Intra 1 Flashcards
(42 cards)
1
Q
Narratologie
A
- processus de production d’un récit
- construction de la diégèse-histoire-récit-narration par les matières de expressions propres au film (lumière, cadrage, etc)
2
Q
Fonctions narratives de Propp
A
- 31 éléments
- inventaire des formes et structures possibles d’un récit
- se rattachent aux actions/situations liées aux personnages
- va de la situation initiale a finale
3
Q
système narratif dominant au cinéma
A
le cinéma hollywoodien classique
4
Q
Principes de base du cinéma hollywoodien classique
A
- homogénéisation
- linéairisation
- transparence
5
Q
Homogénéisation
A
tous les éléments du récit sont en harmonie et toutes les matières de l’expression servent à rendre la narration efficace et lisible
6
Q
linéarisation
A
idée du raccord : contribue à faire oublier la nature discontinue de l’image en mouvement (raccords auditifs, visuels)
7
Q
transparence
A
désigne la qualité du film où tout semble se dérouler sans heurt, l’histoire se raconte toute seule
8
Q
fondements narratifs liés au monde de production
A
- les genres cinématographiques (western, films de genres)
- le star system
9
Q
Structure en 3 actes (Syd Field)
A
- décomposer un film en segments gérables afin de dégager ses mécanismes
- comprendre l’impact de la structure du récit sur le spectateur
- situer le degré de classicisme du film et enrichir l’analyse
10
Q
Acte 1
A
A. situation initiale
B. l’événement déclencheur
C. pivot narratif
environ 25-30 minutes
11
Q
situation initiale
A
- présente personnages, héros
- installe l’univers
- établit les futurs conflits/intrigues
- 10-15 premières min
12
Q
événement déclencheur
A
- arrive aux 15-20 premières minutes
- significatif car il change la situation des personnages et pousse à agir. Le protagoniste est confronté à un problème/opportunité qui change sa routine et mène à l’intrigue
13
Q
pivot narratif
A
- marque la transition vers l’acte 2
- après les 25-30 premières min
- engage le protagoniste dans le conflit
- proche de l’événement déclencheur
14
Q
Acte 2
A
A. escalade du conflit
B. point médian
C. escalade du conflit, suite
D. pivot narratif 2
coeur du film (60 min)
15
Q
escalade du conflit
A
- les enjeux augmentent, plus d’obstacles
- marqué par une série de complications, de défis qui testent le protagoniste
16
Q
point médian
A
- moment clé, tournant important qui modifie la direction de l’histoire
- changement de dynamique : apporte une nouvelle info/perspective
- renversement de situation : inverse le cours des événements
17
Q
escalade du conflit, suite
A
- conflit continue de s’intensifier, mais avec une nouvelle perspective
- le protagoniste peut prendre des nouvelles décisions basées sur les événements
- les obstacles deviennent plus majeures
18
Q
pivot narratif 2
A
- marque la fin de l’acte 2 et prépare le terrain pour l’acte 3
- pousse l’histoire dans une direction irréversible
- met en place le dernier défi
19
Q
Acte 3
A
A. climax
B. résolution du conflit
20-25 min
20
Q
climax
A
moment le plus intense du récit sous forme de confrontation ou décision qui va amener une grande transformation chez les personnages principaux
21
Q
résolution du conflit
A
le conflit de l’histoire est résolu (victoire, défaite, compromis), souvent le héros triomphe
22
Q
narratologie du contenu
A
qui s’intéresse à l’histoire, peu importe par quel média ce contenu est pris en charge, indépendamment de l’art qui prend en charge l’histoire
23
Q
narratologie de l’expression
A
qui considère l’expression narrative (le discours racontant et les spécificités médiatiques) plus déterminante que le contenu
24
Q
monstration
A
- manière dont dont les éléments de l’histoire sont directement montrés au spectateur, sans médiation apparente
- forme de présentation immédiate où le spectateur voit les événements se dérouler à l’écran, sans intervention narrative explicite
- met l’accent sur l’expérience visuelle directe, l’image joue un role principal dans la communication de l’histoire
25
diégèse
- l'univers dans lequel se déroule l'histoire
- englobe tous ce qui est montré/suggéré comme faisant partie de cet univers (personnages, lieux, etc)
- chaque histoire engendre sa propre diégèse
26
étendue du champ informatif
savoirs et données qui constituent l'histoire, le récits nous donne ces données
27
narration omnisciente/illimitée
lorsque le spectateur sait, voit et entend plus d'informations que n'importe quel personnage
28
narration restreinte
lorsque le spectateur sait, voit et entend les memes informations que les personnages
29
narration mixte
mélange des deux types de narration
30
profondeur du champ informatif
- idées psychologiques des savoirs de l'histoire
- manière dont le film nous plonge dans l'information
- fait état de la subjectivité ou l'objectivité des savoirs
31
3 paramètres pour raconter l'histoire dans le récit filmique
1. causalité
2. spatialité
3. temporalité
32
causalité
- engendré par les personnages (souvent)
- le principe d'action-réaction
- idée du fil conducteur
- tension acteur-personnage, star system
- le star-personnage devient vecteur de l'histoire et de sa continuité
33
spatialité
- espace du récit évoque des lieux non-vus qui participent à l'histoire
- idée du champ et hors-champ
- doit mettre en oeuvre une continuité visuelle
- principaux outils : découpage classique du dialogue, cadrage avec amorce, règle des 180 degrés, règle des 30 degrés
34
temporalité
- le temps agit sur notre compréhension de l'intrigue
- ordre : peut respecter ou non l'ordre chronologique de l'histoire
- durée : de l'histoire, du récit, de la projection
- fréquence : nombre de fois qu'une image/séquence est présenté
35
film d'auteur
désigne l'oeuvre originale d'un auteur qui se distingue des productions de masse, affirme un style d'un auteur en tant que créateur artistique
36
La Politique des auteurs
- manifeste de la Nouvelle Vague par des réalisateurs, critiques, théoriciens
- dénonce le mode de production industriel du cinéma et affirme la valeur artistique d'une oeuvre
- Truffaut signe en parallèle une série d'entretiens avec les grands noms du cinéma américain pour les établir comme des auteurs à part entière
37
néoréalisme italien
- un des mouvements les plus influents et significatifs de l'histoire du cinéma
- émerge a la fin de la dgm
- indissociable de cette période
- point tournant vers la modernité cinématographique
- inscrit au coeur de la réalité politique et sociale de l'Italie libérée de l'emprise fasciste
- implique une prise de position du cinéaste face au réel
- productions censurés réduites au divertissement ou propagande (téléphone blanc)
38
téléphone blanc
- mouvement cinématographique de la période fasciste des années 30-40
- représente une version déformée des grandes comédies italiennes
- type de film perçu come au service du pouvoir en place (détourne l'attention)
- retrouve des situations stéréotypées, sentimentales, dans un milieu bourgeois et aisé
- raison du nom: tjrs un téléphone blanc dans au moins une scène du film
39
néoréalisme : mouvement citoyen
- montre la réalité sociale avec l'intention d'agir sur cette réalité par l'écran
- veut changer le monde, se voulait citoyen
40
Roberto Rossellini
démarre le néoréalisme avec le film "Rome, ville ouverte" : un film sur la résistance
41
caractéristiques du néoréalisme
- esthétique de la réalité : approche minutieuse de la réalité sociale/esthétique documentaire, écriture frontale, refus du romanesque
- utiliser le manque de moyens financiers pour créer une nouvelle approche stylistique : décors naturels, qualité médiocre de l'image, improvisation, approche cauchemardesque de la ville, etc
- causalité, spatialité, temporalité classique qui se dérègle : perte de repères
- qualité du son et image à l'état brut
- émergence d'une dimension réflexive sur le cinéma
- tension entre les modes de productions
42
caractéristiques de la Nouvelle Vague
- découverte de nouveaux visages/refus du star system
- brouiller la frontière entre fiction et documentaire
- jeu ludique sur la diégèse par la musique
- rupture de ton, passe au drame
- briser la transparence du récit (plan de caméra inusité, discontinuité spatiotemporelle)
- innovation formelle dans les mouvements de caméra (traveling balancé, circulaire)
- refus des studios, du mode de production traditionnel (décors naturels, tournage extérieur)
- réflexivité (références au cinéma hollywoodien classique, voit le cinéma en tant qu'art)
- effritement des liens cause à effet dans le récit (fins ouvertes, personnage sans objectifs)
- innovations formelles (explorer les possibilités au cinéma, utilisation de nouvelles technologies)
