Intra 2 Flashcards
(36 cards)
Analyse sociohistorique
- interroge le film sur l’ensemble de représentations renvoyant directement ou indirectement à la société réelle dans laquelle il s’inscrit
- parle du présent ou dit qqch du passé du temps et lieu du contexte de production
(analyse sociohistorique) le point de vue sur le monde
- la société n’est pas montrée mais mise en scène
- le film constitue un point de vue sur un aspect du monde
- le film structure la représentation de la société et fait sujet de l’analyse sociohistorique
analyse stylistique
- modernité cinématographique
- langage esthétique
- matières de l’expression au service du style
- caractéristiques formelles récurrentes
- réflexion sur l’art
Rocky IV : contexte de production
- emblématique du cinéma des années Reagan
- dans le contexte de la guerre froide, menaces nucléaire
- représente les enjeux actuels politique et sportif (boycott des jeux olympiques)
- film popcorn de propagande américaine
- moment néo
Rocky IV : paradoxe de stallone
- associé au film de genre et au Blockbuster d’action
- produit typique de la production de masse américaine
- à la fois acteur, scénariste, réalisateur et producteur
- innove avec son invention du “training montage”
- aussi artiste peintre connaisseur de l’histoire de l’art, qu’il intègre dans ses mises en scène
Rocky IV : regard sur le monde
- regard paradoxale
- 2 scènes consécutives de mise en spectacle du coté américain
- Apollo est constamment en situation de représentation
- mise en spectacle souligné par les expressions de l’art
- stallone expose la séduction de ce type de vision de l’Amérique : remet en question et y succombe
- stallone regarde l’Amérique avec ambivalence : valorise et critique
Rocky IV : caractéristiques esthétiques
- montage frénétique
- multiplication de travellings brusques
- jeux de lumière de style Las Vegas
- montage des attractions
- effets de coupes franches
- alternance rapide entre gros plans et plans d’ensemble
- utilisation des plongées et contre plongées pour magnifier Apollo et rapetisser Drago
- symbolisé la mise en spectacle par les costumes et décors
montage des attractions
- outil d’opposition idéologique
- enchainements d’association à la place de phénomènes confrontés
- collision d’images et cherche à diriger l’émotion du spectateur vers un but (ranger le spectateur du cote de Rocky)
- oppose les images de l’Amérique libre et prospère face à l’Union soviétique répressive et inhumaine
- met en parallèle le cadre historique pour accentuer l’opposition des deux univers
Analyse féministe : Rocky IV
À travers la représentation des corps masculins :
- présente des héros virils avec des corps jamais vu au cinéma (musculature exacerbée)
- mise en spectacle du corps masculin (torse nu, huilé) –> désirable pour le spectateur
- forme de sexualisation, d’objectification par le regard
- les hommes endossent alors eux aussi une posture féminine
- stratégie visuelle de sexualisation souvent réservé aux femmes
- le moment néo communique la virilité avec le male gaze
Analyse féministe : contexte
- des études cinématographiques confirment une sous représentation féminines ou une représentation différencié qui désavantage et stéréotype les femmes
- épidémie d’invisibilité dans les différents ratio de genre
Analyse féministe : Test de Bechdel
poser 3 questions en regardant le film :
- Est-ce que le film présente au moins 2 personnages féminins ?
- Est-ce que ces 2 personnages ont un nom?
- Est-ce que les 2 personnages entretiennent une conversation entre elle qui parle d’autre chose que de leur relation amoureuse ?
analyse féministe : male gaze
- le cinéma hollywoodien se projette et structure autour du regard masculin
- se regard se pose dans une dynamique de domination et d’objectification sur les femmes
- constitué dans une perspective narrative et esthétique
- l’homme est en observateur sur la femme
- la femme est posé en objet observé, mise en spectacle du corps
- procédés esthétiques qui accentue cette vision (ex. caméra d’un point de vu subjectif des yeux de l’homme, isoler/fragmenter les parties du corps de la femme)
- headless woman
analyse féministe : détournement des codes de genre
Les codes narratifs fondateurs du cinéma d’horreur sont amalgamés aux comportements dits « féminins » ou « masculins » que souvent, l’un de peut pas être pensé sans l’autre
Film d’horreur : rôles
- Slasher (souvent masculin) fait crier une victime
- screamqueen (victime, souvent féminine)
- final girl survit le slasher, doit l’affronter plusieurs fois
Invisible man
- reprise du scénario de Gaslight (pastiche)
- histoire de l’invisibilité des femmes au cinéma à travers le personnage de Cecilia (hommage et reproche)
- le personnage féminin finit par incarner tous les rôles dans le film
- but : rendre visible l’invisibilité de la femme en situation de violence conjugale
- l’ennemi est un homme qui connait les codes du camouflage social pour cacher ses comportements destructeurs (allusion MeToo)
- démonstration littérale d’une violence impossible à dénoncer
- n’utilise pas (ou peu) le male gaze
- hommage a Rebecca dans la narration de présence absence, effet de subjectivité sur des vides dans l’image
Postmodernité : Selon Lyotard
- la remise en question ou la fin des « métarécits » à travers une entreprise de déconstruction du sens
- La déconstruction des métarécits au théâtre et au cinéma se manifeste souvent par une relecture des classiques
Postmodernité : Selon Baudrillard
La théorie affirme qu’il n’existe pas d’original, seulement des copies ou simulacres, des images sans lien avec une réalité concrète. Les médias et la réalité fusionnent, devenant indissociables de notre existence et perception.
Postmodernité : Selon Jameson
définit la postmodernité comme un stade culturel du capitalisme tardif, marqué par une intensification de la culture de consommation, des technologies médiatiques et du spectacle
Postmodernité : caractéristiques esthétiques et narratives
- Usage de référents, recyclage de formes ou de récits du passé
- Souligner l’artificialité, la mise en spectacle, la virtuosité technique
- Effets de stylisation (ex. d’excès ou d’exagération)
- Conscience réflexive (place dans l’histoire des formes et du monde)
- En réaction aux différents changements technologiques
- Réaction (intégration et/ou refus) du capitalisme
Maniérisme
- courant artistique qui désigne un style qui s’éloigne de l’équilibre et l’harmonie naturelle
- réaction aux normes classiques qui met en avant l’excès, l’artifice, et une forme de virtuosité stylistique
Pastiche
- art de l’imitation
- imite un style ou un genre pour célébrer ou évoquer une époque révolue en créant une nouvelle oeuvre à partir de l’imitation
- repose sur une relation d’hommage ou de réactivation des styles passés
- pas d’ironie, pas une parodie
Surréalisme
- mouvement artistique d’avant garde, transdisciplinaire
- se définit par l’exploration de l’inconscient
- thème d’omniprésence du rêve
- hommage à l’imagination
- approche ludique
- automatisme
- non conformiste
- surnaturel
- association libre d’idées
surréalisme au cinéma
- refus d’un monde de production institutionnel
- but de déstabiliser le public
- style hétérogène : effets de discontinuités dans le montage pour briser la cohérence spatiotemporelle
- amalgame de procédés dans le montage
- met en valeur une imagerie onirique/métaphorique
- utilisation de symboles récurrents, d’allégories visuelles et auditives
The Artist
- axe narratologique : joue avec les structures de l’âge d’or muet (Chaplin), mais on les déconstruit
- axe stylistique et esthétique : la danse, la crise économique
- réactive le passé pour mieux traverser le futur
- convoque les dynamiques postmodernes du pastiche et maniérisme par les codes narratifs et esthétiques du muet
- entre dans une nouvelle ère technologique du cinéma (comme passage muet à parler)