générale pluridisciplinaire qui permet de forger l’esprit critique
- Goût de l’actualité et de la politique
- Capacités rédactionnelles et de synthèse
- Sens de l’engagement et de la responsabilité
Qu’avez-vous retenu de Sheffield ? qui puisse être utile à l’administration ?
- Sur le plan académique : culture très différente plus horizontale, capacité à travailler avec des internationaux
- Sur le plan urbain : un style architectural unique et un parc naturel splendide
- Sur le plan humain : des personnes très accueillantes, ambiance familiale, je connais par désormais par cœur les chants de Sheffield united.
- J’ai amélioré ma fluidité en anglais + capacité à travailler dans un environnement international.
Quelles conclusions tirez-vous de votre mémoire ? 2 axes
- Nature ambivalente des actifs échoués (définir : actifs dont la valeur est vouée à diminuer en raison des évènements ou des politiques publiques)
o Risques pour la stabilité financière : composent jusqu’à 110% du bilan des banques car risque sous-évalué, exposition à un risque important de faillite en cas de dépréciation
o Opportunité : rôle des assureurs, et des régulateurs - MAIS très délicat, la politique centrale visant à repondérer le risque peut déclencher panique financière et concrétiser le risque qu’on souhaitait justement éviter image du navire utilisé par les professeurs d’économie
Combien de déchets produit le bloc opératoire ? qté et coût
- 700K tonnes / an, 25-30% vient du bloc, 40% sont recyclables
- Cout :
o DASRI : 850€/t, 1tCO2
o DAOM : 72€/t, 300kgCO2
o Recycl : valorisés !, 33kgCO2
Quels sont les freins à la transition dans les administrations ? 4
- Culture de la transition peu présente
- Sentiment d’inutilité des action individuelles
- Inertie administrative pour les projets qui décourage les initiatives => exemple pour le changement de la flotte de voitures
- Injonctions contradictoires
Quelles étaient les bonnes pratiques recensées dans le guide ? Initiatives concrètes autour de 3 axes
o Performance énergétique des bâtiments :
Utilisation de nouveaux capteurs pour repérer les pièces les plus énergivores
Installation de régulateurs automatique de chauffage/clim
Mutualisation des salles en situation de faible fréquentation.
o Commande publique durable
Introduction systématique de critères environnementaux dans les marchés publics, y compris pour les fournitures standard (papier, informatique, entretien)
Plateforme d’échange de mobilier et de matériel entre administrations
o Les mobilités professionnelles
Challenges vélos, stationnements vélos sécurisés, vestiaires avec douche
Développement du TT, réduction des trajets inutiles / évitables
Elaboration de plans de mobilité et encouragement du covoiturage (base O drive)
Que vous a apporté votre expérience dans le privé ?
4 axes
- Des compétences : analyse de données, modélisations financière, études de marché.
- Des qualités : une culture du résultat, un rapport fort à l’efficience et à l’impact concret du travail réalisé. J’ai appris à travailler vite sans sacrifier à la rigueur, et à ajuster mes recommandations en tenant compte des contraintes de marché. Ces qualités me seront très utile dans une carrière dans la fonction publique.
- Des pratiques que je trouve pertinentes à intégrer dans la FP en tant que manager
o Usage omniprésent de la data
o Rigueur dans la gestion du temps, réunions strictement cadrées ou évitées quand c’est possible pour ne pas disperser l’énergie des équipes
o Culture qui valorise et célèbre les petites victoires au long d’un projet, un levier essentiel pour maintenir la motivation sur des PP longues à porter - M’a conforté dans mon choix de carrière : j’ai vu comment le secteur privé peut servir l’intérêt général en étant un partenaire précieux pour l’action publique mais j’ai aussi ressenti que ce n’était pas l’endroit qui me correspondait au mieux. Les entreprises évoluent dans un contexte concurrentiel, où elles jouent un véritable jeu économique. Pour ma part, je préfère la posture de l’arbitre, celui qui fixe les règles du jeu et veille à leur bonne application afin que chaque joueur exprime pleinement son potentiel dans un cadre juste et équilibré.
Quelle est la note la plus utile que vous ayez rédigée à l’Ademe ?
- Affichage environnemental : démarche promue depuis 2009 pour sensibiliser les consommateurs à l’impact de leur produit
=> concrètement étiquette supplémentaire à côté du prix - Après expérimentation jusqu’à 2022, volonté de généraliser dans décret => note visant à préparer arbitrage avec notre position
o Rappel du contexte réglementaire
o Relai structuré de la position des services de l’Agence
o Avis sur le projet de décret et suggestions d’amendement vraie VA pour le DG ici, car j’avais anticipé des positions de repli au cas où notre proposition initiale serait écarté (ce qui s’est produit la plupart du temps)
Périmètre de l’obligation - Position : obligatoire pour toutes les entreprises
- Repli : obligatoire pour les entreprises qui communiquent volontairement sur leurs impacts
Granularité de l’affichage - Position : Multicritères
- Repli : Carbone seul comme 1e étape
Etiquette au moins aussi grande que le prix => RETENU
Qu’avez-vous appris en travaillant au cabinet du DG de l’ADEME sur la manière de positionner une administration vis-à-vis du politique ? 2 axes
- Cabinet = exprimer une position technique + se positionner sur le spectre politique
- J’ai rédigé des notes qui ne disaient pas seulement « ce que dit l’expertise », mais « ce que peut porter l’Ademe sans se décrédibiliser ni se désaligner » => demande un vrai sens politique
Description Obope
- L’Obope est un think-tank fondé avec 3 amis pour répondre à une question centrale : pourquoi y-a-t-il un tel écart entre l’impression d’une conscience écologique qui semble largement partagée, et la faiblesse des changements politiques et individuels ? Cet observatoire a donc été créé pour explorer cette question de manière rigoureuse et dépassionnée à travers des sondages d’opinion.
- Depuis sa création, nous avons publié 3 rapports
o Un 1e sur les argumentaires psychosociaux et politiques de l’inaction
o Un 2e qui reprend les résultats du premier rapport pour proposer 10 profils-types d’inacteurs
o Un 3e sur la perception de la décroissance comme concept, et comme projet - Comme c’est un petit projet, chacun touche à tout : conception des enquêtes, analyse, rédaction, communication, recherche de financements… De mon côté, j’ai pu représenter l’Obope dans des conférences, et dans des interviews pour de la presse spécialisée. Aujourd’hui, nous cherchons à élargir notre public au-delà de la sphère écologiste sur LinkedIn, en repensant notre stratégie de communication.
- C’est un projet exigeant, mais très formateur, qui m’a permis à la fois de développer des compétences d’analyse de données, de travail en équipe, et de tirer 3 conclusions pour l’action publique écologique.
o La transition sera juste ou ne sera pas :
Les classes populaires ne sont pas les plus hostiles/éloignées des questions écologiques, elles ont bien conscience qu’elles seront les premières impactées.
Pourtant, 55% des français ne souhaitent pas s’engager tant que les premiers responsables n’y mettent pas du leur => importance des mesures inutiles sur le plan des émissions ou symboliques comme l’interdiction des jets privés
o Ce sont certains discours et postures tenues par les mouvements écologistes qui créent une réaction d’opposition, alors que le fond des idées récolte une adhésion majoritaire. Question de forme et de pédagogie.
o La méthode de la planification écologique rencontrait un certain succès. Le SGPE pourrait être revitalisé.
Qu’est-ce qui a été le plus dur au sein de l’Obope ? 2 axes
- La rédaction du rapport car bcp trop d’éléments d’analyse à partir des données
- Mise en page / canva, bcp de détails => sortir de la zone de confort
Pourquoi faire un rapport sur la décroissance ? 3
- Sujet de plus en plus présenta dans le débat public face aux limites de la croissance
- Très clivant, au sein même des écologistes, aussi bien sur l’utilisation du concept et que sur la réalité qu’il recouvre
- On espérait que les tensions sur la décroissance nous permettent de révéler des oppositions plus larges sur la question écologique, sauf que
o Le concept ne renvoie pas du tout à la même définition selon le bord politique des sondés
o Alors que le concept est négativement reçu, certaines « idées » portées par le projet décroissant reçoivent un accueil favorable, notamment autour de l’idée de démocratie directe
Peut-on faire confiance aux sondages ?
- S’ils sont bien faits, ils peuvent utilement servir l’action du décideur, mais il faut rester conscient de leurs limites.
- Utiles, notamment pour un pouvoir de plus en plus impopulaire, isolé des corps intermédiaires et d’autres capteurs lui permettant de saisir l’état d’esprit des français ==> révèle aussi l’état d’esprit du gouvernement
- MAIS Bourdieu «L’opinion publique n’existe pas ». Comme toute statistique, les sondages sont une construction arbitraire. Pas pour dire qu’ils n’ont aucune réalité ou qu’ils sont factices, mais qu’il faut être conscients du travail de « mise en nombre » qu’ils nécessitent.
o S’accorder sur le sujet étudié
o Formuler des questions et leur ordre dans le sondage possible que ce soit des questions que ne se sont jamais posés les sondés avant le sondage
Si on dit faut-il baisser les impôts ? La plupart diront oui
Si on ajoute « et baisser les allocations familiales et les retraites en proportion » la réponse ne sera pas la même
o Assurer la représentativité de l’échantillon, avec la méthode des quotas (mais ça on le laisse aux pros)
o Lecture qu’on en fait au moment de l’analyse :
si 51% de personnes se disent opposés à tel PJL, ça ne nous dit en rien pk, il y a surement des raisons différentes qui doivent être creusées avec du qualitatif.
Ne pas confondre corrélation / causalité
o A toutes ces étapes, notre arbitraire intervient. Il est possible de diminuer nos biais (c’est ce qu’on fait lors des allers retours avec C17), mais ils ne disparaissent jamais totalement. - Une fois qu’on a toutes ces limites en tête, on peut essayer de tirer des leçons des sondages, tout en restant modestes et mesurés dans nos affirmations, c’est l’approche qu’on décide de retenir à l’Obope.
Peut-on gouverner contre les sondages ?
- OUI, et je dirais même qu’il FAUT gouverner contre les sondages, car sinon ce sont les sondages qui gouvernent. Doit rester un élément de décision parmi d’autres.
- Ce serait une très mauvaise chose pour la démocratie représentative car cela empêcherait les élus de prendre librement des mesures nécessaires à l’intérêt général mais peu populaires, dont personne ne veut assumer le coût politique.
- A défaut d’une parfaite cohérence de la société : gouverner, c’est forcément mécontenter => exemple des médecins.
- Un bon gouvernement doit savoir écouter les demandes qui lui sont adressées, notamment via les sondages, mais doit en même temps garder le cap vers ce qui constitue le bien commun. Il doit faire œuvre de pédagogie pour expliquer sa vision de ce bien commun et les mesures prises pour le réaliser. Si le peuple estime que cette vision est erronée et que le pouvoir s’égare, alors il s’exprimera dans les urnes.
Qu’est-ce que l’opinion publique, quelle différence avec la volonté générale ?
- photo instantanée de la pensée collective au moment où on fait le sondage
- Georges Burdeau, 1957 :
o Opinion publique : synthèse construite des opinions des individus
o Volonté du peuple : somme des volontés préexistantes
Avez-vous mené des actions au contact du public ?
- Ressourcerie créative
o Structure dans le 14e (Les grands voisins, qui accueille des migrants) qui combine les objectifs d’une ressourcerie classique (déchets, réemploi, recyclage) avec une dimension artistique, culturelle et pédagogique, principalement destinées à des réfugiés mais pas uniquement.
o Apprentissage de la couture, triage de vêtements. - Serveur en restauration pendant tous les étés
Détail exp PPL Talents
- Avec d’autres élèves de prépas Talents, nous avons découvert fin 2024 que le dispositif Talents, créé à titre expérimental, arrivait à son terme sans garantie de prolongation. Nos places au concours de mars 2025 n’étaient donc plus juridiquement sécurisées.
- Plutôt que de voir nos places disparaitre de manière résignée, nous avons pris l’initiative d’essayer de faire adopter une PPL pour prolonger le dispositif.
- J’ai contribué à la rédaction de la PPL, notamment de l’exposé des motifs et des 3 articles, en m’inspirant du style et des attendus légistiques des textes similaires. Nous avons fait relire notre travail par des professeurs de droit pour en garantir la solidité.
- Pour le portage politique, nous avons mobilisé l’association La cordée et un collaborateur parlementaire, ce qui a permis d’identifier une députée prête à porter la proposition. L’exposé des motifs est resté quasi inchangé, même si les administrateurs parlementaires, ajusté les articles pour les formaliser davantage.
- Enfin, pour mobiliser l’opinion publique, nous avons publié une tribune dans la presse. Cela a permis d’alerter le nouveau ministre de la fonction publique, qui a accepté de déclencher une procédure accélérée. La loi a pu être adoptée à temps.
- Ce que je retiens surtout de cette expérience, c’est qu’un bon texte ne suffit pas : il faut aussi savoir construire une fenêtre d’opportunité politique, mobiliser des relais, et anticiper le rythme parlementaire.
Enjeux de la région Grand Est ? 4
- Economie repose essentiellement sur l’agriculture, l’industrie et le tourisme
- Pénurie de compétences, mutation des entreprises et des activités
- Optimiser l’usage du sol et limiter la pression sur les ressources
- Désenclaver les territoires tout en assurant la mobilité décarbonée des biens et des personnes
Enjeux des Alpes-Maritimes 3
- Risques naturels : caractère extrême du climat méditerranéen, reliefs abrupts, plaques sismiques
- Pression foncière pb en soi, qui accroit les pénuries de main d’oeuvre
- Frontière avec l’Italie, contrôle de l’immigration
Quelles sont les 3 mesures que vous prendriez pour que vos collaborateurs s’engagent à davantage de sobriété dans le quotidien professionnel ? 1 rep, 3 axes
Ca dépend des moyens dont je dispose, MAIS
- Réduire les déplacements professionnels inutiles : encourager les réunions quand c’est possible, mutualiser le déplacement entre agents, encourager train plutôt qu’avion
- Mieux gérer les équipements et les consommables : supprimer impressions par défaut, installer multiprises à interrupteur pour couper les appareils le soir, ajuster les consignes de chauffage et de climatisation
- Mobiliser l’énergie collective : multiplier les challenges, boites à idées, appels à volontaires