Perso Flashcards
(41 cards)
Comment vos amis / vos employeurs vous décriraient ?
- Amis : Qqn d’enthousiaste, de curieux et de fidèle sur qui on peut compter => très exigeant envers moi-même et mon entourage
- Pro : Fiable, à qui on peut confier des sujets complexes en autonomie, qui prend à cœur ce qu’il fait
o Moteur dans les projets : bcp d’enthousiasme pour créer une dynamique collective, capacité à poser les bonnes questions dès le départ
o Fiabilité : je rends travaux dans les temps, je suis rigoureux et je cherche à m’améliorer
o Maturité dans les relations de travail, capable de dialoguer avec des profils très variés
Qu’est-ce qu’un haut fonctionnaire ? 3 axes
- Compétences : Qqn capable de prendre de la hauteur sur des sujets très techniques, pour en dégager une vision d’ensemble et aider à arbitrer entre des intérêts contradictoires.
- Qualités : métier d’équilibriste : écouter les experts, comprendre les contraintes du terrain, anticiper les effets politiques, et pourtant faire émerger une ligne claire au service de l’intérêt général.
- Positionnement Serviteur loyal, qui éclaire la décision sans s’y substituer, qui la met en œuvre de manière lucide
Qu’est ce que l’intérêt général ? 2 axes
- c’est plus que la somme des intérêts particuliers, c’est l’intérêt commun de l’ensemble des membres d’une communauté => ce qui nous rassemble, nous élève au-dessus de nos conditions et transcende nos intérêts individuels
- boussole de l’action publique => expression de la volonté générale, exprimée par la C et la loi, interprétée par le juge et mise en œuvre par l’exécutif
Quelles sont les valeurs des fonctionnaires ? 2 axes
- Pro : Sens de la légalité, efficacité, adaptabilité, continuité, probité, exemplarité
- Humaines : Engagement personnel, respect des personnes, sens de la solidarité
Comment évaluer l’action publique ? contexte, outils, défis, recos
- Contexte : crucial dans un contexte de défiance entre citoyens et responsables publics
- Il faut se baser sur les outils quantitatifs, mais les compléter d’une approche qualitative pour refléter la spécificité de l’action publique.
- Outils qtifs
o Reportings et indicateurs de performance
o EPP : RCT, DiD - Approche qualitative : rôle de la CdC et des inspections pour révéler malconceptions et incohérences, ainsi que le retour des usagers et des agents
- Lien avec les citoyens
o Dans la commande : JF2024 mobilités public privé
o Dans l’évaluation : perception des usagers
o Dans la communication - RECOS
o Développer les commandes d’évaluation par le P, médiateur entre experts et citoyens
o Renforcer open data sujet du numérique en santé
o Meilleure publicité et diffusion des résultats
Comment améliorer l’efficacité de l’action publique ? 1 contexte 2 axes
- Contexte : grosse lacunes
o Ex : Loi climat et résilience : étude d’impact fait 645 pages, mais seulement qq lignes portent sur l’impact social et financier de la mep des ZFE un peu léger pour une mesure qui affecte 1M de fr - Audit / inspections, mais ça on fait déjà (même si recos pas toujours suivies)
- Laboratoires d’innovation publique / design des PP / participation : Au plus près des besoins du terrain, permettent de déployer solutions adaptées aux attentes en mettant l’usager au centre
o Lab’Est : accompagner des projets et des actions nécessitant des approches innovantes et une importante liberté d’action pour investiguer, créer et expérimenter des solutions esprit « hors les murs » au sein des structures usagers
o Exemples de projets : Data Grand Est : ouverture de la donnée des acteurs publics territoriaux et privés, avec une offre de service et animation financées par la Région et l’Etat
La dépense publique est-elle plus efficace que la dépense privée ?
- Cela dépend sur quel sujet.
o Il ne faut pas oublier que l’acteur pub est constitué pour servir l’IG, le privé pour être rentable.
o Cela ne donne pas du tout le même résultat, c’est pour ça qu’on a créé des SP ! - Je conteste la présomption d’efficacité du privé.
o Elle a conduit à importé dans l’admin des méthodes de management contestables (NPM) qui a par ex fait exploser les activités de reporting dans les hôpitaux pour le personnel..
o Dans de nombreux cas, la gestion publique fonctionne mieux que la privée coût des hop/hab 2 fois plus faible en France qu’aux US pour un meilleur service - MAIS face aux enjeux colossaux qui s’annoncent, on ne pourra pas s’appuyer uniquement sur la dep pub => il faut donc l’utiliser pour mobiliser la dep privée par effet de levier (ex : épargne)
Quelles sont les 3 actions qui vous paraissent prioritaires pour améliorer les services publics dans leurs relations aux usagers ?
- Rendre les SP plus lisibles, plus accessibles et proactifs
o Lisibilité : règles claires
o Simplifier les démarches et parcours usagers (Logique de guichet unique / dites le nous une fois) - Recréer des points de contact humain, notamment dans les territoires
o Tout numérique a permis des gains d’efficacité, mais ne suffit pas à répondre à des situations complexes, ni à rétablir la confiance
o Redéployer agents là où les besoins sont les plus forts, avec proactivité, démarche d’aller-vers pour éviter non-recours
o Ex : Maison France Service, agents de médiation, déploiement mobile dans les zones blanches - Mieux intégrer la voix des usagers dans la conception des services
o Les attentes des usagers ne sont pas toujours celles qu’on croit
o Systématiser les démarches comme le design de PP, la coconstruction avec les usagers, l’usage des données d’expérience
o Ex : Services publics +, démarche qualité avec plateforme pour raconter son expérience en tant qu’usager, Charte / Réferentiel Marianne
Comment envisager le rôle de la collaboration public/privé dans les PP, en particulier dans le domaine de la TE ?
- La TE repose sur une collaboration exigeante entre Etat et entreprises, où chacun doit être à la fois force d’impulsion et partenaire responsable Etat fixe le cap, les entreprises expriment leurs besoins, l’Etat déploie les politiques publiques pour envoyer les bons signaux de LT, les entreprises mettent en œuvre
- Planification : SNBC, PPE
- Incitation : France2030 pour encourager l’innovation
- Régulation : CSRD, interdiction voitures thermiques
Quel impact des mobilisations publiques sur la décision publique ? Quelle place lui donner ?
- Les mobilisations citoyennes jouent un rôle déterminant en permettant de mettre en lumière des enjeux spécifiques et d’influencer l’agenda politique.
o Pfas : législateur mesures ambitieuses - MAIS trouver un équilibre entre participation citoyenne et légitimité des élus
o + de consultations, mais sans empiéter sur les prérogatives des représentants élus - Complément à la décision publique, enrichissant le débat public, tout en respectant la légitimité des institutions représentatives
Selon vous, y a-t-il un intérêt à externaliser les missions de l’Etat ? Qpv du recours aux cabinets de conseil ?
- Pas à interdire, mais à encadrer plus fortement, ne devrait pas supplanter l’action de l’Etat.
o Utile sur des sujets très techniques ou si besoins de données ou de logiciels de traitement spécifiques (IA, portail numérique).
o Mais en général, coûteux, pas forcément adaptés, rendu de qualité aléatoire - Réinvestir dans les compétences internes et les services dédiés (inspections générales, DINUM, cabinet de conseil interne)
o On pourrait penser que les besoins numériques deviennent omniprésents, consolider l’expertise de l’Etat en la matière
Êtes-vous un militant écologiste ? 1 rep 3 axes
- Je ne me considère pas comme un militant au sens partisan/activiste du terme. Je vous rassure, je ne colle pas d’affiches, et je n’ai jamais bloqué une raffinerie.
- Si je m’intéresse à la transition, c’est
o parce que j’ai une conscience écologique, comme beaucoup de citoyens
o MAIS surtout parce qu’elle me semble être un impératif stratégique pour l’Etat, un enjeu de souveraineté, de stabilité économique, de santé publique - Et c’est surtout dans une approche technique, pour ça que j’ai fondé l’Obope : pas pour militer, mais pour objectiver les blocages, comprendre les résistances sociales.
- Mon objectif n’est pas de faire triompher une cause, mais d’aider l’Etat à faire face à un défi complexe avec rigueur et loyauté, quel que ce soit le gouv en place
o C’est justement ce qui me motive : ne pas m’en tenir aux slogans, mais chercher des solutions concrètes, même quand elles ne sont pas parfaites
o La force de l’Etat, c’est de pouvoir s’appuyer sur des agents investis, compétents et capables d’assumer des missions même lorsqu’elles bousculent leurs convictions personnelles
Pourriez vous appliquer une politique qui irait à l’encontre de vos idées ? 1 intro 3 axes 1 conclu
- Je me suis évidemment posé la question en préparant les concours et au vu de l’actualité récente.
- Je pense que ce serait difficile, et c’est normal. On n’est pas des exécutants neutres, chacun à ses convictions.
- Mais justement, je crois que la force d’un haut fonctionnaire, c’est savoir faire la part des choses entre ses idées personnelles et la légitimité de la décision politique. Tant que la décision s’inscrit dans le cadre de la légalité et des institutions, elle doit être appliquée.
- Cela ne veut pas dire appliquer aveuglément : on peut alerter, conseiller, faire remonter les difficultés d’exécution. Mais une fois la décision prise on doit la porter. C’est aussi une question de respect de la démocratie.
- Mais j’y suis préparé intellectuellement, et à mon sens, c’est ce qui rend cette fonction noble.
Que pensez-vous des mouvements de désobéissance civile ? 1 rep 2 axes
- C’est une forme d’expression collective à la frontière de la légalité, qui doit être prise au sérieux mais aussi avec recul.
- D’un côté, je comprends ce qui motive ces actions : sentiment d’urgence, d’impuissance, volonté d’alerter l’opinion sur des enjeux majeurs
o histoire a montré que ça a parfois permis de faire évoluer les normes et les lois
o souvent le signe d’un malaise démocratique, ou d’un déficit de confiance dans l’efficacité de l’action publique - MAIS une société démocratique repose sur l’Etat de droit
o Si chacun décide unilatéralement de désobéir à la loi au nom de ses convictions, c’est la porte ouverte à une forme d’instabilité permanente
o En plus, a titre personnel, je crois profondément que le débat, la participation et la loi restent les meilleurs cadres pour faire progresser une société et ne pas susciter des contre-réactions
Faut-il décroitre ? 3 axes 1 conclu
- Ca dépend de ce qu’on met derrière le mot.
- Si décroitre, c’est viser une diminution du PIB, alors non. Ce serait une réponse simpliste à une question complexe.
- Mais si décroitre, c’est reconnaitre que certaines formes de P, de conso doivent diminuer, alors oui, certaines activités devront probablement décroitre. Et c’est à la puissance publique de le piloter intelligemment.
- Cela suppose de se poser la question des finalités économiques : croissance de quoi, pour qui, au prix de quoi ? Ce sont des arbitrages éminemment politiques, mais qu’il faut éclairer avec rigueur.
=> Décider ce qui doit décroitre, c’est une décision politique.
Est-il possible de concilier compétitivité industrielle et TE ? 3 axes 1 conclu
- La réponse à cette question dépend de quel sujet industriel l’on parle.
- Sur le plan théorique, TE perçue comme un coût / une contrainte pour l’industrie
o Pour se transformer
o Face au dumping - Mais dans une certaine mesure, la conciliation entre les deux est non seulement possible, mais c’est devenu une condition de notre souveraineté.
o Sobriété peut être un élément de compétitivité prix, moindres consos
o MAIS TE aussi argument de compétitivité hors-prix
o pas de TE crédible sans une base industrielle assez solide pour produire PAC, électrifier usages, réseaux etc.. - La question c’est pas tant si c’est possible de les concilier, mais
o Dans quels domaines ils sont conciliables
o Lesquels nécessitent un arbitrage plus direct - Dans tous les cas, cela suppose politique industrielle proactive, compatible avec le droit européen :
o Prévisibilité des prix de l’énergie
Régulations : accord EDF-Etat
Instruments : PPA
o Soutien ciblé aux secteurs exposés : compensations carbone, TURPE, accise
o Accompagnement de la décarbonation : subventions directes France 2030
o Formation et R&D : éviter la fuite technologique
Qu’est-ce qu’un bon manager ? Quelle différence dans le public ? 3+1
- Capable de insuffler l’engagement des équipes autour d’un projet fédérateur (Artimuse), par ex en célébrant les succès
- Disponible, à l’écoute, inclusif sans être collégial dans la prise de décision
- Sait gérer son stress, anticiper, gérer plusieurs choses en même temps
- Spécificité public :
o Sens de l’intérêt général, notamment dans
la gestion des RH (mobilités)
le service usager
o Loyauté à l’égard du politique mais indépendance d’esprit et dans la mise en œuvre
Qu’est-ce qu’un mauvais manager ? 6
- Incohérence : Pas clair dans ses attentes, ne s’applique pas ce qu’il demande aux autres
- S’approprie le travail de ses équipes
- Pas autonomisant, refus de déléguer
- Gère mal son stress
- Défaut d’anticipation
- Décisions et objectifs déconnectés de la réalité
Quel type de manager serez-vous ? 4
- Exigeant sur le fond mais accessible sur la forme (cours part’) => à cœur de faire progresser les agents sous ma respo
- Exigence que je m’applique aussi à moi-même => management par l’exemple (Artimuse)
- Attentif au sens => créer de l’engouement par la participation et coconstruction
- Bcp de choses qui se règlent par l’informel => mobiliser aisance relationnelle
Comment motiver ses équipes ? 6
- Célébrer les succès
- Lean management : optimiser le T, culture de la perf, toyotisme avec amélioration continue
- Remettre le travail des équipes dans le process global du SP pour redonner du sens
- Team building / convivialité, prendre le café avec ses équipes (pas le dej), temps informels au quotidien
- Confiance : les pousser à prendre des initiatives en prenant ses responsabilités en cas de pb pour les protéger
- Prime / salaire (mais bof)
Qu’est-ce que l’autorité pour vous ? 3
- Être garant d’un cadre dans lequel des agents conservent leur espace de liberté
- Exemplarité : adhérer au cadre et le respecter soi-même
- Légitimité : gestion désintéressée de l’autorité
- « quand je donne un ordre, j’échoue dans mon management »
Parlez-nous d’une difficulté que vous ayiez surmonté ? 2 exemples
- Stage Ademe, mission de conseil interne …, entretiens avec agents de terrain pour comprendre les blocages concrets auxquels ils faisaient face + les solutions qu’eux-mêmes proposaient => remontées synthétisées dans rapport présenté au Comex
o Moment plus tendu que prévu : certaines remarques du terrain ont été mal perçues par qq directeurs, qui se sont sentis mis en cause, et ont exprimé des réserves sur mon travail situation nouvelle pour moi, très déstabilisante sur le moment
o J’ai essayé de tenir ma position en adoptant une posture basse, plus diplomatique en rappelant que mon rôle était uniquement de faire remonter des retours de terrain puisse arbitrer en connaissance de cause posture a permis de rétablir climat d’écoute, et plusieurs membres du Comex ont appuyé ma démarche - Stage mairie, discours du maire pour cérémonie du 11 novembre
o Exo sensible : trouver les mots justes pour évoquer la mémoire des soldats, respecter le ton, tout en écrivant pour qqn d’autre
o Je me suis retrouvé face à une véritable angoisse de la page blanche peur de ne pas être à la hauteur, de ne pas trouver le bon ton où de n’écrire que des banalités
o MAIS j’ai bcp travaillé, lu anciens discours pour m’imprégner du style du maire et sollicité mon tuteur pour cadrer structure et affiner les formulations
o Après plusieurs versions, maire a validé mon discours sans modification, et m’a remercié chaleureusement avec une lettre de recommandation où il l’évoque
Comment travaillez-vous en équipe ?
- J’essaie d’être plutôt moteur dans une équipe, boussole pour garder le cap.
o J’aime beaucoup les phases de cadrage et de brainstormig, c’est là que mon enthousiasme, ma capacité d’abstraction et ma créativité s’expriment le mieux.
o Toutefois, je sais adapter mon rôle en fonction du sujet si besoin. Obope, mise en page du rapport et affinement des détails finaux, car qd même petit coté perfectionniste. - Je suis aussi très à l’aise avec le débat d’idées.
o Je sais que je n’ai pas toujours raison
o J’essaie d’argumenter au mieux pour défendre mon pdv, mais je me range à la décision collective s’il y a désaccord (PPL) - J’attache bcp d’importance à la qualité humaine du collectif
o J’aime bien quand une équipe prend le temps de se découvrir en dehors du cadre strict du travail
o Une équipe efficace, c’est pas toujours une équipe qui s’entend toujours parfaitement, mais où les désaccords peuvent être formulés et dépassés
Quel a été votre plus grand succès ? 1ex perso, 1 pro
- Rep perso : J’allais dire l’admissibilité à l’INSP, mais souvenir plus fort
- L’accompagnement d’un élève juste avant mon entrée en Master dans le cadre d’Ambition Campus (asso égalité des chances)
o Samy avait connu de grandes difficultés scolaires, à cause de pb de santé qui avaient affecté sa scolarité en 2nd et 1e.
o Bcp de lacunes, mais une vraie envie de s’en sortir
- On a travaillé toute l’année, avec rigueur et méthode, et bcp d’heures de soutien. Il a fini par décrocher le bac avec mention bien, et a été admis à SPo.
o Ce jour là, j’ai été aussi fier que losque j’ai reçu ma lettre d’admission à moi.
o Ce succès, c’est d’abord le sien, bien sur, mais je le vis aussi comme le mien, pcq il récompense des mois d’engagements, de patiente et une vraie relation de confiance.
o Pour moi, c’est ça ma plus belle réussite. - Rep pro : Mission de conseil interne que j’ai menée à l’Ademe.
- Dans un contexte où l’agence voyait sa légitimité questionnée, il m’a été demandé d’identifier des axes de travail pour améliorer la valorisation de l’expertise de l’agence auprès du public
- Conduite une 20aine d’entretiens, rédigé une note, puis défendu des propositions devant le Comex s’articulant en 2 points
o Mieux anticiper la publication des études pour mieux les diffuser auprès de leur public cible.
o S’appuyer directement sur les employés pour massifier la communication de l’agence.
- Expérience marquante pour moi : autonomie, porter la parole des agents de terrain, trouver le bon ton pour relayer leur parole critique auprès du Comex
- Succès, car propositions reprises, comme le recrutement de ghostwriters pour les DR