Figure De Style 2 Flashcards
(17 cards)
La comparaison
La comparaison établit
un rapprochement entre deux termes, à partir d’un élément qui leur est commun, et grâce à un outil grammatical
(comme, tel que, pareil à, ressembler à…)
«Il est des parfums frais comme des chairs d’enfants » (Baudelaire).
La métaphore :
La métaphore : La métaphore établit une assimilation entre
deux termes, sans outil grammatical de comparaison.
« Un gros serpent de fumée noire» (Maupassant).
L’allégorie:
L’allégorie représente de façon imagée (par des éléments descriptifs ou narratifs) les divers aspects d’une idée, qu’elle rend moins abstraite. Dans l’exemple cité,
la domination de l’Angleterre sur les mers est rendue sensible par l’allégorie du vaisseau.« L’Angleterre est un vaisseau. Notre ile en a la forme : la proue tournée au Nord, elle est comme à
L’ancre au milieu des mers, surveillant le continent. » (Vigny).
La personnification:
La personnification représente une chose ou une idée sous les traits d’une personne.« La petite locomotive prenait de la vitesse, soulevant ses jupes, pimpante par cette belle matinée d’été. »
La métonymie :
elle remplace un mot par un autre mot, qui entretient avec le premier rapport logique :« boire un verre », « candidat à l’Elysée».
La synecdoque :
elle consiste à remplacer un mot par un autre mot lié au premier par une relation d’inclusion (la partie pour le tout ou le tout pour la partie) : «La poupe en pleine mer s’éloigne de la rive » (la poupe, pour
désigner l’ensemble du vaisseau).
La périphrase :
elle consiste à remplacer un mot par une expression de sens équivalent, qui évite une répétition ou donne une explication : «les commodités de la conversation» (périphrase des Précieuses pour désigner les sièges et fauteuils ).
L’oxymore :
c’est la réunion surprenante dans une même expression de deux termes contradictoires : « cette obscure clarté qui tombe des étoiles » (Corneille).
Le chiasme :
cette figure consiste à placer en ordre inverse les éléments de deux groupes de mots syntaxiquement identiques « Valse mélancolique et langoureux vertige » (N+Adj/Adj+N) ; « un pour tous,
tous pour un »
L’antithèse :
elle oppose très fortement deux termes ou deux ensembles de termes. « Dans sa province, il vit libre; à la cour, il est esclave. »
L’antiphrase :
elle exprime une idée par son contraire, dans une intention ironique : « quelle ardeur au travail!», pour critiquer un élève qui ne fait rien.
La litote:
elle dit le moins pour suggérer le plus « il n’est pas sot » (pour faire entendre qu’il est intelligent).
L’euphémisme:
cette figure atténue l’expression d’une idée ou d’un sentiment, souvent pour en voiler le caractère déplaisant : « rendre le dernier soupir» (pour ne pas prononcer le verbe mourir).
L’hyperbole :
elle amplifie les termes d’un énoncé afin de mettre en valeur un objet ou une idée. Elle procède de l’exagération et de l’emphase; « Dans des ruisseaux de sang Troie ardente plongée » (Racine).
L’anaphore:
c’est un procédé d’amplification rythmique, qui consiste à répéter le(s) même(s) mot(s) en tête de phrases ou de vers successifs : « Il n’y a pas d’amour qui ne soit à douleur/ Il n’y a pas d’amour dont on ne soit
meurtri/ Il n’v a pas d’amour dont on ne soit flétri » (Aragon).
L’énumération :
par exemple : « au goûter, j’ai mangé une compote, une madeleine, du pain et du chocolat »
La gradation :
elle ordonne les termes d’un énoncé selon une progression (en taille, en intensité) : « Je vais te tuer comme un infame, comme un lâche, comme un chien ! »