Le jeu Flashcards
(40 cards)
Selon Ferland, quel est le rôle du parent avec un enfant ?
Répondre aux besoins fondamentaux (besoins physiologiques, sécurité et affection).
Lorsque les parents ont plusieurs enfants, leur principale tâche est d’offrir un environnement qui favorise le développement de l’enfant, tout en répondant aux besoins de toute la famille.
Selon Ferland, quel est le rôle de l’ergothérapeute avec un enfant ?
Répondre aux besoins particuliers.
Les enfants ayant des conditions physiques ont nécessairement des besoins particuliers, et c’est la raison pourquoi le thérapeute est impliqué.
On s’assure donc de la partie thérapie, et on laisse le parent prendre soin des besoins fondamentaux de l’enfant et de la qualité de sa vie de famille. Cela demande une grande humilité professionnelle.
Pourquoi est-il important de distinguer les besoins fondamentaux des besoins particuliers des enfants ?
Le fait de distinguer les besoins fondamentaux et particuliers de l’enfant permet d’éviter de considérer l’enfant ayant une déficience physique seulement du point de vue de ses limitations.
Ainsi, sa vie et celle de sa famille ne ressemble pas à un « quotidien thérapeutique ».
Quel est le rôle de l’ergothérapeute auprès des parents ?
- Faciliter la vie quotidienne avec l’enfant et la dispensation des soins
- Aider les parents à entretenir des interactions satisfaisantes avec leur enfant
- Aider les parents à favoriser une chez l’enfant une ouverture sur le monde et à l’accompagner dans ses découvertes, leur permettant ainsi de reconnaître de nouvelles facettes chez leur enfant.
L’ergothérapeute n’est pas là pour demander aux parents d’appliquer des techniques thérapeutiques ou de travailler sur les limitations de leur enfant pour assurer la continuité du traitement.
On veut donc que le parent se concentre davantage sur les intérêts et ce qui distingue son enfant des autres, plutôt que sur ses difficultés.
Comment l’ergothérapeute peut-il aider les parents dans leur vie quotidienne ?
L’ergothérapeute peut offrir des moyens pour faciliter le quotidien des parents et simplifier l’exécution des activités de la vie quotidienne avec l’enfant.
Cela peut être, par exemple, de positionner l’enfant pour manger, de fournir des aides techniques pour faciliter le bain ou l’habillage, ou des techniques pour le transporter.
Il peut aussi aider le parent à planifier et organiser les activités afin de trouver un équilibre, et d’anticiper et donner un sens aux occupations.
L’organisation de l’environnement, comme de placer les objets nécessaires à la bonne hauteur, et la simplification des tâches, comme de s’asseoir pour faire une activité, permettent aussi de gérer l’énergie du parent.
Comment l’ergothérapeute peut-il favoriser une interaction parent-enfant mutuellement satisfaisante ?
Le fait de discuter avec les parents des effets de la déficience de leur enfant sur son développement et son comportement peut parfois les rassurer quant à leurs compétences parentales. L’ergothérapeute se doit d’enseigner au parent le développement normal afin qu’ils aient des attentes réalistes et qu’ils comprennent mieux leur enfant.
L’ergothérapeute fait l’analyse de l’activité et le démontre aux parents afin que ceux-ci découvrent l’enfant dans sa globalité, qu’ils comprennent la complexité d’une activité et qu’ils apprécient davantage les efforts de l’enfant dans le but de reconnaître ses progrès. Ainsi, en connaissant mieux leur enfant, les parents sont plus enclins à réaliser avec lui les activités du quotidien et ils peuvent se rendre compte de la façon dont il réagit face à leurs actions. Cela rendra les interactions plus agréables pour les deux.
Une attitude ludique peut aussi enrichir les rapports entre les parents et l’enfant.
Comment l’ergothérapeute peut aider les parents et l’enfant à faire des découvertes ensemble ?
Si on aide les parents à découvrir leur enfant, à comprendre qu’en dépit de ses limitations il peut être souriant, curieux, avoir des intérêts et à découvrir l’importance d’activités toutes simples pour l’expérience de vie de leur enfant, ils seront mieux outillés pour jouer le rôle de parents.
En tant que thérapeute, on invite donc les parents à miser sur les forces de l’enfant puisque ces difficultés sont prises en charge par tous les intervenants qui gravitent autour de la famille
Pourquoi est-il important que l’ergothérapeute tienne compte des autres enfants de la famille dans son intervention ?
Le but du thérapeute n’est pas de faire participer la fratrie à la thérapie, mais plutôt de les aider à découvrir eux aussi le plaisir d’interagir avec leur frère ou leur sœur.
Pour un enfant qui présente une déficience, les frères et sœurs peuvent s’avérer être des partenaires de jeu précieux pour accroître son bagage de connaissances et d’expériences.
Qu’est-ce que le jeu ?
Le jeu est une attitude subjective où plaisir, curiosité, sens de l’humour et spontanéité se côtoient. Cette attitude se traduit par une conduite choisie librement et dont on n’attend aucun rendement spécifique.
Aucune définition du jeu ne fait encore l’unanimité chez les chercheurs.
La notion de plaisir est toujours présente dans les différentes définitions du jeu.
Quelles sont les fonctions du jeu ?
- plaisir
- découverte
- maîtrise de la réalité
- créativité
- expression de soi
Pour chaque fonction du jeu, quels sont les effets sur l’enfant ?
Plaisir:
- motivation à agir
Découverte:
- stratégies d’action
- capacité d’adaptation
-Donner un sens à une situation et approfondir la compréhension qu’il en a
-Savoir-faire expérientiel
Maîtrise de la réalité:
- initiative
- estime de soi
-Sentiment de maîtrise (peut influencer son environnement)
-Apprend à solutionner les problèmes
Créativité:
- solution de problèmes
- humour
Expression de soi:
- communication de ses sentiments
Quels sont les deux types d’imagination et les expliquer ?
On peut distinguer deux types d’imagination.
On a l’imagination symbolique dans laquelle l’enfant assimile la réalité de façon subjective à l’aide de transpositions. Par exemple, il peut donner vie à tous les objets, il peut se créer un ami imaginaire, faire bouger ce qui est inanimé ou faire parler les animaux. Cette forme d’imagination fini par s’estomper au cours du développement au profit de l’imagination créatrice
La deuxième forme, l’imagination créatrice, permet des représentations plus adaptées à la réalité. Les jeux de fiction sont alors confrontés avec les matériaux du monde réel dans lesquels l’enfant organise et transforme ses matériaux en fonction de ses objectifs.
Comment le jeu peut-il être expliqué (points de vue) ?
La forme:
Activité ayant certaines caractéristiques, incluant les exigences motrices (ex: jeu sensorimoteur, jeu construction, jeu symbolique, jeu social, etc.). Les activités que font les enfants changent avec le temps. Elles sont le reflet de leur développement et le résultat de changements dans leurs propres intérêts, habiletés et normes sociales.
La fonction:
Le jeu contribue et est important dans le développement d’un enfant afin d’atteindre un état d’éveil optimal, de développer des habiletés cognitives et motrices, de développer des habiletés sociales, de développer un rôle et de contribuer à la culture.
La signification:
Réfère à la qualité de l’expérience, à l’état d’esprit d’une personne et à la valeur de l’expérience de jeu pour la personne. L’attitude qu’a une personne durant le jeu est appelé l’attitude ludique et est liée de près au développement des habiletés cognitives.
Le contexte:
Désigne l’environnement de l’individu et les éléments personnels, physiques et sociaux de chaque environnement. Il comprend l’influence familiale, sociétale et culturelle, la présence ou l’absence d’une autre personne et d’un animal, la disposition physique et la disponibilité des jouets et des autres objets.
Quels sont les éléments P-E-O à recueillir pour évaluer le jeu chez l’enfant
PERSONNE:
L’ergothérapeute doit, au moment de l’évaluation, recueillir le plus d’info possible concernant la sphère ludique de l’enfant. Cette évaluation a pour objet de connaître le jeu de l’enfant et de le comprendre à travers son jeu. On évalue tant son intérêt pour le jeu que ses habiletés et difficultés ludiques.
• On veut savoir ce que l’enfant aime faire, ce qu’il peut faire, et comment il exécute ses activités
• Quelles sont ses difficultés particulières?
• Comment il réagit?
ENVIRONNEMENT:
• Soutien et encadrement familial
• Culture et importance du jeu
• Espaces aménagés et sécuritaires
• Implication de la fratrie
• Jeu intérieur VS extérieur
• Jeu solitaire ou social (avec qui l’enfant joue)
• Évaluer en clinique ou dans le milieu naturel?
OCCUPATION
• Présence de jeux d’âge approprié
• Présence d’une variété de jeux permettant d’expérimenter une variété d’habiletés
• Présence de jeux sécuritaires
• Comment il effectue les activités
• Gestion du matériel
• Analyse du jeu selon ses composantes; sensorielle, motrice, affective, cognitive et social.
• Symbolique donnée au jeu
• Participation de l’enfant
• Style de jeu
• Durée du jeu
Connaître des méthodes d’évaluation pour évaluer le jeu chez l’enfant
-L’échelle de jeu pour les enfants d’âge préscolaire (Revised Knox Preschool Play Scale)
-Transdisciplinary Play-Based Assessment
-Test of Environmental Supportiveness (TOES)
-Child Occupational Self-Assessment (COSA)
-Entrevue initiale avec parents (EIP) sur comportement ludique de leur enfant
Poser des questions:
• L’enfant a-t-il des préférences de jeu?
• À quoi joue l’enfant lorsqu’il a le libre choix?
• L’enfant a-t-il la capacité, la permission et le soutien nécessaires pour faire ce qu’il veut faire?
• Qu’est-ce qui fait rire cet enfant?
• Quand l’enfant est-il totalement absorbé par ce qu’il fait?
• L’enfant est-il capable de transmettre des messages aux autres sur le jeu et le fait qu’il joue?
• Avec qui l’enfant joue-t-il s’il est libre de son choix?
• Qui choisit de jouer avec cet enfant?
• Comment le soignant joue-t-il avec l’enfant?
• Selon l’enfant, quelle est sa pièce préférée?
• Quels sont les objets ou jouets préférés de l’enfant? L’enfant a-t-il la capacité de les utiliser de manière indépendante? L’enfant les utilise-t-il de manière traditionnelle et prévue ou de manière non traditionnelle?
• Les activités préférées sont-elles actives ou passives?
• L’enfant choisit-il des activités trop faciles ou trop difficiles?
• L’enfant peut-il modifier ou changer l’activité de jeu si c’est trop facile ou trop difficile, pour en faire un défi approprié?
• Où l’enfant préfère-t-il jouer? Où l’enfant joue-t-il généralement?
• L’enfant a-t-il un espace pour jouer ou pour s’échapper?
• Dans l’environnement (s) de jeu typique (s) de l’enfant, quels sont les options de jeu disponibles?
Quelles sont les différentes utilisations du jeu dans les interventions ergothérapiques ?
Le jeu est l’occupation principale de l’enfant.
Le jeu est l’arène pour le développement de l’intégration sensorielle, des capacités physiques, des compétences cognitives et linguistiques, et des relations interpersonnelles. Dans le jeu, les enfants pratiquent des rôles culturels et d’adultes, et ils apprennent à devenir des membres productifs de la société à l’aide de l’apprentissage de règles.
Le jeu peut être utilisé comme une modalité d’intervention en ergothérapie lorsque le but est d’améliorer des compétences spécifiques autres que dans le jeu. Il peut aussi être utilisé comme une finalité lorsque le but est de travailler le jeu en tant qu’occupation.
Quelles sont les différences entre le jeu libre et le jeu thérapeutique ?
Le jeu libre provient d’une motivation intrinsèque de l’enfant, il est plaisant et on l’effectue pour la tâche en soi, et non pour atteindre un but. C’est l’enfant qui dirige le jeu.
Le jeu thérapeutique, quant à lui, est dirigé par les buts du thérapeute et il permet la pratique des apprentissages d’habiletés spécifiques. Pour favoriser le jeu thérapeutique, l’enfant doit avoir l’impression de contrôler le jeu.
Quels sont les différents rôles de l’ergothérapeute concernant le jeu des enfants ?
- Faciliter l’attitude ludique (playfulness)
- Espace de jeu et adaptations (variété d’expériences)
- Éducation aux parents et entraînement (importance du jeu)
- Préoccupations sociales (opportunités de jeu)
Quelles sont les barrières au jeu lorsqu’on regarde les enfants d’aujourd’hui versus les enfants vivant dans la société antérieure ?
1) Le jeu diminue chez les enfants (changement dans les modes de vie)
2) L’emphase est mis très tôt sur la réussite scolaire
3) Préoccupations des parents au regard de la sécurité des enfants
4) Surcharge de l’horaire de la journée de l’enfant
5) Participation accrue à des activités/sports organisés ne stimulant pas la créativité (diminution du jeu libre)
Quels sont les principes de base des approches sensibles aux traumas
Les approches tenant compte des traumatismes et de la violence sont des politiques et des pratiques qui reconnaissent les liens entre les traumatismes, la violence et leurs répercussions négatives sur la santé et les comportements. Ces approches sont favorables à la sécurité, au contrôle et à la résilience pour les personnes à la recherche de services liés à des expériences de violence ou qui ont des antécédents de telles expériences.
Il faut appliquer les principes de base suivant :
• Comprendre les traumatismes et la violence ainsi que leurs répercussions sur la vie et le comportement des personnes;
• Créer des environnements psychologiquement et physiquement sûrs;
• Favoriser des possibilités de choix, de collaboration et d’établissement de rapports;
• Offrir une approche basée sur les forces et le renforcement des capacités pour appuyer l’acceptation et la résilience des clients.
Nommez 2 stratégies pour mettre en oeuvre une approche sensible aux traumas (soit a/n des prestataires de service ou a/n organisation et système)
Comprendre le traumatisme et la violence ainsi que leurs répercussions sur la vie et le comportement des personnes
Prestataire de services :
• Reconnaître les causes profondes du traumatisme sans insister. Vos clients n’ont pas nécessairement besoin de divulguer ce qui a pu leur arriver pour que vous puissiez les aider :
o « Je sais que les personnes qui ont vécu des choses difficiles ont souvent de la difficulté à faire confiance aux personnes en autorité, ou souffrent de douleur chronique. »
• Faire une pause et réfléchir si une personne agit ou réagit d’une manière inattendue :
o « Qu’est-il est arrivé à cette personne? » et non « Qu’est-ce qui cloche chez cette personne»
• Écouter et montrer que l’on croit aux expériences de la victime :
o « Cette expérience semble horrible » ou « Personne ne mérite d’être traitée de cette façon. »
• Reconnaître ses forces :
o « Vous avez vraiment vécu beaucoup de choses. »
• Exprimer sa préoccupation :
o « Je suis vraiment inquiet pour votre sécurité. »
Organisation et systèmes :
• Créer des structures, des politiques et des processus organisationnels qui favorisent une culture fondée sur la compréhension de la façon dont les traumatismes et la violence affectent l’existence des personnes :
o Créer des pratiques d’embauche qui consistent à rechercher des personnes qui comprennent les traumatismes et la violence ainsi que des systèmes de récompenses pour les employés qui renforcent leurs compétences dans ce domaine.
o Former tout le personnel sur les liens entre la violence, les traumatismes et les impacts sur la santé et les comportements, y compris les traumatismes par vicariants ou secondaires.
Créer des environnements psychologiquement et physiquement sûrs
Prestataires de services
• Communiquer sans porter de jugement afin que les personnes se sentent valorisées, comprises, reconnues et acceptées :
o « Je suis heureux (heureuse) que vous soyez venu (venue) aujourd’hui. »
• Nourrir un authentique sentiment de lien pour établir la confiance :
o « Votre langage corporel / votre air / vos commentaires montrent que vous n’êtes pas d’accord avec ce que j’ai dit. » À quoi pensez-vous présentement? Qu’est-ce qui vous inquiète?
• Donner des renseignements clairs et créer des attentes réalistes quant aux services et aux programmes :
o « À cause des règles que je dois suivre, je ne peux pas vous donner accès à [ce service]. Mais je voudrais vous aider à trouver d’autres moyens pour améliorer votre situation. »
• Encourager les clients à être accompagné d’une personne de confiance aux réunions ou aux rendez vous :
o « Si vous croyez que vous seriez plus à l’aise en vous faisant accompagner d’un membre de votre famille, d’un ou d’une amie ou de toute autre personne à notre prochaine rencontre, n’hésitez surtout pas. »
Organisations et systèmes :
• Marcher dans l’établissement pour voir ou évoluer ce qu’un client ou une cliente peut y ressentir à tout moment. Une telle simulation permet de remarquer des améliorations possibles. Par exemple :
o Se rendre à l’établissement en autobus et observer ce que l’on ressent en arrivant sur les lieux. L’accès est il difficile?
o Passer un moment dans la salle d’attente, remplir les formulaires et voir combien de temps une personne peut attendre avant d’être vue;
o Repasser toutes les activités du client, comme se faire demander de se déshabiller et de mettre une jaquette, subir un examen médical ou se faire poser des questions délicates;
• Observer les procédures d’accueil et d’inscription, la signalisation, le confort de l’endroit, la prise en compte de la confidentialité :
o Demander l’avis des clients au sujet de stratégies inclusives et sécuritaires;
o Créer des politiques et des structures pour permettre aux clients d’être accompagné d’une personne de confiance lors des rencontres;
• Apporter un soutien aux prestataires de services exposés aux traumatismes secondaires et faciliter leur autonomie en matière de soins de santé.
o Envisager de recourir au soutien des pairs, à une supervision clinique régulière et à des programmes d’autonomie en matière de soins santé.
Favoriser des possibilités de choix, de collaboration et d’établissement de rapports
Prestataires de services
• Offrir des choix de traitements et de services et en discuter avec la personne :
o « La dernière fois que nous nous sommes vus, nous avions prévu d’essayer [la stratégie x]. Comment les choses se sont-elles passées? Qu’aimeriez-vous changer à notre plan?
• Communiquer ouvertement et sans porter de jugement :
o « Pour pouvoir offrir les meilleurs soins possible, il est utile que je connaisse les habitudes relatives à l’usage d’alcool. Êtes-vous d’accord pour me dire combien d’alcool vous prenez? [Dans l’AFFIRMATIVE] « Merci, et me diriez-vous à quelle fréquence, par exemple, presque chaque jour, une fois par semaine ou une fois par mois? » [REMARQUE : Mentionner d’abord « presque chaque jour »].
• Permettre à la personne d’exprimer librement ses sentiments :
o « Y a-t-il quelque chose que vous aimeriez me dire qui pourrait nous aider à bien travailler ensemble? »
• Écouter attentivement les paroles de la personne et valider sa bonne compréhension :
o « Vous vivez donc des situations… difficiles… stressantes, etc. »
Organisations et systèmes :
• Offrir des occasions de formation et de perfectionnement professionnel sur :
o L’importance de l’introspection critique à propos des différences de pouvoir entre le praticien et le client;
o L’influence possible des expériences de violence vécues par la personne sur sa façon d’interagir avec le praticien;
• Créer des attentes, des occasions et des conditions temporelles et spatiales favorables à l’établissement de relations collaboratives (p. ex., des périodes de rendez-vous suffisamment longues, des mécanismes de consultation pour les clients).
Offrir une approche basée sur les forces et le renforcement des capacités pour appuyer l’acceptation et la résilience des clients
Prestataires de services
• Aider les clients à connaître leurs forces au moyen de techniques comme l’entrevue motivationnelle, une technique de communication qui favorise l’établissement du rapport et la responsabilisation
• Reconnaître les effets des conditions historiques et structurelles sur la vie des personnes :
o « Les circonstances de la vie rendent parfois difficile d’aller de l’avant, par exemple pour trouver un logement ou un emploi. »
• Aider les personnes à comprendre que leur réaction est normale :
o C’est compréhensible que vous ressentiez de la colère du fait d’être traité injustement. Vous éprouvez un sentiment de rejet. »
• Enseigner et modéliser les compétences destinées à reconnaître les éléments déclencheurs, à se calmer, à se concentrer et à rester présent.
Organisations et systèmes
• Fournir suffisamment de temps et de ressources pour favoriser l’établissement de rapports véritables entre les praticiens et leur clientèle;
• Offrir une gamme de services et d’interventions qui correspondent aux besoins, aux forces et aux contextes de vie des personnes;
• Favoriser une culture organisationnelle qui reconnaît l’importance de l’intelligence émotionnelle et de l’apprentissage social en milieu de travail.
Pourquoi est-il important que l’enfant développe son sens de l’humour ?
L’humour rend la vie plus amusante. Il a pour fonction de dédramatiser les difficultés ou les échecs que peuvent vivre les enfants. Grâce à son sens de l’humour, l’enfant peut trouver un aspect amusant à une situation initialement difficile ou imprévue, atténuer certaines peurs ou avoir un effet préventif sur la violence.
Le développement de l’humour se fait à travers le jeu symbolique, généralement entre l’âge de 18 mois à 2 ans. L’enfant s’amuse à utiliser les objets de façon inattendue et insolite (ex : crayon devient une brosse à cheveux), ce qui correspond aux premières manifestations du sens de l’humour.
Pourquoi est-il important que l’enfant développe sa créativité ?
L’humour est aussi associé à la créativité. En effet, il permet, en combinant de façon novatrice des idées ou des objets, d’envisager une situation de différentes façons ou de trouver plusieurs solutions à un problème.
La créativité dans le jeu a un impact sur la capacité future de la personne à résoudre les problèmes de façon originale. Elle permet de porter un regard différent sur les événements, donc de développer une souplesse d’esprit. De plus, la créativité aide l’enfant à faire face aux imprévus de la vie et à s’adapter aux différentes situations.
Qu’est-ce que la thérapie de jeu ?
La thérapie de jeu c’est une façon d’aider les enfants à utiliser leur propre langage de jeu pour communiquer leurs problèmes et travailler à travers ceux-ci avec l’aide d’un thérapeute outillé.
La thérapie de jeu fonctionne parce que le jeu est un moyen naturel pour un enfant de s’exprimer, de communiquer et de faire face à ses sentiments.
Le jeu expressif créatif est un médium que l’on utilise pour aider l’enfant à explorer lorsqu’ils viennent à la thérapie du jeu. Ce processus utilise le jeu sensoriel, le jeu de projection (avec jouets et médias) et le jeu de rôle dramatique pour permettre à l’enfant d’exprimer de façon créative les sujets qu’ils veulent aborder au jeu avec le thérapeute.