Lectures Flashcards

1
Q

Pourquoi, selon Cellard, les pratiques pénales plus actuelles telles que la conciliation, le dédommagement et la médiation ne seraient-elles pas tellement des innovations?

A

Reprennent des notions du fonctionnement des années avant le 12e siècle. Dans ce temps, la coutume voulait qu’on dédommage la partie lésée du tort qui lui avait été causé. La personne ayant causé offense avait une dette envers la personne offensée et sa famille. L’offensé choisissait donc comment cette dette serait repayer. Sois par meutre, sois par dédommagement ou par pardon. La conciliation, le dédommagement et la médiation que nous avons aujourd’hui permettent aussi à la victime d’avoir un rôle actif dans le processus de réglèment du litige. La victime avait perdu ce rôle à l’arriver du système judicière fermé et objectif moderne et l’emprisonnement.

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Q

Expliquez, à l’aide de deux arguments, comment Robertson (DSM) se
positionne face à l’argument moderne qui prétend que les « peines imposées
ne doivent pas excéder la faute » ? (15 lignes)

A

Robertson est d’accord avec le principe que la peine imposées ne doit pas dépassé la faute. Il soutient que la faute est beaucoup plus grand qu’on le croit, car en plus du mal que le crime fait par en lui-même, il cause une terreur dans la population qui amène une série de conséquences pour la majorité innocente. Alors une peine sévère comme la torture n’est pas disproportionné par rapport aux conséquences qu’amène le crime. De plus, le but principal de la peine est la dissuasion, donc une peine sévère n’excède pas la faute si elle permet en plus d’empêcher au crimes de se répéter. Dr plus, cout doit être plus grand que bénéfice.

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Q

À l’aide de deux arguments, expliquez pourquoi, selon Robertson (DSM), il est
possible de réconcilier humanisme et sévérité de la peine? (15 lignes)

A

Robertson dit qu’il est possible de réconcilier humanisme et sévérité de la peine. En effet, si on pense à prôner l’humanisme envers l’humanité au complet. Ne pas punir sévèrement un crime et être tolérant voudrait dire participer qu’on encore dans une sens à ces crimes de continuer et que n’essayons pas de dissuader le reste des vagabons de faire ces crimes et faire du mal à la population. Nous serions moralement responsable de ne pas avoir agi pour le bine commun. De plus, Robertson avance que lorsque qu’un acte interdit est fait, le transgresseur devient le seul et unique responsable de ce qui lui arrive comme résultat de son geste. Donc, mettre en exécution une peine sévère n’est pas un geste inhumain, il s’agit de la conséquence causé par le transgresseur lui-même. Robertson aime ajouter qu’il s’agit de ce qui convient le plus à la personne coupable pour son «propre bien».

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4
Q

Digneffe soutient que malgré qu’ils partagent plusieurs idées, les auteurs associés à l’École positive italienne ont également de nombreuses divergences. Identifiez 4 différences entre les pensées de Garofalo et de Ferri, tous les deux membres de l’École positive italienne. (Sur le texte de Digneffe F., L’école positive italienne et le mouvement de défense sociale). (15 lignes)

A

Malgré le fait que Garofalo et Ferri sont tout deux associés à l’École positive italienne, ils ont de nombreuses divergences dans leur propos. En premier lieu, les deux auteurs voit les hommes très différamment. Garofalo porte un jugement des hommes fondé sur des catégories morales et donc il y a des hommes justes et compatissants et des hommes déshonnêtes et cruels. Ferri va concevoir les hommes comme tous des êtres vivants de la même espèce.

Alors, sur le point de vue des influences qui poussent une personne à faire un délit, Garofalo ne voit rien qui pourrait faire prévoir ni la fin ni l’atténuation des causes qui poussent au délit, alors que Ferri dit que le manque de conditions d’une existence plus humaine et d’un développement complet et vraiment libre de sa personnalité physique et morale mène à faire des crimes.

Un troisème point de discorde est relatif à l’avenir de la criminalité. Garofalo voit la cause de la criminalité comme un manque de sens moral, donc seul une justice sévère et inflexible exerce un effet sur «les conditions morales du peuple». Ferri dit que si l’on élimine la misère et l’inégalité choquante des conditions économiques, cela ne servira plus de stimulant au crime, mais supprimer les causes sociales du crimes ne suffit pas à supprimer toutes les causes de crimes, car il y en a à causes physiques et psychologiques.

Finalement, leur définition du délit est très différente. Ferri définit le crime une antisocialité se manifestant par des actes qui portent atteinte aux conditions d’existence individuelle ou sociale, alors que Garofalo le définit comme l’acte d’un individu anormal auquel il manque, à un degré plus ou moins important, des sentiments altruistes fondamentaux qui composent la morale des sociétés civilisées.

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5
Q

Pourquoi, selon Digneffe, les définitions du crime de Garafalo et de Ferri ne
sont-elles pas satisfaisantes? Expliquez votre réponse. (Sur le texte de
Digneffe F., L’école positive italienne et le mouvement de défense sociale). (15
lignes)

A

Selon Digneffe, le définitions du crime de Garafalo et de Ferri ne sont pas satisfaisantes. En effet, en voulant définir le crime comme objet de la criminologie, indépendamment du droit pénal, Garofalo est obligé de définir le crime comme une offense aux sentiments altruistes élémentaires. Par contre, cette définition ne permet pas de discriminer ce qui est effectivement criminalsié (par la loi) de ce qui ne l’est pas. De son côté, Ferri définit le crime comme la manifestation de sentiments antisociaux. En réalité, tous deux s’efforcent de faire du crime un fait social brut, indépendamment de la réaction qu’il suscite. Ne parveannt pas à trouver «dans» le crime défini par le droit pénal ce qui serait le propre du «crime naturel», ils croiront le trouver dans son auteur, le criminel, en faisant de celui-ci un être radicalement différent des autres.

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