Immunologie Flashcards

(64 cards)

1
Q

immunité innée

A

Caractéristique : réaction stéréotypiques + antigènes non spécifiques

Réponse aux pathogènes : rapide

Génération des cellules mémoires : aucune

Composantes : barrières naturelles (peau, épithélium, etc.)
Phagocytes, cellules NK (natural killer)

Récepteurs : PAMPS et DAMPS

Médiateurs : solubles ou compléments

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2
Q

Immunité adaptative

A

Caract: antigène spécifique

Réponse aux pathogènes: lente (jours)

Génération des cell. mémoires : Lymphocytes T et B

Composante : lymphocytes T et B

Récepteurs : molécules de reconnaissance antigénique (récepteurs des cellules B et T)

Médiateurs : molécules sécrétées (anticorps, perforines, granzyme B)

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3
Q

Rôle immunité adaptative

A

Volet humoral :
protection contre les pathogènes extracellulaire et leurs toxines

Effecteurs : anticoprs sécrétés, complément, cellules phagocytaire, neutrophiles et macrophages

Volet cell.

Protection contre les pathogènes intracellulaire

Effecteurs : cellules T cytotoxiques, macrophages

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4
Q

Complexe majeur d’histocompatibilité

A

Classe II

Exprimés par les cellules présentatrices d’antigènes:
- cell dendritiques
- macrophages
- lymphocytes B

Fonction : présentation de l’antigènes lymphocytes T helper (CD4+)

Classe I
Exprimé par toutes les cellules nuclées et les plaquettes

présentation de l’antigène aux lymphocytes T cytotoxiques

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5
Q

Caractéristiques des gènes CMH

A

Le polymorphisme: existence d’un grand nombre d’allèles résultant un
grand nombre de combinaisons … plus de 1010 combinaisons possibles

Le codominance: pour chaque allèle présent dans le génome d’un individu, la molécule codée est présente à la surface de ses cellules

Leur étroite liaison: ces gènes sont transmis ensembles, en bloc, de
parent à enfant

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6
Q

Cascade de complément

A

La cascade peut s’activer par :

les voie classiques(complexe antigène-anticorps) + la voie alterne (microbes, cell. nécrotique et certains virus)+ la voie lectine (résidus terminaux de mannose, les protéines et plysaccahrides)

—> Formation de convertase C3
–>
l’inflammation et la phagocytoses

Destruction des cellules cibles (complexe membranaire d’attaque)

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7
Q

Réaction immunopathologique

A

se définissent comme les réactions du système immunitaire qui produisent un effet dommageable pour l’individu :
- peuvent être associées
- à la réponse à médiation humorale ou
- à médiation cellulaires ou
- les deux ensembles

se composent de:
- phase de sensibilisation
- phase d’activation (réactions indésirables)
- phase effectrice (manifestations cliniques)

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8
Q

La classification de Coombs-Gell

A

I :
Nom de la réaction
- Hypersensibilité immédiate
Réponse :
- Humorale (IgE)
Occurence des réactions chez individu déjà sensibilisé :
- très rapide (minutes)

II : Anticorps cytotoxiques
Humorale (IgM ou IgG) , rapide

III : Complexe immuns
Humorale (IgM ou IgG) heures

IV: Hypersensibilité retardée (médiation cellulaire)
- Cellules Th1 et cell. T cytotoxiques) : jours semaines

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9
Q

Type I : Hypersensibilité immédiate

  • réaction atopiques, anaphylactiques / allergies
A
  • Prévalence
  • Phase de sensibilisation
  • antigènes (allergènes)
  • production d’IgE
  • Les réactions de type I et les manifestations cliniques
  • réactions instantanées
  • la phase tardive
  • Approche préventive et thérapeutique
  • Rôle protecteur des IgE

Les individus allergiques présentent une prédisposition héréditaire.
* La génétique de cette réaction est complexe et très probablement pluri-génique.
Le risque d’être atopique est
de 15% si aucun parent n’est atopique,
de 25 à 30% si un seul parent est allergique,
de 50 à 60% si les deux parents sont atopiques,
de 80% si les deux parents ont la même maladie allergique.

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10
Q

Les antigènes

A

es antigènes (allergènes)
* les pollens : pollen de graminés,
d’arbres, etc.
* certains aliments : noix, œufs,
arachides, fruits de mer, chocolat,
etc.
* produits d’insectes : venin
d’abeille, excréments d’acariens,
poussière de maison
* poils et squames d’animaux
* protéines : sérum étranger,
vaccins
* médicaments : pénicilline,
tétracyclines, sulfamides,
anesthésiques locaux, etc.

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11
Q

Présentation d’antigène

A

Étapes :
1. Reconnaissance d’antigènes par la CPA et expression d’antigènes en association avec CMH de classe II
2. Migration de CPA vers les nodules lymphatiques et maturation
3. Présentation d’antigène à la cellule T naive et induction dela formation des Th effectrices et mémoires

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12
Q

Présenation d’antigènes aux lymphocytes T CD4+

A

Cellules présentatrice d’antigène –> Cellule T

Co-sitmulateurs -> signal 1
Molécules d’adhésion -> signal 2

Deux signaux sont exigés pour l’activation de la cellule T. Un seule signal –> cell. T subira l’apoptose

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13
Q

Gènes des sous classe de cellules T CD4+

A

L’antigène et les cytokines produits peuvent déterminer la différentiation de cellules T naives en différentes sous-classes

Treg : inhibe Th1 . Th2, Th17

Th1 : activation des macrophages
Production d’IgG
pathogènes intracellulaires
maladie inflammatoires chroniques (auto-immunes)

Th2: activation de mastocytes et des éosinophiles
Production d’IgE
Parasites héminthiques
allergies

Th17 :
recrutement des neutrophiles monocytes
Pathogènes extracellulaires
maladies inflammatoires chroniques (auto-immunes)

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14
Q

Le concept Th1 et Th2

A

Chaque sous population de Th à la capacité d,assurer un ensemble de fonctions effectrices contre un pathogènes

Th1 :
inhibe : production d’IgE + activation de mastocytes et des éosinophiles

stimule : production d’IgG2a + activation des macrophages + hypersensibilité retardée

Th2 :
inhibe : production d’IgG2a + activation des macrophages + hypersensibilité retardée

stimule : production d’IgE + activation de mastocytes et des éosinophiles

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15
Q

Phase de sensibilisation (premier contact avec un antigène)

A

Génération de réponse Th2
Production d’anticorps
L’IgE peut se fixer aux récepteurs spécifiques présent sur la surface des mastocytes et des basophiles

La liaison entre le récepteur et IgE est forte et durable, mais ne génère aucun signal pour activer la cellule –> individu sensibilisé mais pas de manifestation cliniques

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16
Q

Réaction instantanées

A

Individu sensibilisé, contact avec le même allergènes

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17
Q

Les médiateurs sécrétées par les mastocytes

A

Le pontage de deux IgE entraine l’activation de plusieurs voies de signalisatio

Médiateurs préformées

MAP kinase -> dégranulation -> histamine, protéases

Facteurs de transcription -> Production des cytokines

Production de novo médiateurs : néo-médiateurs :

Phospholipases A2 et C
Remodelage des phospholipides membranaire -> libération d’acide arachidonique

libération de PAF (active plaquette)

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18
Q

Réponse inflammatoire aigue

A

Vasodilatation
Augmente perméabliité vasculaire :
Histamine/facteurs activant les plaquette (PAF)/ Prostaglandine D2/ Leucotriènes (c4,D4,E4)

contraction des muscles lisses : leucotriènes C4,D4,E4/ histamine / prostaglandines / PAF

Recrutement des cell inflammatoire : cytokines, leucotriène B4, ECF, NCF, PAF

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19
Q

Manifestation clinique

A

Réaction immédiate et réaction tardive

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20
Q

Réaction tardive

A

Caractérisé par une réaction inflammatoire profonde

Le pontage de deux IgE entraine l’activation de facteurs de transcriptions

Peut mener à des dommages tissulaires

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21
Q

Réaction allergiques chez l’homme

A

Rhinite allergique (rhume des foins) : rhinopharynx / rhinorée (écoulement nasal), larmoiement et irritation des conjonctives

Asthme : difficulté respiratoire par bronchospasme stridor, hypersécrétion de mucus

Urticaire (dermatite atopique) : lésions cutanées, oedémateuses et prurigineuses

Allergies allimentaire : manifestation digestives : vomissements, diarrhée (possibilité d’urticiaire ou d’asthme)

Anaphylaxie : réaction systématique associée à vasodilataiotn et des oedèmes, collapsus respiratoire avc ou sans lésions cutanes, bronchospasme et trouble digestifs

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22
Q

Choc anaphylactique

A

L’antigène entraine une série d’évènements incluant:

  • démangeaison et éruption urticariennes
  • Vasodilation des veinules érythèmes
    Contraction bronchioles -> DRS
    augmentation de perméabilité vasculaire -> urticaire / oedème laryngale / diarhéée = obstruction voie respie

contraction muscle lisses intestinaux -> vomissement, crampe abdo
Vasodilation des artérioles -> HTO

CHOC

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23
Q

Approche préventive thérapeutique

A

Désensibilisation (Th2-> th1)

Éviter contact avec l’allergène
Bloquer la dégranulation

Bloquer la synthèse ou l’activation des médiateurs

bloquer la dégranulation

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24
Q

Rôle protecteurs des Ige et des éosinophiles contre les infection helminthiques

A
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25
Type II : réactions anticorps cytotoxiques
* Les réactions d’hypersensibilité de type II sont médiées par la présence d’une immunoglobuline fixée à la surface d’une cellule porteuse de l’antigène cible. * Les antigènes sont habituellement des composantes normales de la membrane cellulaire (antigènes du «soi» ou auto-antigènes) ou peuvent être exogènes, comme certains virus ou certains médicaments qui sont impliqués dans l’apparition des autoanticorps. * Les immunoglobulines impliquées sont des IgG et parfois des IgM (rarement des IgA). * La majorité des réactions à anticorps cytotoxiques sont associées à des maladies auto-immunes. * La réaction peut produire la destruction des cellules cibles (via le complément et les phagocytes), ou une modification du fonctionnement cellulaire sans cytolyse.
26
Réactions cytotoxiques
L'intéraction antigènes de surface-anticorps cytotoxiques peut induire une des trois réponses suivantes * L’anticorps (habituellement l’isotype IgM, mais aussi l’IgG) peut médier son action par l’activation du complément (chimiotactisme, opsonisation ou lyse membranaire). * L’anticorps (l’isotype IgG) peut médier son action via les cellules cytotoxiques possédant des récepteurs pour le Fc ou des fragments du complément C3b (ex.: macrophage ou cellule NK). * L’anticorps peut bloquer ou stimuler directement un récepteur ou une molécule responsable d’une fonction biologique importante.
27
Transfusion incompatibles (ABO- incompatibilité)
Cell : GR anticorps impliqué : IgM Mécanisme de cytolyse : C5b-C9 Symp: Hémolyse
28
Réaction Rhésus incompatibilité
Cell : GR anticorps impliqué : IgG Mécanisme de cytolyse : Récepteurs pour le Fc, opsonisation Symp: Érythroblastose foetale
29
Réactions induites par des médicaments
Cell : Plaquettes anticorps impliqué : IgM / igG Mécanisme de cytolyse : C5b-C9 ou opsonisation Symp: thrombocytopenie
30
Réaction de Rhésus incompatibilité
Première grosses : sensibilisation de la mère Mère : Rh - Bébé : Rh + Deuxième grosses : destruction des globules rouges du bébé Mère : Rh - Bb: Rh +
31
Inflammation complément-dépendant
Phagocytose : frustrée la cellule cible est trop grande pour être phagocytée L`incapacité des neutrophiles à phagocyter la cellule cible induira la dégranulation (le relâchement des protéases) et la libération des radicaux libres, ce qui endommagent les tissues cibles. Protéase radicaux libre = dommage tissulaire = complément activation
32
La cytotxicité cellulaire dépendant de l'anticorps (ADCC)
Anticorps: IgG1 ou IgG 3 (rarement IgE) récepteurs Fc γRIII (CD16) (ou Fc εRII) * Cellules NK (natural killer) * Nécessite de contact cellulaire * Pas de fixation du complément ni de phagocytose
33
Dysfonction cellulaire médiée par des anticorps
**Aucun dommage, aucune inflammation Maladie grave : récepteur de l'hormone thyréotrope (TSH) -> cell folliculaire -> relachement des hormones thyroidienne -> HyperT4 myasthénie grave : récepteur actylcholine -> plaque motrice des muscles squelettiques -> hypofonctionnement -> faiblesse musculaire
34
Type III : réaction complexe immuns
* Cette réaction est similaire à la réaction de type II mais la cible antigénique est soluble en circulation. Les antigènes impliqués peuvent être d’origine exogène (ex.: streptocoque de groupe A, virus, ou médicaments) ou endogène (ex.: l’ADN double brin). * Les complexes immuns antigène anticorps se forment en circulation et se déposent dans les tissus y provoquant des lésions tissulaires et des modifications fonctionnelles. Les étapes sont: - Formation de complexes immuns - Déposition de complexes immuns - Induction d’inflammation → lésions tissulaires - Peut être suivie d’une résolution * Ces tissus sont en fait des cibles innocentes dans ce processus. * Les réactions de type III sont médiées essentiellement par l’activation de la cascade du complément.
35
Étape 1 : Formation de complexes immuns
1. Antigène soluble 2. Reconnaissance d'antigène par lymphocytes B 3. Différentiation en plasmocytes 4. Production des anticorps IgM ou IgG
36
Étape 2 : Déposiition de complexe immuns
1. Complexe immunes 2. génération de c3a et C5a 3. recrutement et activaiton de cell. inflammatoire 4. relachement de cytokines 5. activation des cell endothéliales augmentation de la perméabilit. vascu
37
Étape 3: induction de l'inflammation
1. Dommage endothéliale 2. Agréatation des plaquettes THROMBOSE 3. Déposition de complexes immuns 4. Activation du complément c3a et c5a 5. Recrutement des neutrophils 6. Relâchement d'enzymes lyosomiaux 7. nécrose fibrinolytique
38
Maladie complexe immuns
Lupus, arthrite réactive, maladie sérique aigue,
39
Réactions médiation cellulaire Type IV
Sont essentiellement médiées par les lymphocytes T (CD4 + ou CD8 +) en réponse à une stimulation par des protéines solubles, des antigènes fongiques, mycobactéries, des parasites (leishmanias) ou encore certains virus. * Cette réaction d’hypersensibilité produit des lésions tissulaires localisées. Ces dommages sont largement associés à la réaction de défense. * Beaucoup de maladies auto-immunes sont connues d’être provoquées par des réactions transmises par les lymphocytes T. * Les événements menant à ces réactions impliquent deux étapes: la phase de sensibilisation et la phase effectrice.
40
Phase de la sensibilisation (1-2 semaines)
CPA : cellule présentatrice d'antigènes IFN-y : interféron - gamma
41
La phase effectrice (48-72h)
Recrutement de monocytes, leur différentiation en macrophages et en cellules épitheloides contribuent à la formation des granulomes.
42
Transplantation
Le rejet de greffe implique plusieurs réactions d'hypersensibilité Selon l'origine du receveur et du donneur, on définit divers types de greffes * Autogreffe : même individu. * Greffe syngénique : donneur et receveur de même constitution génétique (jumeaux identiques). * Greffe allogénique : donneur et receveur de la même espèce mais de constitution génétique différente. * Greffe xénogénique : donneur et receveur d’espèce différente.
43
Rejet de greffe
Est une réponse immunitaire dirigée contre les antig;nes CMH en particulier les molécules de classes I. On distingue 3 types de rejet : le rejet suraigu ("hyperacute") se développe habituellement en moins de 24 heures. * le rejet aigu survient à partir de 10-14 jours après la transplantation. * le rejet chronique se développe lentement dans les mois et les années après la transplantation.
44
Destruction de greffe histoincompatible
Le rejet peut être initié par CPA présent dans la greffe -> mécanisme directe Effecteurs : CTL, macrophages CPA de l'hôte -> mécanisme indirecte Effecteur : lymphocytes B et anticorps
45
Rejet suraigu
Survient si le receveur a déjà été sensibilisé aux allo antigènes présents sur les cellules du greffon (soit lors de la transfusion, de grossesses multiples antérieures ou d’une greffe précédente). * Au moment de la greffe, des anticorps anti-greffon déjà présents dans la circulation du receveur viennent réagir avec leurs antigènes présents sur les cellules endothéliales de greffe. * Ceci entraîne une activation du complément, un influx massif des neutrophiles dans les vaisseaux sanguins de l’organe transplanté, des thromboses et une nécrose du greffon. * Ce type de rejet est une réaction à médiation humorale de type II.
46
Rejet aigu
* Survient à partir de 10-14 jours après la transplantation. * La cytolyse LTC (CD8+)-dépendante est le mécanisme le plus important dans le rejet aigu d’une greffe et il est la cible principale des traitements immunosuppresseurs. * Le rejet aigu humoral est une réaction vasculaire contre les cellules endothéliales du greffon dans lesquelles les anticorps (anti-HLA) induisent des lésions endothéliales (activation du complément IgGdépendant). * Des réactions d’ADCC pourraient aussi être impliquées dans les phénomènes de rejet aigu.
47
Rejet chronique
* Se développe lentement dans les mois et les années après la transplantation. * Des réponses humorales et cellulaires joueraient un rôle dans la détérioration progressive du fonctionnement du greffon causé par la fibrose vasculaire et interstitielle. * Á ce stage, le traitement avec les immunosuppresseurs n`est pas efficace.
48
immunodéficience
Toutes les anomalies des lignes de défense peuvent produire une diminution de la résistance aux infections Les immunodéficience peuvent être : primaires, qui sont presque toujours congénitales * secondaires ou acquises peuvent être la conséquence d’une infection, de malnutrition ou de vieillissement. * En clinique, la principale conséquence des immunodéficiences est l’augmentation de la susceptibilité aux infections, mais elles peuvent être associées à une augmentation de l’incidence de certains cancers et certaines manifestations auto-immunes. * L’immunodéficience peut impliquer chaque composante ou l’ensemble du système immunitaire.
49
Immunodéficience primaires
Déficience d’ADA (désaminase d`adénosine) - cellules souches lymphoïdes - maladie autosomale récessive - accumulation de déoxyadénosine - réduction du nombre des cellules T et B SCID (severe combined immunodeficiency) lié au chromosome X - mutation dans la sous unité des chaînes gamma des récepteurs d’IL-7 - nombre de cellules T ↓ - nombre de cellules B est normale, mais la production des anticorps IgA, IgG et IgE ↓ Agammaglobulinémie de Bruton lié au chromosome X - cellules pre-B - mutation dans la cellule Btyrosine kinase (Btk) - absence des cellules B
50
Immunodéficience secondaire
Le syndrome d’immunodéficience acquise (SIDA) est devenu le prototype de l’immunodéficience acquis secondaire à une infection virale. * Le rétrovirus VIH responsable de la maladie infecte les lymphocytes Th (CD4+).
51
Infection aigue
L’infection initiale: cellules T CD4+ aucun symptôme ou symptômes de rhume ("flu-like" ou "grippe") pour 1-2 semaines Dissémination d`infection (virémie): les macrophages et les cellules dendritiques infectées disséminent le virus aux tissues lymphoïdes Réponse immunitaire: Induction de lymphocytes T cytotoxiques (LTC) → diminution de nombre des cellules CD4+ Production des anticorps anti-VIH (séroconversion)
52
Phase lente et chronique. *ad 15 ans*
Réplication virale à faible niveau → déclin graduel des CD4+ Le virus persiste dans les nœuds lymphoïdes. Les macrophages agissent comme un réservoir. Présentation continue du virus par les cellules dendritiques aux cellules T et B → hyperplasie et lymphadénopathie. Mort des cellules T infectées: la lyse, l`apoptose et le LTC (CD8+). Le nombre des CD4+ diminue graduellement et le ratio de CD4:CD8 est inversé → crise
53
Crise
Les infections opportunes Tumeurs malignes inhabituelles (sarcome de Kaposi, lymphome de Burkitt, lymphome B diffuse, lymphome primaire du système nerveux centrale) Syndromes neurologiques (encéphalopathie, démence)
54
Auto-immunité et maladie auto-immunes
Auto-immunité: une réponse inappropriée du système immunitaire contre les composantes du soi.
55
Tolérance au sol
* La tolérance au soi est un état d'insensibilité à un antigène. Seuls les lymphocytes exprimant des récepteurs spécifiques aux antigènes exogènes peuvent être tolérées. * Il y a deux types de tolérance au soi: - la tolérance centrale, qui renvoie l’élimination des clones auto réactifs - la tolérance périphérique se rapporte à la tolérance induite dans les lymphocytes mature
56
tolérance centrale
permet l`élimination des clones T auto réactifs aux course de maturation des lymphocytes dans les organes lymphoïdes centrau
57
Tolérance périphérique
Les lymphocytes T auto réactifs peuvent entrer dans la circulation, mais peuvent rester inactifs due a - l`anergie - l`action suppressive de Tregs - l`apoptose induit par la stimulation repetée
58
Auto-immunité et maladies auto-immunes
Quand l'intégrité de la tolérance au soi est compromise, une immune-réaction au soi, auto-immunité peut se développer. * Les conséquences de l'auto-immunité peuvent varier de minimal à catastrophique, dépendamment à quel point l'intégrité de la tolérance au soi a été affectée. * Ainsi, une distinction devrait être faite entre les réponses autoimmunes et les maladies auto-immunes, dans lesquelles la reconnaissance du soi évoque les conséquences pathologiques. * Les réactions peuvent impliquer les anticorps, le complément, les complexes immuns et l'immunité cellulaire.
59
Maladies auto-immunes
Organes spécifique: * Thyroïdite d’Hashimoto * Anémie auto-immune hémolytique * Anémie pernicieuse * Sclérose multiplex * Syndrome de Goodpasture * Thrombocytopenie auto-immune * Maladie de Graves (hyperthyroïdisme) * Myasthénie grave * Diabète (type I)
60
Systémiques
Lupus érythémateux disséminé (LED) * Arthrite rhumatoïde * Syndrome de Sjögren * Sclérose systémique * Polyartérite noueuse
61
Causes de réponse auto-immunes, facteurs prédisposant
Il y a évidence pour l'implication des : facteurs génétiques (l’association avec le complexe CMH, en particulière l’HLA-DR3 et DR4) * facteurs environnementaux (ex.: relâchement d’un antigène séquestré, mimétisme moléculaire par un antigène bactérien, activation polyclonale des lymphocytes par un super antigène) * désordres immunologiques * hormones, drogues et perte les lymphocytes Treg (T suppresseurs) I
62
Le mimétisme moléculaire
est un phénomène d’antigènicité croisée. Certaines molécules exogènes peuvent avoir des séquences antigéniques ressemblant à des séquences endogènes. - Des antigènes de streptocoque de group A induisent la production d’anticorps. Ces anticorps sont impliqués dans la réaction croisée avec des constituants du cœur et des articulations (fièvre rhumatoïde). - Dans le cas du diabète d’origine auto-immune, les lymphocytes T activés, par une protéine du virus coxsackie, peuvent réagir avec un antigène (le décarboxylase d’acide glutamique) exprimé à la surface des cellules β d’îlots de Langerhans du pancréas.
63
Les super antigènes
d’origine bactériennes (ex. : toxines bactériennes) ou virale sont capables d’activer des lymphocytes Th ( T auxiliaires) indépendamment de la présence d’antigène au niveau du CMH de classe II et par conséquent peuvent induire une activation polyclonale des cellules B produisant ainsi plusieurs anticorps, incluant des auto anticorps.
64
Le lupus érythémateux disséminé
Maladie multi systémique autoimmune * Prévalence: 1:2500 (femmes africaines – américaines 1:800) * Taux femme: homme 9:1 * Étiologie: inconnue * Prédispositions génétiques: accumulation familiale, HLA-DQ, déficiences héréditaire en complément C2, C4 ou C1q. * Facteurs non génétiques: drogues (hydralazine, procainamide, Dpenicillamine), lumière UV, œstrogène, infection?, virus d’Epstein-Barr? * Défaut des mécanismes maintenant la tolérance du soi (perte de Treg) * Présence de grand nombre d’auto anticorps, en particulier les anticorps antinucléaires (ANA)