Le Milieu Montagnard Enneigé Flashcards
(40 cards)
Qu’est ce que le foehn et quels sont les risques associés ?
C’est un vent violent, chaud et sec qui souffle sur le versant sous le vent d’une montagne qui s’oppose à la progression du vent. Il peut élever la température de l’air de 10 degrés en un quart d’heure et provoquer des avalanches. En France, la lombarde à la frontière avec l’Italie et l’autan dans les Pyrénées.
Gelure
Lésions localisée causée par l’action directe du froid, au cours d’une exposition plus ou moins longue à une température inférieure à 0°C.
Signes d’une gelure
Blancheur des extrémités
Perception de picotements
Diminution puis disparition de la sensibilité
Limitation de l’usage des doigts et des orteils
Degrés de gravité d’une gelure
Degré 1 : la sensibilité revient après réchauffement (bain d’eau chaude, massage doux), la couleur rose reprend le dessus
-> il n’y a pas de danger et l’on peut reprendre l’activité avec prudence.
Degré 2 : la perte de sensibilité persiste
les dernières phalanges des doigts ou des orteils restent bleues ou violacées,
apparition de petites phlyctènes (bulles de liquide) en 24 à 48h
-> arrêter l’exposition au froid, rejoindre le plus vite possible un abri pour le réchauffement, prendre un peu d’aspirine.
Degré 3 : L’insensibilité et l’aspect bleuté remontent au-dessus des dernière phalanges, mais ne remontent pas sur la main ou l’avant-pied
-> essayer très vite de les réchauffer dans l’eau chaude et se faire évacuer en urgence vers un hôpital de proximité. En expédition un rapatriement rapide s’impose.
Degré 4 : l’insensibilité et l’aspect bleuté remontent sur la main ou sur l’avant-pied
-> essayer très vite de les réchauffer dans l’eau chaude et se faire évacuer en urgence vers un hôpital de proximité. Ne surtout pas laisser les pieds hors des chaussures car ils risquent de gonfler rapidement, empêchant ainsi de se rechausser.
Quelles sont les grands principes en cas de secours d’une personne en hypothermie ?
Toujours manipuler avec précaution une personne en hypothermie pour ne pas causer un arrêt cardiaque.
Il ne faut surtout pas entreprendre une RCP (réanimation cardio-pulmonaire) en cas d’hypothermie sévère, sans avis médical.
4 différents types de cohésion
- Cohésion de « feutrage » entre les cristaux de neige fraiche qui se tiennent par leurs branches, et, dans une certaine mesure, les particules reconnaissables - fragile et de quelques heures à 10 heures
- Cohésion de « frittage », petits ponts de glace entre les particules reconnaissables, dans une certaine mesure, les grains fins. Peut être importante.
- Cohésion « capillaire » = l’eau fait effet ventouse entre les grains ronds si eau en faible quantité. Soupe si quantité d’eau importante.
- Cohésion de « regel » = les grains ronds si quantité d’eau importante et que celle-ci gèle. C’est la cohésion la plus résistante.
- Aucune cohésion = les grains à faces planes, les gobelets, les grains ronds si quantité d’eau importante et pas de gel. On peut rajouter la neige roulée, et le givre de surface.
Neige sèche
Mélange d’air et de glace, uniquement à température négative.
Neige humide
Mélange d’air, d’eau gazeuse, solide et liquide, à une température de 0 degré.
Cristal de neige
Provient d’une condensation lente de la vapeur d’eau autour de cristaux de glace originels. La forme la plus caractéristique est l’étoile de neige fraîche, avec ses six branches (dendrites). Elle mesure de un à cinq millimètres.
Albedo
En %, rapport de l’énergie réfléchie par une surface à celle du rayonnement solaire qu’elle reçoit.
Particules reconnaissables
Cristaux de neige déformés (p.ex. branches cassées).
Certaine cohésion de feutrage et une légère cohésion de frittage mais forme une neige encore très poudreuse avec un albédo semblable à la neige fraîche.
Grains fins
Particules de petite taille (- de 0.5mm) plutôt sphériques caractérisés par leur cohésion de frittage. Forment les congères et les corniches. Neige plus lourde et compacte mais albédo encore élevé.
Grains à faces planes
Grains anguleux et plats de taille de l’ordre du mm. Albédo faible et aucune cohésion.
Gobelets
Pyramides striées de plusieurs mm. Albédo faible et aucune cohésion.
Grains ronds
Caractéristiques de la neige mouillée contrairement aux autres.
Généralement sphériques, lisses, et font parfois plusieurs mm de diamètre.
Cohésion :
- Capillaire (effet ventouse) si eau présente en faible quantité - en forte quantité la neige devient pateuse.
- De regel si gel d’une quantité d’eau importante.
BERA
Bulletin d’estimation du risque d’avalanche. En Europe il compte 5 niveaux (le risque zéro n’existe pas) : 3 drapeaux (jaune (1-2), damier (3-4), noir(5)).
Métamorphoses de la neige sèche
Le vent et le poids des couches aura le même type d’effet, transformant les cristaux en particules reconnaissables. La suite des métamorphoses se passera exclusivement sur le sol, le devenir des particules reconnaissables va dépendre de la valeur du gradient de température de la couche concernée :
– Par faible gradient (<5°C/m), elles vont se transformer en grains fins ;
– Par moyen gradient (entre 5 et 20°C/m), elles vont se transformer en grains à faces planes ;
– Par fort gradient (>20°C/m), elles se transformeront en grains à faces planes (passage intermédiaire obligé) puis en gobelets.
Métamorphoses de la neige humide
En présence d’eau sous forme liquide, formation de grains ronds, dernier stade d’évolution de la neige avant sa disparition par fonte.
Types d’avalanches
- Avalanche pulvérulente ou de neige fraiche : en début de saison, par temps froid, immédiatement ou quelques jours après la chute de neiges (déclenchement par un skieur), rupture ponctuelle, brassage d’air et de neige.
- Avalanche de plaque : causée par une surcharge sur une sous-couche fragile (gobelets, grains ronds, plaques à vents), dislocation en tuiles qui s’effondrent.
- Avalanche de neige humide : au printemps ou après redoux lorsque l’eau de fonte s’infiltre et fait perdre à la neige ses attaches au sol.
Moyens de défense contre l’avalanche
- Active, par modification du dépôt (panneau virevent, toit buse, barrière à vent) ou fixation du manteau neigeux (filet, ratelier, reboisement) ;
- Passive, par freinage (dent, coins, tas freineurs), tourne de déviation, galerie, étrave.
Facteurs physiques déclencheurs d’avalanches
- Pluie
- Vent violent
- Brusque hausse de la température (risque CT)
- Froid brutal (fixe le manteau neigeux à CT mais risque MT et LT)
- Changement de pente (rupture)
- Exposition nord (poudreuse)
- Sol humidifié
- Roche à nu de couleur sombre
- Pâturage abandonné
Niveaux du BERA
1- Faible : le manteau neigeux est bien stabilisé dans la plupart des pentes.
2- Limité : dans quelques pentes suffisamment raides, le manteaux neigeux n’est que modérément stabilisé. Ailleurs il est bien stabilisé.
3- Marqué : dans de nombreuses pentes suffisamment raides, le manteau neigeux n’est que modérément à faiblement stabilisé. Départ spontané de grandes avalanches possibles.
4- Fort : le manteau neigeux est faiblement stabilisé dans la plupart des pentes suffisamment raides.
5- Très fort : l’instabilité du manteau neigeux est généralisée. Nombreux départs spontanés à attendre y compris en terrains peu raides.
Calorie
Quantité d’énergie nécessaire pour élever de 1°C la température de 1g d’eau sans changement d’état.
1 cal = 4,18J
3 types d’échanges thermiques
1- Conduction : 2 matériaux de températures différentes sont en contact sans mouvement l’un par rapport à l’autre.
2- Convection : un fluide coule à la surface d’un objet de température différente.
3- Rayonnement : un corps est placé à distance d’un autre corps de température différente.