Item 334 - SCA Flashcards
(230 cards)
Principal EI des anti-calciques ?
= OMI !!
Qu’est ce que le score GRACE ?
Prédit le risque de décès ou d’IDM hospitalier et ultérieur
DAI = ?
Défibrillateur Automatique Implantable
Cardiologue dans un centre de cardiologie interventionnelle, vous diagnostiquez une sténose coronarienne chez un patient réalisée dans un bilan pré-opératoire.
Le patient n’ayant pratiqué aucun test de dépistage de l’ischémie préalable, vous souhaitez déterminer sa FFR.
Vous obtenez les valeurs suivantes :
- Pression coronarienne en amont de la sténose : 90 mmHg
- Pression coronarienne en aval de la sténose : 65 mmHg
Que dire de ces valeurs ?
- A La FFR est négative
- B La FFR est positive
- C La FFR est de 1.39
- D La FFR est de 0.72
- E La FFR est de 0.85
B et D
FFR = pression d’aval/pression d’amont
Ici 65/90 = 0.72
La FFR est dite positive (sténose critique induisant une ischémie d’effort) lorsqu’elle est inférieure à 0.8. C’est le cas ici.
Concernant cet examen : (cf photo)
- A Il s’agit d’une coronarographie
- B B correspond à une marginale
- C B correspond à la circonflexe
- D B correspond à une diagonale
- E B correspond à l’IVP

C’est bien une coronarographie.
Le B correspond à une diagonale !

Parmi les étiologies suivantes, lesquels sont des causes d’angors fonctionnels ?
- A Bradycardie
- B Anémie
- C Radiothérapie thoracique
- D Athérome
- E HTA maligne
ABE
Les causes d’angors fonctionnels sont :
- Tachycardie
- Bradycardie
- Anémie/Hypoxémie
- Insuffisance aortique
- Cardiomyopathie hypertrophique
- Rétrécissement aortique serré
- Etat de choc
- HTA maligne
Quelles sont les causes d’angor fonctionnel ?
Les causes d’angors fonctionnels sont :
- Tachycardie
- Bradycardie
- Anémie/Hypoxémie
- Insuffisance aortique
- Cardiomyopathie hypertrophique
- Rétrécissement aortique serré
- Etat de choc
- HTA maligne
A propos du récepteur P2Y12 et de ses implications pharmacologiques :
- A L’agoniste naturel de ce récepteur est l’adénosine diphosphate
- B L’agoniste naturel de ce récepteur est le thromboxane A2
- C Le clopidogrel est un antagoniste de ce récepteur
- D Les thiénopyridines sont des agonistes de ce récepteur
- E Le clopidogrel est prescrit pendant 6 mois après revascularisation chez le coronarien stable en association à l’aspirine
ACE
Bien connaître ces récepteurs à l’ADP dont les antagonistes sont les thiénopyridines dont fait partie le Clopidogrel. Il est prescrit durant 6 mois après l’implantation d’un stent en association à l’aspirine, ou en routine en cas de CI à l’aspirine, chez le coronarien stable.
Un homme de 67 ans, diabétique avec un IMC à 33 kg/m² se présente à votre cabinet de cardiologie de vile.
A l’interrogatoire, le patient vous décrit une douleur thoracique en barre rétrosternale irradiant dans les deux épaules.
Cette douleur est survenu cette hiver après le repas du nouvel-an alors qu’il montait des marchait en côte. Il n’est pas gêné par ailleurs.
Cette douleur angineuse est classée selon la Canadian Cardiovascular Society - CCS:
- A Classe 1
- B Classe 2
- C Classe 3
- D Classe 4
- E Classe 5
=> Classe 2 !
- Classe 1 Les activités quotidiennes ne sont pas limitées. L’angor survient lors d’efforts soutenus, abrupts ou prolongés.
- Classe 2 Limitation discrète lors des activités quotidiennes. L’angor survient à la marche rapide ou en côte (lors de la montée rapide d’escaliers), en montagne, après le repas, par temps froid, lors d’émotions, au réveil.
- Classe 3 Limitation importante de l’activité physique. L’angor survient au moindre effort (marche à plat sur une courte distance, 100 à 200 m, ou lors de l’ascension à pas lent de quelques escaliers).
- Classe 4 Impossibilité de mener la moindre activité physique sans douleur.
Quel(s) est (sont) le(s) mécanisme(s) de malaise au cours d’un syndrome coronarien aigu?
- A trouble du rythme supra-ventriculaire
- B trouble du rythme ventriculaire
- C BAV paroxystique
- D hypoglycémie
- E réaction vagale à la douleur
ABCE
A propos des pontages coronariens :
- A Le plus souvent, ils sont pratiqués à coeur battant
- B Le pontage aortocoronarien fait appel de préférence aux artères mammaires internes
- C Les artères mammaires internes naissent de la carotide externe
- D Les pontages aortocoronariens peuvent faire appel aux veines saphènes
- E Les pontages aortocoronariens peuvent faire appel aux artères radiales
DE
Le plus souvent, le pontage est pratiqué sous CEC.
Attention de ne pas confondre le pontage coronarien, où l’on se sert le plus souvent de l’artère thoracique (=mammaire) interne, et dont on va seulement “shunter) la sténose grâce à cette artère, et les pontages aortocoronariens, où on suture un conduit directement de l’aorte vers l’aval de la sténose et pour lesquels on utilise la veine saphène ou l’artère radiale.
A propos de cet examen : (cf photo)
- A C’est une coronarographie
- B C correspond à l’IVA
- C C correspond à la 1ère septale
- D C correspond à la 2ème septale
- E C correspond à la 2ème diagonale

A B

Quelle est l’enzyme cardiaque se positivant le plus précocement ?
- A Troponine
- B ASAT
- C Myoglobine
- D CPK
- E LDH
- F Toutes de façon simultanée
=> C : Myoglobine !
La myoglobine est le marqueur le plus précoce. Le début de l’élévation a lieu dans les 2–3 h qui suivent l’occlusion coronaire, créatinine kinase (CK) : l’élévation est observée à la 6e heure. Le pic se situe vers la 36e heure. Les CK reviennent à la normale au 3e–4e jour. L’isoforme CK-MB est spécifique du myocarde, transaminases SGOT ou SGPT ne sont plus doses, lactate déshydrogénase (LDH), le taux s’élève à la 24e heure.
A quel stade de la classification de l’angor de la Canadian Cardiovascular Society correspond l’assertion suivante : Les activités quotidiennes ne sont pas limitées. L’angor survient lors d’efforts soutenus, abrupts ou prolongés.
- A Classe 0
- B Classe 1
- C Classe 2
- D Classe 3
- E Classe 4
=> B
- Classe 1 Les activités quotidiennes ne sont pas limitées. L’angor survient lors d’efforts soutenus, abrupts ou prolongés.
- Classe 2 Limitation discrète lors des activités quotidiennes. L’angor survient à la marche rapide ou en côte (lors de la montée rapide d’escaliers), en montagne, après le repas, par temps froid, lors d’émotions, au réveil.
- Classe 3 Limitation importante de l’activité physique. L’angor survient au moindre effort (marche à plat sur une courte distance, 100 à 200 m, ou lors de l’ascension à pas lent de quelques escaliers).
- Classe 4 Impossibilité de mener la moindre activité physique sans douleur
A quel stade de la classification de l’angor de la Canadian Cardiovascular Society correspond l’assertion suivante : Impossibilité de mener la moindre activité physique sans douleur.
- A Classe 0
- B Classe 1
- C Classe 2
- D Classe 3
- E Classe 4
=> E
- Classe 1 Les activités quotidiennes ne sont pas limitées. L’angor survient lors d’efforts soutenus, abrupts ou prolongés.
- Classe 2 Limitation discrète lors des activités quotidiennes. L’angor survient à la marche rapide ou en côte (lors de la montée rapide d’escaliers), en montagne, après le repas, par temps froid, lors d’émotions, au réveil.
- Classe 3 Limitation importante de l’activité physique. L’angor survient au moindre effort (marche à plat sur une courte distance, 100 à 200 m, ou lors de l’ascension à pas lent de quelques escaliers).
- Classe 4 Impossibilité de mener la moindre activité physique sans douleur
A propos de l’échocardiographie d’effort ou de stress :
- A L’injection de dipyridamole est une alternative ou un complément à l’effort
- B Une hypokinésie d’un segment myocardique suggère une ischémie de ce territoire
- C Le raccourcissement pariétal d’un segment au cours de l’effort suggère une ischémie de ce territoire
- D L’analyse échocardiographique n’est réalisée qu’à l’effort
- E Le coût est supérieur à celui d’une scintigraphie myocardique
=> B
Echographie de stress :
- C’est l’injection de dobutamine et non de diyridamole qui peut remplacer l’effort
- Une hypokinésie à l’effort suggère une ischémie, de même qu’un épaississement (et non un raccourcissement) pariétal
- L’analyse est réalisée à la fois au repos et à l’effort
- Le coût est inférieur à celui d’une scintigraphie
A propos de l’angor stable :
- A Il survient systématiquement à l’effort
- B Il peut survenir au repos
- C Il traduit l’existence d’une sténose coronarienne instable
- D Lors de l’effort, la vasodilatation du réseau capillaire en aval de la sténose augmente les résistances à l’écoulement sanguin et retarde l’apparition de l’ischémie
- E Une sténose doit classiquement réduire d’au moins 90% le calibre coronaire pour induire une ischémie d’effort.
=> A
L’angor d’effort survient exclusivement à l’effort, toujours lors du même type d’effort. Il traduit l’existence d’une sténose coronarienne stable athéroscléreuse.
Lors de l’effort, la vasodilatation du réseau capillaire en aval de la sténose diminue les résistances à l’écoulement sanguin et retarde l’apparition de l’ischémie.
Une sténose doit classiquement être d’au moins 70% pour induire une ischémie d’effort.
Quelle est la complication spécifique de l’infarctus du myocarde inférieur à rechercher?
- A Œdème aigu du poumon
- B Thrombus apical du ventricule gauche
- C Embolie pulmonaire
- D Extension au ventricule droit
- E Communication inter ventriculaire
=> D
Toujours rechercher une extension au VD devant un IDM inférieur qui peut provoquer une insuffisance ventriculaire droite, ce qui constitue un facteur de mauvais pronostic.
A propos de la réalisation de l’ECG d’effort :
- A L’effort est pratiqué sur une bicyclette ou un tapis roulant
- B Le but est de rechercher le délai d’apparition de symptômes cliniques ou paracliniques lors d’un effort maximal d’emblée
- C La charge appliquée peut être exprimée en watts
- D La charge appliquée peut être exprimée en MET
- E La surveillance est exclusivement clinique et électrocardiographique
=> ACD
Réalisation :
- Sur bicyclette ou tapis roulant
- Surveillance clinique, électrocardiographique et tensionnelle (attention de ne pas oublier ce point qui fait d’ailleurs partie des critères d’arrêt)
- Augmentation progressive de la charge (l’effort n’est donc pas maximal d’emblée…)
- Expression de la charge en Watts ou en MET (équivalent métabolique, correspondant aux multiples de la consommation d’O2 au repos)
Une femme de 78 ans, hypertendue avec un antécédent chez le père de syndrome coronarien aigu se présente à votre cabinet de cardiologie de vile.
A l’interrogatoire, la patiente vous décrit une douleur thoracique en barre précordiale irradiant dans les poignets.
Cette douleur survient lorsqu’elle monte lentement les escaliers pour se rendre dans son appartement, au premier étage.
Cette douleur angineuse est classée selon la Canadian Cardiovascular Society - CCS:
- A Classe 1
- B Classe 2
- C Classe 3
- D Classe 4
- E Classe 5
=> C : Classe 3
- Classe 1 Les activités quotidiennes ne sont pas limitées. L’angor survient lors d’efforts soutenus, abrupts ou prolongés.
- Classe 2 Limitation discrète lors des activités quotidiennes. L’angor survient à la marche rapide ou en côte (lors de la montée rapide d’escaliers), en montagne, après le repas, par temps froid, lors d’émotions, au réveil.
- Classe 3 Limitation importante de l’activité physique. L’angor survient au moindre effort (marche à plat sur une courte distance, 100 à 200 m, ou lors de l’ascension à pas lent de quelques escaliers).
- Classe 4 Impossibilité de mener la moindre activité physique sans douleur.
Quels sont les anticoagulants recommandés lors d’un SCA ST+ avec ICP-1 ?
- A HNF
- B Enoxaparine
- C Clopidogrel
- D Fondaparinux
- E Bivalirudine
ABE
A propos de ces deux images :
- A Il s’agit d’une ventriculographie gauche
- B L’image 1 correspond à une acquisition en diastole
- C L’image 2 correspond à une acquisition en diastole
- D L’image 1 correspond à une acquisition en systole
- E L’image 2 correspond à une acquisition en systole

ABE
A propos de l’ischémie myocardique :
- A Les anomalies de la cinétique segmentaire ventriculaire sont présents initialement en systole
- B Les anomalies de la cinétique segmentaire ventriculaire sont présents initialement en diastole
- C Elle n’entraine des anoamies ECG que sur le segment ST
- D La douleur thoracique qui lui est liée fait intervenir le peptide C
- E Les raisons pour lesquelles elle peut être indolore sont parfaitement connues
=> B
L’ischémie myocardique :
- Entraîne des anomalies de la cinétique segmentaire en diastole d’abord, puis en systole ensuite
- Les modifications ECG portent à la fois sur le segment ST mais également sur l’onde T
- C’est l’adénosine qui stimule les terminaisons nerveuses, entraînant le stimulus douloureux
- La douleur est parfois absente pour des raisons non élucidées (elle est d’ailleurs plus souvent absente chez le diabétique)
A propos des effets indésirables et des contre-indications aux dérivés nitrés à libération prolongée :
- A Ils sont contre-indiqués en association avec les inhibiteurs de la 5 alpha réductase
- B Ils sont contre-indiqués en association avec les inhibiteurs de phosphodiestérase de type 5
- C Un de leur effet indésirable est l’apparition de céphalées
- D Un de leur effet indésirable est l’échappement thérapeutique
- E Un de leur effet indésirable est visuel (phosphène)
=> BCD
Attention à la contre-indication avec les IPDE5, en effet, l’effet hypotenseur est synergique et cette hypotension peut entraîner une ischémie myocardique avec aggravation ou constitution d’un infarctus du myocarde.
Les phosphènes sont l’effet indésirable principal de l’ivabradine.





























































































