Gènes, environnement et comportement Flashcards
(48 cards)
De quoi dépend le phénotype?
- l’environnement
- le génotype
Débat nature-culture
- que représente l’environnement ?
- que signifie inné?
- présent à la naissance
- différence attribuable aux gènes
- non-appris
- qui ne se modifie pas au cours de l’ontogénie
- partagé par tous les membres de l’espèce
- est-il possible que les gènes ou l’environnement ne puissent n’avoir aucune influence sur un comportement?
Débat nature-culture : exemples
- procédure expérimentale:
- animal isolé pendant son développement
- animal testé à un moment donné
- si le comportement est présent : il est inné
- les pigeons commencent tous à battre des ailes au même âge (inné)
- cependant, la capacité de voler s’améliore avec la pratique (appris)
Comportement de quémandage inné ou appris
- le comportement de quémandage est un comportement inné puisque c’est un comportement stéréotypé qui est effectué par tous les oisillons après l’éclosion
- cependant, le comportement évolue avec l’expérience (plus de coups de bec sur la cible avec plus de jours après l’éclosion)
- c’est donc aussi un comportement appris
- la maturation provoquée par la stimulation visuelle et l’expérience contribuent à l’amélioration des performances
Effet des gènes : interactions gènes-environnement : rats
- sélection de deux lignés de rats : lents et rapides
- différences au niveau hormonal entre les deux lignées (réponses au stress différentes)
- prédisposition génétique
- l’environnement peut modifier l’effet des gènes
- une attention particulière aux rats lents jusqu’au
sevrage peut les rendre moins anxieux - des facteurs génétiques de vulnérabilité peuvent être en partie compensés par des manipulations comportementale qui induisent des changements
hormonaux - des rats dépressifs qui n’apprennent plus
- normalement les rats apprennent rapidement à
changer de compartiment au signal. - en situation d’échecs répétés, les rats n’apprennent plus
Effet des gènes : interactions gènes-environnement : chatons
- pendant 5 mois, des chatons étaient maintenus dans l’obscurité si ce n’est pendant de brèves périodes où ils voyaient des lignes verticales ou
horizontales. - disparation des neurones qui sont sensibles aux orientations auxquelles les chatons n’ont pas
été confrontés. - l’arrangement des neurones dans le cortex dépend des premières expériences
Effet des gènes : interactions gènes-environnement : souris
- les mâles les plus agressifs sont ceux qui proviennent de portées qui contenaient une faible
proportion de mâles - les différences entre mâles ne sont pas dues à des taux de testostérone différents mais à des différences dans la quantité de soins apportés par la mère (moins de soins maternels par jeune plus il y a de mâles)
Épigénétique
- mécanismes qui affectent la façon dont l’ADN
est exprimé et traduit. - exemple: l’ajout de groupements méthyls sur certaines bases de l’ADN affecte l’expression de différents gènes (gènes actif ou silencieux)
- si ce gène présente peu de méthylation, il est actif : la souris est jaune et présente une susceptibilité à l’apparition de certaines pathologies (obésité, diabète, cancers).
- si ce gène est hyperméthylé, son expression « s’éteint »: la souris présente une couleur
brune et n’a aucun problème de santé - le gène agouti contribue à lacouleur du pelage chez la souris
- ex jumeaux identiques : marques épigénétiques identiques à trois ans mais très différents à 50 ans
- ex : le comportement des descendants est affecté par le stress subi par la mère (femelles dont la mère a été exposée à une odeur de prédateur font plus d’exploration)
- transmission transgénérationnelle des traits
acquis par l’épigénétique - l’exposition au pesticide vinclozoline influence le choix de partenaire des femelles durant au moins trois générations chez le rat
Comment mesurer l’influence des gènes?
- en évaluant le degré d’héritabilité d’un comportement
- en ayant recours à l’hybridation
- en déterminant les gènes impliqués
- les gènes portent de l’information qui code pour des protéines, mais pas directement pour des comportements: comment interpréter un comportement non exprimé ?
Effet des gènes caché par l’environnement
- dans un environnement sans prédation : pas de corrélation entre les traits de personnalité
- résultats obtenus avec les survivants après que les poissons aient été mis en contact avec un prédateur : corrélation entre la hardiesse (tendance à s’alimenter en présence d’un prédateur potentiel et l’agression
Mesure de la ressemblance
- chaque point représente le même caractère mesuré pour le parent (x) et sa descendance (y) → coefficient de corrélation pour estimer la ressemblance (et donc l’héritabilité)
- si forte corrélation = forte héritabilité
Erreurs d’estimation de l’héritabilité
- effet maternel: influence du phénotype de la mère sur le phénotype de sa progéniture, indépendamment des effets directs des gènes
- différences génétiques ?
- différences environnementales liées au parent?
Études de sélection
- approche utilisée en agronomie pour sélectionner et amplifier certains caractères (ex. production de lait)
- (R/S) : Proportion de la pression de sélection qui est
transmise à la descendance = héritabilité du trait - diapo 27, 28, 29 et 30
- dans un population : valeur moyenne du trait = Tm
- parents : valeur moyenne du trait = Ts
- différence entre le trait sélectionné et le trait de la population = S (pression de sélection
- descendants : valeur moyenne du trait : TmF1 (différence entre le trait des descendant et le trait de la population = R (réponse à la sélection)
Héritabilité
- proportion de la variabilité d’ un caractère
qui est attribuable à des différences génétiques - Vp =. Vg + Ve
- Vp = variance phénotypique
- Vg = variance génétique
- Ve = variance environnementale
- les deux effets (génétique et environnemental) agissent de manière additive
Expérience d’hybridation : drosophiles
- sauvage et jaune
- les mâles jaunes ont moins de succès auprès des femelles
- mouches sauvages X mutant jaune
- caractère jaune lié au sexe
- les mâles porteurs du gène mutant ont un comportement de cour modifié qui réduit leur succès d’accouplement
Expérience d’hybridation : abeilles
- le comportement “hygiénique” des abeilles
- retrait des larves malades dans les alvéoles en deux
étapes:- désoperculer l’alvéole
- retirer la larve
- croisement non-hygiénique et hygiénique
- F1 donne non-hygiénique
- le comportement non-hygiénique est dominant
Colonies rétrocroisées
- lignées parentales F0
- hygiénique : uurr
- non hygiénique : UURR
- F1 : uUrR (non hygiéniques)
- uurr : désoperculent? oui éliminent la larve? oui
- Uurr : désoperculent? non éliminent la larve? oui
- uuRr : désoperculent? oui éliminent la larve? non
- UuRr : désoperculent? non éliminent la larve? non
Détermination des gènes : génétique et neurobiologie
- technique du “Knock out”: nactivation d’un gène pour en comprendre l’effet.
- exemple: le gène fosB chez la souris,les femelles mutantes négligent leur progéniture
- ex : capacités de mémorisation et d’apprentissage chez les drosophiles mutantes pour le gène dunce : meilleure performance chez les sauvages
Déterminant génétique de la monogame
- seulement 5% des mammifères sont monogames
- traits associés à la monogamie :
- soins biparentaux
- liens du couple durables
- fort attachement des partenaires
- préférence mesurée après une cohabitation d’un mâle et d’une femelle pendant 12 heures
Déterminant génétique de la monogamie : hormones
- vasopressine (AVP): hormone sécrétée par les
mâles, qui deviennent agressifs envers les autres
mâles et paternels envers leurs descendants - ccytocine (OT): hormone sécrétée par les femelles
qui déclenche le comportement maternel et la lactation - cohabitation d’un mâle avec une femelle pendant 6 heures
- test des préférences: choix entre la femelle familière et une femelle inconnue : avec AVP, grande préférence pour femelle familière que inconnue
- les récepteurs à OT et surtout à l’AVP sont distribués différemment dans le cerveau des deux espèces
Déterminant génétique de la monogamie : mutant
- fragment de 450 pb V1aR d’une espèce de campagnol des prairies monogames vers polygames
- induction d’une préférence pour un individu familier
Lorsque les mères sont exposées à des prédateurs, elles déposent plus de testostérone dans leurs œufs, ce qui a pour conséquence de rendre leurs descendants plus agressifs. Il s’agit d’un effet maternel. Vrai ou faux?
- vrai
- effet maternel: Influence du phénotype de la mère sur le phénotype de sa progéniture, indépendamment des effets directs des gènes
Les mâles caribous ayant les bois les plus développés sont préférés par les femelles et sont de meilleurs compétiteurs. Malgré cela, il a été démontré que la taille des bois tend à diminuer au cours du temps à l’intérieur de plusieurs
populations. Quel mécanisme d’évolution permettrait d’expliquer ce résultat et pourquoi?
- sélection artificielle
- sélection artificielle (résultats de l’action humaine) : les chasseurs tuent surtout les mâles dont les bois sont très développés (trophée) et exercent de ce fait une pression de sélection sur ce trait.
Amélioration des performances grâce à l’apprentissage
-de nombreux comportements s’améliorent avec l’âge:
- capacité à effectuer une tâche particulière (décortiquer, déchirer…).
- capacité à trouver et attraper des proies
- capacité à éviter les poisons
- capacité à chanter
- développement des structures impliquées ? apprentissage?
- est-ce que les comportements appris perdurent, quelque soit le type d’apprentissage?