I. La méthode projective Flashcards

1
Q

En psychanalyse, la perception revient à quel système ?

A

perception / conscience

Situé à la périphérie de l’appareil psychique, ce système reçoit à la fois des informations du monde intérieur et des informations venant du monde extérieur. Ces informations s’inscrivent en termes de sensations de plaisir et de déplaisir.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Qu’est-ce que la projection ?

A

Opération par laquelle le sujet expulse de soi et localise dans l’autre, personne ou chose, des qualités, des sentiments, des désirs voire des “objets” qu’il méconnaît ou refuse en lui

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

La projection trouve son ancrage dans quelle théorie ?

A

la théorie des pulsions

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

La projection trouve son ancrage dans la théorie des pulsions. Expliquer

A

L’organisme est soumis à deux sortes d’excitations :

  • celles dont il peut se protéger par la fuite
  • celles contre lesquelles il ne peut rien, en tous les cas dans les débuts de la vie, avant que s’établisse le système de pare-excitation

La projection offre un recours défensif par rapport aux excitations internes, en mettant à l’extérieur les excitations désagréables et en les évitant comme tout danger extérieur.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Le mécanisme selon lequel le sujet “prend dans son Moi” les objets qui se présentent à lui en tant que source de plaisir est

A

l’introjection

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Le sujet expulse de lui ce qui dans son propre intérieur est source de déplaisir, c’est le mécanisme de

A

projection

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Le double mouvement introjection / projection est lié à quelles autres distinctions ?

A
  • il inscrit à l’origine la différenciation entre interne et externe
  • il associe une qualité de jugement bon/mauvais à partir de laquelle s’établit le jugement d’existence
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Quelle est l’hypothèse théorico-clinique de Nina Rausch de Traubenberg liant perception, projection et tests projectifs ?

A
  • en tant qu’objets réels, les tests projectifs, dans leur matérialité même, sollicitent l’émergence d’un discours rendant compte d’images et d’associations liées aux mécanismes perceptifs
  • > l’appel à la perception, toujours présent dans la consigne de passation, permet un ancrage au réel.
  • en tant qu’objets imaginaires, les tests projectifs permettent une interprétation des perceptions en fonction des préoccupations essentielles du sujet, des modes d’aménagement de ses relations avec lui-même et avec ses objets internes et externes, des représentations et des affects qui les traduisent.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

La consigne de passation fait appel, dès le début du test, aux mécanismes perceptifs et projectifs, à travers quoi ?

A

à partir de la sollicitation du langage verbal comme véhicule des messages

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Quels sont les points communs à toutes les épreuves projectives ?

A
  • la qualité particulière du matériel proposé, à la fois concret et ambigu
  • la sollicitation d’associations verbales à partir de ce matériel
  • la création d’une relation clinique originale entre le sujet et le psychologue clinicien grâce à l’objet de médiation que représente le test
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Quel est le but des épreuves projectives ?

A

permettre une étude du fonctionnement psychique individuel dans une perspective dynamique, c’est à dire en appréciant à la fois :

  • les “conduites” psychiques repérables
  • leurs articulations
  • leurs potentialités de changement
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Les tests projectifs contiennent-ils intrinsèquement un modèle théorique spécifique ? Pourquoi ?

A

Non,

L’hypothèse clinique principale est que les opérations mentales mises en œuvre en cours de passation traduisent le mode de fonctionnement psychique du sujet.

Le référentiel théorique qui servira de cadre de référence aux interprétations des données cliniques est celui du clinicien.

Une orientation phénoménologique, génétique, cognitiviste ou sociologique peut être appliquée.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Le test de Rorschach implique une double sollicitation, de quoi s’agit-il ?

A
  • des données sensorielles perceptives, soutenues par des conduites cognitives et adaptatives, autrement nommées les sollicitations ou contenus manifestes du test
  • des données subjectives projectives, soutenues par des conduites projectives, nommées sollicitations ou contenus latents
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Chabert dégage 2 aspects dans le contenu manifeste des planches du Rorschach, lesquels ?

A
  • une organisation perceptive, issue de la construction formelle de la tâche (la forme réelle de la tâche, compacte, fermée, bilatérale, ouverte) et soutenant la dimension structurale des réponses
  • la présence d’éléments chromatiques liés à la couleur qui soutient la dimension sensorielle des réponses
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

A partir de la dimension structurale des tâches, les planches I, IV, V, VI et IX se présentent comme des planches compactes favorisant une perception globale et unitaire. Que favorisent-elles ? Comment s’analysent-elles ?

A

Elles favorisent la production d’images rendant compte d’une représentation de soi en référence directe avec la notion d’identité : unitaire ou confuse, clairement différenciée ou non par rapport à l’environnement.

Ces planches constituent une forme de mise à l’épreuve des limites entre dedans et dehors, entre le sujet et l’autre : sentiment de cohérence de soi

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Quelle est la conception théorique moderne sous-jacente au TAT ?

A

les récits TAT sont des formations de discours qui témoignent des relations intra-psychiques avec les exigences de la réalité externe (les planches)

-> l’élaboration des récits TAT renvoie aux mécanismes de défense caractéristiques de l’organisation psychique du sujet

17
Q

Pourquoi la passation des planches TAT doit-elle se faire dans l’ordre indiqué ?

A

Les planches s’enchaines suivant un déroulement temporel allant des situations les plus figuratives et les moins ambigües aux moins figuratives et les plus ambigües. Cette progression est susceptible de moduler l’éventuelle charge anxieuse.

Les problématiques psychiques dont réactivées à la fois par les situations spécifiques à chaque planche et par la dynamique qu’imprime leur chronologie du début à la fin de la passation, dans le sens d’un travail de liaison ou de déliaison des représentations et des affects.

18
Q

La cotation des réponses est la première étape de l’analyse. Rorschach avait défini pour chaque réponse 3 critères de cotation, lesquels ?

A
  • la localisation : la partie de la tâche sur laquelle porte la réponse
  • le déterminant : la ou les qualités intrinsèques des tâches qui ont déterminé la réponse (forme, mouvement, couleur)
  • le contenu : les images évoquées portant sur des objets du monde (humains, animaux, objets, plantes, idées, sentiments etc)
19
Q

Aujourd’hui, les réponses au test du Rorschach sont côtées à partir de quoi ?

A
  • Modes d’appréhension : définis par la localisation, “le cadre perceptif dans lequel se moule la réponse”
  • Déterminants : définis par les qualités intrinsèques de la tâche
  • Contenus : ils sont définis par une classification qui les ordonne en fonction des objets du monde réel, extérieur, et du monde interne du sujet
20
Q

Quelles sont les 3 étapes d’analyse des réponses au Rorschach ?

A
  • la cotation
  • le résumé dans le Psychogramme
  • la synthèse
21
Q

Quelles sont les différentes cotations possibles des réponses au Rorschach concernant les modes d’appréhension ?

A

G : réponses globales = la perception de l’ensemble de la tâche

D : réponses grands détails = les découpes de la tâche les plus facilement repérables

Dd : réponses petits détails = les découpes de la tâche plus rares, plus petites ou moins évidentes

Dbl : réponses intermaculaires = les espaces blancs de la tâche

22
Q

Quelles sont les différentes cotations possibles au Rorschach concernant les déterminants ?

A
  • Les déterminants formels : rendent compte de la prise en compte de l’adéquation perceptive entre la forme réelle de la tâche et l’objet perçu identifié en réponse. Cette adéquation peut être plus ou moins exacte : F+, F- et F+/-
  • les kinesthésies : K et k
  • les réponses couleur : FC, CF ou C selon que la forme est un élément prépondérant de la réponse, secondaire ou absent
  • les réponses estompage
  • les réponses Clair-Obscur
  • le type de résonance intime : TRI
  • les réponses couleur
23
Q

Que sont les kinesthésies, critères de cotation des déterminants au rorschach ?

A

Elles se divisent en grande kinesthésie K (être humain entier) et petite kinesthésie k (être humain partiel).

Elles correspondent aux mouvements pulsionnels du sujet et aux mécanismes de défense permettant de les traiter.

Les petites kinesthésies sont cotées différemment :

  • kp = kinesthésie partielle pour tout mouvement humain d’un être humain partiel
  • kan : kinesthésie animale pour tout animal en mouvement
  • kob : kinesthésie d’objet pour tout mouvement attribué à un objet
24
Q

3 critères définissent les kinesthésies, lesquels ?

A
  • le critère formel, devant analyser systématiquement la qualité formelle des réponses K
  • le critère projection : la cotation K est accordée si elle relève de la projection d’un mouvement non représenté sur la planche
  • le critère du contenu, qui envisage les processus d’identification à travers les K (processus d’individuation, d’identification sexuelle, la représentation de soi, l’image du corps etc)
25
Q

Au Rorschach, comment s’analysent les déterminants en termes de réponses couleurs ?

A

Côtées FC, CF ou C selon que la forme est un élément prépondérant dans la réponse, secondaire ou absent.

L’analyse des réponses couleur revient toujours à situer l’affect par rapport à la représentation

26
Q

Les procédés de discours au TAT peuvent être cotés selon 8 séries, lesquelles ?

A
  • série A : Rigidité
  • série B : Labilité
  • série C : Evitement du conflit
  • série E : Emergence des processus primaires