LGL Flashcards
(29 cards)
Quelles différences cliniques existe-t-il entre les LGL NK et T ?
Peu de différences globales ; la neutropénie et l’agranulocytose sont plus fréquentes dans les LGL T.
Quel mécanisme physiopathologique est caractéristique des LGL associés aux SMD ?
Absence de stimulation antigénique couplée à la présence de mutations TET2.
Quel type de récepteur T est clonal dans 90 % des LGL T ?
Le récepteur T alpha-béta.
Qu’est-ce que le T-CUS dans le contexte des LGL T ?
Un état pré-leucémique potentiel.
Sur quel profil de marqueurs repose le diagnostic des LGL NK ?
Le profil KIR, évaluant pertes et gains de récepteurs de classe I.
Quels marqueurs KIR sont perdus dans les LGL NK ?
CD158A, CD158B et NKB1 ; phénotype KIR restreint si au moins deux de ces trois marqueurs manquent.
Quels marqueurs sont acquis dans les LGL NK selon Pastoret et al., Blood 2021 ?
CD94 et NKG2A.
Quelles sont les mutations génomiques fréquemment retrouvées dans les LGL ?
STAT3, TET2, STAT5B (si T CD4) et TNFAIP. Plus rares: BCL11B, FLT3, PTPN23
Avec quelle perte de marqueur la mutation TET2 est-elle associée ?
À une perte de l’expression de CD16.
Quel phénotype CD16/CD57 la mutation STAT3 induit-elle dans les LGL NK ?
CD16hiCD57-
Récepteurs NK inhibiteurs
ITIM, CD158A, CD158, NKB1, NKGA/B
Récepteurs NK activateurs
ITAM, KIR2DS1, NKG2C, NKp (NKp46, 44, 30)
Définition T-CUS
LGL < 0.5 G/L, pas de manifestations cliniques nopathologie associée. Généralement pas de mutation associée
Mécanisme physiopathologique habituel des LGL-T
Activation lymphocytaire ==> expansion polyclonale ==> mutation TET2, CCL22, DNMT3A ==> expansion oligocloanle ==> mutation STAT3
Valurs normales des LGL-T selon Marchand, Blood 2024
0.21-0.29 G/L
Quelles sont les manifestations cliniques principales des LGL ?
Infections récurrentes (30–50 %), symptômes B (20–30 %) et splénomégalie (20–50 %).
Quelle est la fréquence des maladies auto-immunes dans les LGL ?
15 %, surtout polyarthrite rhumatoïde (10 %), endocrinopathies et syndrome de Gougerot-Sjögren.
Quelles autres manifestations cliniques sont moins fréquentes ?
Vascularites et syndromes lymphoprolifératifs/MDS (5 %).
Quelle proportion de patients présente une neutropénie modérée (PNN < 1,5 G/L) ?
70–85 %.
Quelle proportion de patients présente une neutropénie sévère (PNN < 0,5 G/L) ?
30–40 %.
Quel pourcentage de patients a une lymphocytose > 4 G/L ?
50 %.
Quelle proportion a un nombre de LGL > 4 G/L ?
20–40 %.
Quelle proportion a un nombre de LGL < 1 G/L ?
10–40 %.