Guide pro indice 2 Flashcards

1
Q

Quel est le titre du guide pro ?

A

Guide professionnel EDF pour l’élaboration des PI

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2
Q

Quel est le but du guide ?

A

Fournir au SIR une méthodologie pour élaborer des PI et de justifier des dispositions du suivi systématique qui y figurent

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3
Q

Citez le sommaire du guide pro

A

Objet / Domaine d’apps / PI / Suivi permanent des ESP / ZS / IP / RP / TY en RP / Mise au chômage / Révision du guide / Références / Glossaire
Annexes : Détermination des COCL / Logigramme de détermination de la pério des modes de dégrad et des ZS / Guides spé / Méthodo de détermination de la périodicité des contrôles des ZS / Modalités d’IP / Modalités de RP / Méthodo d’échantillonnage

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4
Q

Qu’est ce qu’un ESP au titre du guide ?

A

Les équipements sous pression visés au R557-9-2 et les récipients à pression simples définis au R557-10-1.

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5
Q

Quel est le domaine d’application du guide ?

A

Les installations concernées sont celles des unités de production d’électricité d’EDF de la DPNT, exploitant des équipements sous pression.

Seuls les équipements en situation de conformité réglementaire peuvent faire l’objet d’un PI.

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6
Q

Quel sont les cas particuliers d’application possible du guide ?

A

-Les ESSV (apps partielle ou totale du guide)
-Les équipements mobiles ou qui ne sont pas directement raccordés au process
- Les ESS avec CTP si prise en compte des spécificités du CTP tant dans les exigences que dans les dispositions de suivi.

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7
Q

Que couvre le suivi des équipements sous pression ?

A
  • le suivi permanent
  • les contrôles spécifiques des zones sensibles
  • les IP et le cas échéant les RP
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8
Q

A quoi sert le suivi permanent ?

A

A garantir le maintien du niveau de sécurité de l’équipement

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9
Q

Qu’est ce qu’une zone sensible ?

A

Zone susceptible d’être affectée par un mode de dégradation (localisation précise + mode de dégradation associé)

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10
Q

Quels équipements sont soumis à IP et à quelle périodicité ?

A

Tous ESP soumis à suivi la périodicité maximale est de 6 ans et 12 pour les TY

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11
Q

Quels équipements sont soumis à RP et à quelle périodicité ?

A

Tous ceux soumis à RP au titre du 20/11/2017. La périodicité maximale est de 12 ans

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12
Q

Quels est l’objectif des IP et RP ?

A
  • Contrôler l’état global de l’équipement
  • Vérifier l’absence de dégradation non prévue dans des parties autres que les ZS
  • S’assurer de son aptitude à rester en service
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13
Q

Qu’est ce qu’un examen complet ?

A

C’est la mise en oeuvre des opérations de surveillance.

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14
Q

Qu’est ce que les opérations de surveillance ?

A

C’est la surveillance effective selon des critères d’acceptabilité prédéterminés de l’ensemble des modes de dégradation réel pouvant affecter l’équipement

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15
Q

Comment le SIR garantit-il la bonne application de ce guide pour la rédaction des PI ?

A

Par des procédures internes prenant en compte le SIR (MO324 pour Chinon)

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16
Q

Comment sont rédigés les PI ESSV ?

A

Concernant les ESSV, les PI peuvent être rédigés selon d’autres procédures internes du SIR.

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17
Q

Qu’est ce qu’un PI ?

A

Un PI peut être rédigé pour un ou plusieurs équipements.
Le PI peut se présenter sous la forme d’un document unique ou d’un ensemble structuré de documents sous
forme papier ou informatique. La structure des plans d’inspection est décrite dans la procédure interne du SIR.

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18
Q

Délai d’approbation d’un PI pour un ESS neuf ?

A

En cas d’installation d’un ESS neuf, le SIR approuve le plan d’inspection dans un délai maximal de 18 mois.

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19
Q

Que précise un PI ?

A
  • l’emplacement et la référence soumis à surveillance
  • les références des composants qui le
    constituent
  • le classement EIP ou agresseur d’un EIP
  • la désignation des accessoires de sécurité et sous pression ;
  • les principales caractéristiques nuance
    pression, température, fluide,
  • les références des aménagements appliqués (DM-T/P, CTP, DSIN, …) ;
  • la référence et la version du présent guide professionnel ou la décision réglementaire
    correspondante.
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20
Q

Quelles opérations de surveillances sont décrites dans le PI ?

A
  • le suivi des équipements en fonctionnement ;
  • le suivi de paramètres de fonctionnement physiques et chimiques et des COCL, éventuellement associées ;
  • le cas échéant, le suivi de paramètres de conservation à l’arrêt ;
  • le contrôle des zones sensibles (nature (*), localisation et périodicité) ;
  • les opérations spécifiques issues de la notice d’instructions du fabricant ou d’un CTP ;
  • les dispositions relatives à l’inspection périodique (nature(*) et périodicité) ;
  • les dispositions relatives à la requalification périodique (nature(*) et périodicité).
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21
Q

D’où viennent les dispositions de surveillance retenues dans un PI ?

A

La justification des dispositions de surveillance retenues doit figurer dans le plan d’inspection ou dans une
note d’étude associée. Cette note peut être commune à plusieurs plans d’inspection.

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22
Q

Notices d’instruction

A

Les plans d’inspection des ESS portant le marquage CE reprennent les prescriptions de surveillance figurant
dans la notice d’instructions établie par le fabricant.
Cependant, le SIR peut décider de ne pas reprendre ou de modifier certaines prescriptions. L’argumentaire
du SIR visant à garantir un niveau de sécurité équivalent est tracé.

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23
Q

Révision des PI

A
  • les modalités de révision dans une procédure interne,
  • après chaque action issue du PI, le SIR se
    prononce sur la nécessité de réviser le PI
  • Les modifications des ESS ou des conditions d’exploit des ESS donnent également lieu
    à une telle analyse.
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24
Q

Délai de révision d’un PI ?

A
  • ne dépasse pas 12 mois.
  • Lors de la parution d’un nouvel indice ou d’un nouveau guide spécifique, le SIR réalise sous 6 mois une analyse d’impact enregistrée qui doit conclure sur :
  • le délai maximal de contrôle de la ou des zones sensibles concernées avec émission d’une prescription si nécessaire ;
  • le délai de révision du PI qui ne peut dépasser 18 mois après réception du guide spécifique.
  • Une montée d’indice du guide pro ou d’un CTP, donne également lieu à une analyse. Dans ce cas, le délai de révision des PI est de 18 mois par défaut, sauf autre délai précisé dans la décision d’approbation du guide pro ou du CTP.
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25
Q

Que peut-on dire du suivi des équipements en fonctionnement ?

A

En fonctionnement, l’extérieur des équipements et leur environnement sont vérifiés périodiquement (fuites, état du calorifuge, vibrations, état des accessoires, supportages).
Le plan d’inspection ou une note associée doit préciser les modalités de mise en oeuvre de cette surveillance.

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26
Q

Que peut-on dire du suivi des paramètres en fonctionnement ou à l’arrêt ?

A

Les paramètres de fonctionnement (ou à l’arrêt) affectés de COCL font l’objet d’un suivi en fonctionnement (le cas échéant à l’arrêt). Les principes de détermination et de suivi des COCL sont précisés dans l’annexe 1.
Le PI ou une note associée doit préciser les modalités de mise en oeuvre de cette surveillance.

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27
Q

Quelle est la définition d’une zone sensible ?

A

Une zone sensible (ZS) d’un équipement (y compris les accessoires sous pression et de sécurité) soumis à surveillance est une zone susceptible d’être affectée par un mode de dégradation. Elle sous-entend une localisation précise et un mode de dégradation associé. Les zones sensibles font l’objet des contrôles prévus dans les plans d’inspection.

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28
Q

Quel est le processus de détermination des zones sensibles ?

A

Les ZS sont identifiées par le SIR :
- à partir des documents de maintenance tels que les documents “ F ” pour les CPT et les doctrines de maintenance pour les CNPE,
- à partir de toutes les données disponibles relatives à l’équipement considéré :
 caractéristiques de conception/fabrication : données géométriques et données matériaux,
prescriptions du fabricant (éventuellement notice d’instructions),
 conditions de service normales et raisonnablement prévisibles : P de fonctionnement,
T de fonctionnement, caractéristiques et nocivité du fluide contenu (FDS), propriétés de chargement et environnement extérieur,
- en utilisant les logigrammes d’aide de l’annexe 2 et tous le REX disponible qui permettent d’évaluer l’état de l’équipement,

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29
Q

Que comprend un guide spé ?

A

il liste les zones sensibles identifiées et les modes de dégradation associés retenus pour ces équipements

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30
Q

Qui rédige les guides spécifiques ?

A

une entité EDF nationale et impliquant les SIR des unités équipées d’équipements du même type.

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31
Q

A quoi sert un guide spécifique ?

A

est une donnée d’entrée de la rédaction des justifications des dispositions de surveillance
retenues dans le PI. Ce PI peut être complété, le cas échéant, par de nouvelles ZS jugées
pertinentes par le SIR .
Inversement, le SIR peut décider de ne pas prendre en compte certaines zones sensibles du guide spécifique
sous réserve de justifier son choix.

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32
Q

Quelle est la périodicité du contrôle de ZS ?

A

est déterminée conformément à la méthodologie développée
dans l’annexe 4, par combinaison :
- du risque final de défaillance de l’équipement ;
- de la gravité de cette défaillance.

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33
Q

le SIR peut décider de ne pas appliquer la méthode annexe 4 pour les ZS. Dans quel cas ?

A

lorsqu’il existe des modèles prédictifs de dégradation permettant de déterminer des zones sensibles susceptibles d’être les premières affectées et d’évaluer les échéances de contrôle correspondantes garantissant le maintien des conditions de sécurité. Dans ce cas, les plans d’inspection doivent prescrire l’application de ces modèles.
Par exemple, le logiciel BRT-CICERO

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34
Q

Où doit on retrouver les informations relatives à une ZS ? et quels sont ces informations ?

A

La localisation, l’étendue des zones sensibles et la périodicité des contrôles correspondants sont précisées dans le PI. Les conditions de préparation de l’équipement pour effectuer ces contrôles (retrait du calorifuge, retrait du revêtement, …) sont précisées dans le PI ou dans une note associée.

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35
Q

Qu’est ce qu’un contrôle par sondage ?

A

sur un ensemble de plusieurs zones sensibles au même mode de dégradation, réparties sur un équipement, sur plusieurs équipements du même type d’une tranche.

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36
Q

Quelle est la particularité d’un contrôle par sondage pour les CNPE ?

A

Le sondage n’est pas appliqué sur des zones sensibles présentant un indice de gravité de la défaillance égal
à 4.

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37
Q

LE sondage pour les CTP ?

A

Le contrôle par sondage n’est pas appliqué lorsque l’indice de périodicité est de 4 et que les 3 critères (indice
d’apparition du défaut égal à 3, mode de libération du fluide en « rupture brutale », présence humaine
fréquente) sont simultanément vérifiés.

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38
Q

Des zones sensibles sont dites analogues ?

A

elles présentent des caractéristiques non différentiables vis-à-vis du mode de dégradation associé
- elles subissent des sollicitations non différentiables par ce mode de dégradation

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39
Q

Qu’est que Le caractère « non différentiable » ?

A

apprécié par le SIR sur la base d’une analyse respectant les principes suivants :
- les zones concernées sont soumises aux mêmes conditions opératoires d’exploitation (même tranche);
- les zones concernées sont réparties sur un ou plusieurs équipements du même type;
- les zones concernées affectent des composants de même nature. Dans un même sondage, ne
figurent que des piquages, que des coudes, que des supports, … ;
- le sondage porte sur des zones dont les matériaux, les caractéristiques géométriques, le type
d’assemblage permanent et les emplacements ont la même sensibilité au mode de dégradation ;
- le sondage respecte les principes figurant dans les documents disponibles de type doctrine de
maintenance pour les CNPE, documents « F » pour les CPT, ou les guides spécifiques ;
- le choix des zones concernées par le sondage peut être, le cas échéant, le résultat d’une analyse
quantitative des paramètres influant le mode de dégradation ;

40
Q

Quelles zones sont contrôlées et quand lors d’un sondage ?

A

Le sondage peut être effectué par examen des mêmes zones, à chaque échéance ou par rotation.

41
Q

Quand applique-t-on les règles d’extension ?

A

Les règles d’extension suivantes sont appliquées en cas de mise en évidence d’un défaut provoqué par le
mode de dégradation recherché. Elles s’appliquent aux équipements de la tranche concernés par le sondage.

42
Q

Quelles sont les règles d’extension ?

A
  • le contrôle des « N » zones, si l’indice de gravité de la défaillance est égal à 3 ;
  • le contrôle de la même zone sur tous les autres équipements du même type (même emplacement
    géographique), s’il s’agit d’un ensemble de récipients avec un indice de gravité de la défaillance inférieur
    ou égal à 2 ;
  • le contrôle, défini par le SIR, des zones à proximité ou des zones présentant la même configuration, s’il
    s’agit d’un seul récipient ou d’une fonction de tuyauteries avec un indice de gravité de la défaillance
    inférieur ou égal à 2.
43
Q

Quelles sont les périodicités d’IP ?

A

Récipient ou générateur de vapeur ou ACAFR (*) ->72 mois
Tuyauterie EIP classées IPS2 ou F1A (applicable
uniquement sur les INB) -> 84 mois
Tuyauterie soumises à RP
(hors tuyauteries EIP classées IPS2 ou F1A) -> 96 mois
Tuyauterie non soumises à RP(hors tuyauteries EIP classées IPS2 ou
F1A) -> 144 mois

44
Q

Quelle est la périodicité de RP ?

A

Les contrôles des zones sensibles, les inspections périodiques et le suivi en fonctionnement des équipements, sans période de chômage, permettent de définir l’intervalle entre deux requalifications sans pouvoir excéder 12 ans.

45
Q

Que suppose l’application de ces modalités de requalification périodique ?

A

la surveillance en fonctionnement,
les contrôles des ZS et les IP soient effectués conformément au plan d’inspection.
La RP ne concerne que les équipements qui y sont soumis en application des critères du 20/11/2017.

46
Q

Quel est le cas particulier des TY soumises à RP

A

Les tuyauteries soumises à requalification périodique qui fonctionnent à une température supérieure à 110°C, et dont le supportage comprend des supports variables ou constants, font l’objet :
- d’un relevé de position à chaud
- d’un relevé de position à froid
Les résultats de ces contrôles sont comparés aux résultats antérieurement ou théoriques afin de s’assurer du libre déplacement de la ligne (absence de contrainte).
Ce contrôle du supportage est à faire tous les 168 mois et ne fait pas partie des opérations de la RP.

47
Q

A quoi sert le chômage ?

A

La période de chômage n’est pas prise en compte pour déterminer les échéances des opérations de contrôle
définies dans le PI (inspection et requalification périodique, contrôle des ZS, …).

48
Q

Quelles sont les conditions à respecter pour appliquer la mise au chômage ?

A

sous réserve de respecter les
dispositions définies dans le guide mentionné au III de l’article 4 de l’arrêté ministériel du 20 novembre 2017.

49
Q

Quel rôle a le SIR vis à vis du chômage ?

A

En fin de période de chômage, le SIR analyse la surveillance effectuée et trace son analyse pour:
- soit invalider la période de chômage (non-respect des dispositions du guide approuvé),
- soit valider le respect des dispositions de mise au chômage.

50
Q

Sur quoi s’appuie le REX ?

A
  • les non-conformités détectées dans le cadre de la surveillance effectuée par le SIR. Une analyse en est effectuée pour prise en compte éventuelle dans les guides spécifiques,
  • une réunion nationale annuelle avec les services inspection, éventuellement avec d’autres industriels (APITI, AFIAP, …),
  • des travaux effectués au niveau national (APITI, AFIAP), européen (ECUI) ou internationaux (EPRI).
51
Q

Comment gère-t-on le REX ?

A

Au niveau de chaque SIR la gestion du REX fait l’objet d’une procédure rédigée par le SIR (qui peut s’appuyer
sur une procédure nationale).
Pour transmettre l’information (mise à jour des guides spécifiques, par exemple) un réseau de communication
informatique est mis à disposition des SIR.
Lors des réunions nationales des SIR, un bilan du REX, incluant également celui relatif à l’application de ce
guide, est effectué et présenté. Ce bilan est joint au compte rendu de réunion.

52
Q

Quand est révisé le guide ?

A

Ce guide sera révisé, en tant que de besoin, en intégrant les résultats de l’analyse du retour d’expérience de sa mise en application. Toute révision de ce guide devra faire l’objet d’une nouvelle approbation de la part de l’Administration.

53
Q

Qu’est ce que l’annexe 1 ?

A

DETERMINATION DES CONDITIONS OPERATOIRES
CRITIQUES LIMITES (COCL)

54
Q

Quelles sont les modalités de surveillance d’une COCL ?

A

En cas de dépassement d’une COCL :
- L’exploitant met tout en oeuvre pour repasser sous le seuil de dépassement et informe le SIR dans les meilleurs délais.
- Le SIR analyse l’évènement et prescrit s’il y a lieu les dispositions nécessaires au maintien de l’équipement en exploitation ou sa mise à l’arrêt.
Le dépassement d’une COCL n’implique pas automatiquement la mise hors pression de l‘équipement concerné.
La surveillance des COCL est effectuée en utilisant des capteurs faisant l’objet d’étalonnages ou de vérifications réalisés selon les procédures internes de l’exploitant.

55
Q

Quel est le titre de l’annexe 2 ?

A

Logigramme 1 : Détermination des modes de dégradation et des zones sensibles

56
Q

Exemple issu du logigramme

A

Aciers non alliés ou faiblement alliés -> Acier non allié -> Corrosion érosion -> Zones de la surface intérieure.
ESP contenant de l’eau désaérée, à pH25°C<10, vitesse d’écoulement>1,5m/s, teneur en chrome<0,15% et
75°C< température <300°C.
Zones de perturbation de l’écoulement (aval diaphragme, aval
vanne réglante, convergent, divergent, piquage, coude,…)
Soudures bimétalliques de liaison avec un acier à teneur en chrome
élevée.

57
Q

Quel est le titre de l’annexe 3 ?

A

GUIDES SPECIFIQUES

58
Q

Qui rédige et approuve les guides spécifique ?

A

Les guides spécifiques sont rédigés par les unités d’ingénierie d’EDF en collaboration avec les SIR
concernés, dans le cadre du processus national de retour d’expérience. Ils sont approuvés par les responsables de ces SIR.

59
Q

Sur quoi est établit un guide spé ?

A

un type d’équipements installés sur les tranches d’un même
palier (voire sur plusieurs paliers), la liste des zones sensibles et les modes de dégradation associés.

60
Q

Que précise le guide spé ?

A

Le guide spécifique précise pour chaque mode de dégradation:
- le type du mode de dégradation (II, III ou IV) tel que défini à l’annexe 4 du présent guide,
- des méthodes d’examen,
- l’étendue des examens à réaliser.

61
Q

Que peut faire le SIR vis à vis des guides spé ?

A

Le SIR conserve cependant l’entière responsabilité de la mise en oeuvre de la méthodologie
présentée à l’annexe 4 et de tous les choix qu’il retient dans le processus d’élaboration de ses plans
d’inspection.

62
Q

Révision des guides spécifiques ?

A

Les guides spécifiques sont révisés pour prendre en compte le REX national (et le cas échéant
international) et assurer l’exhaustivité de la liste des zones sensibles.

63
Q

Quel est le titre de l’annexe 4 ?

A

METHODOLOGIE DE DETERMINATION DE LA PERIODICITE
DE CONTROLE DES ZONES SENSIBLES

64
Q

Que permet la méthode ?

A
  • de fixer l’indice de risque intrinsèque de défaillance et l’indice de risque final de défaillance
    (probabilité),
  • d’analyser la gravité de cette défaillance (gravité),
  • de définir l’indice de périodicité des contrôles,
  • de fixer la périodicité des contrôles à effectuer.
65
Q

Que prend en compte la méthode ?

A
  • le risque d’apparition du défaut,
  • la vitesse d’évolution du défaut,
  • l’efficacité des END mis en oeuvre pour rechercher les défauts,
  • l’historique d’exploitation de l’équipement,
  • la présence humaine à proximité de l’équipement,
  • le mode de libération du fluide,
  • la température du fluide,
  • l’énergie libérable,
  • le classement sûreté de l’équipement (cas des CNPE),
  • l’impact sur l’environnement.
66
Q

Exemple de Types de mode de dégradation

A
  • type I : non utilisé.
  • type II : modes de dégradation apparus en exploitation avec un seuil d’apparition (défini par
    rapport à l’historique d’exploitation c’est-à-dire par rapport à la durée de fonctionnement, à la durée
    d’exploitation, et/ou au nombre de démarrages), déterminé par le retour d’expérience.
  • type III : modes de dégradation apparus en exploitation ne présentant pas de seuil d’apparition
    ou dont le seuil d’apparition n’a pas été déterminé.
  • type IV : modes de dégradation potentiels retenus à dire d’expert par le Service Inspection ou par
    le groupe de travail élaborant les guides spécifiques.
67
Q

Exemple de classement de la vitesse d’évolution du défaut ?

A

niveau 1- évolution lente (Corrosion généralisée
atmosphérique)
niveau 2 - évolution moyenne (Corrosion-érosion, Corrosion sous contrainte)
niveau 3 - évolution rapide ( Fatigue mécanique vibratoire à grand nombre de cycle)

68
Q

Exemple de Risque d’apparition du défaut ?

A

Le niveau 1 à dire d’expert
Le niveau 2 au risque d’apparition, pour un mode de dégradation déjà observé avec une période d’apparition
des défauts connue (seuil d’apparition), lorsque l’historique d’exploitation de l’équipement est
compris entre 80 % et 120 % de cette période.
Le niveau 3 correspond :
- au risque d’apparition, pour un mode de dégradation déjà observé, non lié à un défaut de
fabrication et ne présentant pas de période d’apparition des défauts (sans seuil d’apparition),
- au risque d’apparition, pour un mode de dégradation déjà observé avec une période d’apparition
des défauts connue (seuil d’apparition), lorsque l’historique d’exploitation de l’équipement est
supérieur à 120 % de cette période.

69
Q

Exemple d’Indice d’efficacité de l’END ?

A

M Possible et Moyen (P/M) ou Moyen (seul)
TB Moyen et Très Bon ou Très Bon (seul)

70
Q

Exemple des niveaux de fréquence de présence humaine

A

Rare : aucune présence humaine ou présence rare (moins de 1 min par plage de 24 h)
Moyenne : entre 1 min et 1 h par plage de 24 h
Fréquente : plus de 1 h par plage de 24 h

71
Q

Exemple du mode de libération potentielle du fluide

A

la « fuite » ou la « rupture brutale
L’hypothèse d’une fuite ne peut être retenue que si les activités normales de surveillance en fonctionnement permettent de détecter la fuite de l’équipement considéré.

72
Q

Exemple des niveaux de température

A

BASSE: Équipements contenant un gaz (y compris vapeur d’eau ou eau surchauffée) à une température ≤ 180 °C
MOYENNE : Équipements contenant un gaz (y compris vapeur d’eau ou eau surchauffée) à une température : 180°C < TS ≤ 400 °C
HAUTE : Équipements vapeur et eau surchauffée fonctionnant à une température : TS > 400 °C

73
Q

Exemple des niveaux d’énergie libérable pour les fluides de groupe 2

A

faible : 200 < PS.V ≤ 3000 bar.l
non applicable pour les tuyauteries
moyen : 3000 < PS.V ≤ 200 000 bar.l
ou 3500 bar < PS.DN ≤ 5000 bar
élevé : PS.V > 200 000 bar.l ou PS.DN > 5000 bar

74
Q

périodicité de contrôle des zones sensibles des CNPE

A

ESS du tranche en marche : En RP de l’ESS ou tous les
160 mois () / 84 mois / 60 mois / 30 mois
ESS d’arrêt de tranche
(tranches en cycles courts) : En RP de l’ESS ou tous les
13 AR (
) / 7 AR / 5 AR / 3 AR
ESS d’arrêt de tranche
(tranches en cycles longs) : En RP de l’ESS ou tous les
9 AR (*) / 5 AR / 3 AR / 2 AR

75
Q

périodicité de contrôle des zones sensibles CPT

A

En RP de l’ESS ou tous les
144 mois (*) / 72 mois / 48 mois / 24 mois

76
Q

PERIODICITE MAXIMALE DE CONTROLE avec REX probant présenté à l’Administration

A

En RP de l’ESS ou tous les
160 mois (*) / 84 mois / 60 mois / 30 mois

77
Q

Quel est le titre de l’annexe 5 ?

A

MODALITES D’INSPECTION PERIODIQUE

78
Q

Sur quoi porte la vérification des données disponibles relatives au fonctionnement ?

A

une vérification de l’existence et de l’exactitude du dossier d’exploitation de l’équipement,
- les non-conformités constatées et traités dans le cadre du suivi des équipements en fonctionnement,
- les non-conformités constatées sur l’équipement depuis la dernière inspection périodique, informations sur les conditions
particulières d’exploitation rencontrées,interventions
réalisées, suivi des paramètres,… et les traitements réalisés.

79
Q

Quand dépose-t-on le calorifuge ?

A
  • Sur les zones pour lesquelles le suivi en fonctionnement réalisé depuis la dernière IP
    ou RP demande une dépose ;
  • Sur les zones pour lesquelles le SIR suspecte une dégradation ;
  • Au minimum sur une zone munie d’une trappe de visite si aucune autre zone n’est mise à nue au titre des items précédents ou d’un contrôle de ZS concomitant avec l’IP.
80
Q

Sur quoi porte l’examen visuel interne ?

A

sur l’ensemble des
parties visibles après démontage des éléments amovibles et ouverture des orifices de visites.

81
Q

Quel palliatif si examen visuel non réalisable ?

A

Lorsque le récipient n’est pas visitable de conception. Dans ce cas le SIR définit un programme de surveillance palliatif à l’examen visuel non réalisable.
- Lorsqu’un CTP ne demande pas de vérification interne.
- lorsque le SIR peut garantir que le récipient a été rempli d’un fluide dont les caractéristiques sont telles qu’aucun phénomène de dégradation vis-à-vis des parois ne peut survenir.
L’analyse du SIR porte :
* sur les conditions de fonctionnement du récipient et concluant sur l’absence de risque de dégradation,
* pour les récipients des tranches déjà en exploitation, sur l’historique des vérifications internes faites qui n’ont pas fait apparaître de dégradations.
Cette analyse est tracée dans le PI ou une note d’étude associée à l’élaboration du PI.
L’utilisation de ces modalités est limitée aux récipients contenant un fluide qui les
dispenserait de visite interne en application d’un texte réglementaire.

82
Q

Pour les tuyauteries, l’examen visuel comprend :

A
  • Un examen général externe de la tuyauterie sans dépose du calorifuge
  • Un examen externe des zones mises à nu pour raisons de maintenance ou de contrôle de ZS,
  • Un examen interne des zones rendues accessibles par les opérations prévues pour des raisons de maintenance ou de contrôle de ZS,
  • un examen visuel global du supportage sans logistique particulière afin de détecter toute dégradation des
    supports et des ancrages au génie civil et toute situation empêchant leur libre déplacement sous l’effet des dilatations.
83
Q

Que comprend la vérification des accessoires de sécurité ?

A
  • la vérification, en accord avec les états descriptifs ou la notice d’instructions des
    ESP, montrant que les accessoires de sécurité présents soit sont
    ceux d’origine, soit assurent une protection des ESP adaptée au
    processus industriel développé ;
  • un examen des accessoires de sécurité.
  • la vérification de l’absence d’obstacles susceptibles d’entraver leur fonctionnement.
84
Q

Que comprend la vérification des accessoires sous pression ?

A

Cette vérification
comporte un contrôle visuel externe du bon état apparent et un contrôle visuel interne en cas de
démontage pour des raisons de maintenance.

85
Q

De quoi est composé une inspection périodique ?

A
  • Une vérification documentaire
    -un examen visuel externe le cas échéant interne
  • Tout contrôle ou essai complémentaire jugé utile peut être requis par l’inspecteur du SIR
  • Une vérification des accessoires de sécurité
    -Une vérification des accessoires sous pression
86
Q

Quel est le titre de l’annexe 6 ?

A

MODALITES DE REQUALIFICATION PERIODIQUE

87
Q

Que comprend un requalification périodique ?

A
  • Une vérification documentaire
    -un examen visuel externe le cas échéant interne
    Le contrôle des ZS concomitantes avec la RP
  • Tout contrôle ou essai complémentaire jugé utile peut être requis par l’inspecteur du SIR
  • Une vérification des accessoires de sécurité
    -Une vérification des accessoires sous pression
  • Une épreuve hydraulique si non dispensé
88
Q

Vérification documentaire de RP ?

A
  • Une vérification de l’existence et de l’exactitude du dossier d’exploitation de l’équipement tel que défini à l’article 6 de l’arrêté ministériel du 20 novembre 2017,
  • Les non-conformités constatés et traités dans le cadre de la surveillance des équipements en fonctionnement,
  • La mise en oeuvre aux bonnes périodicités des actions prévues au titre du PI.
  • L’examen des comptes-rendus des contrôles des ZS et des IP réalisées depuis la dernière RP,
  • Les non-conformités constatées sur l’équipement depuis la dernière RP, informations sur les conditions particulières d’exploitation rencontrées, interventions réalisées, suivi des paramètres,… et les traitements réalisés.
89
Q

Périodicité de dépose calo maxi

A

36 ans

90
Q

RP accessoires de sécurité

A

comme IP + PS.V est
supérieur à 3000 bar.litres, le retarage des soupapes de sécurité ou leur remplacement par un
accessoire de sécurité assurant la même protection. A l’issue de l’opération, les soupapes doivent être
replombées, si des dispositifs techniques le permettent. Lorsqu’une soupape protège uniquement des
tuyauteries, le contrôle tarage n’est pas exigé

91
Q

Spécificité ACAFR ?

A

o de l’état et du fonctionnement des dispositifs de sécurité (dispositifs qui interdisent la mise sous pression si la partie amovible est mal assujettie et l’ouverture des parties amovibles tant que subsiste
de la pression à l’intérieur de l’équipement sous pression),
o de l’habilitation par l’exploitant du personnel qui y est affecté.

92
Q

Spécificité GV ?

A

la vérification de l’état et du fonctionnement des dispositifs de régulation
nécessaires à leur fonctionnement dans de bonnes conditions de sécurité

93
Q

Condition EH

A

PS est supérieure à 16 bar et le produit PS.V est supérieur à 1600 bar.litres

94
Q

Dispense EH

A
  • Condition n°1 : l’équipement ne comporte pas d’assemblages permanents non soudés qui participent à la résistance à la pression (dudgeonnage, frettage, …).
  • Condition n°2 : les zones sensibles associées aux modes de dégradation identifiés au travers des guides spécifiques ou de l’annexe n°2 du présent guide professionnel font l’objet d’un END pertinent et applicable (pas de zone inaccessible ou occultée).
95
Q

Quel est le titre de l’annexe 7 ?

A

METHODE D’ECHANTILLONNAGE

96
Q

Détermination du taux de sondage ?

A

La règle d’échantillonnage permet de définir l’effectif de zones sensibles analogues à contrôler de chaque lot.
Si l’effectif du lot est inférieur ou égal à 4, une zone est contrôlée.
Si l’effectif du lot est supérieur à 4, le nombre de zones à contrôler est déterminé selon les modalités