Final Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qu’une cholécystite ?

A

inflammation de la vésicule biliaire (souvent associée à l’obstruction causée par les calculs)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Qu’est-ce qu’une cholélithiase ?

A

formation de calculs dans la vésicule biliaire

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Qu’est-ce qu’une cholécystectomie ?

A

Ablation de la vésicule biliaire

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Qu’est-ce qu’une dyspepsie ?

A

sensation douloureuse ou d’inconfort dans la partie supérieure de l’abdomen; elle est souvent récurrente. La gêne peut être décrite comme une indigestion, un ballonnement…

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Quels sont les tests à regarder en cas de cholécystite ? Pourquoi ?

A

Bilirubinurie : La présence de bilirubine dans les urines signe une obstruction du flux biliaire, ou une hépatite, et nécessite par conséquent des investigations complémentaires

Bilirubine directe : En cas de prédominance de la forme conjuguée, c’est-à-dire quand la bilirubine conjuguée est libérée dans la circulation lorsque la voie normale d’excrétion est bloquée, peuvent alors être incriminés un calcul biliaire et crée une jaunisse

Globules blancs : infection ou inflammation de la vésicule biliaire et attaque au niveau des calculs

Amylase/lipase : Amylase = enzyme présente dans le pancréas, glandes salivaires et dans le foie. Lors d’une inflammation du pancréas ou des glandes salivaires, une plus grande quantité est libérée dans le sang et excrétée par les reins. Sert à différencier la douleur abdominale due à une pancréatite aigue d’autres causes

Lipase = enzyme pancréatique qui transforme les graisses et les triglycérides en acides gras et glycérol. Sert à distinguer une douleur abdominale due à une pancréatite aigue d’une douleur due à d’autres causes

Phosphate alcaline = enzyme présente dans le foie, les os, le placenta, intestins et les reins, mais surtout dans les cellules tapissant les conduits biliaires et dans les ostéoblastes responsables de la régénération des tissus osseux. Augmente lors de la croissance osseuse, maladie hépatique et obstruction biliaire

AST et ALT :
AST :Enzyme normalement présente dans le foie, le coeur et les muscles. Un taux élevé d’AST dans le sang peut être signe de dommages au foie ou au coeur, de certains cancers ou d’autres maladies.

ALT: est une enzyme que l’on détecte dans le foie et les reins. On mesure souvent un taux élevé d’ALT dans le sang avant l’apparition de symptômes dus à des dommages au foie, comme la jaunisse.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

À quoi sert la bile ?

A

Aide à la digestion des aliments gras

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

De quoi est formée la bile ?

A

Eau (principalement)
Électrolytes
Sels biliaires
phospholipides
Cholestérol
Bilirubine

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Qu’est-ce que la bilirubine ?

A

Pigment jaune obtenu, au cours de l’hémolyse des globules rouges, par la dégradation de l’hème, provenant lui-même de l’hémoglobine

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Qu’est-ce que les sels biliaires ? À quoi ça sert ?

A

Substance dérivée du cholestérol, produite par les cellules hépatiques et sécrétée dans la bile, permettant la dégradation et l’absorption des graisses.

Une fois sécrétés, les sels biliaires entraînent par osmose d’autres composants de la bile (en particulier le sodium et l’eau) dans le canalicule. Les sels biliaires sont également des détergents biologiques qui permettent d’excréter le cholestérol et des composés potentiellement toxiques (p. ex., bilirubine, métabolites de médicaments). La fonction des sels biliaires dans le duodénum est de rendre soluble les vitamines liposolubles et les graisses ingérées, facilitant leur digestion et absorption

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Qu’est-ce qu’une boue biliaire ?

A

La boue biliaire est souvent un précurseur des calculs biliaires. Elle est composée de bilirubinate de calcium (un polymère de la bilirubine), de microcristaux de cholestérol, et de mucine. La boue se développe en cas de stase biliaire, comme cela se produit au cours de la grossesse ou d’une nutrition parentérale totale.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Qu’est-ce que la mucine ?

A

une grande protéine fortement glycosylée et entrant dans la composition de nombreux mucus recouvrant les cellules en contact avec le milieu extérieur. Les propriétés lubrifiantes de cette glycoprotéine interviennent dans la protection des épithéliums contre toutes sortes d’agressions d’origine endogène ou exogène (sucs digestifs, microorganismes, polluants, toxines)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Transport de la bile

A

Produite par le foie
Conduits hépatiques droit et gauche
Canal cystique (ou passe direct dans le conduit cholédoque)
Emmagasinée dans la vésicule biliaire
Conduit cholédoque et conduit pancréatique se rejoignent
Ampoule de Vater (hépatopancréatique)
Duodénum

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Qu’est-ce que la CCK

A

Enzyme sécrétée par l’intestin grêle lorsque les aliments arrivent.
Les principales actions de la CCK consistent en la contraction de la vésicule biliaire et en la sécrétion d’enzymes digestives à partir des cellules acineuses pancréatiques.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Interventions particulières pour une cholécystectomie

A
  • Informer sur le régime alimentaire à suivre
    ○ Prendre que des liquides le jour de l’opération
    ○ Prendre des repas légers les jours suivant
    ○ Souhaitable d’opter pour un régime hypolipidique (durant une courte période en phase postopératoire)
    ○ Consommation restreinte de matières grasses pendant 4-6 semaines recommandée
  • Décrire les signes d’obstruction que le client doit surveiller
    ○ Modifications dans les selles et les urines
    ○ Ictère
    ○ Prurit (provoque un grattage, qui peut provoquer une inflammation et des lésions cutanées et de possibles infections secondaires. La peau peut se lichénifier, devenir squameuse et excoriée
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Quels sont les tests à réaliser en pré-op et pourquoi? (14)

A

ECG : maladie cardiaque, arythmie, anomalies électrolytiques

Gazométrie du sang + saturo : Fonctions ventilatoire et métabolique, état d’oxygénation

Examen de la fonction pulmonaire : état pulmonaire

Radiographie pulmonaire : troubles pulmonaires, hypertrophie cardiaque, insuffisance cardiaque (Syst respi et cardiaque)

Temps de prothrombine (PT) + PTT + RIN : état de coagulation

Électrolytes : état métabolique, fonction rénale, effets secondaires diurétiques

Albumine sérique : État nutritionnel

Examen de la fonction hépatique : foie

Urée + créat : Fonction rénale

Analyse d’urine : état rénal, hydratation, infection des voies urinaires

Gonadotrophine chorionique humaine : grossesse

Glycémie : état métabolique, diabète

Hémogramme : GR, Hb, Ht, GB, formule leucocytaire : Anémie, état immunitaire, infection

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

À quoi servent les diurétiques?

A

Ces médicaments traitent l’hypertension artérielle et l’insuffisance cardiaque. Ils obtiennent cet effet en aidant vos reins à produire plus d’urine.
Plus vous urinez, plus vous éliminez le sel et l’eau excédentaires se trouvant dans votre organisme.
Votre cœur exerce plus facilement son action de pompage sans ces substances excédentaires

Effets secondaires :
diminution du taux de potassium
Déshydratation

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Quels sont les tests cliniques d’une déshydratation?

A

K bas (perte d’électrolytes ex.: par diarrhées)
Na élevé (même si perte d’électrolytes, car importante perte d’eau qui concentre le sodium)
Hb haute
Albumine haute

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

À quoi fait référence l’albumine sérique ? (C’est quoi et à quoi sert le test)
Haut taux vs bas taux

A

C’est une protéine de transport pour les ions inorganiques, organiques et pour de nombreux médicaments et hormones

L’albumine produite par le foie constitue plus de la moitié des protéines du sang. Les taux d’albumine sont fonction de la quantité d’eau dans le sang et dépendent principalement du bon fonctionnement du foie, de la qualité de l’alimentation et de l’absorption intestinale et du bon fonctionnement des reins pour limiter la perte d’albumine dans les urines.

Basse :
- une maladie sévère du foie (cirrhose, etc.)
- un problème de malnutrition chronique
- une maladie des intestins comme la maladie de Crohn qui empêche l’absorption des acides aminés nécessaires à la synthèse de toutes les protéines.
- une perte des protéines via les reins (syndrome néphrotique).
- Certaines conditions comme les chirurgies, des maladies chroniques, le cancer, le diabète, l’hypothyroïdie peuvent être accompagnées d’une hypoalbuminémie.
- Une trop grande quantité d’eau dans le sang (insuffisance cardiaque, débalancement des taux de sodium, etc.) vont également entraîner une hypoalbuminémie

Haute rare : toujours le résultat d’une déshydratation (faible quantité d’eau dans le sang)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Quels tests nous permettent d’évaluer la fonction hépatique?

A

AST
ALT
Phosphatase alcaline
Bilirubine
Albumine

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Qu’est-ce qu’une douleur neurogène ? Comment on la décrit ?

A

Lésion primaire ou dysfonctionnement du SNP ou SNC

Description de la dlr : Constante, brûlure, décharge électrique, coup de couteau, allodynie, hyperalgésie

Anticonvulsivants, antidépresseurs, anesthésiques locaux, analgésiques opioïdes, interventions techniques

2 Types :
Causalgique : Neuropathique, peut être d’origine centre ou périphérique
Sous forme de brûlure, de décharge électrique ou d’engourdissement

Fonctionnelle : L’hyperexcitabilité des neurones centraux provoque le maintien de la douleur neurogène (SNC) phénomène wind-up

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Qu’est-ce que le syndrome douleur post-mastectomie ? Comment le traiter ?

A

Peut apparaitre tout de suite après la chirurgie jusqu’à plusieurs mois après

Douleur neurogène localisée dans et autour de la zone de chirurgie, à la poitrine et dans la partie supérieure du bras, picotements dans le bras, engourdissement, douleur lancinante ou sous forme de fourmillements, démangeaisons insoutenables persistant au-delà de 3 mois de guérison habituels

Serait attribuable à une lésion du nerf intercostobrachial qui est un nerf sensoriel émanant du muscle pectoral, sur la paroi de la cage thoracique et qui participe à la sensibilité de l’épaule et de la partie supérieure du bras

TX : AINS, Antidépresseur (Amitryptiline, Venlafaxine), Lidocaïne sous forme de timbre, EMLA, Antiépileptiques de 1ere génération (Levetiracetam), Imagerie mentale

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

Quels sont les déterminants du cancer du sein ?

A
  • Existence d’un cancer du sein chez un membre de la famille maternelle
  • Durée plus longue de la vie reproductive (règles précoces et ménopause tardive)
  • Obésité
  • Nulliparité (femme qui n’a jamais accouché)
  • Âge avancé à la 1ère grossesse
  • Présence de gènes spécifiques du cancer du sein (BRCA1 et BRCA2)
  • exposition accrue aux œstrogènes pendant une longue période de temps
    ○ Les hormones sexuelles agissent possiblement comme agents promoteurs de tumeur et stimulent la croissance du cancer lorsque des changements malins se produisent à l’échelle cellulaire
    ○ Recours en hormonothérapie sur une période de plus de 10 ans notamment dans le traitement de l’hystérectomie
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

Quels sont les facteurs pouvant favoriser l’apparition d’un cancer ?

A
  • Multiplication des facteurs de risque tout au long de la vie (vieillissement)
    ○ Surtout les personnes de 50 ans et plus
    • Mécanismes de réparation cellulaire perdent généralement de leur efficacité avec l’âge
    • Tabagisme et exposition secondaire au tabagisme
    • Consommation d’alcool
    • Manque d’activité physique
    • Alimentation grasse pauvre en fibres et pauvre en fruits et légumes
    • Exposition au soleil, lit de bronzage
    • Poids non santé
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

Quels sont les signes alarmants pour un cancer ?

A

8 signes
- Masse palpable, surtout si elle augmente de volume
- Grain de beauté ou tâche cutanée qui change d’aspect, de couleur, de taille, ou qui saigne
- saignement persistant (ex.: expectorations, selles, vaginales post ménopause)
- Syndromes persistants de plus de 3-4 semaines
- Rétraction ou écoulement du mamelon
- Maux de tête récidivants et violents
- Fatigue extrême
- Perte de poids rapide inexpliquée

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
25
Quel est le processus d'évaluation cancer du sein ?
- Autoexamen mensuel: Permet de se familiariser avec l'apparence et la texture normale de leurs seins ○ Problèmes mammaires: Écoulement du mamelon (Couleur, Apparence), Douleur, Taux de croissance d'une masse )(Taille, Emplacement), Asymétrie mammaire, Corrélation avec le cycle mensuel - Mammographie :(radiographie du sein) annuelle ou aux 2 ans à partir de 40 ans ○ Peut déceler de petites zones de tissus plus denses (tumeur trop petite pour être perçues à la palpation durant l'autoexamen) ○ Permet de faciliter la détection précoce des modifications tissulaires de nature cancéreuse ○ Chez les plus jeunes entraine des faux négatifs car il y a une plus grande densité des tissus mammaires - Lorsqu'on a des doutes suite à la mammographie : échographie, IRM ou biopsie recommandées
26
Quel est le processus standard de la prise en charge d'une mastectomie ?
Chirurgie Radio + Chimio Hormono Thérapie biologique AINS
27
Qu'est-ce que l'hormonothérapie ? Pourquoi dans le traitement de la mastectomie ?
Vise à réduire les oestrogènes et la progestérone ou leur action sur le sein (Si les cellules cancéreuses possèdent des récepteurs des oestrogènes dits positifs)
28
Qu'est-ce que la chimiothérapie ? Pourquoi utiliser lors de la mastectomie ?
o Maitrise du cancer du sein o But : éliminer ou réduire le nombre de cellules malignes présentes au sièges de la tumeur primitive et des métastases o Usage de médicaments cytotoxiques pour détruire les cellules cancéreuses o Touche également les cellules saines donc entraine des effets secondaires variés * En général, les organes caractérisés par une division cellulaire rapide sont plus fortement atteints (digestifs, moelle osseuse, follicules pileux, nausées, anorexie, perte de poids, myélosuppression -> suppression de l'activité de la moelle osseuse entraînant une diminution du nombre de globules et de plaquettes dans le sang, fatigue subséquente, alopécie, prise de poids) * Changements cognitifs : difficultés de concentration, de mémoire et d'attention
29
Qu'est-ce que la radiothérapie ? Pourquoi utiliser lors de la mastectomie ?
* Radiothérapie : consiste à utiliser des rayonnements (on dit aussi rayons ou radiations) pour détruire les cellules cancéreuses en bloquant leur capacité à se multiplier. o Après une chirurgie mammaire pour prévenir la récidive locale o En traitement adjuvant après une mastectomie pour prévenir la récidive du cancer dans le foyer primaire et dans les ganglions lymphatiques o Traitement palliatif lorsqu'une douleur est causée par une récidive
30
Comment justifier la chirurgie lors d'un cancer du sein ?
* Chirurgie (ablation d'une partie ou de la totalité du sein) o Pour répondre aux objectifs de guérison ou de maitrise du cancer, il convient de retirer tout le tissu tumoral résécable, ou du moins d'en enlever autant que possible, tout en épargnant les tissus sains
31
Qu'est-ce qu'une mastectomie radicale modifiée ?
Ablation du sein et des ganglions lymphatiques axillaires tout en préservant le muscle grand pectoral Privilégier lorsque la taille de la tumeur empêche une exérèse satisfaisante Donne la possibilité d’une reconstruction mammaire, l’intervention pouvant avoir lieu directement après la mastectomie
32
Quelle est l’approche thérapeutique envers les patientes ayant une atteinte à l’image corporelle post mastectomie ?
Trouver des groupes de soutien accessibles à la cliente pour assurer un soutien social au besoin Aider la cliente à faire la différence entre l’apparence physique et la valeur personnelle Faciliter le contact avec des personnes qui présentent des modifications semblables de l’image corporelle, pour obtenir du soutien par les pairs et donner une source d’espoir de guérison et d’avenir normal. Aider la cliente à discuter des modifications causées par la maladie et l’intervention chirurgicale pour favoriser le travail de deuil et maintenir le soutien de la famille et des amis Aider la cliente à cerner des mesures qui pourront améliorer son apparence ex; prothèse, reconstruction mammaire. Aider la patiente à verbaliser
33
Qu'est-ce que le drain JP ?
Le drain Jackson Pratt : tube installé près de la région où la chirurgie a été effectuée qui empêche le sang et les liquides biologiques de s’accumuler dans le corps (dans des cavités ou sous la peau). Les liquides passent dans le tube (inséré à l’intérieur du corps), puis s’accumulent dans un réservoir qui est attaché au bout du tube. Aussi, ce drain permet de mesurer la quantité de liquide de la plaie afin de prévenir une infection.
34
Quels sont les risques du tabagisme lors d'une chirurgie ?
Actif : accroît la morbidité́ respiratoire préopératoire et le risque de séjour en réanimation La fumée de tabac altère de manière majeure les processus de cicatrisation et constitue un facteur de risque documenté de complications chirurgicales postopératoires (lâchage d’anastomose, retard de cicatrisation, etc.). Le risque infectieux postopératoire est également accru chez les patients fumeurs. Après un arrêt préopératoire du tabagisme de 6 à 8 semaines, l’incidence des complications en relation avec la fumée du tabac est pratiquement nulle. Un arrêt même de courte durée réduit le risque des complications mais son impact favorable est d’autant plus important que le délai est prolongé.
35
Quels sont les critères d’un retour à la maison sécuritaire?
SERA Médication per os Mobilisation Alimentation
36
Comment reconnaitre le type de cancer du sein et le stade ?
- Stade 1 : tumeurs très petites (moins de 2 cm) sans atteinte des ganglions ni métastases - Stade 2-3 : déterminés par la taille de la tumeur et le nombre de ganglions lymphatiques atteints - Stade 4 : cancer métastatique, sans égard à la grosseur de la tumeur ou à l'atteinte des ganglions Types : - Non infiltrant = reste à l'intérieur du canal - Canalaire infiltrant = apparaissent le canal et traverse la paroi de celui-ci Carcinome lobulaire infiltrant = naissance dans les glandes productrices de lait (lobules)
37
Quels sont les rôles infirmiers (actions) pour le cancer du sein ?
- Gestion de la douleur - Perturbation de l'image corporelle - Rétablir l'intégrité du bras homolatéral - Prévention générale du cancer - Promotion de la santé - Soutien psychologique
38
Quels sont les actions infirmières pouvant être faites pour aider la patiente dans la perturbation de son image corporelle ?
- groupe de soutien - différence entre apparence physique et sentiments de valeur personnelle - faire discuter des modifications pour favoriser un travail de deuil et maintenir le soutien de la famille - Aider la patiente à cerner des mesures qui pourront améliorer son apparence (prothèse, reconstruction)
39
Quels sont les actions infirmières pouvant être faites pour aider la patiente dans le rétablissement de l'intégrité du bras homolatéral ?
- Mettre dans une position latéral semi-fowler - Flexion et extension des doigts en salle de réveil - Programme d'exercices post-op du bras et de l'épaule - Analgésie 30 mins avant physio/exercices - Glace - Prévenir le lymphoedème (bras soutenu durant le sommeil, ne pas prendre la PA de ce côté, traitement décongestif/pressothérapie)
40
Physiopatho du cancer du sein
Croissance incontrôlée et démesurée de cellules. Apparaissent dans l'épithélium des conduits ou dans l'épithélium des lobules (pas dans les glandes alvéolaires). Masse ou anomalie décelée à l'examen mammographique QSE (car concentration élevée de tissus glandulaires à cet endroit)
41
Quelles sont les complications de l'ablation radicale modifiée et du traitement du cancer ?
- Récidive - Syndrome de douleur post-mastectomie - Effets retardés occasionnés par la radiothérapie et la chimiothérapie - Anxiété et crainte en générale - Risque de leucémie - Angiosarcome - Cancer de la peau - Autres affections malignes secondaires (accentuées par le tabagisme)
42
Quels sont les effets pervers de la radio et de la chimio ? Effet chronique dont les effets retardés
Radio : - Hypoplasie des cellules souches - Altération des vaisseaux de petits diamètre et des tissus fibroconjonctifs - Altération des canaux lymphatiques peut contribuer au lymphoedème Chimio: - Réactions toxiques aigues Effets à long termes attribuables à la perte de la capacité proliférative de réserve des cellules qui se manifestent par : cataractes, arthralgie, altérations endocriniennes, insuffisance rénale, hépatite, ostéoporose, dysfonction neurocognitive
43
Comment l'urine se crée ?
- Produit de la filtration et du traitement du plasma sanguin lors de son passage dans les néphrons - Le sang arrive dans les glomérules où il se vide entièrement de ses éléments (urine primitive = plasma sans les grandes protéines) - Urine primitive suit le tube rénal proximal : réabsorption des substances utiles : eau, glucose, substances aminés et quelques ions) - Continue son chemin vers le tube rénal distal où on se débarrasse de plusieurs substances : médicament, drogues, créatinine, urée, acide urique, base azotés - Urine vers le tube collecteur -> se déverse dans un calice -> bassinet -> uretère -> relient le rein vers la vessie Signale déclencher à 300 mL = envie d'aller uriner
44
Comment fonctionne une pyélographie iv et à quoi ça sert ?
- Injecter un colorant radio-opaque dans une veine - Séquence du passage pris par des séries de radiographie - Présence de calculs rénaux : coloration va s'arrêter soudainement à l'endroit du blocage Vérifier que certaines parties du système de drainage sont soumises à une dilatation normale
45
Qu'est-ce qu'une HBP, quelle est sa physiopatho et facteurs de risques ?
Hyperplasie bénigne de la prostate = augmentation de la taille de la prostate - Augmentation de la proportion d'œstrogène dans le sang par une diminution de la quantité de testostérone active dans la circulation. - Un taux d'oestrogène accru dans la glande entraine une augmentation de l'activité de certaines substances qui favorise la croissance cellulaire. - Cet élargissement comprime progressivement l'urètre et peut entrainer une obstruction partielle ou complète - Changements endocriniens liés au processus de vieillissement - Cause possible serait l'accumulation excessive de dihydrotestostérone qui stimule la prolifération des cellules de la prostate Autre cause possible est la diminution de la testostérone qui se produit avec le vieillissement et qui se traduit par une proportion plus élevée d'oetrogènes dans le sang. Ce déséquilibre pourrait pourrait entrainer la croissance des cellules prostatiques
46
Quelles sont les complications d'une HBP ?
- Rétention urinaire - Infections des voies urinaires - Calculs rénaux - Insuffisance rénale
47
Comment déterminer la présence d'une HBP ?
- Anamnèse Sx Obstruction urinaire : diminution du calibre et de la force du jet urinaire, difficulté à commencer à uriner, intermittence du flux urinaire, persistance de l'égouttement à la fin de la miction Sx Irritatifs : fréquence de la miction, miction impérieuse, dysurie, nycturie, douleur de la vessie, incontinence - Examen physique Palpation de la prostate (examen rectal digital - ERD) Permet d'estimer la taille, symétrie et la consistance de la glande prostatique - Examens paracliniques selon la gravité des sx - Analyse d'urine avec culture (Présence d'infection = Présence de bactéries, Globules blancs, Hématurie microscopique) - Taux sanguin d'antigène prostatique spécifique (APS) Marqueur spécifique de la prostate Peut être légèrement élevé chez les HBP ou tout autre problème inflammatoire de la prostate - Taux sérique de créatinine Éliminer l'hypothèse d'insuffisance rénale - Échographie transrectale Lorsque l'ERD est anormal et le taux APS élevé - Biopsie - Débimétrie urinaire Mesure le volume d'urine évacué de la vessie par seconde Aide à déterminer l'étendue du blocage urétral et donc le type de traitement - Cystoscopie Permet la visualisation interne de l'urètre de la vessie Lorsque le dx est incertain Chez les patients qui ont une prostatectomie prévue
48
Qu'est-ce que les résultats d'analyse d'urine peuvent indiquer ?
- Aspect anormal (non clair) = présence d'infection ou hématurie - Couleur - Odeur - Densité : augmentée = déshydratation, diabète, insuffisance hépatique, néphropatie - pH : alcalin = acidose respiratoire, batériurie, infection urinaire, insuffisance rénale chronique Acide (diminution) = acidose, déshydratation, diabète, fièvre, infection urinaire - Estérastase leucocytaire = Enzyme libérée par les globules blancs quand des bactéries sont présentes dans l'urine si positive = bactériurie - Nitrites = présence de bactéries - Protéines = maladie rénale car pas supposées passer lors de la filtration glomérulaire - Glucose -> normalement réabsorbé par le tubule contourné proximal (respect du taux de seuil à 9,1) si positif = diabète - Corps cétoniques = dx de diabète - Urobilinogène = dysfonctionnement hépatique ou processus hémolytique - Bilirubine = problème hépatique ou obstructif - Sang = signe d'une atteinte glomérulaire, calculs, HBP, tumeur rénale Examen microscopique des sédiments
49
Comment est pratiquée la RTUP ?
- Retrait du tissus prostatique à l'aide d'un résectoscope inséré dans l'urètre sous anesthésie rachidienne ou générale et nécessite une hospitalisation de 1 à 2 jours - Un cathéter à 3 voies avec ballonnet est inséré dans la vessie après l'intervention pour favoriser l'hémostase et pour faciliter le drainage La vessie est donc irriguée continuellement ou de façon intermittente x24h pour prévenir l'obstruction provoquée par les mucosités et les caillots sanguins (nécessite surveillance infirmière)
50
Quels sont les rôles de l'infirmière après une RTUP lors de l'irrigation ?
- Surveiller continuellement le débit entrant et sortant de la solution d'irrigation Si le débit sortant est inférieur au débit entrant il faut vérifier la perméabilité du cathéter (présence de caillot ou entortillé) Si le débit sortant est bloqué et si la perméabilité ne peut être rétablie par l'irrigation manuelle, cesser et aviser médecin - Irriguer manuellement la sonde en présence de spasmes de la vessie ou d'une diminution de l'écoulement - Évaluer la diminution normale du saignement et des caillots - Augmenter le débit de la solution d'irrigation pour maintenir un écoulement de couleur légèrement rosée - Administrer des antispasmodiques et des analgésiques au besoin - Enseigner les exercices de Kegel après le retrait de la sonde - Enseignement d'une sonde à demeure
51
Quels sont les médicaments utiles dans le cas d'une HBP et d'une RTUP ?
- Inhibiteurs de l'enzyme 5-a-réductase => Réduisent la taille de la glande prostatique Finastéride (proscar) : Inhibe l'enzyme 5-a-réductase qui est nécessaire pour convertir la testostérone en dihydroxytestostérone, le principal androgène intraprostatique Sx modérés à graves Efficace qu'après 6 mois Doit être pris continuellement pour être efficace Pourrait réduire les risques de cancer de la prostate - Bloqueurs des récepteurs a-adrénergiques : Favorisent la relaxation du muscle lisse dans la prostate Finit par faciliter le flux urinaire par l'urètre Sx modérés Amélioration au bout de 2-3 semaines Alfuzosine (xatral) Doxazosine (cardura) Tamsulosine (Flomax) Effets secondaires : HTO Vertiges Éjaculation rétrograde Congestion nasale Procurent soulagement mais ne traitent pas l'hyperplasie - Médicaments érectogènes Cialis HBP et dysfonctionnement érectile - Phytothérapie Extraits de plantes Chou palmiste nain (mais ne serait pas plus efficace qu'un placebo)
52
Qu'est-ce que l'hémostase ?
l'ensemble des phénomènes du sang et des vaisseaux sanguins prévenant ou permettant l'arrêt de l'écoulement du sang et ainsi, contrôlant physiologiquement le retour à une circulation normale.
53
Quelle est la physiopathologie de la maladie de Crohn ?
Inflammation du tractus GI Affectation de la barrière dans le tractus GI, difficulté à la maintenir Crée une translocation des bactéries (passent au travers de la barrière) Et viennent en contact avec les macrophages Déclenchement du processus inflammatoire (relâchement de cytokines) Augmentation de la perméabilité capillaires pour laisser passer les cellules inflammatoire Va causer de l'œdème local Plus de globules blancs dans la zone Effets aussi sur le tissus gastro-intestinal (ROS et protheses) Présente aussi des effets systémiques (par la libération des cytokines dans la circulation sanguine)
54
Qu'est-ce qu'une protolectomie ?
Ablation totale ou partielle du côlon et du rectum
55
Qu'est-ce qu'une iléostomie ?
ouverture créée par voie chirurgicale au niveau de l’abdomen permettant l’évacuation des selles. Puisqu’une iléostomie n’a pas de sphincter (muscle), la personne n’a pas de contrôle sur l’évacuation de ses selles. C’est pourquoi elle doit porter un appareil (sac) pour recueillir les selles en permanence.
56
Quelles sont les manifestations de la maladie de Crohn ?
- Diarrhée - Douleurs abdominales QID - Perte de poids - Retard de croissance
57
Comment les problèmes de malabsorption peuvent se refléter dans les labo ?
- Protéines totales et albumine basse - Diminution de la créatinine - Diminution de l'absorption de fer = moins de GR, moins de Hb, anémie - Diminution de la vit. B12 = VGM moins haut
58
Comment l'inflammation de la maladie de Crohn peut se réfléter dans les labo ?
- Protéine C réactive libérée par le foie pourrait être haut - ESR (érythrocyte sédimentions rate test) pourrait être haut - Libération de protéines dans les selles (calprotectine et lactoferin montrant une inflammation)
59
Qu'est-ce que la protéine réactive C ?
Protéine synthétisée par le foie qui est normalement absente de la circulation sanguin. Une inflammation aigue accompagnée de lésions tissulaires internes stimule sa production. Marqueur que l'inflammation est en cours.
60
Qu'est-ce que la calprotectine et lactoferin ?
- Calprotectine : protéine produite par les neutrophiles, des globules blancs chargés de défendre l'organisme contre les « agressions ». Lorsque l'inflammation se produit dans le tube digestif, les neutrophiles sécrètent de grandes quantités de calprotectine qui se retrouve dans les selles. - Lactoferin : Fecal lactoferrin is an iron-binding protein found inside neutrophils. The amount of lactoferrin released by neutrophils has been shown to correlate with the severity of inflammation in the gastrointestinal (GI) tract.
61
Quelles sont les particularités de la maladie de Crohn visible à la colonoscopie ?
Tissus sains séparés par des tissus affectés (segmentation) Complications visibles
62
Quelles sont les particularités de la maladie de Crohn visible à l'IRM ?
Structure du tractus Gi montrant des complications Gras autour de l'inflammation (creeping fat)
63
Quels sont les tests nous permettant de confirmer le diagnostique de la maladie de Crohn ?
- Paracliniques de la malabsorption - Paracliniques de l'inflammation - Tests des selles montrant du sang ou infection - Colonoscopie - IRM - X-ray suivant le trajet du GI
64
Quel est le plan des interventions pharmaco et leur médicament propre dans le cas de la maladie de Crohn ?
Induire une rémission - Asacol : inhibe une enzyme (COX) qui permet une diminution de l'œdème et inflammation - Cortico ex.: prednisone, budesonide : agissent sur les macrophages et antigènes pour réduire leur libération de cytokines, agissent aussi sur l'inflammation - Antibio ex.: métronidazole : agit sur les fistules et les abcès - Antibio avec couverture de gram - Maintenir la rémission - Méthotexate : diminution de la réplication cellulaire TNF alpha inhibiteur ex.: infliximab dans les cas sévères
65
Quel risque doit-on surveiller pour la maladie de Crohn même après une protocolectomie totale ?
Haut risque de cancer colorectal Colonoscopie 8 ans après le diagnostic de la maladie de Crohn
66
Quelles sont les interventions infirmières dans le cas de la maladie de Crohn et de la protocolectomie totale ? (pré-op)
- Prep psycho - Choix d'une région plane de l'abdomen pour fixer le sac collecteur (sur grand droit pour éviter hernie) - Répondre aux questions et inquiétudes Évaluation préopératoire : facteurs physiques, psychologiques, sociaux, culturels et éducatifs
67
Quelles sont les interventions infirmières dans le cas de la maladie de Crohn et de la protocolectomie totale ? (post-op)
- Évaluation de la stomie - Stomie doit être rose et la muqueuse humide q4h - Œdème nécessite réévaluation de la taille et ajustement en conséquences - Fonctionnelle lors du retour du péristaltisme (peut être jusqu'à quelque jours post-op dans le cas où le patient a subi un lavement - Choix d'un système collecte - Évaluation de la préparation psychologique du patient récemment stomisé aux soins de stomie - Offrir du soutien affectif au client et à sa famille afin de faciliter leur adaptation à la stomie - Établir un plan de soins pour les soins cutanés autour de la stomie - Enseignement des soins de la stomie (nature, fonctionnement, cause, alimentation et ingestion de liquide (3000ml/jour), ressources communautaire et stomo, importance des soins de suivi)
68
Radiothérapie
La radiothérapie sert à irradier le tissus cancéreux afin de maitriser localement la tumeur en administrant des rayons ionisants/radiations de haute énergie. Les objectifs sont la guérison, la maitrise locale ou la palliation. - Traitement principal - Traitement neoadjuvant (avant la chirurgie) - Traitement adjuvant (post chirurgie) - Traitement prophylactique dans les zones à risque de métastases - Traitement de maîtrise locale - Traitement palliatif
69
Quels sont les signes d'une irritation urinaire ?
fréquence de la miction miction impérieuse Dysurie nycturie douleur de la vessie incontinence
70
Quels sont les signes d'une obstruction urinaire ?
diminution du calibre et de la force du jet urinaire difficulté à commencer à uriner intermittence du flux urinaire persistance de l'égouttement à la fin de la miction
71
Quelles sont les actions infirmières en présence de réaction transfusionnelles ?
- Arrêt de la transfusion - Demander de l'aide et rester au chevet - Ouvrir NaCl 0,9 % en TVO - Prendre les SV q15min ad stabilisation - Faire les vérifications de concordance - Aviser la banque de sang - Appeler le médecin
72
Quelles sont les réactions transfusionnelles à surveiller ?
- Fièvre (1° de plus que valeur pré-tranfusion) - Frissons, somnolence et tremblement - Dyspnée ou tout signe de détresse respiratoire - Hypoxémie - Hypotension/hypertension - Tachycardie - Choc anaphylactique - Signes cliniques de choc - Nausées/vomissements - Diaphorèse - Œdème - Céphalées - Hémoglobinurie - Douleurs lombaires, thoraciques, abdominales, au site d'injection - Saignement généralisé - Ictère - Urticaire, prurit - Oligurie ou anurie
73
À quel moment surveille-t-on les SV lors de transfusion ?
- Avant (max. 30 mins) - Après 15 minutes - À la mi-transfusion - Fin de la transfusion - 30 minutes post transfusion
74
Quelles sont les actions infirmières post transfusion ?
- Rinçage de la tubulure selon le même débit - Surveillance jusqu'à 60 mins post fin administration et rinçage - Garder les sacs de transfusions jusqu'à 4h post transfusion
75
Quelles sont les actions infirmières pendant une transfusion ?
- DVI - Rester au chevet 15 minutes après l'administration Maximum 4h pour administrer le culot une fois sortie de la banque de sang (temps recommandé 2-3h)
76
Quelles sont les actions infirmières avant la transfusion sanguine ?
- Vérifier la prescription médicale de produit sanguin (raison, quoi, et consentement du patient) - Vérifier s'il a déjà eu transfusion et s'il a déjà eu des réactions indésirables - Code 50 au dossier, sinon faire le prélèvement - Préparer le matériel pour qu'il soit près dès la réception - Faire la demande à la banque de sang - Prendre les SV avant de débuter la transfusion
77
Quels sont les principes généraux du programme ERAS ?
- Conseling pré-op - Réduction du stress physiologique - Recours à des techniques non invasives - Maintien de la normothermie et de la normovolémie - Promotion du confort - Reprise rapide de l'alimentation et mobilisation
78
Quelle est la philosophie du programme ERAS ?
- Engagement du patient et de ses proches - Discours harmonisé au sein de l'équipe de soins - Collaboration interdisciplinaire - Performance et qualité - Planification précoce du congé
79
Quels sont les principes du programme ERAS en pré-op ?
Counseling pré-op Diminution du stress chirurgical : Jeune pré-op minimal, boissons riches en glucides, préparation intestinale sélective, optimisation pré-op (ex.; cessation tabagique, diminution alcool, déficit nutritionnel)
80
Quels sont les avantages du programme ERAS ?
- Retour rapide à la maison - Diminution de la réhospitalisation - Diminution des coûts
81
Déterminer un plan de reprise rapide de l'alimentation
1- Évaluer le péristaltisme 2- Diète liquide + gomme 3- Diète solide + retrait soluté En gros diète progressive (eau, jello/poudding)
82
Déterminer un plan de reprise rapide de la mobilisation
- Évaluer la dlr - Soulager la dlr prn - Mobiliser post-op (1er lever) selon tolérance - Mobiliser aux repas - Marche dans la chambre (ex.: ad salle de bains) Marche corridor
83
En quoi consiste le counseling pré-op ?
- Donner les raisons et expliquer le processus d'admission, fonctionnement de l'hôpital, lieux et ressource - Expliquer les rôles de l'équipe interdisciplinaire - Enseignement sur la maladie, la chirurgie, anesthésie et complications possibles - Donner consignes et préparatifs pré-op - Évaluer les risques à l'hospitalisation et identifier les mesures préventives - Compléter formulaire de consentement opératoire - Discuter de l'important du rôle de proche aidant durant l'hospitalisation - Préparer le proche au changement de rôle en post-op et aux nouvelles tâches et alternatives possibles à la maison - Aborder les peurs reliées à la chirurgie, clarifier doutes et questionnements - Préparer le patient et le proche à sa chirurgie et aux complications - Évaluer besoins psychologiques, fournir le soutien au besoin
84
Quelles sont les évaluations pertinentes à faire en pré-op selon ERAS ?
- Évaluation ciblée des systèmes en lien avec la chirurgie et les ATCD - Confirmer l'identité du patient - Recueillir les données sur paramètres physiologiques (poids, taille, SV, ECG) et lab pour comparaison post-op - Évaluation du champ ou région op - Faire le bilan des médicaments pris sur base rég - Valider le consentement libre et éclairé - Réseau de soutien, insécurité financière, convalescence Enlever les bijoux et idéalement les laisser à la maison
85
Quelles sont les complications neuropsychologiques possibles ?
- Douleur - Fièvre - Délirium Hypothermie
86
Quelles sont les complications urinaires possibles ?
- Rétention - Infection
87
Quelles sont les complications gastro-intestinales possibles ?
- Nausées et vomissements - Distension et flatulences - Iléus paralytique - Hoquet - Vidange gastrique tardive
88
Quelles sont les complications du système respiratoire possible ?
- Obstruction des voies aériennes - Hypoventilation - Aspiration de contenu gastrique - Atélectasie - Pneumonie - Hypoxémie
89
Quelles sont les complications cardiovasculaires possibles ?
- Arythmies - Hémorragie - Hypotension - Hypertension - Thrombose et phlébite - Embolie pulmonaire
90
Quelles sont les complications tégumentaires possibles ?
- Cicatrisation inefficace - Infection - Hématose - Désunion des sutures de la plaie et éviscération - Formation de chléoïdes
91
Quelles sont les complications liquidiennes et électrolytiques
- Surcharge liquidienne - Déficit liquidien - Déséquilibre électrolytiques - Déséquilibres acidobasiques
92
Qu'est-ce que l'atélectasie ?
L'atélectasie est un collapsus du tissu pulmonaire avec perte de volume. Les patients peuvent avoir une dyspnée ou une insuffisance respiratoire si l'atélectasie est extensive.
93
En quoi consiste le counseling post-op ?
- Explorer les émotions et les inquiétudes relatives à la chirurgie ou au retour à domicile - Prodiguer l'enseignement sur la maladie, les causes de la douleur, les déficits post-op, les étapes de récupération, la convalescence, les ressources communautaires disponibles - Renforcer la compliance au traitement et objectifs quotidiens - Évaluer la capacité du proche aidant à accomplir ses responsabilités durant l'hospitalisation et lors du congé - Aborder les problèmes psychosociaux (anxiété, stress, etc.) - Spirométrie => compliance très basse (bon pour dégager les voies respiratoires, expansion, prévention atélectasie
94
Comment la spirométrie peut-elle m’aider?
* Prévenir les complications respiratoire en post opératoire. * Déloger les sécrétions respiratoires. * Maintenir ou améliorer la fonction respiratoire. - Prévention des infections respiratoires.
95
Quels sont les documents que nous sommes supposés trouvés au dossier en pré-op ?
- Consentement - Ordonnance - Résultats paracliniques - SV - Feuille vérification pré-op
96
Quels sont les signes du délirium hypoactif ?
- Ralentissement psychomoteur : Réponse lente et imprécise aux stimuli - Somnolence - Retrait - Apathie - Regard plus fixe - Épisode de lucidité et de confusion en alternance - Inversion cycle éveil-sommeil
97
Pourquoi il est important de faire jeûne pré-op ?
Même si la douleur n'est pas consciemment perçue en cours d'anesthésie, la transmission du signal de douleur par les fibres afférentes nociceptives n'est pas entièrement inhibée. Les réactions endocriniennes et métaboliques liées au stress chirurgical sont non spécifiques et mènent à un état catabolique caractérisé par une consommation accrue de la réserve glycogénique, une augmentation de la néoglucogenèse et une résistance périphérique à l'insuline. Puisqu'il existe une relation causale entre l'insulinorésistance et l'occurrence de complications post-op, plusieurs pratique mises de l'avant dans les programmes ERAS visent à limiter ce phénomène, notament en favorisant le jeûne minimal et l'utilisation de préparations intestinales sélectives ainsi qu'en optimisant la préparation pré-op.
98
Pourquoi le jeûne est minimisé et qu'il est ok de consommer des boissons 2h avant la chirurgie ?
Minimisé afin de ne pas perturber le métabolisme des glucides, principale source d'énergie favorisant la récupération cellulaire. Les boissons riches en glucides est encouragée jusqu'à 2h avant l'interventions, puisque cela améliore la réponse métabolique tout en étant associée à de meilleurs résultats cliniques. On recommande donc de consommer 1L de jus la veille de la chirurgie et 500 mL le matin, jusqu'à 2h avant l'intervention
99
Est-il sécuritaire pour les patients diabétiques de faire un jeûne pré-op ?
Oui pour type 2 puisque le temps de vidange gastrique ne serait pas prolongé chez cette clientèle. La prise de boissons riches en glucides doit être appliquée avec prudence, peut être sécuritaire si un monitorage étroit des index glycémiques sont faits. Peu recommandé pour type 1
100
Pourquoi éviter les vidanges gastriques en pré-op ?
- Aucun bénéfice pour réduire le taux de complication post-op - Déshydratation - Stressant pour le patient - Fleet pourrait être envisagé car il occasionne moins d'inconfort et de risque de déshydratation
101
Pourquoi est-il pertinent de maintenir la normothermie et la normovolémie ?
- Chirurgie conventionnelle entraine refroidissement de la température du corps - L'hypothermie augmente les risques d'infection, événements cardiaques et de troubles circulatoires, tout en étant associée à une plus grande durée d'hospitalisation - Prévenir la surcharge liquidienne et sodique - Prévenir la déshydratation - L'excès de liquide intravasculaire endommage l'endothélium vasculaire et entraine des fuites de liquide dans l'espace interstitiel, ce qui cause de l'œdème et une augmentation du risque de complication
102
Quelles interventions peuvent être faites pour maintenir la normothermie ?
- Réchauffement des perfusions IV - Réduction de l'exposition de la peau et réchauffement des parties non utilisées
103
Quels sont les principes du programme ERAS en per-op ?
Techniques non-invasives - Laparoscopie (diminue la grosseur des plaies) - Réduction du recours aux tubes/sondes (surface de drainage plus petite) Maintien de la normothermie et de la normovolémie
104
Quels sont les principes du programme ERAS en post-op ?
Alimentation précoce - Stimulation du transit intestinal (on veut le jeune opératoire le plus court possible pour éviter de nuire aux métabolisme des glucides) - Le transit intestinal est à évaluer avant de donner à manger Mobilisation précoce - Retrait rapide des tubes, cathéters et solutés Promotion du confort - Analgésie épidurale (n'empêche pas de bouger car a/n du tronc) - Coanalgésie - Douleur peut mener au syndrôme d'immobilisation
105
Quelles stratégies pouvons-nous mettre en place avant d'en venir à la transfusion sanguine ?
- Expanseurs volumique (ex.: grand bolus de Lactate Ringer) - Agents hémostatiques (ex.: facteurs de coagulation) - Agents thérapeutiques de l'anémie (fer, acide folique, etc.) - Techniques chirurgicales réduisant le saignement
106
Quels sont les 2 types de produits sanguins ?
Labiles (ex.: plaquettes, plasma, culots globulaires) Stables (ex.: albumine, immuglobines iv, etc)
107
Comment estimer la perte sanguine ? Quels tests regardons-nous ?
En comparant en pré-op et en post-op : - FC augmente - PA diminue - FR augmentée (signaux pour augmenter O2) - DFG moins grand - Moins de mictions/débit urinaire réduit - État de conscience
108
Qu'est-ce qui peut influencer la Hb ?
Baisse : - Anémie - Perte sanguine/hémorragie - Bolus (hémodilué) - Néphropathie Haute : - Personnes âgées avec déshydratation - Fumeurs (CO2 se lie plus facilement à Hb que l'O2 donc le corps s'adapte en créant plus de Hb)
109
Quelles sont les principales réactions transfusionnelles aigues ?
Réaction hémolytique aigue Réaction fébrile non hémolytique Allergie mineure Allergie sévère : anaphylactique Surcharge liquidienne Infection bactérienne TRALI
110
Qu'est-ce que le TRALI ?
Le syndrome respiratoire aigu post-transfusionnel (TRALI) est une réaction rare caractérisée par une détresse respiratoire aiguë survenant brusquement après une transfusion. Lié à lésion pulmonaire aiguë post-transfusionnelle
111
Qu'est-ce que la phosphatase alcaline ?
Une enzyme produite par plusieurs tissus dont les os, le foie (canaux biliaires), l’intestin et le placenta. Une élévation du taux de phosphatase alcaline dans le sang peut provenir de différentes causes, mais est plus souvent due à une atteinte du foie ou une augmentation d’activité des cellules de formation osseuse.
112
Dilaudid, mécanismes, pharmaco, effets secondaires
Inhibition de la voie de transmission ascendante, augmentation du seuil de douleur, altération de la perception de la douleur PO/IM/SC : 15-30, 30-60, 4-5h IV : 10-15, 15-30, 2-3h Hypotension, bradycardie, nausées, constipation, vomissements, anorexie, dépression respiratoire, sédation, confusion, convulsions épileptiques
113
Quelles évaluations doivent faites et à quel moment pour les opiacés ?
Douleur Respiration Degré de sédation Avant et au moment du pic d'action car les patients sont plus susceptibles de subir une dépression respiratoire à ce moment
114
Différences entre opioïdes et opiacés
Les opiacés (opium, morphine, codéine) constituent des dérivés naturels du pavot, alors que les opioïdes sont des composés semi-synthétiques (héroïne, buprénorphine) ou synthétiques (fentanyl), dont les propriétés analgésiques sont beaucoup plus puissantes.
115
Quoi faire si le patient est somnolent, s'éveille, mais s'endort durant la conversation (opiacés)
Ne pas administrer l’opiacé ; * Aviser le médecin qui décidera de la conduite à tenir ; * Administrer de l’O2 PRN ; * Demander toutes les 15 minutes au client de prendre de grandes respirations ; * Élever la tête du lit à 30°; * S’il vomit, l’installer en position latérale ; * Assurer la surveillance de l’état respiratoire et du degré de sédation aussi longtemps que ce dernier est évalué à 3 et jusqu’à ce que l’état respiratoire soit satisfaisant ; * Recommander l’administration au besoin d’un analgésique autre qu’un opiacé, tel que les salicylates ou un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) ; * Selon les directives du médecin : poursuivre l’administration de l’opiacé en diminuant de 50 % la dose initiale.
116
Anesthésie générale
Perte de sensation consciente, relâchement et relaxation des muscles squelettiques, suppression possible des fonctions cardiovasculaires, respiratoires, autonomes, endocrines et somatiques. Patient doit être intubé
117
Anesthésie régionale
Provoque une perte de sensation dans une région innervée, sans induire une perte de conscience. Bloquage d'un groupe de nerfs au niveau de la moelle épinière. Rachidienne : atteinte sensorielle et motrice Épidurale : atteinte sensorielle Utilisée en phase per-opératoire et post-opératoire.
118
Quels sont les effets courants des opiacés ?
Prurit Hypotension Rétention urinaire Nausées/vomissements Changement dans l’état mental/délirium
119
Comment évaluer la sédation ?
Échelle de sédation Pasero S : Sommeil normal, éveil facile. 1 : Éveillé et alerte. 2 : Parfois somnolent, éveil facile. 3 : Somnolent, s’éveille, mais s’endort durant la conversation. 4 : Endormi profondément, s’éveille difficilement ou pas du tout à la stimulation
120
Qu'est-ce qu'on surveille lors de l'administration des opiacés ?
Sédation avec échelle de Pasero Fréquence respiratoire : entre 12 et 20/min. La FR diminue avec la prise d'opioïdes. Rythme : celui-ci devrait être régulier, s'il est irrégulier ou si le patient fait des pauses respiratoires cela peut être du à une surdose d'opioïdes. Amplitude : celle-ci devrait être normale et la prise d'opioïdes peut la faire diminuer et la rendre superficielle. Ronflements : ceux-ci devraient être absents. SpO2 : elle peut diminuer en cas de dépression respiratoire, mais ce signe changera tardivement chez nos patients.
121
Qu'est-ce que la coanalgésie ?
Dans un contexte de douleur somatique aigüe, tel que vécue en contexte postopératoire, la co-analgésie est l'administration de deux médicaments analgésiques dans le but d'assurer un meilleur niveau de soulagement de la douleur En combinant deux ou plusieurs médicaments, ayant des mécanismes d'action différents, pour soulager la douleur, votre patient sera mieux soulagé et il sera soulagé plus longtemps. Il est toujours préférable de soulager la douleur avec les moyens provoquant moins d'effets secondaires en premier
122
Furosemide
Diurétique de l'anse de Henle Oedème, œdème pulmonaire aigu Administration AM (pour éviter perturbation sommeil Potassium <3mmol/L donner un remplacement de K
123
Dimenhydinate
Gravol Antiémétique, antihistaminique Indication : mal des transports, nausée, vertiges, vomissements Surveillance post-admin : - SV - Évaluer la présence de somnolence et d'étourdissements
124
Opioides
Analgésiques Agit sur les récepteurs mu du système digestif et sur les récepteurs nociceptifs du SNC
125
Qu'est-ce que l'hémolyse ?
L'hémolyse consiste en la destruction des globules rouges présents dans le sang.
126
À quoi sert la vitamine B12 ?
La vitamine B12 est une vitamine essentielle entre autres pour la formation des globules rouges. Une carence en vitamine B12 peut entraîner une anémie (fatigue, pâleur, étourdissements, etc.) caractérisée par des globules rouges de grande taille (anémie macrocytaire) ou causer des affections du système nerveux (fourmillements, picotements, pertes de mémoire, etc.)
127
Complications d'une stomie
Risque du volume liquidien déficitaire lié à une perte de liquides accrues Risque d'atteinte à l'intégrité de la peau Déformation de l'image corporelle Troubles d'ordre sex Manque de connaissance de la stomie
128
Quelles actions infirmières peuvent être faites pour éviter un volume liquidien déficitaire dans le cas d'une stomie ?
- Surveiller signes de déshydratation - I/E - Surveiller le taux sérique d'électrolytes - Encourager à boire - Continuer la perfusion IV - Continuer la perfusion IV d'électrolytes
129
Quelles actions infirmières peuvent être faites pour éviter une atteinte à l'intégrité de la peau dans le cas d'une stomie ?
- Surveiller la cicatrisation de la plaie et l'adaptation du client au dispositif de stomie - Installer le dispositif correctement - Remplacer et vider le sac pour qu'il soit plein au 1/3 - Aider le client dans son apprentissage - Éviter les savons alcalins ou parfumés - Consulter la stomothérapeute
130
Quelles actions infirmières peuvent être faites pour éviter une déformation de l'image corporelle dans le cas d'une stomie ?
- Aider à établir l'ampleur des changements que son corps a subi afin de l'aider à résoudre ses problèmes d'image de soi, rectifier ses méprises et contribuer au PTI - Déterminer si capable de regarder la partie touchée en vue de prodiguer des soins - Inciter la personne et ses proches à exprimer - Aider à faire la différence entre apparence et valeur personnelle - Entrer en contact avec d'autres personnes qui ont vécu la même chose - Montrer comment réduire les odeurs - Enseignement sur les signes de complications à surveiller (pb mécaniques, déshydratation, éruption cutanées, etc.)
131
Quelles actions infirmières peuvent être faites pour éviter les troubles sex dans le cas d'une stomie ?
- Parler des répercussions de la maladie et de la stomie sur la vie sexuelle afin de déceler tout trouble - Inciter le client à exprimer ses peurs et à poser des questions (climat rassurant) - Avoir le sens de l'humour et inviter la personne à faire preuve d'humour pour combattre l'anxiété et la gêne - Présenter d'autres personnes qui ont vécu la même chose - Inclure partenaire le plus possible;e afin de favoriser la compréhension et le respect réciproque
132
Quelles actions infirmières peuvent être faites pour éviter manque de connaissance dans le cas d'une stomie ?
- Montrer à la personne et partenaire les soins à prodiguer - Demander de faire la démonstration - Informer des complications à surveiller - Informer sur le régime alimentaire - Groupe de soutien - Manifester sa confiance que le client sera en mesure de reprendre une vie normale, même avec une stomie, afin d'améliorer l'estime de soi de celui-ci
133
Quels aliments peuvent causer des odeurs, diarrhées, gaz ou obstruer dans le cas de stomie ?
Odeurs : Ail, oeufs, oignons, poissons, chou, brocoli, asperge, alcool, mets épicés Diarrhée : Café, chou, épinards, fruits et légumes crus Gaz : Chou, oignons, bière, boissons gazeuses, fromages forts Obstruction : Noix, raisins, popcorn, graines, légumes et fruits crus
134
Quelles sont les interventions cliniques utiles dans le cas d'une cholécystite aigue et cholélithiase ?
- Soulagement de la douleur Dose efficace et nécessaire - Soulagement nausées et vomissement Sonde n'as-gastrique pour décompression gastrique (hygiène bucco-dentaire, nasale) NPO - Bien-être Position Hygiène Soulagement des démangeaisons prn - Soutien affectif - Maintenir équilibre hydroélectrolytique - Saine alimentation
135
Quelles sont les interventions cliniques utiles dans le cas d'une HBP ?
- Promotion de la santé -> dépistage précoce -> Alcool et caféine ont tendance à accroitre les sx prostatiques à cause des effets diurétiques de ces produits -> augmentent la distension de la vessie -> Pseudoéphédirne et phénylépjrine empirent les sx Uriner toues les 2-3h et dès qu'il ressent une forte envie -> minimisera la stase urinaire et la rétention urinaire aigue Consommer un niveau normal de liquides pour éviter la déshydratation ou la surcharge liquidienne. Diminution de liquide peut augmenter les risques d'infection
136
Quelles sont les complications pour une RTUP ?
Douleur aigue Alteration de l'élimination urinaire Manque de connaissance Dysfonctionnement sex Hémorragie Spasmes de la vessie Incontinence urinaire Infection
137
Comment reconnaitre une obstruction respiratoires (+ cliniques) et quelles sont les actions à faire ?
- Affaissement de la langue vers l'arrière Utilisation des muscles accessoires Respiration ronflante Diminution du passage de l'air ->Stimulation du patient -> Relever le menton et déplacement de la mâchoire inférieure vers l'avant -> Intubation endéotrachéale - Rétention des sécrétions épaisses Respiration bruyante Gros crépitements -> Aspiration -> Respiration profonde et toux -> Hydratation IV -> Physio thx - Laryngospasme Stridor Rétraction du sternum Détresse respiratoire aigue -> O2 -> Ventilation à pression + -> Relaxant musculaire IV -> Lidocaine ->Corticoïdes - Oedème laryngé Stridor Rétraction du sternum Détresse respiratoire aigue -> O2 -> Antihistaminique -> Cortico -> Sédatifs -> Intubation possible
138
Comment reconnaitre une hypoxie respiratoires (+ cliniques) et quelles sont les actions à faire ?
Désigne une PAO2 inférieure à 60 mm Hg Atélectasie - Diminution des bruits respiratoires - Diminution de la saturation en O2 -> O2 humidifié -> Respiration profonde -> Spirométrie en stimulation -> Mobilisation précoce Oedema pulmonaire - Diminution de la saturation O2 - Petits crépitements - Infiltrats sur la rx pulmonaire -> O2 -> Diurétiques -> restriction des liquides Embolie pulmonaire - Tachypnée aigue - Dyspnée - Tachycardie - Hypotension - Diminution en SPO2 - Bronchospasme -> O2 -> Assistance cardiorespiratoire -> Anticoagulothérapie Aspiration - Tachypnée inexpliquée - Bronchospasme - Diminution en O2 - Atélectasie - Oedema interstitiel - Hémorragie alvéolaire - Défaillance respiratoire -> O2 -> Assistance cardiaque -> Antibio Bronchospasme - Respiration sifflante (wheezing) - Dyspnée - Tachypnée - Diminution saturation O2 -> O2 -> Bronchodilatateur
139
Comment reconnaitre une atélectasie et quoi faire ?
Atélectasie - Diminution des bruits respiratoires - Diminution de la saturation en O2 -> O2 humidifié -> Respiration profonde -> Spirométrie en stimulation -> Mobilisation précoce
140
Comment reconnaitre un oedeme pulmonaire et quoi faire ?
Accumulation de liquide dans les alvéoles par surcharge de liquide, défaillance du ventricule gauche, obstruction des voies aériennes, septicémie, aspiration prolongée - Diminution de la saturation O2 - Petits crépitements - Infiltrats sur la rx pulmonaire -> O2 -> Diurétiques -> restriction des liquides
141
Comment reconnaitre une embolie pulmonaire ?
- Tachypnée aigue - Dyspnée - Tachycardie - Hypotension - Diminution en SPO2 - Bronchospasme -> O2 -> Assistance cardiorespiratoire -> Anticoagulothérapie
142
Comment reconnaitre une aspiration pulmonaire et quoi faire ?
- Tachypnée inexpliquée - Bronchospasme - Diminution en O2 - Atélectasie - Oedema interstitiel - Hémorragie alvéolaire - Défaillance respiratoire -> O2 -> Assistance cardiaque -> Antibio
143
Comment reconnaitre un bronchospasme et quoi faire ?
Respiration sifflante (wheezing) - Dyspnée - Tachypnée - Diminution saturation O2 -> O2 -> Bronchodilatateur
144
Comment reconnaitre une hypoventilation (+ cliniques) et quelles sont les actions à faire ?
Depression respiratoire Faible tonus des muscles respiratoires Restriction mécanique - Respiration superficielle - Diminution FR et apnée - Diminution PAO2 - Augmentation PACO2 -> Stimulation -> Antagonistes des opioïdes et benzod -> Inversion de la paralysie -> Ventilation mécanique -> Élévation de la tête du lit -> Repositionnement -> Desserrement des pansements Douleur - Augmentation FR - Hypotension - PA augmentée - Diminution PAO2 - Diminution PACO2 - Signalement de douleur par le patient - Défense musculaire -> Analgésique opioïdes à dose réduite -> AINS -> Approches complémentaires