La Poésie Engagée Flashcards
(23 cards)
Axes “Les obsèques de la Lionne”
I - UN RÉCIT RONDEMENT MENÉ
II - LES INTERVENTIONS DU FABULISTE
A - Critique de la Cour
B - Critique du Roi
I - Un récit rondement mené
Les obsèques de la Lionne
- Récit rendu pittoresque et gai (alors que c un enterrement) par le sens du rythme (octosyllabe dynamique, plongés in medias res au cœur de l’événement, empressement pour organiser de façon protocolaire un événement mondain, excès de chagrin du roi, passé simple accentue l’agitation), ressemble à une pièce de théâtre.
- Double péripétie: Le cerfs dénoncé par un courtisan jaloux et qui est condamné à mort.
Coup de théâtre, il se sort de la situation et prend le pouvoir sur le Lion par la parole et un mensonge énorme
II -
A - Satire des courtisans
(Les obsèques de la Lionne)
- La Fontaine narrateur, complicité avec le lecteur (“jugez”.., ton d’une conversation)
- Courtisans versatiles, sans scrupules, hypocrites
- “paraîtres” et non être
- Il assimile les courtisans à des animaux au lieu de les personnifier “Peuple caméléon, peuple singe du maître” (ressemble autant à une définition qu’une interpellation)
- Les humains ne sont même plus à la hauteur de l’animal “C’est bien là que les gens sont de simples ressorts”
II -
B - Satire du roi
(Les obsèques de la Lionne)
- Manque de dignité (se donne en spectacle)
- Autoritaire et impulsif, manque de jugement
- Ne connaît pas la clémence
- Cruel bien que de droit divin (devrait être bon avec ses sujets)
- Manque de sagesse, se laisse abuser par n’importe quelle rumeur, prétentieux
- La Fontaine fini par une injonction à l’hypocrisie
Introduction “Courage”
- Paul Eluard - 1943
- Traversa 2 guerre, ce qui en firent un militant international de la paix
- Dès 1940 son œuvre est tournée vers l’action politique
- Appelle Paris, sa ville natale, à la résistance
Axes “Courage”
I - LE TABLEAU DE PARIS OCCUPÉ (v.1-11) A - L'évocation de Paris B - Le sentiment de révolte II - L'APPEL À LA RÉSISTANCE (v.11-24) A - Une ville forte B - Une ville de Résistance et de culture C - Les Lumières de Paris IlI - LA FOI EN LA LIBERTÉ (v.25-39) A - Un mouvement prophétique B - Un sacrifice christique C - L'idéal de la Liberté
I -
A - L’évocation de Paris
(Courage)
- Paris sous l’Occupation
- A travers la personnification de Paris ce sont les souffrances des parisiens
- Métro dans lequel on se cache
- La guerre ne profite jamais aux pauvres
- Montre le Paris d’avant, comme une carte postale (marrons chauds)
I -
B - Le sentiment de révolte
(Courage)
- Le vers avait perdu de son souffle aux vers 7-8 (hexamètres) et reprend de l’ampleur aux vers 9-10 (octosyllabes)
- Eluard puise ses forces dans les éléments “air pur, feu” mais aussi dans les valeurs “la beauté, la bonté”
- Donne de l’espoir aux gens qui souffrent, de l’énergie, les appelle à résister
Il -
A - Une ville forte
(Courage)
- Apostrophes du poète à sa ville personnifiée pour reprendre courage malgré le tableau désolant et pathétique
- La ville à son passé, sa culture, son énergie pour trouver la force de se relever
- Certitude de la libération prochain (présent + futur proche)
II -
B - Une ville de Résistance et de culture
(Courage)
- Paris va se libérer de l’intérieur grâce aux résistants infiltrés
- Mais aussi grâce à une tradition de résistance “Tout ce qui est humain se révèle en tes yeux” (beauté, force, foi, intelligence). Il suffit de la contempler pour reprendre confiance
- Élégance de l’architecture, l’agilité te ses résistants (“fine comme une aiguille”) et vaillance de la ville (“forte comme une épée”).
- Le “temps de la fatigue et de la boue” va donc s’arrêter
II -
C - Les lumières de Paris
(Courage)
- La beauté n’a pas été bombardée
- C’est la ville des Lumières, de la liberté, façonnée par les révolutions, la conquête des droits de l’Homme
- Elle ne peut se laisser abattre car ne supporte pas l’injustice, “désordre” = liberté opprimée
III -
A - Un mouvement prophétique
(Courage)
- Le poète, appelle à la fraternité toute la communauté des hommes
- Exhorte les parisiens et lui-même à la lutte “frères ayons du courage”
- Le présent à valeur de futur et l’absence de ponctuation donne un caractère inéluctable à la victoire du bien
- Présent de vérité générale = force d’une prophétie
- “printemps”, “rayon”, “délivrance”.. = avenir comme miraculeux
III -
B - Un sacrifice christique
(Courage)
- La Résistance est montrée comme un sacrifice christique pour racheter et sauver les autres hommes
- “Nous” = communauté
- La croyance en la liberté est une nouvelle religion (“Et voici que”, “Et c’est de nouveau”, la vie repart comme un miracle)
- Le martyre des résistants ne doit pas être inutile
III -
C - L’idéal de la Liberté
(Courage)
- La communauté “nous” qui croit aux valeurs de la liberté est universelle
- E. pense qu’un renversement de situation va se produire, même si ils ne sont “ni casqués ni bottés..” Et qu’ils sont en infériorité numérique
- L’occupant est aussi un être de liberté mais il ne peut vaincre car devenu un esclave, mais porte potentiellement en lui un rêve de liberté
Introduction “New York”
- Léopold Sédar Senghor, poète sénégalais, initiateur de la négritude
- Publie Ethiopiques en 1956
- Poème destiné à être accompagné par un solo de trompette
- Choc de sa confrontation avec le gigantisme de Manhattan
Axes “À New York”
I - LE RÊVE AMÉRICAIN, UN CHOC POUR LE POÈTE A - La fascination B - Le malaise C - La nostalgie de la culture française II - NY : SÉDUCTION ET ARROGANCE A - La personnification de la ville B - Le symbole d'arrogance C - Un antimonde
I -
A - La fascination
(À New York)
- Choc. Phrases exclamatives et voix passive suggèrent combien le poète est impressionné et subjugué (beauté, nouveauté, gigantisme, démesure)
- Saisi par la puissance glaciale, la ville prend le pouvoir sur le poète
- Après l’avoir ébloui elle va l’angoisser
I -
B - Le malaise
(À New York)
- Malaise exprimé par un lyrisme personnel
- Transfert de ses propres sentiments sur la ville
- “Lumière sulfureuse” = artificielle, donne mauvaise mine, nocive
- Angoisse de mort
- “voitures hurlantes” “oiseaux morts” = ambiance mortifère de la ville
- La rupture de la construction “tombent soudain et morts” montrent que le poète perd pied
- Il devient nostalgique dans ce monde d’antinature
I -
C - La nostalgie de la culture africaine
(À New York)
- La nostalgie gagne le poète
- Dit toi ce qui lui manque à NY, besoin d’Afrique
- NY à renoncé à la tendresse familiale
- Vie vide de sens, sans sagesse, sans sensualité (inimaginable pour un africain)
- Monte en lui l’envie de fuir
II -
A - La personnification de la ville
(À New York)
- Justifiée par la beauté, à laquelle il s’adresse comme à une femme
- Fait fusionner finesse et blondeur des gratte-ciels et des américaines
- Champs lexical du corps
- Les parties du visage “yeux” “sourires” (panneaux pub ou fenêtres éclairées des grattes ciel) représentent l’échange, la communication, mais ils ont une connotation inquiétante (dureté et froideur de la ville)
II -
B - Un symbole d’arrogance
(À New York)
- NY subjugue par ses gratte-ciel, symbole de la réussite d’un peuple qui a élevé son gigantisme sur du sable
- Mais puissance rime avec arrogance, sont un défi aux cyclones, provoquent nature et Dieux, cô la tour de Babbel
III -
C - Un antimonde
(À New York)
- NY a oublié le rythme naturel du monde, le jour artificiel est produit par le souffre des néons
- L’être humain devenu chouette doit habituer son œil à voir sans soleil
- Monde déshumanisé où on ne rencontre personne
- Amour hygiènique et vénal, les “cœurs artificiels” battent au rythme du dollar
- Le temps passe inutilement
- “Cadavre d’enfants” dénonce une ville sans avenir
- Bel objet pour l’artiste mais qui ne produit que des fleurs de corail, aussi belles que dures
- Le rêve s’est transformé en cauchemar
Intro “Les obsèques de la Lionne”
- La Fontaine écrivain du 18ème à la manière des Antiques
- Fables pour corriger les hommes en les divertissant
- Pour éviter la censure il utilise un bestiaire symbolique traditionnel