l’image concept/ref philo Flashcards
(109 cards)
pourquoi l’image est double
objet concret + ce dont L’I est L’I (convoque cet autre objet)=> double présence + double absence (objet représenté pas là et je vais vers cette objet si j’oublie la toile, le cadre, le musée: NEANTISATION DU REEL= dim matérielle s’évanouit )
rapport entre l’image et son objet
ressemblance, rapport symbolique, analogique, métaphorique
def du Robert
reproduction visuelle d’un objet réel ou fictif
présentation
représentation
distinction deux images pour Platon
Le sophiste, Platon
eikon (icone) :copie conduit vers le modèle (sensible)
eidôlon (idole): trompeuse: se confond avec l’objet lui même = illusion, se donne pour le double du réel
passage de l’I matérielle à mentale ? support
ma conscience = toile= support de l’I mentale
un objet se donne à nous jamais en entier
Husserl: cube (se donne par esquisse) => Sartre on peut donc douter de l’existence du cube car peut être que la première face du cube est anéantie lors de mon changement de position
l’imagination une faculté trompeuse
“La raison a beau crier, elle ne peut mettre le prix aux choses” Pascal : I° s’impose à la raison (persuasion)
elle peut être trompeuse mais le pire est qu’elle ne trompe pas trjs
tableau sur les images
-images matérielles:
support instable (reflet eau, ombre)
support solide (figuration= dragon pas de modèle mais i mentale: image artificielle /réaliste)
-images mentales
perceptives
mnésique (enregistré mémoire)
hallucination (rêves, fantasmes)
anticipatrice
étymologie de l’I
Imago en latin: masque de cire que l’on posait sur le visage d’un défunt pour conserver la trace de ce visage
donc étymologiquement= portrait d’un mort= absence
Platon= monde sensible est à l’I de
du monde intelligible
M sensible = I eikon du monde intelligible
paradoxe de l’I
entre l’être (défaut ontologique: I a - d’être que ce qu’elle représente) et le néant (se donne comme un vide sans être un pur néant)
entre tangible et l’intangible
propre de l’I
fait rebondir la conscience vers l’objet représenté, spectateur dépasse l’objet matériel (objet est auto-référent, l’image a une référence ext)
l’I creuse
le visible (ajoute une dimension à la matérialité du visible: I ouvre un autre monde)
I un substitut de ce qu’elle représente ?
un analogon, joue son rôle
ex de Sartre L’imaginaire: l’I de mon ami Pierre
pour accéder à l’I : je dois
Sartre:
1) néantiser le réel (oublier ma perception immédiate pour tendre vers ce qui est représenté dans l’I)
2) néantiser ce que l’I me représente pour me projeter vers ce que j’imagine
3) néantisation de l’analogon sans quoi j’ai une hallucination de perception
ressemblance entre I et son objet
Wittgenstein “Une image est d’abord ce qui est semblable à son objet, ce qui fait la même impression que l’objet”
attention: ressemblance ≠identité
allégorie de la caverne
La République de Platon (livre VII)
prisonniers enchaînés dans la caverne depuis leur naissance
ombres projetés d’hommes (sophistes, élites po, artistes, artisans) qui passent avec des objets fabriqués -> ombres prises pour la réalité
1 des prisonniers forcé à se relever (douloureux)-> c’est au philosophe de l’extraire de la caverne
chaînes: ignorance dans laquelle nous sommes: préjugés
allégorie: rendre sensible ce qui est difficile à rendre intelligible (diff du mythe qui permet de rendre compte de ce qui dépasse la raison)
allégorie de la ligne
fin du livre VI
de la réalité sensible (réalité -, Néant) : caverne: eidolon (ombre) / eikon (exemplaire d’une idée intelligible:feu) à la réalité intelligible (réalité+/ Etre) : maths(I pour illustrer le raisonnement ou comme pt d’appui du raisonnement), idées, soleil
pourquoi I < à son objet de ref
car I ne livre jamais la totalité de l’objet mais un angle de vue -> déperdition par rapport à l’objet réel
monde naturel créé par
le Démiurge : fixé dans l’intelligible (les idées)
et crée avec la matière imparfaite le monde sensible
ex: tous les hommes une image imparfaite de l’idée d’homme (âme= intelligible + corps=sensible)
beauté ?
n’est pas un jugement de valeur subjectif
mais une idée
cf 3 idées cardinales Platon du Bien : vrai, juste, beau
-> le philosophe celui qui atteint le Bien
Banquet de Platon: aimer l’autre
pour l’I qu’il renvoie plus que ce qu’il n’est (je projette mes fantasmes sur lui) ou j’aime son corps (désir)
phantasma
Sophiste Platon: l’art, les créations artistiques qui ne respectent pas la réalité: trompeuses car finalité des artistes est de charmer => produits des simulacres (eidolon ou pire: phantasma)
=> à bannir de la cité juste
ex: Homère parle de la guerre alors même qu’il ne la connaît pas: poésie dangereuse car du côté de l’apparence et non de l’Être
I renvoie à un référent extérieur selon 3modalités
-ressemblance
-différence
-mesure de la distance par rapport au référent