Le Milieu Montagnard Flashcards
(330 cards)
1
Q
Quel est l’abaissement de la température de l’air avec l’altitude ?
A
6.5 degrés par 1,000m d’élévation (7 en été, 4.5 en hiver)
2
Q
Qu’est ce qu’un écosystème ?
A
Unité écologique de base formée par le milieu (biotope) et les organismes qui y vivent (biocénose)
3
Q
Qu’est ce qu’un isard ?
A
Une espèce de mammifères de la famille des Bovidés de la sous-famille des caprins, assez fréquente dans la chaîne de montagnes des Pyrénées, la cordillère Cantabrique et les Apennins.
4
Q
Qu’est ce qu’un chacal doré ?
A
Le Chacal doré ou Chacal commun (Canis aureus) est une espèce de chacals de la famille des Canidae, originaire d’Europe, du Moyen-Orient et d’Asie du sud. Mammifère opportuniste, il se nourrit à la fois de fruits, d’insectes, d’oiseaux et de rongeurs qu’il chasse, mais également de cadavres d’animaux morts de plus grande taille. Il s’agit d’un animal crépusculaire et nocturne de nature discrète qui, contrairement à d’autres prédateurs de taille moyenne, ne s’attaque habituellement pas aux animaux d’élevage.
5
Q
Qu’‘est-ce qu’un biotope ?
A
Un milieu de vie offrant des conditions écologiques favorables au développement d’une espèce animale ou végétale (abri, reproduction, repos, nourriture…).
6
Q
Qu’est-ce qu’un pré de fauche ?
A
Ces prés sont denses (forte biomasse) et très riches en espèces vivaces. Ils se composent d’herbes hautes (graminées élevées, ombellifères…) et d’herbes plus basses (petites graminées,
herbes à tiges rampantes…).
7
Q
Que sont ubacs et adrets ?
A
L’adret est l’ensemble des versants d’une vallée de montagne qui bénéficient de la plus longue exposition au soleil. Le versant opposé, moins ensoleillé et plus froid, est l’ubac. Par journée ensoleillée, un adret alpestre peut recevoir de 8 à 10 fois plus de chaleur qu’un ubac de même pente, facteur qui conditionne la répartition des espèces : essences résistant à la sécheresse en adret (pin sylvestre, pin à crochets), essences recherchant l’humidité en ubac (hêtre, sapin, épicéa, pin cembro et mélèze).
8
Q
Qu’est ce que le grésil ?
A
Un type de précipitations formé de pluie totalement gelée après être passée dans une couche épaisse d’air sous 0 °C. Les grains de glace ne dépassent pas 5 mm de diamètre, sont généralement sphériques, et rebondissent.
9
Q
Qu’est ce que la grêle ?
A
Un type de précipitation qui se forme spécifiquement dans les cumulonimbus ; un nuage de forte extension verticale dû à l’instabilité de l’air où les puissants courants ascendants soulèvent rapidement en altitude de l’air très humide qui se condense puis gèle en montant à la suite du refroidissement rapide.
10
Q
AOP
A
Appellation d’Origine Protégée. Ce label CE (1992) “Dénomination d’un produit dont la production, la transformation, et l’élaboration doivent avoir lieu donc une aire géographique déterminée avec un savoir-faire reconnu et constaté”.
11
Q
Alpage
A
Pâturage de montagne où les troupeaux de bovins, ovins et caprins sont amenés essentiellement en été pour profiter de l’herbe.
12
Q
Estive
A
Période de l’année où les troupeaux paissent sur les pâturages de montagne. Désigne aussi le pâturage lui-même dans les Pyrénées et le Massif Central.
13
Q
Pâture
A
Ce qui sert de nourriture pour les bêtes. Lieu ou croit la nourriture des animaux qui paissent.
14
Q
Elevage extensif
A
Méthode d’élevage caractérisée par une faible densité de chargement d’effectif d’animaux par hectare (pâturage extensif).
15
Q
Zone de montagne
A
Une zone de montagne se caractérise par des handicaps significatifs entraînant des conditions de vie plus difficiles et restreignant l’exercice de certaines activités économiques : fortes pentes, conditions climatiques se traduisant par une période de végétation raccourcie, ou les deux.
Cette appellation est voulue par la politique d’aménagement du territoire. Ce zonage est hérité de la loi montagne de 1985 permettant en particulier l’allocation des aides compensatoires aux handicaps naturels agricoles.
16
Q
Race rustique
A
Qui ne craint pas les intempéries, robuste et résistante. Race autochtone.
17
Q
Polyculture vivrière
A
Culture en vue de la consommation des locaux.
18
Q
Quels sont les grands chiffres du tourisme de montagne en France ?
A
23% du territoire, 10% du tourisme national, 120 000 emplois, 9 milliards d’euros de chiffre d’affaire (5 l’été, 4 l’hiver). Le domaine skiable représente 1% du territoire montagnard, et les remontées mécaniques représentent 20% des recettes d’hiver.
19
Q
Quels sont les principaux emplois du tourisme de la montagne, et nombres associés ?
A
5600 accompagnateurs en montagne
1280 guides de montagne
12 000 moniteurs de ski
18 000 employés de remontées mécaniques
27 000 employés de l’hôtellerie restauration.
20
Q
Randonnée pédestre
A
Activité de plein air qui s’effectue à pied en suivant un itinéraire, balisé ou non, seul ou en groupe. En France, c’est un sport de nature au sens de l’article L311-1 du Code du sport.
21
Q
Troposphère
A
Couche gazeuse de 8 (pôles) à 20km (équateur) d’épaisseur qui renferme toute la vapeur d’eau et donc les phénomènes météorologiques.
22
Q
Stratus
A
Altitude moyenne de la base : voisinage du sol à 1200m
Epaisseur : 300m
Composition : eau
Localisation principale : dans les anticyclones
Précipitations : non ou faibles bruines, neige en grains
Particularité : monotone et immobile, mer de nuage sous inversion des températures.
Couche nuageuse généralement grise, qui reste souvent dans les basses vallées. Il peut donner du brouillard sur les versants au-dessous de 1500m, ou des mers de nuages.
23
Q
Anticyclone
A
Zone fermée de pressions atmosphériques élevées relativement à celles du voisinage.
Apporte généralement beau temps et ciel dégagé. Le vent descend et tourne dans le sens des aiguilles d’une montre à l’opposée d’une dépression.
24
Q
Cirrus
A
Altitude moyenne de la base entre 5 et 12km
Epaisseur : très mince
Composition : cristaux de glace
Localisation principale : à l’approche des perturbations
Précipitations : non
Nuages séparés, en forme de filaments, de bancs ou de bandes étroites, blancs ou en majeure partie blancs. Ces nuages ont un aspect fibreux (chevelu) ou un éclat soyeux, ou les deux.
25
Cirrostratus
Altitude moyenne de la base entre 5 et 12km
Epaisseur : très mince
Composition : cristaux de glace
Localisation principale : lorsque l’approche des perturbations se confirme
précipitations : non
Voile nuageux transparent et blanchâtre, d’aspect fibreux (chevelu) ou lisse, couvrant entièrement ou partiellement le ciel, et donnant généralement lieu à des phénomènes de halo.
26
Cirrocumulus
Altitude moyenne de la base entre 5 et 12km
Epaisseur : mince
Composition : cristaux de glace
Localisation principale : à l’approche de perturbations à caractère instable, orageux
Précipitations : non
Nappe ou couche mince de nuages blancs sans ombres propres, composés de très petits éléments en forme de granules, de rides... soudés ou non et disposés plus ou moins régulièrement. La plupart des éléments ont une largeur apparente inférieure à un degré (bout du petit doigt le bras tendu).
27
Altocumulus
Altitude moyenne de la base entre 2 et 6km
Epaisseur : 1500m
Composition : cristaux de glace et gouttelettes
Localisation principale : à l’approche des perturbations ou à leur marge
Précipitations : non
Banc, nappe ou couche de nuages blancs ou gris, ayant généralement des ombres propres, composés de lamelles, galets, rouleaux... d’aspect parfois partiellement fibreux ou diffus, soudés ou non. La plupart des petits éléments disposés régulièrement ont une largeur apparente comprise entre 1° et 5° (petit doigts à 3 doigts). Si la pression varie peu, c’est que les altocumulus appartiennent vraisemblablement à la bordure d’une perturbation circulant à distance, sans menace précise tant que le baromètre tient.
28
Altostratus
Altitude moyenne de la base entre 2 et 6km
Epaisseur : 2000m
Composition : cristaux de glace et gouttelettes
Localisation principale : à proximité de zones de pluie continue
Précipitations : non ou pluie, neige, granules de glace
Nappe ou couche nuageuse grisâtre ou bleuâtre, d’aspect strié, fibreux ou uniforme, couvrant entièrement ou partiellement le ciel et présentant des parties suffisamment minces pour laisser voir ou apercevoir le soleil, comme au travers d’un verre dépoli. L’altostratus ne présente pas de phénomène de halo.
29
Nimbostratus
Altitude moyenne de la base vers 2km, mais beaucoup de nuages en dessous.
Epaisseur : 3000m
Composition : cristaux de glace et gouttelettes
Localisation principale : au coeur du système perturbé
Précipitations : oui, pluie, neige, granules de glace
Couche nuageuse grise souvent sombre, dont l’aspect est rendu flou par des chutes plus ou moins continues de pluies ou de neige qui, dans la plupart des cas, atteignent le sol. L’épaisseur de cette couche est partout suffisante pour masquer complètement le soleil. Il existe fréquemment , au-dessous de la couche, des nuages bas déchiquetés, soudés ou non avec elle.
30
Stratocumulus
Altitude moyenne de la base entre 1 à 1,5km
Epaisseur : 500m
Composition : eau
Localisation principale : à l’arrière des perturbations
Précipitations : non ou parfois pluie, neige, neige roulée
Particularité : mers de nuages sous inversion
Banc, nappe, ou couche de nuages gris ou blanchâtres, ayant presque toujours des parties sombres, composés de dalles, galets, rouleaux... d’aspect non fibreux, soudés ou non. La plupart des petits éléments disposés régulièrement ont une largeur apparente supérieure à 5°. Pour un observateur en montagne, au-dessus de 1000m à 1500m, ce nuage donne les mers de nuages en vallée. Surface supérieure irrégulière et moutonnée.
31
Cumulus
Altitude moyenne de la base entre 800 et 1,200m en hiver, 2,000 et 3,000m en été
Epaisseur : 100m à 3,000m
Composition : eau et cristaux de glace si le nuage est développé
Localisation principale : la perturbation s’éloigne, évolution locale sur relief
Précipitations : non ou averses de pluie, neige, neige roulée
Nuages séparés, généralement denses et à contours bien délimités, se développant verticalement en forme de mamelons, de dômes ou de tours, dont la région supérieure bourgeonnante ressemble souvent à un chou-fleur. Les parties de ces nuages éclairées par le soleil sont, le plus souvent, d’un blanc éclatant. Leur base, relativement sombre, est sensiblement horizontale. Les cumulus sont parfois déchiquetés.
32
Cumulonimbus
Altitude moyenne de la base entre 1000 et 1500m
Epaisseur : 7000m
Composition : eau, cristaux de glace, grésil, grêle
Localisation principale : sur les fronts froids, à l’arrière des perturbations actives, systèmes orageux, évolution locale sur relief
Précipitations : averses de pluie, neige, neige roulée, grésil, grêle
Nuage dense et puissant, à extension verticale considérable, en forme de montagne ou d’énormes tours. Une partie au moins de sa région supérieure est généralement lisse, fibreuse ou striée, et presque toujours aplatie. Cette partie s’étale souvent en forme d’enclume ou de vaste panache. Au-dessous de la base de ce nuage, souvent très sombre, il existe fréquemment des nuages bas déchiquetés, soudés ou non avec elle, et des précipitations sous forme de virgas. Ce nuage est associé à des phénomènes violents : éclairs, tonnerre, grêle, rafales, trombes d’eau.
33
Virga
Traînée verticale ou oblique de neige, de pluie ou de toutes autres précipitations qui s'étend sous un nuage mais sans atteindre le sol.
34
Part des forêts en France
c.30% du territoire français soit 17.5m ha
35
ONF
Office National des Forêts.
Etablissement public à caractère industriel & commercial, créé en 1964. Sous tutelle du ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire, et du ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires.
Il assure la gestion durable des forêts publiques françaises, soit près de 11 Mha de forêts et espaces boisés en France métropolitaine et dans les DOM.
9 délégations territoriales, cinq directions régionales, 50 agences, 300 unités territoriales.
36
Forêt domaniale
Forêt faisant partie du domaine de l'Etat, gérée par l'ONF ou un parc national. 1,300 en France, représentant 10% de la surface forestière française. Les plus grandes sont Orléans, Chaux et Fontainebleau.
37
Forêt communale
Forêt faisant partie du domaine privé d'une commune, gérée par l'ONF à la demande de la commune. 11,500 communes forestières, représentant 15% de la forêt française de métropole.
38
Forêt privée
Forêt possédée par un particulier. 3.5m de forestiers privés représentant 75% de la forêt française de métropole.
39
Forêt primaire
Forêt intacte, originelle, à haut degré de naturalité, jamais exploitée, ni fragmentée, ni influencée par l’homme. Toutes les forêts anciennes ne sont pas primaires. En France, quasiment plus de forêt primaire en métropole.
40
Futaie
Forêt ou bois caractérisé par la présence d'arbres de haut fût, c'est-à-dire des arbres adultes issus de semis.
41
Taillis
Type de peuplement forestier caractérisé par des arbres issus de rejets de souches, générés par reproduction végétative.
42
Futaie régulière
Futaie composée d’arbres du même âge, une seule essence éventuellement (mono-spécifique), issue de plantation ou d’une régénération naturelle.
43
Futaie jardinée
Futaie irrégulière (plusieurs classes d’âge et/ou d’essences) caractérisée par un mélange pied par pied d’arbres de toutes dimensions. Le prélèvement est périodique, cette forêt n'est jamais mise à nu.
44
Coupe à blanc
Aussi appelée coupe rase, c'est l'abattage de la totalité des arbres d’une parcelle d’une exploitation forestière. C'est le mode de gestion le plus facile à court terme mais il perturbe fortement l'écosystème.
45
Régénération naturelle
Faculté d’un écosystème forestier à se reconstituer spontanément après destruction. Multiplication végétative ou germination de graines.
46
Chiffres et impacts de la déforestation
La moitié des forêts de la planète a disparu au cours du XXe siècle.
Conséquences : sols lessivés, biodiversité perturbée, habitats détruits, climat modifié.
47
Habitat groupé vs dispersé
L’habitat est dispersé quand la majeure partie de la population d’une zone donnée (terroir ou village) habite soit dans des hameaux, soit dans des fermes isolées. L’habitat est concentré ou groupé si la population s’implante préférentiellement autour d’un bourg principal.
48
Maisons concentrées vs dissociées
Maisons concentrées lorsqu’il y a regroupement sous le même toit du logement des hommes et de celui des bêtes et du fourrage, maisons dissociées lorsque ces trois fonctions sont séparées dans des bâtiments indépendants.
49
Quelle forme typique des chalets pour résister aux intempéries ?
- Bâtiments calés dans le relief existant,
- Petites fenêtres,
- Immenses volumes de stockage de foin sous toiture formant matelas isolant contre le froid.
50
Roche
Tout matériau constitutif de l'écorce terrestre.
51
Roche magmatique
Roche formée par le refroidissement et la solidification du magma ou de la lave provenant de l'intérieur de la Terre.
Roche volcanique quand elle se forme à la surface après une éruption ; elle refroidit rapidement résultant en des cristaux fins (ex. basalte).
Roche plutonique quand elle se forme en profondeur ; refroidissement lent permettant le développement de gros cristaux (ex. granite).
52
Roche sédimentaire
Roche formée par l'accumulation et la compaction de sédiments à la surface de la Terre (souvent en mer ou sur une côte). Les sédiments proviennent de l’érosion des autre roches, de la décomposition de matière organique ou d’organismes vivants, de la précipitation d’éléments en solution. L’accumulation de ces sédiments forme des couches appelées strates.
53
Types de roches sédimentaires
Il en existe 4 :
- D’origine détritiques, formées à partir de dépôts de débris de roches existantes en surface qui ont été désagrégées, altérées par l’érosion. Ex : sable, limon, argile.
- D’origine biologique (ou biogène), issues de l’accumulation et transformation de matière organique. Ex : pétrole, charbon.
- D’origine biochimique, issues de l’accumulation de certains minéraux présents chez les êtres vivants (squelettes, coquilles, os). Ex : calcaire, craie.
- D'origine chimique, issues de la précipitation d’éléments en solution. Ex : gypse.
54
Roche métamorphique
Roche qui a subi une transformation à l'état solide de sa structure, de sa texture et de sa composition minéralogique, sous l'effet de changements de température et de pression.
Processus appelé métamorphisme, qui a lieu en général en profondeur dans la croûte terrestre.
55
Diagénèse
Ensemble des processus physiques, chimiques et biochimiques qui transforment un sédiment meuble en une roche sédimentaire solide.
56
Granite
Roche magmatique plutonique cristalline composée de minéraux de feldspath, mica et quartz.
57
Basalte
Roche magmatique volcanique ou éruptive, très peu cristallisée.
58
Calcaire
Roche sédimentaire d’origine biochimique, composée majoritairement de carbonate de calcium CaCO3 mais aussi de carbonate de magnésium MgCO3. Il se forme par accumulation, au fond des mers, à partir des coquillages et squelettes des micro-algues et animaux marins.
59
Marne
Roche sédimentaire composée d'un mélange d'argile et de calcaire.
60
Grés
Roche sédimentaire d’origine détritique composée de grains de sable (souvent du quartz, mais il peut exister des sables calcaires..) cimentés entre eux par une matrice fine elle-même composée de particules de roches désagrégée (feldspath, mica, fragments de roches). Sa texture est grenue.
61
Gypse
Roche sédimentaire d’origine chimique obtenue par la précipitation de minéraux dans un milieu aqueux.
62
Schiste
Roche métamorphique qui est le résultat de la transformation des argiles sous l’effet de l’augmentation de la pression et de la température dans le manteau terrestre.
63
Gneiss
Roche métamorphique qui peut être issue d’un granite ou d’argiles. Elle est fortement cristallisée.
64
Eon
Intervalle de temps correspondant à la plus grande subdivision de l’échelle des temps géologiques. Il y en a 4 :
- L’Hadéen de -4,6 milliards d’années à -4 milliards d’années ;
- L’Archéen de -4 milliards d’années à -2,5 milliards d’années ;
- Le Protérozoïque de -2,5 milliards d’années à -540 millions d’années ;
- Le Phanérozoïque de -540 millions d’années à nos jours.
65
Ere primaire
Aussi appelée Paléozoïque.
Commence il y a 550 millions d’années.
Des organismes multicellulaires se créent au fond des océans.
L'ozone se forme et permet la vie en surface : plantes et tétrapode d'abord, puis fougères géantes, insectes et reptiles.
Finit il y a 250 millions d'années avec l'extinction du Permien, causée par la fracture de la croûte terrestre en Sibérie.
66
Ere secondaire
Aussi appelée Mésozoïque.
Commence il y a 250 millions d'années avec l'extinction du Permien : de la lave s'étend, il neige de la cendre, forte concentration de l'air en CO2 et SO2, fort réchauffement climatique.
Les dinosaures apparaissent, descendants des rares reptiles qui ont survécu.
Finit il y a 65 millions d'années avec la fin des dinosaures (et de la majorité des animaux et végétaux) suite à l'impact d'un astéroïde de 10km de diamètre.
67
Ere tertiaire
Part du Cénozoïque.
Commence il y a 65 millions d'années avec la fin des dinosaures.
Les mammifères qui ont survécu enfouis sous la Terre se développent, lémurien puis singe apparaissent.
Finit il y a 2.6 millions d'années.
68
Ere quaternaire
Part du Cénozoïque.
Commence il y a 2.6 millions d'années.
Alternance de périodes froides (glaciaires) et tempérées (interglaciaires). Nous sommes aujourd’hui dans la période interglaciaire de l'Holocène.
Il y a eu 6 épisodes glaciaires/interglaciaires dans les Alpes :
- Glaciation de Biber – entre 1,8 et 1,4 millions d’années;
- de Donau – entre 1 millions et 900 mille ans;
- de Günz – entre 800 et 600 mille ans;
- du Mindel – entre 570 et 475 mille ans;
- du Riss – entre 350 et 130 mille ans;
- du Würm – entre 115 et 12 mille ans.
69
Formation des Vosges
Reste de la chaîne hernycienne qui s'est érodée à la fin du Primaire puis a subi un plissement (Alpes) et un modelage par les glaciations.
Prédominance des roches primaires dans les Vosges cristallines (sud et centre) et des roches secondaires dans les Vosges gréseuses (nord).
70
Sommets des Vosges
Grand Ballon (1,424m), Storkenkopf (1,366 m), Hohneck (1,363 m).
71
Formation du Massif Central
Plissement hercynien, puis érosion et importante sédimentation à l’ère secondaire. Cette sédimentation de l’ère secondaire a donnée les Causses (plateaux calcaires).
Au tertiaire, le Massif central a été rajeuni par les plissements distants suite à l’orogenèse alpine. Ce phénomène a relevé ses bordures orientales et méridionales.
Cela a également provoqué des fractures dans le manteau supérieur ce qui a engendré un volcanisme important entre 110,000 ans et 6,000 ans BP : le volcanisme de la chaîne des Puys, 80 édifices volcaniques qui s'étendent sur 40km.
72
Sommets du Massif Central
Puy de Sancy (1,885m), Plomb du Cantal (1,855m), Puy Ferrand (1,854m).
73
Formation du Jura
La formation du Jura s'est déroulée en plusieurs étapes géologiques majeures :
- Au Carbonifère, la chaîne hercynienne se forme, créant le socle du Jura.
- Au Jurassique (201 à 145 millions d'années), des dépôts marins forment une grande variété de roches sédimentaires.
- Lors de la dernière phase de formation des Alpes, le Jura subit des plissements et des chevauchements, donnant naissance à sa structure actuelle.
- L'érosion a ensuite façonné le relief, notamment pendant les périodes glaciaires.
Le Jura est principalement caractérisé par ses roches sédimentaires marines, avec une prédominance des calcaires clairs du Jurassique.
74
Sommets du Jura
Crêt de la Neige (1,720m), Reculet (1,718 m), Colomby de Gex (1,688 m).
75
Formation des Alpes
- Formation de la chaîne hernycienne qui a laissé affleurer de nombreux granites après s'être érodée en fin d'ère Primaire.
- Au début de l'ère secondaire, la plateforme continentale du Sud de l'Europe s'affaisse et se compose de mers, de deltas... s'y déposent des sables (grés aujourd'hui), gypses et sels.
- Au Jurassique, l'océan alpin s'ouvre, puis au Jurassique supérieur et Crétacé inférieur la sédimentation est intense et se déposent d'épaisses couches de calcaires (qui composent Vercors, Chartreuse et chaînes subalpines).
- Au milieu du Crétacé, l'océan alpin se referme : il disparaît par subduction sous un morceau de plaque africaine (Apulie) et les sédiments sont enfouis et métamorphisés.
- Au début de l'ère tertiaire, la plaque continentale européenne rencontre l'Apulie et subit une subduction.
76
Sommets des Alpes françaises
Mont Blanc (4,810m), Mont Maudit (4,465m) et Dôme du Goûter (4,304m).
77
Sommets des Pyrénées
Le plus haut est le Pic d'Aneto en Espagne (3,404m). Le Vignemale (3,298m), à la frontière Franco-Espagnole, est le plus haut des Pyrénées françaises et n'est que neuvième plus haut de la chaîne.
78
Formation des Pyrénées
Serrage d’un bassin sédimentaire, pris en étau entre deux blocs continentaux ; le bloc ibérique et la France.
L'ossature des Pyrénées est principalement composée de roches de l’ère primaire, (granites, roches métamorphiques et roches sédimentaires) avec au nord, au sud et au Pays Basque, des terrains plus récents du Jurassique et du Crétacé (Secondaire).
79
Formation de la Corse
Séparée de la France il y a 35 millions d'années, elles est composée de deux grandes parties : la Corse Alpine au Nord Est et Corse granitique hernycienne sur la partie Centre et Ouest.
80
Sommets de la Corse
Monte Cinto (2,706 mètres), Monte Rotondo (2,622 mètres), Capu a u Verdatu (2,583 mètres).
81
Moraine
Amas de matériaux hétérogènes, blocs anguleux, graviers, sables et poussières fines qu’un glacier transporte vers le bas (moraine frontale), pousse sur les côtés (moraine latérale), ou sur le fond (moraine de fond).
82
Modes d'action de l'érosion
Il y en a 3, intimement liés :
- La désagrégation physique ou mécanique : cassure, usure, fragmentation, éboulements faisant naître des morceaux de toutes tailles
- L’altération : transformations chimiques qui favorisent l'érosion.
- La dissolution : libèration d'éléments chimiques sous forme d’ions dissous dans l’eau.
83
Lapiaz
Aussi appelé lapié, réseau de sillons formés par le ruissellement d'eaux chargées en CO2 et légèrement acides à la surface d’un plateau calcaire (Aravis, Désert de Platé, Vercors).
84
Karst
Paysage caractérisé par la dissolution des roches : ensembles de cavités souterraines, grottes, gouffres, galeries, lapiaz formés par érosion chimique.
85
Pertes
Réseaux d’eaux souterraines qui ressortent à l’air libre au pied des plateaux calcaires (Valserine).
86
Gélifraction
Erosion mécanique causée par le gel/dégel.
87
Erosion éolienne
Erosion mécanique causée par l'abrasion de grains et particules sur une surface rocheuse.
88
Cluse
Aussi appelée clue, entaille qui recoupe transversalement une structure plissée.
89
Vallée en U/V
Une vallée en U est une vallée sculptée par un glacier. Une vallée en V est sculptée par une rivière.
90
Falaise
Pente abrupte sur laquelle quasiment aucune végétation ne pousse en raison de son inclinaison.
91
Faille
Cassure importante de l’écorce terrestre qui se traduit par le déplacement relatif et le frottement de deux compartiments rocheux l’un par rapport à l’autre.
3 types :
- Normale (contrainte d'extension)
- Inverse (compression)
- Décrochante (cisaillement).
92
Limons
Sédiments de taille granulaire comprise entre le sable et l'argile (2 à 63 micromètres), produit de l'érosion fluviale.
93
Loess
Dépôts constitués des couches de limons transportées par le vent.
94
Propriétés du quartz
Minéral très résistant qui ne subit pratiquement pas les effets de l'eau et ne s'altère pas. De très loin le principal constituant des grains de sable.
95
Eboulis, Pierrier
Matériaux fragmentés par l’érosion soumis à la gravité et qui vont s’accumuler progressivement sur les pentes et au pied des parois, où ils forment des cônes "d’éboulis de piémont" ou "casses".
96
Sédimentation fluviale/lacustre
Processus au cours duquel des particules de matière quelconque cessent progressivement de se déplacer et se réunissent en couches au fond d’un fleuve / d'un lac.
97
Dépression
Zone de pressions faibles relativement au voisinage, généralement associée à une dégradation du temps. Le vent monte et tourne dans le sens inverse des aiguilles d'une montre.
98
Front chaud
Masse d’air chaud qui s’élève au-dessus d’une masse d’air plus froid et la repousse devant elle. Création de nuages paisibles et haut au loin se succédant jusqu'à des Ns de précipitations tranquilles et durables.
99
Front froid
Masse d’air froid, donc plus dense, qui avance dans une masse d’air plus chaud en la repoussant et la soulevant. Génération de nuages puissants (Cu et Cb) noyés dans des Ns.
100
Foudre
Transfert de charge du sol vers le nuage ou du nuage vers le sol.
101
Quels sont les dangers de l'orage ?
- La foudre : électrocution (effet de pointe et onde de sol), brûlures, traumatisme oculaire, auditif.
- Les grosse précipitations : crues, grêle.
- La température qui peut baisser de manière très significative en quelques minutes.
- Le vent, de grande vitesse avec des changements de direction.
102
Quelles précautions à prendre en cas d'orage ?
- Ne pas s’abriter sous un arbre isolé, ni même à la lisière d’une forêt ou sous un arbre qui dépasserait nettement les autres. - La forêt homogène est un bon abri, à distance des troncs.
- Ne pas s’adosser à une paroi en montagne, car les courants de terre (onde de sol) sont susceptibles de la parcourir, surtout si elle est mouillée.
- L’entrée immédiate d’une grotte n’est pas un endroit sûr non plus, les courants de terre pouvant sauter d’un bord à l’autre.
- Surpris par l’orage, il convient de se débarrasser de tous objets métalliques (bâtons, piolet, etc), de se mettre accroupi, si possible sur un objet isolant (corde, sac à dos..), dans un creux de chemin ou de rocher (minimiser la pointe), de joindre les pieds (plus ils sont écartés plus l’onde de sol peut circuler à travers le corps). C’est pour cette raison que les ruminants ont un handicap supplémentaires avec leurs quatre pattes, le courant leur traversant le corps et le coeur, en passant d’une patte arrière à une patte avant.
- Eviter les sommets et les crêtes. Descendre le plus vite possible, sans courir cependant.
- Eviter de manipuler tout conducteur électrique, l’eau par exemple, téléphone portable.
- Ne pas se tenir la main, se tenir à distance les uns des autres.
- Si vous vous abritez non loin d’une paroi, respecter la règle du « triangle isocèle ».
103
Chamois
Rupicapra, ou chèvre des rochers.
Bovidés, plus petits représentants des Caprinés.
Deux cornes en forme de crochets que mâles et femelles conservent tout au long de leur existence (jusqu'à 25 ans).
Les chamois changent de livrée deux fois par an au cours d’une mue d’automne (août-septembre) et d’une mue de printemps (avril-mai).
Espèce apparue en Asie il y a 400 000 à 250 000 ans. 10 sous-espèces (simplifiées en chamois des alpes et isard des Pyrénées) dont 3 en France : chamois des Alpes, chamois de Chartreuse, et isard des Pyrénées.
104
Chamois des Alpes
75 à 80 cm de hauteur au garrot et de 120 à 135 cm de longueur, du museau à la queue.
Entre 35 et 50 kg chez le mâle, 25 à 38 kg chez la femelle.
Robe d’été est dans l’ensemble assez claire. Le corps est gris beige ou gris jaunâtre. Les membres, la raie dorsale, la queue et les bandes jugales sont brun ou gris brunâtre. La gorge, le chanfrein, le front et l’intérieur des oreilles, qui forment les parties claires de la tête, sont à peine marqués, crème ou jaune paille.
En hiver, les parties sombres gagnent tout le corps.
105
Isard des Pyrénées
De 70 à 75 cm de hauteur au garrot et 100 à 110 cm de longueur.
De 25 à 40 kg chez le mâle et de 20 à 32 kg chez la femelle.
Robe d’été est uniformément colorée, beige rougeâtre ou ocre. Les bandes jugales brunâtres et les parties claires de la tête, jaune paille, ressortent peu.
La robe d’hiver est beaucoup plus colorée.
106
OFB
Office Français de la Biodiversité, établissement public national, ayant statut d’opérateur d’Etat, sous la tutelle de la Direction Générale de l’Aménagement, du Logement et de la Nature.
Dédié à la sauvegarde de la biodiversité.
Créé le 1er janvier 2020.
107
Conseil National de la Chasse et de la Faune sauvage
Il exerce une fonction consultative auprès des ministres chargés respectivement de la chasse et de l’agriculture. Il se prononce sur l’ensemble des textes relatifs à l’exercice de la chasse et la gestion de la faune sauvage, et à la protection de la nature lorsqu’ils ont une incidence directe ou indirecte sur l’exercice de la chasse.
108
Fédérations Régionales et Départementales des Chasseurs
Elles assurent la promotion et la défense de la chasse ainsi que des intérêts de leurs adhérents.
Elles assurent la validation du permis de chasser ainsi que la délivrance des autorisations de chasser accompagné et apportent leur concours à l’organisation des examens du permis de chasser.
109
FNC
Fédération Nationale des Chasseurs.
Chargée d’assurer la promotion et la défense de la chasse au niveau national. Interlocuteur de référence auprès du gouvernement et des pouvoirs publics, elle est consultée par le ministre chargé de la chasse sur la mise en valeur du patrimoine cynégétique, la protection de la faune sauvage & de ses habitats ainsi que les conditions de l’exercice de la chasse.
110
Acte de chasse
Tout acte volontaire lié à la recherche, à la poursuite ou à l’attente du gibier ayant pour but ou résultat la capture ou la mort de celui-ci.
111
Permis de chasser
Valable à vie et sur tout le territoire national.
Délivré par l'OFB et validée tous les ans par la Fédération départementale.
Le chasseur doit souscrire une assurance garantissant sa responsabilité civile et celle de ses chiens.
112
Ouverture et fermeture de la chasse
Ouverture fixée par décret ministériel, du 1er dimanche de septembre au 4ème dimanche de septembre, selon les départements.
Fermeture générale le dernier jour de février.
Par exception, certaines espèces peuvent être chassées plus tôt en application d’arrêtés ministériels prévoyant des ouvertures anticipées.
113
Modes de construction
Utilisation de bois et de pierre :
- Davantage de bois en Haute Savoie et Beaufortain, en Suisse
- Davantage de pierre dans les autres régions moins boisées, avec une diversité de pierre formidable
- Terre (argile crue ou cuite) et chaume peuvent être utilisées pour fabriquer des murs ou matériaux de couverture.
114
Mantelage
(Aussi "folime") Bardage extérieur de lames de bois disposées verticalement. Permet une bonne ventilation du foin, pour compléter son séchage et éviter sa fermentation
115
Mortier
Composé d'une charge et d'un liant.
La terre argileuse est le liant le moins coûteux.
Plâtre : obtenu par cuisson du gypse à basse température (120 degrés) ce qui ne nécessite pas la construction de fours fermés.
Chaux : liant le plus utilisée, obtenue par cuisson de roches calcaires dans des fours appelés localement ‹‹ raffours››, à une température d’environ 900 degrés.
116
Chaînage en bois
Incorporation de poutres horizontales dans les murs pour les renforcer, lorsque la pierre est de mauvaise qualité ou qu'il n'est pas possible de rajouter un mortier de liaison (vallon de Polset et de la Norma).
117
Torchis
Mélange d’argile et de paille incorporé dans un réseau de branches tressées/poutres ou briques. Ce procédé a permis de construire de nombreuses habitations au Moyen Âge.
118
Pisé
Procédé de construction de murs en mélange de terre et de paille, compacté dans des coffrages en bois appelés banches.
119
Toitures en chaume
Du latin calamatus (paille), matériau originellement le plus emprunté pour la toiture. Isolant et peu coûteux mais fort risque d'incendie.
Les toits étaient très inclinés pour éviter la pénétration de l'eau et formés de croupes pour limiter la prise au vent.
Dans les secteurs ventés, protégées par des pignons à ‹‹redents›› (‹‹sauts de moineaux››), permettant aussi de diminuer les risques de propagation d’incendie.
120
Toitures en bois
Les tuiles de bois étaient fendues pendant l’hiver à partir de morceaux d’épicéa ou de mélèze, à l’aide d’un outil métallique appelé ‹‹départoir››, pour conserver le fil du bois et son imperméabilité.
Tuiles appelées tavaillons, ancelles, écrâves, essendoles.
Soit petites et cloués sur des toitures inclinées, soit grandes et tenant par friction sur des toits peu inclinés.
121
Toitures en ardoise
L’ardoise a surtout été utilisée pour des bâtiments de prestige (châteaux, maisons bourgeoises, églises) car sa pose nécessite l’emploi de clous ou de crochets métalliques, rares et coûteux.
Les progrès industriels du XIXe siècle ont permis de l’utiliser aussi pour couvrir certaines habitations rurales, en remplacement du chaume.
122
Toitures aujourd'hui
Le chaume a complètement disparu de nos montagnes. Le bois et la lauze se sont raréfiés. Tous ces matériaux ont surtout été remplacés par la tôle (plate, ondulée, ou ‹‹bacs-acier››), produit industriel bon marché.
123
Tourne
Digue de déviation d'avalanche : amas de pierre en forme d'étrave (proue de navire).
124
Balcon
Aussi appelés loge ou solaret (quand au soleil), fonction de séchage et parfois d'accès au habitations.
125
Espaces de la maison
- Grange,
- Ecurie-étable (érablo),
- Oûtô (ou oûtâ), cuisine-salle à manger où l’on recevait les hôtes,
- Pêle, pièce chaude où seule la famille se tenait et dormait.
126
Cortna
Nom chablaisien pour les aires extérieures protégées par de larges avancées du toit.
Souvent complétée par des vestibules intérieurs formant sas thermique, permettant l’accès aux différentes pièces, et appelés "pouerches" ou "puerches" en Haute Savoie, "poër" en haute Maurienne, "court" dans les Hautes-Alpes.
127
Grébons
Excréments de moutons façonnés et séchés, et utilisés comme combustible pendant l’hiver.
128
Greniers
Petites constructions annexes plus ou moins éloignées de l’habitation qui servaient à stocker divers moyens de subsistance à l’abri des risques d’incendie que pouvait encourir chaque maison d’un village.
Existent dans les régions ou le bois a été le matériau prédominant. On ne rencontre pas de grenier quand l’architecture est en pierre.
"Trésors" en Maurienne, "raccards" en Valais.
129
Bachal
Bassin, principal lieu d'approvisionnement en eau. Lessive faite dans les lavoirs, en aval du réseau d'eau.
130
Four banal
Four communautaire géré à tour de rôle.
Vient des banalités, redevances versées par les habitants aux seigneurs pour obtenir le droit d’utiliser le four.
131
Eglises et chapelles en montagne
Double fonction : la prière et la protection des habitants contre les risques de toute nature du fait du caractère sacré du lieu.
Les chapelles sont dispersées dans la montagne pour marquer des lieux où la protection divine était particulièrement recherchée (couloirs d'avalanches, précipices).
132
Espèce protégée
Espèce sauvage qui fait l'objet de mesures de conservation. Elles sont listées par arrêté ministériel.
Les plus emblématiques :
- Desman des Pyrénées
- Hérisson d’Europe
- Ecureuil roux
- Loutre
- Vison d’Europe
- Loup
- Chat sauvage
- Lynx
- Ours brun
- Bouquetin des Alpes et des Pyrénées
- Mouflons de corse
133
Temps de chasse
La chasse est autorisée de jour, c-à-d d'une heure avant le lever du soleil à une heure après le coucher du soleil.
La chasse du gibier d’eau à la passée est permise deux heures avant le lever du soleil et deux heures après son coucher ; depuis un poste fixe aussi de nuit.
La chasse par temps de neige est interdite, mais des exceptions existent (on considère qu’il y a temps de neige si la couche de neige, même absente par endroits, permet de suivre les animaux à la trace).
134
Interdictions relatives à la chasse
- Il est interdit de détruire, d’enlever ou d’endommager intentionnellement les nids et les œufs, de ramasser les œufs dans la nature et de les détenir.
- Il est interdit de détruire, d’enlever, de vendre, d’acheter et de transporter les portées ou petits de tous mammifères dont la chasse est autorisée.
- La chasse à l'arme blanche, à la glue et au filet sont interdites.
135
Réserve de chasse et de faune sauvage
Créée par arrêté préfectoral.
La pratique de la chasse y est interdite ainsi que toute autre activité susceptible de déranger la faune sauvage.
136
Régulation
Prélèvement judicieux exercé par l’homme sur une population en l’absence de prédateur naturel. Ce prélèvement implique une bonne connaissance de l’effectif d’une population qui peut se mesurer par son abondance, sa densité, sa structure et sa croissance.
137
Colonisation
Processus dans lequel une espèce se propage dans de nouveaux habitats. Le terme est généralement utilisé quand cette dernière se répand par des moyens naturels et de manière spontanée, par opposition à une espèce introduite (du fait de l’homme) et qui peut devenir dans certains cas une espèce envahissante.
138
Eutrophisation
Processus par lequel des nutriments s’accumulent dans un milieu et/ou un habitat aquatique ou terrestre et déséquilibrent un écosystème.
139
Espèce invasive
Espèce s’étant établie et se reproduisant naturellement dans un domaine géographique dont elle n’est pas originaire et qui devient un agent de perturbation et nuit à la biodiversité.
140
Espèce endémique
Espèce qui s'est différenciée au cours de l’évolution dans des aires restreintes et y est restée strictement localisée.
141
Niche écologique
Place (physique et fonctionnelle) occupée par une espèce dans un écosystème.
142
Concurrence écologique
Lorsque 2 espèces occupent la même niche écologique.
143
Parasitisme
Interaction entre 2 organismes dont l’un vit aux dépens de l’autre (dénommé hôte), le nuisant mais n'entrainant pas systématiquement sa mort.
Dans ce dernier cas, on parle de parasitoïde qui se développe à l’intérieur d’un hôte en dévorant progressivement ses organes. Les organismes qui ne sont pas parasités sont qualifiés de « libres ».
144
Commensalisme
Association de deux organismes dont l’un, le commensal, tire partie de l’autre, l’hôte, pour s’abriter, se nourrir ou se déplacer sans que celui-ci en souffre ou en tire un profit.
Le commensalisme est une exploitation non-parasitaire d’une espèce vivante par une autre espèce.
145
Symbiose
Association (obligatoire ou permanente) à bénéfice réciproque de deux organismes appartenant à des espèces différentes. Les organismes sont qualifiés de symbiotes.
146
Aire de répartition
Zone délimitant la répartition géographique d'une espèce.
147
Domaine vital
Aire où un animal vit ordinairement et qui suffit à répondre à ses besoins primaires.
148
Couloir écologique
Milieu reliant fonctionnellement entre eux différents habitats vitaux pour une espèce.
149
Barrière écologique
Obstacle de nature topographique ou lié à un gradient très intense d'un facteur écologique abiotique contraignant qui empêche l'extension géographique d'une espèce donnée voire d'une biocénose tout entière.
On peut observer l'hybridation entre deux espèces génétiquement voisines mais physiquement séparées.
150
Climax
Aussi appelé état climacique.
Etat final d'une succession écologique, l'état le plus stable dans les conditions abiotiques existantes.
C'est un état théorique ; en réalité, différents stades de la succession écologique coexistent.
151
Facteur abiotique
Facteur écologique qui n'est pas du à l'influence des êtres vivants (facteurs biotiques).
Exemples : facteurs liés au climat, au relief, à la qualité du sol ou de l’eau.
152
Photosynthèse
C'est la production de matière organique (glucide) à partir de lumière. Elle se fait uniquement de jour.
Equation : 6CO2 + 6H2O + Lumière -> C6H12O6 (glucose) + 6O2.
Cette transformation a lieu dans les chloroplastes, composés de chlorophylle, un pigment de couleur verte qui permet la captation de l’énergie lumineuse.
153
Respiration
Elle se fait la nuit, et dans une moindre mesure le jour (où la photosynthèse prédomine). C’est l’inverse de la photosynthèse :
O2 + glucides (C,H,O) -> CO2 + H2O
154
Autotrophie
Mode de nutrition caractérisé par la capacité d'un organisme à produire sa propre matière organique à partir de substances inorganiques, généralement en utilisant une source d'énergie externe.
Les organismes autotrophes servent à la base de la chaîne alimentaire (producteurs primaires).
155
Ressemblance morphologique
Similarité dans les caractéristiques physiques observables entre différents organismes. Elle peut avoir une origine génétique (symplésiomorphie ou plus largement homologie) ou non (homoplasie).
156
Symplésiomorphie
Caractère ancestral partagé par deux ou plusieurs taxons.
157
Homoplasie
Similitude d'un caractère chez différents taxons qui n'est pas héritée d'un ancêtre commun (vs. homologie).
158
Espèce
Ensemble d'individus partageant des caractéristiques morphologiques et génétiques similaires, capables de se reproduire entre eux et de donner une descendance fertile.
159
Evolution
Processus par lequel les caractéristiques héréditaires d'une population d'organismes changent au fil des générations.
L'évolution se produit principalement par sélection naturelle (pression environnementale), adaptation génétique (mutations bénéfiques) et dérive génétique (hasard).
160
Grands principes de la classification scientifique des être vivants
La classification traditionnelle était fondée sur des caractères biologiques, physiologiques, phénotypiques.
RECOFGE : Règne (animal, végétal, champignons, protistes, archées, bactéries) ; Embranchement (vertébrés, invertébrés) ; Classe (mammifères par exemple) ; Ordre (primates par ex) ; Famille (hominidés par ex) ; Genre (homo par ex) ; Espèce (homo sapiens).
La classification phylogénétique se base uniquement sur le modèle évolutif et la notion d'ascendance commune.
161
Epicéa
- Aiguille seule sur le rameau
- Aiguille courte (2cm) et piquante
- Long cône pendant (12cm)
162
Sapin
- Aiguille seule sur le rameau
- Aiguille courte (2-3cm) et non piquante avec 2 bandes blanches dessous
- Long cône dressé et qui se désarticule sans tomber (12cm)
- Tronc gris argenté
163
Pin à crochet
- Aiguilles attachées par 2 sur le rameau
- Aiguilles serrées de 4-6cm
- Cône dissymétrique 5-6cm avec écailles crochues
164
Pin sylvestre
- Aiguilles attachées par 2 sur le rameau
- Aiguilles tordues vert bleu de 4-7cm
- Petits cônes 3-5cm
165
Cèdre
- Aiguilles attachées par 2 à 4 sur le rameau
- Aiguilles rigides courtes 2cm
- Gros cône dressé 5-8 cm
166
Pin Cembro
- Aiguilles attachées par touffe de 5 sur le rameau
- Aiguilles fines de 6-12cm
- Cône dressé trapu violacé avec résine 5-10cm
167
Mélèze
- Aiguilles attachées par touffe de plus de 5 sur le rameau
- Aiguilles petites et molles 2-3cm, caduques après une coloration jaune à l'automne
- Très petit cône 2-4cm
168
Etages de végétation dans les Alpes
- Etage des collines de 800 à 900-1,300m
- Etage montagnard de 900-1,300m à 1,500-1,800m
- Etage subalpin de 1,500-1,800 à 2,000m
- Zone de combat autour de 2,000-2,400m
- Etage alpin jusqu'à 2,600m-3,000m
- Etage nival à partir de 2,600m-3,000m
169
Etage des collines
- De 800 à 900-1,300m
- Peu de différences avec la plaine si ce n'est la pente
- 8 à 9 mois de végétation, 15°C de moyenne annuelle
- Chêne, châtaignier, charme
- Limite supérieure de la vigne en exposition sèche
170
Etage montagnard
- De 900-1,300m à 1,500-1,800m
- 6 à 7 mois de végétation, 8 à 15°C de moyenne
- Pin sylvestre en adret, sapins et hêtres en ubac, et épicéas à la limite supérieure
171
Etage subalpin
- De 1,500-1,800 à 2,000m
- 3 à 5 mois de végétation, 5 à 8°C de moyenne
- Epicéas en limite inférieure, puis pins cembro, mélèzes, pins à crochets
- Potentielles pelouses pseudo-alpines quand sécheresse, vent ou surpâturage interdisent les arbres
172
Zone de combat
- Autour de 2,000-2,400m
- 2 à 4°C de moyenne, 200 nuits de gel par an
- Zone de transition : arbustes, arbres isolés
173
Etage alpin
- De 2,000-2,400m à 2,600m-3,000m
- <3 mois de végétation, 2 à 3°C de moyenne
- Herbe épaisse, nombreuses fleurs, végétaux ligneux, arbrisseaux
174
Etage nival
- A partir de 2,600-3,000m (varie en fonction du relief et des années)
- Domaine minéral au-delà des neiges persistantes
- Quelques espèces pionnières (plantes, oiseaux, insectes, lichens)
175
Lac polaire
- Bassin versant de roche nue et de glace entre 2,800 et 3,400m
- Absence de poissons et de végétaux aquatiques
- Prise de glace de 10 mois ou plus, température de surface en été <5°C
- Aspect laiteux dû à des matières minérales en suspension
176
Lac froid
- Bassin versant de roche nue entre 2,600 et 2,900m
- Prise de glace entre 8 et 9 mois, température de surface en été de 9°C
- Nombreux invertébrés, amorce de végétation aquatique, poissons introduits par l'homme
177
Lac de pelouse
- Bassin versant couvert de pelouse entre 2,300 et 2,700m
- Prise de glace entre 7 et 8 mois, température de surface de 12°C en été
- Développement d'un écosystème aquatique complet
178
Lac vert
- Bassin versant complexe, entre 2,000 et 2,300m
- Prise de glace de 6 à 7 mois, température de surface de 15°C en été
- Les plus chauds, plus riches et plus productifs, bordés d'une ceinture végétale
- Couleur verte due à la présence de nombreuses matières organiques en suspension
179
Grand lac
- Au cœur ou en périphérie du massif
- Abritent des écosystèmes très complexes
180
Fleur
Organe de reproduction des plantes à fleurs (angiospermes).
Femelle : pistil = ovaire + style + stigmate
Mâle : étamine dont la partie fabriquant le pollen est appelée anthère
181
Pétales
Pièces florales qui entourent le système reproducteur d'une fleur.
182
Modes de reproduction des plantes à fleur
Sexuée : rencontre de cellules mâle et femelle (autopollinisation possible) donnant naissance à des individus différents de la plante mère.
Asexuée ou végétative : clonage de la plante mère par tige rampante, rhizome, bulbe, tubercule...
183
Fleur composée
Famille des Astéracées, caractérisées par le rassemblement (inflorescence appelée capitule) d'un ensemble de petites fleurs (fleurons).
Exemples : pâquerettes, marguerites, tournesols, chardons...
184
Etapes de la reproduction sexuée
- Pollinisation : passage d'un grain de pollen depuis l'étamine d'une fleur vers le stigmate d'une (autre) fleur. Transport par le vent (anémophile), l'eau (rare), oiseau, chauve-souris ou insecte (entomophile).
- Fécondation : le grain de pollen introduit dans le pistil féconde l'ovule, sépales et pétales flétrissent et tombent.
- Fructification : l'ovaire se transforme en fruit tandis que l'ovule se transforme en graine.
- Dissémination : de la graine par le vent (anémochore), l'eau (hydrochore), les animaux (zoochore) ou elle-même (autochore).
- Germination : en conditions favorables (température, eau et nutriments) le plantule sort, et les premières racines s'implantent.
185
Exemples de reproduction asexuée
- Tige rampante : stolon, qui va produire de nouvelles racines à proximité (ex : fraisier).
- Rhizome : tige souterraine qui va produire de nouvelles racines à proximité (ex : muguet).
- Bulbe : organe souterrain qui se démultiplie (ex : tulipe).
- Tubercule : tige souterraine qui donne une nouvelle plante (ex : pomme de terre).
186
Plante vivace
Plante pérenne, pouvant vivre plus de deux ans, par opposition aux plantes annuelles ou bisannuelles.
187
Spore
Cellule reproductive qui donne naissance par mitose à un nouvel individu sans fécondation.
188
Plante sans fleur
Plante cryptogame, sans fleur ni graine, qui se reproduit généralement par spores : fougères, mousses, prêles, lichens, algues. Les champignons (pas des plantes) se reproduisent aussi par spores.
189
Renoncule
Plante herbacée à fleurs simples en forme de coupe, formées de cinq sépales caducs et de cinq pétales serrés et brillants, aux couleurs vives, jaunes ou blancs.
De nombreuses espèces traduisent un engorgement d'eau ou de matière organique dans le sol.
La renoncule des glaciers se rencontre jusqu'à plus de 4,000m.
190
Campanule
Plante herbacée vivace ou bisannuelle, de fleur simple bleue, violette ou blanche. Corolle en forme de cloche ou étoile en 5 lobes.
La campanule des Alpes est violette en forme de clochette avec des pétales soudés.
Campanule du Mont Cenis près des moraines.
Aussi campanule barbue, campanule de Scheuchzer.
191
Gentiane
Plante herbacée annuelle ou vivace, de fleur simple en forme de cloche, entonnoir ou trompette, le plus souvent de couleur bleue, parfois jaune et moins souvent blanche ou rouge.
2 espèces à connaître : Gentiane jaune ou grande gentiane, Gentiane de Koch ou acaule
192
Orchidacée
Plante herbacée vivace à fleur généralement en épi ou grappe dense, caractérisée par des pétales inférieurs (labelles), souvent richement ornés et d'une forme exclusive. Couleur violette, rose et blanche, ou jaune.
Sabot de Vénus avec une grande labelle renflée jaune observable jusqu'à 2,000m. Orchis mâle rose en épi.
193
Anémone
Plante herbacée vivace, à fleur, de la famille des Renonculacées.
Fleur en forme de coupe, 5+ sépales pétaloïdes.
Blanche, jaune ou bleue.
194
Lis
Plante herbacé vivace à fleur et à bulbe de la famille des Liliacées.
Fleur en grappe dressée ou solitaire, aux pétales souvent roulées donnant un aspect de turban.
Lis Martagon à pétales de couleur rose à pourpre avec des taches foncées, observable jusqu'à 2,800m.
195
Aster
Plante à fleur composée (famille Astéracées), de grand capitule : rangée de ligules longues, bleu pourpre lilas ou blanc, entourant un disque jaune.
Aster des Alpes, étoilée, des Pyrénées
196
Edelweiss
Plante à fleur herbacée vivace de la famille des Astéracées. Petits capitules blancs jaunâtres entourés de grandes bractées blanches. Observable jusqu'à 3,400m.
197
Génépi
Plante aromatique à fleur vivace du genre Armoise, de la famille des Astéracées. Petits capitules jaunes sans ligules disposés en grappe. Observable de 2,000m à 3,800m.
198
Arnica
Plante vivace de la famille des Astéracées. Grands capitules jaunes entourés de ligules jaunes. Observable jusqu'à 2,850m. Utilisée pour le traitement des petits traumatismes et hématomes.
199
Prêle
Plante herbacée vivace à la tige nettement articulée. Reproduction par spore et par rhizome.
200
Rhododendron ferrugineux
Sous-arbrisseau sempervirent de la famille des Ericacées, formant d'épais fourrés. Fleurs rosâtre-rouge en cloche, groupées en ombelles. Observable jusqu'à 3,200m.
201
Hêtre
- Feuilles caduques simples, alternées, à bord lisse, ondulées avec petits poils soyeux sur le dessous
- Bourgeon pointu
- 40m, écorce grise et lisse
202
Erable
- Feuilles caduques simples, opposées, de nervures palmées à 5 lobes
- Fruit (samare) ailé, par paire
- 25-30m, écorce grise ou gris-brun
203
Frêne
- Feuilles caduques composées et opposées, dentées
- Bourgeons noir
- Fruit (samare) à une aile
- 40m, écorce grise
204
Sorbier (des oiseaux)
- Feuilles caduques composées et alternées, dentées
- Fruit rouge
- Fleur blanc-crème en corymbes serrées
- 15m, branche lisse, gris argenté
205
Aulne
- Feuilles caduques simples et alternées à bord denté, ronde
- Petit cône
- Bourgeon violet
- Jusqu'à 20m
206
Rongeurs
Ordre de mammifères caractérisé par leur unique paire d'incisives à croissance continue sur chacune de leurs mâchoires qui leur servent à ronger leur nourriture, à creuser des galeries ou à se défendre.
207
Canidés
Famille de mammifères de l'ordre des carnivores, aux longues pattes, griffes non rétractiles, queue touffue, canines développées et nombreuses molaires.
Loup, chien, chacals, renards.
208
Félidés
Félins, famille de mammifères de l'ordre des carnivores, caractérisés par leur crâne raccourci, mâchoire d'environ 30 dents, et griffes rétractiles (quelques exceptions).
209
Cervidés
Famille de mammifères ruminants possédant un nombre pair de doigts et dont les mâles (parfois femelles) portent des bois.
Cerf, chevreuil, renne.
210
Bovidés
Famille de mammifères ruminants possédant de vraies cornes permanentes et non ramifiées.
Comprend les bovins, caprins, ovins et antilopes.
Bœuf, bouquetin, chamois, mouflon.
211
Ongulés
Division de mammifères dont beaucoup possèdent un ou plusieurs sabots à l'extrémité de leurs membres.
Les animaux sans sabots mais munis d'un ongle à chaque doigt sont des onguiculés.
212
Ruminants
Sous-ordre de mammifères cétartiodactyles remastiquant leur nourriture après ingestion et dotés de deux doigts par membre.
Bovins, moutons, chèvres, cervidés, girafes et antilopes.
213
Mustélidés
Famille de mammifères carnivores au corps allongé et souple, possédant des glandes sécrétrices anales.
Furet, martre, belette, hermine.
214
Rapace
Nom vernaculaire ambigu qui désigne un oiseau carnivore, au bec crochu et tranchant, possédant des serres et très souvent une excellente vision.
Aigle, buses, vautours, faucons, hiboux, chouettes.
215
Galinacés
Ordre d'oiseaux généralement de constitution massive avec des becs épais adaptés pour manger des graines ou picorer des racines de plantes.
Dinde, poule, pintade, faisan.
216
Corvidés
Famille de passereaux caractérisés par leur bec et leurs pattes robustes ainsi que la présence de plumes recouvrant le dessus de leur bec, parfois jusqu'aux narines. Leur plumage est généralement noir avec des nuances de gris et de blanc.
Corbeau, chocard, geai.
217
Passereaux
Ordre d'oiseaux dont beaucoup sont chanteurs, possédants 3 doigts vers l'avant et un vers l'arrière, relativement plus petits que les autres ordres.
Le grand corbeau est le plus lourd et le plus grand.
218
Serpents
Sous-ordre de reptiles squamates carnivores au corps très allongé et dépourvus de membres apparents.
Couleuvres, vipères.
219
Vipères
Sous-famille de serpents de la famille des vipéridés. Pupilles nettement verticales.
220
Couleuvres
Nom vernaculaire ambigu désignant de nombreuses espèces de serpents généralement non venimeux.
Pupilles bien rondes.
221
Lézards
Petits reptiles de l'ordre des Squamates.
Ils partagent le fait d'avoir quatre pattes (hormis les orvets), des oreilles à tympan apparent sans conduit auditif externe, le corps recouvert d'écailles et la mue,
222
Orvets
Espèces de lézards dont les pattes se sont atrophiées
223
Tortues
Ordre de reptiles caractérisés par un crâne sans fosses temporales et la présence d'une carapace constituée d'un plastron au niveau du ventre et d'une dossière sur le dessus.
224
Amphibiens
Anciennement batraciens, classe de vertébrés tétrapodes qui débutent généralement leur vie sous la forme de larve aquatique.
Grenouilles, Crapauds, Tritons, Salamandres.
225
Salmonidés
Famille de poissons à nageoires rayonnées, de taille moyenne à grosse (jusqu'à 1m50 ou 2m de long).
Saumons, ombles, ombres et truites.
226
Insectes rencontrés en montagne
Fourmis, papillons, mouches, abeilles, libellules
227
Arachnidés rencontrés en montagne
Acariens, araignées
228
Mollusques rencontrés en montagne
Escargots, Limaces
229
Crustacés rencontrés en montagne
Ecrevisse
230
Vers rencontrés en montagne
Lombrics
231
Myriapodes rencontrés en montagne
Milles-pattes
232
Plantigrade
Mode de déplacement où tout le pied se pose sur le sol.
Homme, ours.
233
Onguligrade
Mode de déplacement où tout le poids du corps est supporté par l'extrémité des doigts, qui sont généralement renforcés et protégés par un sabot.
Cerf, chamois, bouquetin.
234
Digitigrade
Mode de déplacement où les pattes ne sont en contact avec le sol que par les doigts.
Chien, loup, renard, félins.
235
Palmipède
Oiseau aux pieds palmés, membranes élastiques unissant les doigts de l'animal, particulièrement adapté à la nage.
236
Reptation
Mode de déplacement de certains animaux sans pattes ou pattes très courtes, par ondulations et rétractions alternatives.
Désigne aussi le lent mouvement des matières sur pente, vers le bas des versants.
237
Pas
Allure marchée, à quatre temps égaux séparés
238
Trot
Allure sautée, symétrique, à deux temps égaux
239
Galop
Allure sautée et basculée, asymétrique, à trois temps suivis d'une période de projection
240
Lagomorphes
Ordre de mammifères possédant deux paires d'incisives sur la mâchoire supérieure.
Lapins, lièvres, pikas.
241
Bocage
Mosaïque de champs cultivés et de prés enclos dans un réseau de haies à plat ou sur des levées de terre appelées talus.
242
Rebond isostatique
Aussi appelé rebond post-glaciaire, relèvement de masses terrestres consécutif à la déglaciation.
243
Omnivore
Espèce dont l'appareil digestif lui permet d'absorber des aliments d'origines végétale et animale.
244
Carnivore
Espèce dont le régime alimentaire est principalement fondé sur la consommation de chairs ou de tissus d'animaux vivants ou morts.
245
Herbivore
Espèce qui se nourrit exclusivement ou presque de plantes vivantes. Aussi appelé phytophage.
246
Insectivore
Espèce capable de se nourrir d'insectes ou autres arthropodes.
247
Piscivore
Espèce se nourrissant de poissons.
248
Granivore
Espèce se nourrissant de grains.
249
Charognard
Espèces se nourrissant de charognes, animaux morts qu'elle n'a pas tués elle-même.
250
Prédateur
Espèce qui tue des proies pour s'en nourrir ou alimenter sa progéniture.
251
Détritivore
Espèce qui se nourrit de débris animaux, végétaux ou fongiques : matière morte, en décomposition, ou excréments.
252
Hibernation
Etat léthargique pendant plusieurs mois, période durant laquelle l’animal n’est pas du tout vigilant. Une partie du cerveau se met alors au repos, ne maintenant que les fonctions vitales.
253
Hivernation
Etat de somnolence durant l’hiver. Le cerveau reste dynamique et l’animal peut continuer à s’alimenter, à sortir de sa tanière, et il peut même mettre bas.
254
Migration horizontale
Changement de domaine vital vers d'autres latitudes pour passer l'hiver.
255
Migration verticale
Changement d'altitude pour passer l'hiver.
256
Gymnosperme
Plante à graine dont l'ovule est nu (i.e. non enclos dans un ovaire) et porté par des pièces foliaires groupées sur un rameau fertile (cône).
Contient les conifères.
257
Orage orographique
Orage formé par le soulèvement d'un air instable et humide par un relief montagneux : l'air instable rencontre l'air frais en altitude.
258
Bouquetin
Capra ibex.
Famille des bovidés, sous-famille des caprins, aussi appelé ibex.
Bouc : 1.10 à 1.60m de long, 75-90cm de hauteur, 65 à 100kg, robe d'été gris fer, ventre potentiellement blanc et membres foncés.
Etagne : 1.05 à 1.30m, 70 à 78cm, 35 à 50kg, robe d'été plus claire que le bouc.
Ces robes sont assombries en hiver.
Régime herbivore opportuniste, il puise dans ses réserves de graisse en hiver.
Passé proche de l'extinction au XIXe siècle, réintroduction à partir des populations restantes du Grand Paradis et de Maurienne.
259
Cerf
Cervus elaphus.
Famille des cervidés.
Faon jusqu'à 1 an pour les femelles (bichette puis biche), jusqu'à 6-8 mois et l'apparition de pivots chez les mâles (hère puis daguet puis cerf).
Pelage globalement roux en été avec une ligne noire sur l’échine et gris brun en hiver. 2 mues : avril-juin (marquée) et septembre-octobre.
Cerf de 130-300kg, femelle de 80-150kg.
Alimentation : graminées, mais aussi sous ligneux et feuillus, puis résineux en hiver.
260
Chevreuil
Capreolus capreolus.
Famille des cervidés.
Poids de 20 à 25kg, longueur de 1m à 1,25m, hauteur de 60-80cm.
Pelage de type livrée durant les premières semaines de vie chez le faon puis de couleur fauve voire rousse en été pour devenir grise en hiver.
Femelle chevrette, mâle brocard.
Alimentation sélective, majorité de semi-ligneux et en particulier le lierre et la ronce ainsi que la callune, la myrtille, l’airelle et le framboisier.
261
Mouflon
Ovis gmelinii.
Famille des bovidés, sous-famille des caprins.
Mâle : 35-50kg, 130-140cm de long, 75cm au garrot, cornes longues et très courbées.
Femelle : 25-35kg, 120-130cm, 65cm, cornes très petites ou absentes.
Pelage brun en hiver, beige en été. La plupart des mâles possèdent une selle blanche caractéristique à l’arrière du dos en hiver.
Régime alimentaire très varié et très adaptable.
En France, originaire du mouflon de Corse introduit dans beaucoup de régions.
262
Sanglier
Sus Scrofa.
Famille des suidés.
La femelle s'appelle la laie, le jeune de moins de 6 mois le marcassin.
Pelage en bandes rousses et crème jusqu'à 6 mois, puis roux jusqu'à 10 mois, puis gris-brun uniforme.
Omnivore et nécrophage.
263
Marmotte
Marmota marmota.
3-6kg, hiberne 6 mois de l'année au cours desquels elle perd la moitié de son poids. 2 respirations par minute, température corporelle de 9 degrés, 4-5 battements par minute.
Alimentation à base de graines, herbes, et petits invertébrés. Craint l'aigle royal, siffle pour alerter du danger.
264
Lièvre variable
Lepus timidus.
Aussi appelé Blanchon.
Ordre des lagomorphes.
Pelage blanc en hiver (pointes des oreilles noires) et brun-gris en été.
Essentiellement actif la nuit, alimentation à base d'herbacées, écorces et rameaux. Nombreux prédateurs.
265
Ecureuil roux
Sciurius vulgaris, ordre des rongeurs.
Pelage roux à brun sombre, qui s'épaissit et s'allonge en hiver, rendant les "pinceaux" sur ses oreilles plus visibles.
Omnivore, préfère les graines de conifères et noix, qu'il dissémine dans de nombreuses caches.
266
Hérisson
Erinaceus europaeus, famille des Erinacéidés.
Caractérisé par ses piquants (poils) très solides.
Semi-nocturne et omnivore.
267
Hermine
Mustela erminea, famille des Mustélidés.
En été, pelage brun sur les parties supérieures et jaune/blanc dessous. En hiver, pelage blanc sauf le bout de la queue noir.
Carnivore : taupes, musaraignes, mulots, campagnols...
268
Renard
Vulpes vulpes, famille des Canidés.
Pelage roux.
Alimentation très adaptable, du campagnols aux insectes et fruits, baies. Monte jusqu'à 2,500m pour chasser.
269
Loup
Canis lupus, famille des canidés.
80cm de hauteur au garrot, 20 à 80kg.
Pelage gris fauve mêlé de noir sur le dos.
Vit en meute et parcourt de grandes distances.
Mange 2 à 4kg de viande par jour.
Espérance de vie de 10 ans.
Disparu d'Europe occidentale, il revient depuis l'Italie en 1992.
270
Ours brun
Ursus arctos. famille des Ursidés.
1,70m à 2,50m de longueur, 80-350kg (mâle) ou 65-200kg (femelle).
Essentiellement nocturne, omnivore opportuniste à nette dominante végétivore. Hyperphagie en automne avant l'hivernation.
Réintroduit dans les Pyrénées à partir d'espèces slovènes.
271
Lynx boréal
Lynx lynx, famille des Félidés.
Pelage gris brun tacheté de brun foncé, pinceaux de poils aux oreilles, queue courte.
Carnivore strict, 90% de l'alimentation provenant de chevreuils et chamois.
A disparu de France et de Suisse, réintroduit dans le Jura (CH) puis dans les Vosges.
272
Aigle royal
Aquila chrysaetos, famille des Accipitridés.
Envergure de 2m (mâle) à 2,20m (femelle), plumage sombre qui va s'éclaircissant.
Longévité de 20 à 35 ans.
Territoire exploité par un même couple pour la vie.
Nid dans une paroi rocheuse inaccessible.
Carnivore (marmottes, lièvres, écureuils, oiseaux) et charognard occasionnel.
273
Gypaète barbu
Gypaetus barbatus, famille des Accipitridés.
Envergure de 2.80m, ailes étroites et queue cunéiforme.
Touffe de plume sous le bec, dessous blanchâtre teinté de roux orangé, dos ailes et queue noirs.
Dernier charognard à intervenir, se nourrit exclusivement d'os. tendons et ligaments.
Réintroduit dans les Alpes après disparition.
274
Vautour fauve
Gyps fulvus, famille des Accipitridés.
Envergure de 2.50m, cou et tête duvetés blancs, plumage fauve brun à gris.
Longévité de 30 ans.
Charognard et vit en colonies.
Réintroduit dans les Alpes et le Massif central après disparition.
275
Percnoptère d'Egypte
Neophron percnopterus, famille des Accipitridés.
Envergure de 1.70m. face et bec jaune, plumage blanc sauf rémiges noires.
Omnivore charognard.
Migrateur passant l'hiver en Afrique.
276
Tichodrome échelette
Oiseau grimpeur escaladant les parois abruptes et humides à la recherche d'insectes.
Dos gris, ailes rouge sang et noires agrémentées de taches blanches.
277
Grand-duc d'Europe
Bubo bubo, famille des Strigidés.
Envergure de 1.80m, grands yeux oranges, plumage fauve tacheté de brun.
Plus grand rapace nocturne d'Europe.
Chasse rongeurs, poissons, oiseaux.
278
Hibou moyen-duc
Asio otus, famille des Strigidés.
Envergure de 95cm, yeux oranges, longues aigrettes, plumage fauve tacheté de brun.
Se nourrit principalement de petits rongeurs.
279
Chouette de Tengmalm
Aegolius funereus, famille des Strigidés.
Aussi appelée chouette boréale.
Envergure de 60cm, plumage brun barré et tacheté de blanc, tête grosse et ronde.
Se nourrit principalement de petits rongeurs.
280
Chevêchette d'Europe
Glaucidium passerinum, famille des Strigidés.
Envergure de 35cm. dos brun et poitrail blanc barré de brun, tête aplatie.
En partie diurne, a la particularité de faire des provisions.
Plus petit rapace nocturne d'Europe.
281
Grand tétras
Tetrao urogallus, ordre des Gallinacés.
Mâle : plumage sombre, barbe noire et caroncules rouges. Envergure jusqu'à 125cm
Femelle : plumage roux barré de beige et de blanc.
Accouplement après parades en arènes (chant = série de te-lep) au printemps.
Se nourrit d'herbacées, pousses, aiguilles et insectes.
Espèce de vieille forêts, disparue des Alpes et en déclin en France.
282
Tétras-Lyre
Tetrao tetrix, ordre des Gallinacés.
Mâle : plumage sombre, caroncules rouges. Envergure jusqu'à 80cm
Femelle : plumage roux barré de beige et de blanc.
Accouplement après parades en arènes (chant = éternuement sonore) au printemps.
Se nourrit de feuilles, fleurs et invertébrés.
283
Perdrix bartavelle
Alectoris graeca, ordre des Gallinacés.
Envergure de 50cm, gorge blanche et collier noir, plumage gris cendré, flancs blancs barrés de noir.
Graines, feuilles et petits invertébrés.
284
Lagopède
Lagopus muta, ordre des Gallinacés.
Envergure de 60cm, plumage blanc (sauf queue noire) en hiver, le dos se brunit au printemps et devient gris à l'automne.
Vit à la limite des neiges éternelles sur les terrains pierreux.
285
Chocard
Pyrrhocorax graculus, famille des Corvidés.
Surnommé "choucas".
Envergure de 80cm, plumage noir et bec jaune.
Vit en bande, chant en "krrriii".
Fréquente les cimes et descend pour chercher proies, insectes, ordures.
286
Grand corbeau
Corvus corax, famille des Corvidés.
Envergure de 1.20m, plumage noir, imposant bec noir, queue cunéiforme.
Cri en krro ou rrok.
Omnivore, il tue des petites proies mais est volontiers charognard.
287
Massif français le plus étendu
Massif Central.
288
Drumlin
Colline allongée (forme de "dos de baleine") constituée par les restes de la moraine de fond d'un ancien glacier.
289
Gabbro
Roche magmatique plutonique de texture grenue à couleur gris noir.
290
Zonation verticale
Etagement en fonction des altitudes (de la flore, de la faune)
291
Ubiquiste
Qui se retrouve dans des milieux variés (sanglier, renard...)
292
Acaule
Qui pousse en buisson ou en coussin
293
Arthropodes
Espèces aux pattes articulés et munies d'un exosquelette.
294
Ablation
Processus de disparition de substance (glace ou neige) à la surface d'un glacier, d'une couche de neige ou d'un iceberg.
295
Cirque glaciaire
Zone de départ, d'accumulation du glacier. Chute de neiges et avalanches provenant de parois rocheuses.
296
Bilan du glacier
La gestion de son capital de glace, entre accumulation et ablation, sublimation, fonte. Dans un glacier "sain" la surface d'accumulation représente plus de 60% de la surface totale.
297
Bloc erratique
Grand bloc rocheux charrié par un glacier dans le passé.
298
Lac d'ombilic
Lac formé dans le surcreusement causé par un glacier. L'accentuation du relief en aval s'appelle un verrou glaciaire.
299
Sphaigne
Mousse formant les tourbières, absorbant jusqu'à 20 fois son poids en eau.
300
Tourbe
Matière organique fossile. Les espèces formant de la tourbe sont appelées turfigènes.
301
Ripisylve
Végétation des rives d'un cours d'eau. Elle représente un couloir écologique.
302
Graminées
Plantes à fleurs monocotylédones, souvent herbacées (sauf bambou ligneux), caractérisées par une tige cylindrique et une inflorescence en épillets.
303
Linaigrette de Scheuchzer
Plante à fleur herbacée vivace avec inflorescence en forme de boule de coton blanc.
304
Desman des Pyrénées
Petit mammifère aussi appelé rat-trompette.
Trompe et pattes palmées.
Traque ses proies (invertébrés aquatiques) au fond des eaux vives et bien oxygénées.
305
Circaète Jean-le-Blanc
Famille des Accipitridés.
Envergure de 1,80m.
Spécialisé dans la chasse aux reptiles, principalement les serpents.
Passe l'hiver en Afrique.
306
Cincle plongeur
Merle insectivore se nourrissant de proies au fond des torrents.
307
Mutualisme
Interaction entre plusieurs espèces vivantes qui en retirent toutes un avantage évolutif.
308
Stomates
Petites ouvertures rétractables permettant la transpiration des plantes.
309
Nunatak
Piton rocheux s'élevant au-dessus de la glace, épargné par l'érosion due aux glaciations du quaternaire.
310
Sandur
Plaine d'épandage formée par les alluvions glaciaires (sables, graviers) charriés et déposés par la fonte d'anciens glaciers.
311
Esker
Colline allongée formée par les sédiments d'un ancien tunnel sous glacier.
312
Kettle
Petit lac formé par un ancien bloc de glace isolé pris dans des sédiments.
313
Kame
Dépôt fluvio-lacustre en forme de butte irrégulière, formé par les eaux du glacier.
314
Erosion régressive
Erosion d'un relief se propageant de l'aval vers l'amont.
315
Crocus
Fleur vivace à bulbe de la famille des Iridacées, à 6 tépales lilas ou blanches, 3 étamines.
316
Colchique
Fleur vivace à bulbe de la famille des Liliacées, à 6 tépales mauves et blanches, 6 étamines. Forme des fleurs similaires au Crocus.
317
Azotobacter
Genre de bactérie captant l'azote atmosphérique. Potentiel mutualisme avec les plantes qui se nourrissent de cet azote.
318
Pétasite
Fleur vivace de la famille des Astéracées. Capitules blancs jaunâtres en grappes hémisphériques. Une version officinale aux capitules lilas-rose pâles ou jaunâtres.
319
Sève brute vs élaborée
- Brute : formée dans les racines, contient eau et sels minéraux.
- Elaborée : formée dans les feuilles, contient eau et glucose.
320
Saxifrage
Fleur vivace de la famille des Saxifragacées, connue pour s'installer dans les anfractuosités des rochers ("perce-pierres").
De nombreuses espèces mais généralement 5 pétales (plutôt rondes, rose/pourpre, jaune ou blanc) et sépales, croissance en coussinets.
321
Mégaphorbiaie
Aussi appelée friche humide, formation végétale constituée de grandes plantes à larges feuilles et inflorescences vives. Stade de transition entre la zone humide et la forêt.
322
Digitale
Fleur vivace ou bisannuelle de la famille des Scrophulariacées. Fleurs tubuleuses jaunes, blanches ou pourpres, intérieur tacheté, disposées en longues grappes lâches. Toxique.
323
Diapause embryonnaire
Suspension du développement de l'embryon pour mettre bas à une saison plus favorable.
324
Aconit
Plante à fleurs vivace de la famille des Renonculacées. 5 sépales pétaloïdes dont le supérieur dressé forme un casque.
Aconit Napel ou Casque de Jupiter de couleur violette, Aconit Tue-Loup de couleur jaune.
Très toxique.
325
Myosotis des montagnes
Plante à fleur vivace ou annuelle de la famille des Boraginacées. Petites fleurs en boutons roses ou bleus, la couleur du centre varie en fonction de la quantité de nectar disponible.
326
Erosion du granite
Le quartz donne du sable, feldspath et mica se transforment en argiles.
L'érosion forme des boules de granite (chaos granitique) reposant sur un sable grossier mélangé d'argile (arène granitique).
327
Vitesses d'érosion
- En moyenne dans les Alpes : 1mm par an.
- Erosion par abrasion d'un glacier : 1 à 5mm par an.
328
Plan neige
Série de politiques publiques d'aménagement des montagnes françaises dans le but d'y encourager le tourisme hivernal de masse (années 60-70).
329
Générations de stations de skis
- 1ère génération : stations-villages (Megève)
- 2ème génération : stations en sites vierges, favorisant le fonctionnel au détriment de l'environnement (Tignes)
- 3ème génération : les stations intégrées, plus respectueuses de leur environnement (Avoriaz)
330
IGP
Indication Géographique Protégée. Label lié à un savoir-faire, une étape au moins parmi la production, la transformation ou l’élaboration du produit doit avoir lieu dans une aire géographique délimitée.
