Imagerie mentale Flashcards

1
Q

(Retour sur le cours précédent) Est-ce que la mémoire autobiographique s’agit exclusivement de contenu sémantique ou épisodique?

A

Non, c’est un peu des deux selon le cas.

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2
Q

Qu’est-ce que l’imagerie mentale?

A

Désigne la formation d’une représentation mentale sans transduction sensorielle préalable, c.-à-d., sans stimulation des neurones sensoriels.
Ex: Si on me demande de décrire l’épaulé jeté, je dois d’abord me former une image du bloc avant de pouvoir répondre.

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3
Q

Vrai ou Faux: L’imagerie mentale n’est pas possible dans toutes les modalités sensorielles.

A

Faux. L’imagerie mentale est possible dans toutes les modalités sensorielles.

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4
Q

Est-ce que plus de 50% des gens sont capable de se faire une image mentale des modalités gustatives et olfactives?

A

Oui. 67% gustative et 66% olfactive (les moins probables sur la diapo).

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5
Q

Est-ce que nous sommes tous égaux dans notre capacité à produire des images mentales?

A

Non. Il s’agit d’un continuum sur lequel on observe d’importantes différences individuelles, c.-à-d. que certains sont meilleurs que d’autres.

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6
Q

Quelle est la meilleure mesure (aka test) pour tester l’imagerie mentale dans la modalité visuelle?

A

Le Vividness of Visual Imagery Questionnaire. On demande à un participant de s’imaginer une scène et de coter la clarté et la vivacité de l’image mentale produite.

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7
Q

Vrai ou Faux: Une manière efficace d’emmagasiner une grande quantité d’information est en rendant celle-ci implicite.

A

Vrai. D’où l’expression une image vaut 1000 mots.

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8
Q

Qu’est-ce qu’un aide mémoire externe?

A

Objet physique dont la fonction est de rappeler un contenu ou une action à un moment donné (agenda, liste (à faire; épicerie)).

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9
Q

Qu’est-ce qu’un aide mémoire interne?

A

On appelle aussi méthode mnémotechnique, c.-à-d. une stratégie cognitive qui a pour but d’augmenter l’efficacité des processus d’encodage et de récupération et donc, augmenter la probabilité de rappel d’un item.

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10
Q

Quels sont les deux «types» d’aide mémoire interne (méthodes)?

A
  • Méthode des lieux.
  • Méthode des crochets.
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11
Q

Quels sont 3 prérequis aux méthodes mnémotechniques (aka aide mémoire interne)?

A
  • Requièrent un apprentissage préalable d’items qui agiront comme autant d’indices de récupération; ces items sont appris par cœur, afin de pouvoir être facilement récupérés.
  • Les items à mémoriser avec une méthode mnémotechnique doivent être présentés à un rythme assez lent, soit ≈1 item/5 secondes.
  • Les items à mémoriser avec une méthode mnémotechnique sont préférablement concrets, puisqu’il sera plus facile d’en créer une image mentale.
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12
Q

Qu’est-ce que la méthode des lieux?

A

Mémorisation préalable d’un parcours, c.-à-d. une série de lieux dans un ordre précis (ex., les pièces d’une maison).

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13
Q

Qu’est-ce que la méthode des crochets?

A

Mémorisation préalable d’une série de mots-crochets dans un ordre précis (ex., un-pain, deux-pneu, trois-croix, jusqu’au nombre de mots crochets désirés; la numérotation sert à identifier l’ordre d’encodage et de récupération).

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14
Q

Qui suis-je? Au moment de l’encodage, les items à mémoriser sont « distribués » à travers les différents lieux en suivant le parcours à l’aide de l’imagerie mentale (ex., tomates dans l’entrée, brocoli au salon); idéalement, on crée aussi une association entre l’item mémorisé et la pièce (ex., des souliers qui font une bouillie de tomates, un abat-jour en forme de brocoli).

A

Méthode des lieux.

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15
Q

Vrai ou Faux: Pour la méthode des crochets, les items sont récupérés à tour de rôle en suivant le même parcours et chaque lieu agit comme un indice contextuel au moment du rappel.

A

Faux. C’est pour la méthode des lieux.

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16
Q

Vrai ou Faux: Pour la méthode de crochets, il y a création d’une association visuelle, par imagerie mentale, entre les mots-crochets et les items à mémoriser (ex., si le deuxième mot à mémoriser est « table », je pourrais imaginer une table avec un pneu comme bol à fruits) au moment de l’encodage.

A

Vrai.

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17
Q

Avec la méthode des crochets, comment sont utilisés les mots-crochets au moment du rappel pour récupérer l’image et le mot recherché?

A

Les mots-crochets sont utilisés dans l’ordre de la numérotation (style sx 1, sx 2, sx 3, etc.).

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18
Q

Quel est le ratio idéal #items/#lieux (méthode des lieux) pour avoir le meilleur rappel possible?

A

Idéalement, on veut associer 1-2 items par lieu. D’ailleurs, à partir de 8 items par lieu, il n’y a plus d’avantage significatif à utiliser cette méthode vs le rappel libre.

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19
Q

S est un mnémoniste, il peut encoder 40-50 items en ≈3 minutes et les réciter dans n’importe quel ordre, sans en oublier un seul. Quelle stratégie S dit-il utiliser?

A

Il utilise l’imagerie mentale et plus spécifiquement, il se crée des images mentales aussi bizarres que possibles.

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20
Q

Vrai ou Faux: Les méthodes des lieux/crochets fonctionnent grâce à la création d’une association entre le contexte (lieu/mot-crochet) et l’item à mémoriser.

A

Vrai.

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21
Q

Comme les méthodes des lieux/crochets fonctionnent grâce à la création d’une association entre le contexte (lieu/mot-crochet) et l’item à mémoriser, est-ce que la bizarrerie (stratégie utilisée par S) offre des bénéfices additionnels?

A

Selon les résultats vues en classe, la bizarrerie des images mentales n’offrent pas de bénéfices additionnels. Ce serait plutôt lorsque que les mots sont présentés en intéraction dans l’image mentale (qu’elle soit bizarre ou non) que le rappel est meilleur.

22
Q

Vrai ou Faux: Les résultats suggèrent que les meilleurs résultats ne sont pas obtenus avec les images mentales bizarres (même si participants pensaient que oui) et que c’est plutôt l’interaction des objets dans l’image mentale qui soit le meilleur déterminant du rappel.

A

Vrai.

23
Q

Le fait que S et la participants pensent que les images mentales bizarres soient liées à un meilleur rappel reflète quoi?

A

un biais de métamémoire (nos croyances sur notre mémoire).

24
Q

Voici une étude sur le potentiel d’imagerie des mots:
- Apprentissage d’une liste de paires de mots; parmi lesquels se trouvent des mots concrets, avec un potentiel d’imagerie élevé (E; ex., jongleur, robe) et des mots abstraits, avec un potentiel d’imagerie faible (F; ex., justice, devoir).
- 4 types de paires de mots (E-E, E-F, F-E, F-F).
- Au test de rappel indicé, le premier mot de la paire est présenté au participant comme indice de récupération et le participant doit donner le deuxième mot de la paire en réponse.
Quels sont les résultats de l’étude?

A
  • Les paires E-E ont entraîné le meilleur rappel, alors que les paires F-F ont entraîné le moins bon rappel.
  • Les paires E-F ont entraîné un meilleur rappel que les paires F-E, ce qui suggère que l’effet du potentiel d’imagerie élevé agit principalement au niveau de l’indice de récupération.
25
Q

Vrai ou Faux: Les rappel des mots dans la condition F-F est quasiment nul comparé au rappel dans la condition E-E.

A

Faux. Le rappel des mots dans la condition F-F n’est pas nul, mais plutôt environ 50% inférieur au rappel dans la condition E-E.

26
Q

Dans l’étude sur le potentiel d’imagerie des mots, les participants se sont aussi fait demander quelles stratégies (imagerie, verbale ou autorépétition) ils avaient utilisés. Quelles interprétations (3) pouvons-nous faire des résultats?

A
  • L’imagerie est utile lorsque les mots ont un potentiel d’imagerie élevé.
  • La stratégie verbale et l’autorépétition sont en revanche davantage utiles lorsque le potentiel d’imagerie est moins élevée.
  • Aucune stratégie n’est jamais utilisée; toutes ces stratégies ont donc une utilité selon le contexte et la nature du matériel à encoder.
27
Q

Vrai ou Faux: L’imagerie mentale est aussi utiles pour des fonctions cognitives comme la planification ou la résolution de problème.

A

Vrai.

28
Q

L’expérience 1 sur la rotation mentale d’objet a donné des TR qui variaient comment selon la disparité angulaire entre les solides de la paire (aka l’angle de la rotation mentale qu’il faut effectuer pour les comparer)?

A

Les TR augmentaient de façon linéaire en fonction de la disparité angulaire entre les solides de paire.

29
Q

Comment sont les taux d’erreurs dans l’expérience 1 sur la rotation mentale et qu’est-ce qu’ils suggèrent?

A

Le fait que les taux d’erreur soient très faibles (3%) suggère qu’on est très bon pour effectuer ce type d’opération.

30
Q

Comment sont les taux d’erreurs dans l’expérience 1 sur la rotation mentale et qu’est-ce qu’ils suggèrent?

A

Le fait que les taux d’erreur soient très faibles (3%) suggère qu’on est très bon pour effectuer ce type d’opération.

31
Q

Vrai ou Faux: De manière intéressante, dans l’expérience 1 sur la rotation mentale, la variance diminue en fonction de la disparité angulaire entre les solides de la paire, ce qui confirme qu’il n’existe pas beaucoup de différences individuelles en matière de capacité.

A

Faux. De manière intéressante, la variance augmente aussi en fonction de la disparité angulaire entre les solides de la paire, ce qui confirme l’existence de différences individuelles en matière de capacité.

32
Q

Est-ce que la plupart des participant dans l’expérience 1 sur la rotation mentale disaient qu’il “voyaient” le solide en train d’effectuer une rotation et que cette rotation ne pouvait aller plus vite sans erreur?

A

Oui. Ça nous dit donc que nous sommes précis sans pression temporelle.

33
Q

Comment est-ce que les TR varient dans la 2e expérience sur la rotation mentale (aka avec les lettres)?

A

Augmentation du temps de réponse en fonction de l’angle du caractère, jusqu’à 180˚ (inversion complète); cette augmentation n’est cependant pas linéaire.

34
Q

Comment expliquer le les TR de la 2e expérience sur la rotation mentale n’augmentent pas de façon linéaire comme à la première expérience sur la rotation mentale?

A
  • D’une part, les caractères alphanumériques sont des formes familières, contrairement aux solides utilisés dans l’expérience de Shepard et Metzer (1971).
  • De plus, nous sommes habitués à voir ces caractères dans différentes conditions, avec différents degrés de distorsion (ex., assez fréquent de lire la tête inclinée sur le côté).
  • Ceci qui confèrerait une certaine flexibilité à la reconnaissance visuelle et ferait qu’un caractère légèrement incliné est aussi facile à reconnaître qu’un caractère parfaitement droit.
35
Q

Lors d’une expériences sur le balayage mental:
- Apprentissage d’une carte géographique représentant une île et divers lieux (rocher, marécage, puits, forêt, lac, hutte, plage).
- L’expérimentateur donne un lieu de départ; ensuite, il donne un nouveau lieu à chaque 5 secondes et le sujet doit imaginer un point se déplaçant vers ce lieu sur sa carte mentale, en ligne droite.
- Lorsque le point arrive au lieu indiqué, le participant avertit l’expérimentateur en appuyant sur un bouton.
Qu’obtient-on comme résultats en lien avec la distance à parcourir sur la carte mentale?

A

On obtient une corrélation presque parfaite entre la distance à parcourir sur la carte mentale et le temps que cela prend pour parcourir cette distance. –> Suggère que la vitesse de déplacement est constante, parallèle avec la linéarité dans la première tâche de rotation mentale.

36
Q

Lors d’une expérience sur la comparaison mentale:
- Le participant doit visualiser deux horloges indiquant deux heures différentes (ex., visualiser une horloge indiquant 9h30 et une autre indiquant 11h25
- Il doit ensuite indiquer laquelle des deux horloges aura un angle plus grand entre ses deux aiguilles
- Les participants remplissent aussi le Vividness of Visual Imagery Questionnaire; ils sont divisés en deux groupes selon leur capacité de visualisation (forte ou faible)
Quels sont les résultats/interprétations (3) de l’expérience?

A
  • Plus la différence angulaire entre les deux horloges est grande, plus la réponse est donnée rapidement; plus la différence angulaire entre les deux horloges est petite, plus la réponse est donnée lentement
  • La comparaison mentale est donc également sensible au degré de différence entre les objets comparés; et plus l’angle est similaire, plus la comparaison est difficile (Penser aux paires d’images où on doit chercher les différences. Plus elles sont nombreuses/évidentes, plus on en trouve rapidement)
  • Le fait que les participants avec une capacité de visualisation forte répondent systématiquement plus rapidement renforce l’idée selon laquelle comparaison est véritablement effectuée sur une image mentale.
37
Q

Lors d’une tâche de reconfiguration mentale:
- Les participants doivent déterminer si les deux côtés indiqués par une flèche se touchent, le cube plié (c’est donc un cube déplié).
- Le nombre d’opérations (plis) nécessaire varie.
Comment varient les TR?

A

Résultat : plus il y a d’opérations, plus le TR augmente.

38
Q

Donner 4 arguments contre l’idée que l’imagerie mentale existe vraiment.

A
  1. Les connaissances tacites des participants.
  2. Les attentes de l’expérimentateur.
  3. Les demandes de la tâche.
  4. L’imagerie mentale est propositionnelle.
39
Q

Donner 4 arguments pour l’idée que l’imagerie mentale existe vraiment.

A
  1. Connaissances tacites et objets non familiers.
  2. Interférence intramodale > intermodale.
  3. Activation des aires associées.
  4. Effets de lésions sur l’imagerie mentale.
40
Q

Expliquer l’argument contre l’existence de l’imagerie mentale: Les connaissances tacites des participants.

A
  • En raison de notre grande expérience en perception visuelle, nous avons des connaissances et attentes par rapport à celle-ci, et à ce dont elle devrait avoir l’air.
  • Ex., on sait qu’une rotation d’un tour prendra deux fois plus de temps qu’une rotation d’un demi tour.
  • Des chercheurs ont montré que nous sommes capables de prédire avec exactitude comment la distance affecterait le temps de balayage mental (Mitchell & Richman, 1980).
  • Il est donc possible que les participants dans la tâche de balayage mental (et les autres tâches) aient simplement attendu le temps qu’ils ont prédit que cela prendrait pour que le point se déplace entre deux lieux.
41
Q

Expliquer l’argument contre l’existence de l’imagerie mentale: Les attentes de l’expérimentateur.

A
  • La plupart des résultats qui sont compatibles avec l’hypothèse de l’analogie entre l’image et l’objet physique ont été obtenus par des expérimentateurs qui s’attendaient à avoir de tels résultats.
  • Si on joue avec les attentes d’assistants de recherche (ex., en leur disant ce qu’on attend/attend pas), il est possible d’augmenter/diminuer les scores de participants au VVIQ (Intons-Peterson, 1983).
42
Q

Expliquer l’argument contre l’existence de l’imagerie mentale: Les demandes de la tâche.

A
  • Dans l’expérience du balayage mental, on disait au participant d’imaginer un point se déplaçant sur une carte.
  • En lien avec les connaissances tacites et les attentes de l’expérimentateur, il est possible que le participant n’imagine pas réellement le point qui se déplace, mais qu’il parvienne à anticiper ce que ferait ce point, s’il se déplaçait véritablement sur la carte.
43
Q

Expliquer l’argument contre l’existence de l’imagerie mentale: L’imagerie mentale est propositionnelle.

A
  • Pour Pylyshyn, l’image mentale n’a rien d’analogue à l’expérience visuelle et tous les résultats qui valident l’imagerie mentale s’expliquent par des connaissances propositionnelles ou par des biais expérimentaux.
  • La théorie de l’analogie sensorielle est peu parcimonieuses; pourquoi avoir des représentations visuelles en plus de représentations propositionnelles, si les seules représentations propositionnelles suffisent à expliquer les résultats d’expériences en imagerie?
44
Q

Expliquer l’arguement pour l’existence de l’imagerie mentale: Connaissances tacites et objets non familiers.

A
  • (RE) Il est vrai que nous sommes capables de prédire comment la distance affecte le temps de balayage mental (Mitchell & Richman, 1980).
  • Sauf que dans une autre tâche, on a demandé à des participants d’effectuer un balayage d’objets non familiers (ex., lignes droites, spirales) et à d’autres participants de prédire la durée de balayage de ces mêmes objets (Reed, Hock & Lockhead, 1983).
  • Dans cette tâche non familière, les participants n’arrivaient pas à prédire la durée de balayage, ce qui suggère que les participants effectuaient réellement le balayage mental et ne faisaient pas simplement une prédiction.
45
Q

Expliquer les résultats de l’expérience suivante sur l’argument en faveur de l’imagerie mentale: Interférence intramodale > intermodale.
- Tâche visuelle : mémorisation d’une lettre, le participant doit utiliser son image mentale et dire, pour chaque coin s’il se trouve au haut/bas de la lettre ou non.
- Tâche verbale : mémorisation d’une phrase, le participant doit dire, pour chaque mot, s’il s’agit d’un nom ou pas.
- Réponses verbales (« oui », « non »).
- Réponses visuo-manuelles (pointer du doigt).

A
  • Dans la tâche visuelle, la réponse visuo-manuelle prenait beaucoup plus de temps (≈17 secondes) que la réponse verbale.
  • Dans la tâche verbale, la réponse verbale prenait modérément plus de temps (≈4 secondes) que la réponse visuo-manuelle.
  • La réponse visuo-manuelle a plus interféré avec la mémoire visuelle (un schéma de lettre) qu’avec la mémoire verbale (une phrase) et vice versa.
  • Cela démontre clairement que l’imagerie n’est, à tout le moins, pas seulement propositionnelle, mais également sensorielle; la stimulation visuelle interfère avec la capacité à se créer une image mentale et à la manipuler.
46
Q

Expliquer l’arguement pour l’existence de l’imagerie mentale: Activation des aires associées à l’aide de l’expérience suivante.
- Tâche d’imagerie mentale visuelle (se déplacer dans son voisinage, alternance droite-gauche aux intersections).
- Tâche d’imagerie mentale auditive (sauter chaque deuxième mot dans un jingle).
- Tâche d’arithmétique (50-3-3-3…).
- Pour s’assurer que le participant fait vraiment la tâche, on demande ponctuellement sujet dire où il est rendu.

A
  • La tâche d’imagerie mentale visuelle active les régions du lobe occipital (cortex visuel, impliqué dans le traitement des propriétés élémentaires de l’image). Elle active aussi les régions de la vision de haut niveau comme la partie supérieure-postérieure du lobe pariétal (impliquée dans la localisation d’un objet dans l’espace) et la partie inférieure du lobe temporal (impliquée dans l’identification d’un objet) –> Même régions que celles impliquées dans la perception visuelle.
  • Tâche d’imagerie auditive: Plus grande activation des cortex supramarginal (compréhension du languae, adjacent à l’aire de Wernicke) et auditif.
  • Dans la tâche d’arithmétique, on remarque une plus grande activation du cortex angulaire.
    AKA MÊME RÉGIONS SONT ACTIVÉS LORSQUE STIMULUS ET PAS STIMULUS SI IMAGERIE MENTALE.
47
Q

Expliquer l’arguement pour l’existence de l’imagerie mentale: Effets d’une lésion pariéto-occipitale sur l’imagerie mentale.

A
  • Une lésion pariéto-occipitale (voie visuelle dorsale) entraîne une incapacité à localiser les objets dans l’espace par la modalité visuelle; la localisation tactile et auditive est préservée; l’identification visuelle des objets est aussi préservée.
  • Ce trouble affecte également l’imagerie mentale; il est incapable d’indiquer de mémoire l’emplacement de villes de son pays, de meubles dans sa maison.
  • Il peut cependant facilement identifier et décrire de mémoire l’apparence d’objets communs.
48
Q

Expliquer l’arguement pour l’existence de l’imagerie mentale: Effets d’une lésion temporo-occipitale sur l’imagerie mentale.

A
  • Une lésion temporo-occipitale (voie visuelle ventrale) cause une agnosie visuelle, c.-à-d. l’incapacité d’identifier les objets par la modalité visuelle; l’identification tactile et auditive sont préservées; la localisation d’objets dans l’espace par la modalité visuelle est préservée.
  • Ce trouble affecte également l’imagerie mentale; il est incapable de dessiner de mémoire, ou de décrire de mémoire des objets communs.
  • Ils peut cependant facilement indiquer de mémoire l’emplacement de villes de son pays, de meubles dans sa maison.
49
Q

Vrai ou Faux: Il semble y avoir une correspondance assez forte entre les déficits sensoriels et les déficits d’imagerie mentale dans la modalité correspondante.

A

Vrai.

50
Q

Vrai ou Faux: Même chez des patients dont les troubles sont acquis et qui ont donc vécu nombre d’années avec ces fonctions intactes, ils deviennent incapables d’utiliser l’imagerie mentale dans la modalité lésée.

A

Vrai.

51
Q

Vrai ou Faux: Ces dernières données issus des neurosciences cognitives et de la neuropsychologie cognitive sont probablement les plus importantes pour montrer que l’imagerie mentale et la perception sensorielle sont analogues, puisqu’elles partagent les mêmes ressources anatomiques et cognitives.

A

Vrai.